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Lualaba: Le ministre Cherubin Okende présente ses condoléance aux familles éplorées

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Suite à l’accident du train marchandise de la Société nationale de chemin de fer du Congo, survenu dimanche 03 avril au Lualaba, le ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, Cherubin Okende, a présenté lundi 04 avril, ses condoléances aux familles éplorées.

Au nom du président de la République, Félix Tshisekedi et de Sama Lukonde, Premier ministre, Okende à présenté les condoléances attristées aux familles éplorées, indique le communiqué.

Aussi regard de la mesure du désastre, le ministre dit avoir engagé la Direction générale de la SNCC, à réorganiser les secours nécessaires à apporter aux victimes.

Tenant compte de la récurrence des déraillement des trains sur cet axe ferroviaire, Chérubin Okende affirme s’employer pour la mise sur pied, les jours qui suivent, une commission d’enquête indépendante pour éclaircir les vraies causes de cette situation tragique.

Rappelons que l’accident du dimanche dernier au Lualaba a fait 6 morts. Un bilan jusqu’ici provisoire.

Dossier François Beya: Lubaya ré-attaque, « une violation de la constitution et une détention tout aussi illégale qu’irrégulière »

Arrêté le 5 février dernier, François Beya a été placé dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR), après être accusé d’avoir émis d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.

“Sans un dossier en bonne et due forme et sans être placé sous mandat d’arrêt, l’ex Conseiller de Chef d’ Etat en matière de sécurité été transféré à la prison de Makala où il croupit dans une cellule, depuis lundi 04 avril 2022 dans la soirée. Ses quatre collaborateurs mieux identifiés dont son secrétaire particulier et son chargé du protocole arrêtés plusieurs jours après lui sont conduits à la prison miliraire de Ndolo”, rappelle Claudel Lubaya.

Pour le député élu de Kananga, en l’absence d’un dossier judiciaire dûment instruit par un magistrat compétent dans le respect de la loi et de celui du droit à la défense garanti à toute personne, le placement de François Beya à la prison de Makala constitue à la fois une violation de la constitution et en même temps, une détention tout aussi illégale qu’irrégulière.

Dès lors, estime-t-il, que François Beya jouit pleinement de la présomption d’innocence, revêt un caractère fondamentalement arbitraire qui accable les pouvoirs publics ou les couvre de boue infâme.

Pour ce faire, il demande aux autorités de sortir de cette posture dévastatrice en mettant fin à l’abus de pouvoir d’Etat, en rendant purement et simplement sa liberté à François Beya ou, du moins, en le présentant immédiatement devant l’autorité judiciaire compétente afin qu’il soit informé des motifs e son arrestation conformément à l’article 18 de la Constitution.

Assemblée nationale: Une question orale avec débats adressée au ministre Kibasa Maliba

La députée nationale Geneviève Inagosi a adressé, lundi 04 avril, une question orale avec débats à Augustin Kibasa Maliba, ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC).

Dans sa correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, cette élue du Front commun pour le Congo (FCC), convie le ministre des PTN-TIC a présenté officiellement le délai ainsi que les modalités des remboursements des prélèvements du Registre des appareils mobiles (RAM).

Au mois de février dernier, le gouvernement a décidé, lors du conseil des ministres de la cessation des prélèvements de la redevance sur le téléphone mobile au titre du registre des appareils mobiles.

Une décision qui a cédé la place à une vague des réclamations auprès de certaines structures exigeant un remboursement des frais perçus par l’ARPTC auprès des utilisateurs de téléphones mobiles sur l’ensemble du territoire national.

Il sied notamment de rappeler que c’est pour une énième fois que le ministre Kibasa Maliba est interpellé à la chambre Basse du Parlement au sujet de la controverse dûe à la taxe RAM.

CAF-C2 : Mazembe connaîtra son adversaire pour les quarts de finale ce mardi

Sorti en tête du groupe C lors des huitièmes de finale, le Tout puissant Mazembe connaîtra son adversaire pour les quarts de finale ce mardi 5 avril.

Ce, à l’issue d’un tirage au sort qui aura lieu au siège de la Confédération africaine de football (CAF), au Caire en Egypte à 15 heures ( TU).

D’après plusieurs sources, le seul représentant congolais à cette fête continentale pourra croiser FC Simba de la Tanzanie ou Pyramids de l’Égypte.

Rappelons que, les corbeaux de Lubumbashi étaient sortis leaders de leur groupe avec 11 points, suivi d’Al Masry de l’Égypte avec 10 points.

Nord-kivu: La Génération positive exige la démission de la coordinatrice de CSPVCCT pour raison d’incompétence

Le mouvement citoyen Génération positive exige la démission volontaire de madame Bahati Maheshe Pascaline, coordinatrice de la Cellule de sécurisation de procès verbaux à l’usage des centres de contrôle technique automobile (CSPVCCT)en province du Nord-Kivu.

Dans un point de presse tenu ce lundi 04 avril 2022 au centre de presse de Goma, Jimmy Nzialy Lumangabo membre de ce mouvement a fait savoir que plusieurs griefs sont reprochés à la coordinatrice de la CSPVCCT, notamment l’amateurisme dont elle ne cesse de faire preuve, surtout avec la violation flagrante de l’article 8 du cahier de charge régissant ce secteur. Il affirme que la coordinatrice aurait été placée à ce poste par le fait qu’elle soit épouse d’un député provincial, mais ne mérite pas cette lourde et haute fonction vu son incapacité notoire.

Maître Jimmy Nzialy alerte également la légèreté dans la gestion de ce secteur de contrôle technique en province du Nord-Kivu depuis l’avènement de madame Bahati Maheshe Pascaline.

Il demande qu’une commission d’enquête constituée des agents du gouvernorat, du ministère de transport et voies de communication, de la division de transcom et des techniciens, de la société civile et de de l’association des chauffeurs, soit mise sur pieds pour se rassurer que tous les centres respectent les conditions fixées par le cahier de charge par rapport aux rôles et but du contrôle technique.

Il faut noter que cette décision du mouvement citoyen Génération positive fait suite à plusieurs communiqués signés par la CSPVCCT, dont le plus recent est celui rendu public le 30 mars dernier portant sur les centres de contrôle technique automobile officiellement reconnus dans la province du Nord-Kivu.

François Beya transféré à Makala

Après deux mois de détention dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (Anr), François Beya, l’ancien conseiller en sécurité du président de la République est transféré à la prison centrale de Makala.

Une information confirmée ce lundi 4 avril par le collectif « Free François BEYA », structure créée depuis l’arrestation de l’ancien Directeur général de la Direction générale des migrations (DGM), avec comme revendication, la libération pure et simple de M. François Beya.

Fantômas comme l’appellen ses intimes est détenu depuis le mois de février dernier, mais les raisons de sa détention n’ont pas clairement été étayées. Selon la porte parole du président de la République, cette arrestation est une affaire relevant de la sûreté de l’Etat.

Ituri: Après 44 jours de détention, les membres de la taskforce sont libérés excepté Thomas Lubanga

44 jours après, le groupe armé CODECO a encore libéré trois membres de la délégation des négociateurs, dépêchés en Ituri par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi en vue de négocier le désarmement des miliciens actifs dans le territoire de Djugu, en Ituri.

Les personnes libérées ce jour sont le général Germain Katanga, le président de l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI), Ayendu Bin Ekwale et le chauffeur qui conduisait cette délégation.

L’information est livrée par Pitchou Iribi, porte-parole et coordonnateur intérimaire de la Task force, sans donner trop de détails. Les envoyés de Tshisekedi sont retenus dans la région de Bambu depuis le 16 février dernier.

Thomas Lubanga et Floribert Ndjabu respectivement, coordonnateur et coordonnateur adjoint de Task Force, ainsi que deux colonels de l’armée sont toujours détenus par la milice CODECO.

L’ancien député, le professeur Dhetchuvi Matchu qui faisait partie de la délégation a été libéré le 21 mars dernier pour raison de santé.
Les ravisseurs exigent notamment la fin de l’état de siège, la libération des prisonniers et une amnistie. Plusieurs dizaines de détenus assimilés aux combattants de la CODECO ont été relâchés par les autorités congolaises à Bunia.
Les négociations sont toujours en cours. Une cellule de crise a été installée à Bambu à cet effet. Elle est pilotée par Pitshou Iribi.

Nord-Kivu : Une mission d’inspection générale des FARDC séjourne à Goma pour évaluer les opérations militaires

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Conduite par le Général major Kasereka Sindani Étienne, la mission d’Inspection générale des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est également composée des officiers généraux et officiers supérieurs. Elle a été reçue ce lundi 04 avril par le gouverneur de province, le Lieutenant général Constant Ndima Kongba.

Au sortir de l’audience, le chef de la délégation a fait savoir que la haute hiérarchie de l’armée a dépêché depuis Kinshasa, une mission pour évaluer les opérations militaires en cours dans le Nord Kivu, province sous état de siège depuis le mois de mai 2021.

Durant une semaine, cette mission va procéder au contrôle des opérations, le commandement, les audits logistiques, sans oublier les audits financiers, actuellement cause de scandale de la gestion actuelle de la province.

Assemblé nationale: Une motion de défiance contre Daniel Aselo déposée ce lundi

Le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières est visé par une motion défiance qui a été déposée ce lundi 4 avril 2022 au bureau de l’Assemblée nationale, sous l’initiative du Député Didier Lutundula Okito.

Avec la signature de 77 députés déjà, son auteur a fait savoir que, sa démarche parlementaire fait suite aux réponses non convaincantes de M. Aselo, à la question qui lui été adressée sur la gestion de son secteur. Il a affirmé que ce ministère n’est pas géré au regard de plusieurs abus constatés dans ce secteur si sensible de la vie nationale.

« Nous lui reprochons de beaucoup de choses mais je m’en vais vous donner en quelques lignes les grands titres, dans le domaine sécuritaire, vous êtes d’accord avec moi que la gestion de la police tant routière que de proximité pose un très grand problème. Les policiers se tirent dessus, ils tirent même sur la population innocente et le plus souvent à l’occasion de rien. Le nombre de morts enregistré dans ces circonstances n’est pas à négliger », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter :
« Comme ministre de l’Intérieur, ses prérogatives se limitent uniquement à la coordination des rapports entre les exécutifs provinciaux et le gouvernement central dont il est membre. Mais aujourd’hui, le VPM s’est substitué à l’autorité et des exécutifs provinciaux et des Assemblées provinciales en s’ingérant ainsi dans le fonctionnement des institutions provinciales, causant l’instabilité institutionnelle dans plusieurs provinces du pays, notamment au Sud-Kivu, Bas Congo pour ne citer que celles-là. »

Les députés pétitionnaires reprochent à Aselo d’usurper le pouvoir du chef de l’Etat et du premier ministre en interdisant la tenue de plénières des Assemblées provinciales.

Ngobila reçoit un prix d’excellence lors du sommet US-IDHR à Instanbul

Reçu le weekend dernier par la communauté congolaise d’Instanbul, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Mbaka Ngobila a représenté la République démocratique du Congo (RDC) lors d’un sommet dédiée à la jeunesse.

C’est l’Institut américain des diplomates et des droits humains (US-IDRH), qui a été hôte du sommet d’Istanbul, consacré à la jeunesse des pays en conflit.

Gentiny Ngoliba a dimanche 3 avril, présenté lors de ce sommet, les défis auxquels le pays est confronté. En se basant sur les priorités diplomatiques de la RDC, axées sur le développement et la paix.

« À l’issue de mon intervention, le chef de l’Etat et moi-même, avons été primés pour l’engagement qui est le nôtre, dans la consolidation de l’Etat de droit et de l’inclusion sociale des jeunes mené par le Gouvernement de la République », souligne le gouverneur de la capitale congolaise.

Il a par ailleurs, profité de cette occasion pour parler des efforts inlassables du président de la République démocratique du Congo, pour l’instauration de la paix et de l’Etat des droits centrés sur les intérêts de la population.

Kinshasa: Un navire de 25000 tonnes d’essence réceptionné à Moanda pour faciliter la desserte en carburant

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Dans un communiqué diffusé lundi 04 avril 2022, la Direction générale de la compagnie pétrolière Engen DRC informe sa clientèle de la réception d’un navire de 25.000 tonnes d’essence au port de Moanda, pour assurer la desserte en carburant en ville province de Kinshasa.

La compagnie pétrolière indique que c’est depuis dimanche 03/04/2022 qu’elle est en possession d’un important stock d’environ trente millions (30) de litres d’essence de réapprovisionnement, afin de pallier au problème lié à la pénurie de carburant

Ainsi, elle rassure aux consommateurs que « les dispositions sont prises afin de répondre aux besoins actuels et futurs de tous ».

Face au problème d’approvisionnement qui s’observe depuis ce matin,le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a échangé ce lundi avec les entreprises du secteur pétrolier. 

« Un moment donné, le stock était trop bas. Nous n’avions pas de visibilité. Apparemment, l’information a circulé. Il y avait un peu de panique. Les clients se sont précipités. Il y en a qui ont fait du stock et cela a tari les stocks. Ce problème-là est un peu dépassé”, a indiqué Joseph Kouame Kouame, Directeur général de SEP Congo (Services des Entreprises Pétrolières Congolaises)

SEP-Congo assure que l’approvisionnement en carburants de la ville de Kinshasa va progressivement se normaliser.

BCC: Mise en place d’un dispositif de veille et suivi des perturbations sur les marchés de change

La décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire de la Banque Centrale du Congo (BCC), le lundi 28 mars dernier, indique Malangu Kabedi Mbuyi, la Gouverneure de la BCC, dans un communiqué du 1er avril dernier.

À en croire ce document, lors de cette rencontre ordinaire, les discussions ont entre autres porté sur le cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo (RDC), les perspectives à court terme, la situation de l’économie mondiale, l’évolution des cours des matières à premières, ainsi que les répercussions de la crise russo-ukrainienne sur l’économie congolaise.

Pour ce faire, le Comité de politique monétaire de la BCC a constaté que le cadre macroéconomique était favorable fin mars 2022, avec une stabilité du taux de change. En dépit des variations marginales, le taux est resté stable en milieu de l’année 2021, et vers fin mars 2022 dernier, le taux de change officiel s’est situé à 1999,75 Francs congolais pour 1 USD (américain). La bonne tenue des Finances publiques, dont la gestion reste caractérisée par les efforts de mobilisation accrue des recettes de l’Etat, de la mise en œuvre des réformes importantes et de la rationalisation des dépenses. Cela, sans ignorer l’appui du FMI.

Madame le Gouverneur de la BCC

Toujours dans le même cadre, il s’est également observé des faibles variations des prix à la consommation et l’inflation qui reste maîtrisée, note-t-on, avant de souligner que fin mars dernier, ce taux d’inflation n’était que de 2,31 % le cumul annuel. Autre chose c’est que la balance commerciale elle, garde sa bonne position. Et ce, grâce à la hausse des recettes d’exportations, notamment dans le secteur minier. Cette balance s’est améliorée l’année dernière et au premier trimestre de l’année en cours. Contribuant ainsi au renforcement des réserves de change, qui se sont situées à 2,4 mois d’importations des biens et services à la fin mars 2022.

Pour ce qui est des perspectives pour le reste de l’année, la BCC préconise le maintien de projection de la croissance de 6,4 % de 2022. Celle-ci est portée par les industries extractives qui bénéficient de l’embellie actuelle des cours des matières premières.

Enfin, le Comité politique monétaire a
noté l’accentuation des incertitudes qui ont marqué l’environnement économique mondial en début de cette année. Ces perspectives difficiles sont entre autres, nourries par l’impact de la pandémie de Covid-19, des fortes contraintes d’approvisionnement au niveau global, la remontée des pressions inflationnistes dans les pays avancés, ainsi que l’impact de la guerre Russo-ukrainienne sur les marchés internationaux. Et donc, l’économie congolaise devait en subir des répercussions par le canal de la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires dont la RDC est importatrice. Ce qui signifie qu’en glissement annuel, le taux d’inflation devait se situer à 6,52 % à fin décembre prochain comparé à 5,28 % en 2021.

RDC : Félix Tshisekedi présente le P-DDRCS aas» aux partenaires de la paix et sécurité du pays

Il s’agit de la présentation du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation, que le chef de l’Etat a exposé devant le comité de pilotage et tous les partenaires engagés pour l’instauration d’une paix durable à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Plusieurs hôtes ont pris à part à cette cérémonie à laquelle le gouvernement a présenté des stratégies visant cinq piliers, notamment la résolution des conflits et cohésion sociale, la restauration de l’autorité de l’Etat et sécurité, le relèvement et réintégration communautaires, la stabilisation de développement économique et social, ainsi que la communication et la sensibilisation.

Selon la cellule de communication du chef de l’Etat, ce programme qui vise d’abord l’éradication de la guerre à l’Est du pays, est un pilier pour le restauration de la paix en RDC.

Dans l’entretemps, après la destitution du ministre de l’économie nationale, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité est également visé. Une motion de défiance signée par 77 députés a été déposée ce lundi à l’Assemblée nationale.

Daniel Aselo est reproché d’incompétence suite à la persistance de l’insécurité principalement dans les provinces sous état de siège.

Pas plus tard que dans la nuit du dimanche à ce lundi 04 avril, au moins 12 personnes ont été tuées dans une attaque des combattants ADF, au village Masambo, secteur Ruwenzori, territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Economie : « La pénurie n’est pas à l’odre du jour» ( Min. Hydrocarbures )

Il s’observe depuis la semaine dernière dans la ville de Kinshasa un engouement lassant dans des stations-service.

Hausse de prix, pénurie de carburant, telles sont les questions qui hantent la population kinoise en ce jour du 04 2022. La réalité est plutôt palpable, pas de carburant dans des pompes à essence de la place.

Alors que pour le Ministre des Hydrocarbures, Didier Mudimbu, ce n’est ni une pénurie, ni une hausse de prix. Tout ceci n’est qu’une rumeur.

 » La rumeur faisant état d’une pénurie et d’une hausse de prix ce lundi 04 avril a été balayée d’un revers de la main par les pétroliers. En effet, il n’en est rien, son prix à la pompe est maintenu au même tarif et la pénurie n’est pas à l’ordre du jour », lit-on sur le compte Twitter du Ministère de tutelle.

Didier Budimbu a rassuré a la population que la situation est maitrisée en dépit de l’incidence liée à la guerre de Russie-Ukraine avec des conséquences économiques provoquant la rareté de divers produits de consommation.

Le Ministère des Hydrocarbures a rappelé qu’il avait réuni les opérateurs pétroliers pour un entretien portant sur la question de l’approvisionnement des produits pétroliers.

Les pétroliers quant à eux, soulignent avoir connu une dimunition sensible des stocks et préfèrent vendre à compte-goutte les produits pétroliers et certains par contre, n’en ont plus depuis hier.

ESU : Mécontent des négociations banc syndical-gouvernement, le personnel scientifique de l’Ifasic boycotte la reprise des cours

À l’Institut Facultaire des sciences de l’information et la communication (IFASIC), le personnel scientifique dit non à la reprise des cours. Ce, quelques jours après la fin des négociations avec le gouvernement.

Dans une interview exclusive accordée lundi 4 avril à Kt.cd, Oboul Okwess, chef des travaux et délégué principal du syndicat du personnel scientifique de cette institution a soutenu que le gouvernement n’a répondu qu’à 1/10 de leurs revendications.

« À la place ce sont les professeurs qui ont tout obtenu, comme toujours. Le fait pour le Gouvernement de se cacher derrière le manque à gagner des professeurs pour les amadouer et ne pas répondre à notre demande principale, à savoir respecter la tension salariale entre les corps, montre bien que ce Gouvernement n’est plus crédible à nos yeux », a-t-il fait savoir.

Il juge aberrant que le pseudo-nouveau barème qui circule prévoie que les professeurs aient un traitement de 14 fois plus que l’assistant du premier mandat.

« Pour nous donc, l’université peut se contenter de la présence des professeurs pour fonctionner, nous, les valets, attendront des meilleures conditions de travail pour être pleinement au service de la Nation. C’est de l’arnaque ça », a-t-il regretté.

Alors que les négociations entre le gouvernement-banc syndical de l’ESU ont pris fin vendredi dernier, la suite de l’année académique reste incertaine si le personnel scientifique maintenait sa décision.

Il convient de signaler qu’à l’IFASIC, les cours ont timidement repris depuis le 23 mars de l’année en cours, soit 3 mois après le lancement de l’année académique.

Antoinette Kipulu annonce la relance prochaine du centre professionnel agricole de Dumi

Lors de sa visite d’inspection au centre professionnel agricole de Dumi dans la commune de Maluku, Antoinette Kipulu ministre de la Formation professionnelle et métiers (FPM), Antoinette Kipulu, a annoncé la relance prochaine des activités dudit centre.

Pour elle, cette relance qui sera active avec la dispensation des formations gratuites pour les apprenants de cette partie de la ville de Kinshasa, qui seront internés et la prise en charge sur le plan alimentaire à titre symbolique ainsi cette action permettra à ces jeunes de devenir des créateurs des recettes, en vue de réduire le taux de chômage tel que souhaité par le gouvernement de la République.

Antoinette Kipulu a, à cette occasion, apporté des matériels de coupe et couture et d’informatique pour l’apprentissage des jeunes de Dumi qu’elle a exhorté à en faire un bon usage.

Rappelons que, le centre professionnel agricole de Dumi, jadis appuyé par la coopération coréenne, avait été fermé après le pillage de ses matériels par des jeunes inciviques.

Boma: L’école primaire Fika bénéficie de 60 bancs pupitres, don de la fondation Tatete Vein Center

C’est dans le cadre de son projet social que la fondation Tatete Vein Center a offert, mercredi 30 mars dernier, un don de 60 bancs à l’école primaire Fika, une école de l’Église Bon nouveau message (EBNM), située dans la commune de Kabondo, en ville de Boma, province du Kongo Central.

À en croire Maître Timothé Phungi, point Focal de la Fondation Tatete dans cette partie du Kongo Central, il s’agit d’un don qui vient soutenir la gratuité de l’enseignement de base, tel que voulu par le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi. C’est dans ce cadre que le couple du Docteur Benjamin Tatete et Mme Olgha Violette Tatete, initiateurs de cette fondation ont décidé, dans le cadre de son projet social de cette année 2022, de mettre la main à la patte pour soutenir les écoles dans ce sous-secteur de l’enseignement. Me Timothé Phungi a saisi l’opportunité pour annoncer bien d’autres actions qui seront menées dans les prochains jours par la même fondation. Notamment, la pose du pavement dans quelques écoles où les apprenants continuent à apprendre sur le sol poussiéreux.

Du côté des bénéfices, Monsieur Innocent Khonde, cadre de cette école qui a réceptionné ces bancs au nom de son école a remercié la Fondation Tatete, particulièrement Mme Olgha et Monsieur Benjamin Tatete, pour leur geste en faveur de son institution. Il a par la même occasion, invité d’autres personnes de leur emboîter les pas.

Signalons que, la Fondation Tatete organise, en ville de Kinshasa, dans la commune de Ngiringiri, un grand Centre hospitalier, TVC Medical, spécialisé dans les soins d’ulcères (Mbasu), par son chirurgien et phlébologue Benjamin Tatete. La clinique offre des soins pour tous les autres domaines de la médecine, tel que c’est le cas dans toute structure sanitaire digne de ce nom.

Lualaba: plus de 5 personnes perde la vie dans un accident de train

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Quelques jours après avoir enregistré plusieurs dizaines de morts dans un déraillement dans la province du Lualaba,un autre cas similaire a été signalé ce dimanche 3 avril dernier.

Un train de 8 wagons a déraillé dans la même province,le bilan provisoire fait état de plus de 5 décès.

D’après les sources sur place,les causes du déraillement de ce train qui se diriger vers la province du Kasaï restent inconnues.

La Directrice Exécutive l’UNICEF en visite en RDC

La Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’américaine Catherine Russell séjourne depuis dimanche 3 avril en République démocratique du Congo pour une visite de trois jours.

Selon le programme de son protocole, la cheffe de l’UNICEF commence sa visite à la ville de Goma au Nord-Kivu où elle va s’entretenir avec Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, et avec le Gouverneur militaire de cette province.

Madame Russel se rendra également à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri mardi avant de terminer sa visite à Kinshasa, la capitale, où elle rencontrera le président Félix Tshisekedi.

Elle va également visiter plusieurs projets financés par cette agence onusienne basée à New-York, entre autres, d’une adduction à l’eau potable à Kiziba, dans la périphérie de Goma ainsi qu’une école primaire. Elle va aussi visiter l’hôpital Heal Africa de Goma, a-t-on appris.

Kinshasa : Hausse du prix de transport ce lundi à la suite de la pénurie de carburant

Le prix de transport à Kinshasa est en hausse depuis ce lundi 4 avril dans les grandes artères de la capitale. Les chauffeurs de taxis ont doublé le prix de chaque trajet, à la suite de la pénurie de carburant dans les stations-service.

Depuis dimanche 03 avril, des voitures taxis et personnelles s’entrelacent pour s’approvisionner le carburant, qui depuis cette journée dominicale est devenue un vrai casse-tête pour les chauffeurs.

Ce lundi à Kinshasa, les clients peinent à trouver un taxi à prix normal dans les arrêts de bus, en raison d’une brusque majoration de prix de transport par les chauffeurs taxis. Plusieurs de ces clients témoignent avoir présagé cette difficulté dès la nuit de dimanche.

« je savais que le transport serait difficile aujourd’hui raison pour laquelle je me suis réveillé très tôt pour aller à mon lieu de travail. Malheureusement les chauffeurs ont doublé le prix parce que le carburant est compliqué à trouver », a relevé une résidente de la commune de Kinshasa, en direction du centre ville.

Dans la périphérie, un autre client a porté ce même témoignage. « C’était prévisible parce que le carburant a quasiment disparu depuis hier et il fallait s’attendre à cette situation aujourd’hui », a indiqué un client sur l’arrêt de bus Kabinda Bukasa.

Entre temps, les chauffeurs se sont tournés vers les détaillants communément appelé « Khadafi », qui sont devenus les principaux distributeurs de carburant, mais avec un tarif grossièrement majoré.

Le prix d’un litre d’essence qui se vendait à 2000, 2.200 Franc congolais, varie selon ces distributeurs détaillants. À en croire ces condicteurs, cette corvée minerait sans doute la circulation routière durant quelques jours dans la ville, si la situation n’est pas résolue promptement.

« Les Khadafi ont trouvé leur moment de deal raison pour laquelle ils vendent le carburant selon leur guise. Un litre qui se vendait à 2000 FC, s’achète maintenant à 2500 franc voire même 3000 franc », a fait savoir un chauffeur de taxi sur le traçon beau marché huilerie.

Sur les routes à Kinshasa, les voix avertissent d’une semaine inquiétante qui sera fortement perturbée par cette pénurie de carburant dans la capitale Kinshasa.

CAF C2: Mazembe tire sa revanche face à Al Masry

« Mieux vaut la fin de la chose que son commencement » dit-on, les corbeaux du TP Mazembe ont clôturé de plus belle manière, la phase des groupes comptant pour la huitième de finale de la coupe de confédération de la CAF.

Le TP Mazembe a battu les Égyptiens d »Al Masry sur la note de deux buts à zéro, soit le même score qu’il avait perdu à l’aller face à la même équipe. L’homme providentiel se nomme Adam Bossu auteur de deux buts du sacre des hommes de Franck Dumas.

Après un nul vierge à la pause, Bossu crée la sensation à la 53e minute en marquant le premier but du match par un retourné acrobatique sur un centre à mi-hauteur de Glody Likonza (1-0).

Adam Bossu récidive à la 76e minute après un ballon récupéré au milieu du terrain pour le but du break (2-0). Les Corbeaux de Lubumbashi se qualifient en quart de finale en tête du groupe C avec 11 points. Suivi de Al Masry avec un point d’écart. Les deux équipes vont connaître leurs prochaines adversaires après le tirage.

Kinshasa : Les files interminables de véhicules aux stations-service annoncent une semaine à mobilité perturbée

L’équipe de reportage de KT.CD a fait le tour de quelques stations-service de Kinshasa ce dimanche soir, à la suite d’une rumeur faisant état d’une pénurie de carburant dans la capitale. Il est annoncé une rareté des hydrocarbures qui pourrait amener à une journée sans station-service en début de semaine.

Au niveau de la station-service Total juxtaposant le saut-de-mouton de Lingwala, l’équipe de reportage a fait le constat d’une longue file de véhicules vers tous accès à la station. Les automobilistes attendent patiemment, chacun, son tour pour s’approvisionner en carburant alors que la station Total ferme déjà. Bien plus tôt que d’accoutumée.

Le constat est le même dans les stations-service de la commune huppée de la Gombe ou les points de vente de carburant sont envahis par des automobilistes inquiets, en particulier les chauffeurs taxi.

Cette vente au compte-goutte de carburant impactera certainement le transport en commun pendant la semaine qui commence, dans la mégalopole kinoise qui compte plus de 12 millions d’habitants. Ce qui aura une incidence sur la productivité économique dans une économie déjà précaire.

Ayant interrogé quelques pompiers qui ont accepté d’être interviewés, la situation serait d’une part due à une pénurie d’hydrocarbures induite par la guerre en Ukraine. D’autre part, le prix du litre à la pompe leur cause un manque à gagner.

Rappelons que déjà en janvier 2022, la pénurie de carburant avait amené le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, et son colègue de l’Économie, Jean-Marie Kalumba, qui vient d’être débarqué du gouvernement, à promettre aux pétroliers des mesures pour juguler le manque à gagner. Deux mois après, il faut croire que la situation est restée inchangée

RDC: Voici les raisons de la réapparition du M23, 9 ans après sa déconfiture

Lundi 28 mars dernier, une partie du territoire de Rutshuru, dans la partie septentrionale de la République démocratique du Congo (RDC) à été le théâtre d’affrontements des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ces dernières ont vu leurs positions logées dans les confins du Rwanda et de l’Ouganda, près de 2000 mètres d’altitude, vers les collines de Chanzu, passées aux mains du Mouvement rebelle, pourtant défait en 2013, soit 9 ans après.

Situation qui a provoqué des déplacements massifs de près de 5.000 personnes qui ont abandonné leurs villages, a appris une note du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR). Pendant que se poursuivaient les combats, la Monusco (Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo) a perdu son hélicoptère en mission de reconnaissance dans la zone des combats, faisant ainsi huit morts de l’équipage de cet appareil, ont affirmé des sources onusiennes.

De son côté, les forces loyalistes ont affirmé capturer deux éléments de l’armée rwandaise lors de ces affrontements. Dans sa communication, le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, avait accusé, la soirée de lundi 28 mars, le Rwanda de soutenir le M23, qui se fait également appeler l’Armée révolutionnaire.

La question jusqu’ici est celle de savoir pourquoi cette résurgence ?

Pour éclairer la religion de ses nombreux lecteurs, un expert contacté par Kt.cd votre journal et qui a requis l’anonymat a d’emblée expliqué que “ ce ne sont pas les éléments du M23 qui ont attaqué les positions des FARDC, mais plutôt les Forces spéciales de l’armée rwandaise”, a-t-il soutenu.

Pour cet internationaliste, « aucun groupe armé négatif, aucune armée sérieuse au monde ne peut prétendre attaquer les positions de l’ennemi sans en avoir les moyens. Et s’agissant du M23, il ne pouvait osé s’il n’avait une base arrière« , a-t-il expliqué.

Martelant sur la résurgence de l’armée dite révolutionnaire (M23), notre expert explique, qu’au-delà de la situation des éléments du M23 qui, après leur défaite en 2013, se sont réfugiés au Rwanda et en Ouganda, mais nombreux de ces éléments n’ont pu rentré au Congo, selon les accords de l’époque à Nairobi. Aussi, le contexte régional actuel, celui de la mutualisation des opérations conjointes, au mois de novembre dernier entre les armées de la RDC et ougandaises est parmi les éléments instigateurs de cette situation.

Le Congo, selon lui, est depuis quelques temps au centre d’une guerre d’influence entre le Rwanda et l’Ouganda. Malgré la série de gestes de bonne foi côté congolais, au début du mandat de Félix Tshisekedi, le Rwanda serait mécontent du rapprochement, vers la fin de l’année dernière, du président congolais et son homologue ougandais Yoweri Museveni. Les accords de réhabilitation de certaines routes commerciales qui, aujourd’hui sont d’importance capitale pour l’économie du Rwanda n’ont pas réjoui Kigali, ajoute-t-il.

Ce qui explique la première attaque du M23, le 7 novembre dernier, alors Tshisekedi et Museveni étaient en train de discuté la mutualisation. Pour lui, ces faits ont fait l’inquiétude du Rwanda. Et d’ajouter que ces frustrations peuvent générer des projets au-delà du soupçonnables.

Autre chose, l’expert contacté par votre média indique qu’il y a un lien entre ce que revendique le M2 et l’état de siège contre les Adf. Les opérations contre ce groupe terroriste a détourné tous les efforts des FARDC, qui concentrent leurs moyens en Ituri ensemble avec l’armée ougandaise, alors que de l’autre côté, le M23 gagne du terrain.

Des solutions pour en finir

Qu’est-ce que doit faire la RDC pour mettre totalement fin à cette situation et à sa position de faiblesse actuelle ? À cette question, la réponse de notre expert est claire comme de la neige. Pour lui, « il faut des réponses stratégiques. Ces dernières doivent provenir d’un plan global, qui doit-être inscrit dans un programme à long terme », fait-il entendre avant d’ajouter que jusque là, la RDC a toujours des initiatives et/ou des réponses tactiques, qui ne s’inscrivent que dans un temps limité. C’est le cas de l’état de siège actuel, affirme-t-il.

« Constatez que cette année, le M23 a attaqué, et le gouvernement n’a pas récupéré les villages passés aux mains des éléments rebelles. Le M23 joue également la carte régionaliste. Ce n’est un secret de polichinelle que le Congo a adhéré à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Le président Tshisekedi doit arriver à Nairobi au Kenya entre le 7 et le 8 avril prochain, où est organisée la cérémonie d’adhésion du Congo à cette communauté. Nombreux chefs d’Etat, dont Paul Kagame et Museveni, y prendront part. Pensez-vous que la question du M23 ne soit à l’ordre du jour ? », voilà qui a fait que le M23 devance Kinshasa, en appelant au cessez-le-feu. Sachant qu’à Nairobi, Tshisekedi devra tranché entre faire la paix, en répondant aux revendications du M23 ou ne pas adhérer à une telle position, et continuer à faire la guerre, conclu-t-il

Cinq raisons pour lesquelles les hommes congolais sont intimidés par les femmes autonomes

Plus que tous les siècles précédents, le vingt-et-unième siècle a vu la problématique des femmes, dans leur pluralité et dans leur singularité, s’inviter au cœur des débats de tous genres et dans quasiment tous les coins de la planète. La question phare de cette problématique est sans doute celle de l’autonomie des femmes.

Cette question, à son tour, en soulève une autre : le rapport de forces entre hommes et femmes autonomes. En RDC comme ailleurs, ces rapports ne sont pas toujours très équilibrés. Il semble, à ce sujet, que les hommes congolais soient généralement intimidés par les femmes autonomes. Comment cette situation peut-elle s’expliquer ? Nous en soulevons ici 5 raisons majeures.

Le syndrome de superman

Nous sommes dans une société où les hommes ont été éduqués à être les chefs de leur foyer, forts, protecteurs, pourvoyeurs,…bref, les héros. Ainsi, naturellement, ils affectionnent le fait de se sentir indispensables , ils aiment ressentir que la femme a besoin d’eux. C’est ce que nous appelons « le syndrome de superman », c’est-à-dire le besoin d’être un homme dont dépend quasi totalement une femme.

Ceci dit, une femme autonome est généralement celle qui se suffit, qui répond elle-même à ses besoins. Elle s’affirme comme une femme forte qui n’a pas besoin d’un héros, d’un protecteur, d’un pourvoyeur, car elle est sa propre  » Wonder woman ».

Ainsi, face à de telles femmes, certains hommes, forts de ce qui est dit plus haut, ont tendance à se sentir non indispensables. Comme superman qui perd ses pouvoirs, ces hommes sont donc souvent intimidés par les femmes autonomes.

La peur du syndrome de « l’homme nourri »

Comme nous l’avons dit supra, les hommes congolais, en général, sont éduqués pour être chefs et pourvoyeurs de leur foyer ; chose qui n’est pas mauvaise en soi. Seulement, dans notre culture, cette perception de l’homme pourvoyeur a pour corollaire la nécessité pour lui d’avoir une meilleure situation professionnelle, patrimoniale et financière que la femme. Un homme dont cette situation est moins reluisante que celle de sa femme subit généralement le regard sarcastique de la société (parfois même de sa propre belle-famille). Des surnoms comme « Mario » (désignant un homme logé par une femme qui a une meilleure situation patrimoniale et financière) suffisent à expliquer ce que nous appelons ici « syndrome de l’homme nourri ».

Craignant donc de passer pour des « hommes nourris » (ayant donc échoué dans leur rôle de pourvoyeur principal) et par dignité masculine, plusieurs hommes ne sont pas encore prêts à vivre avec des femmes autonomes dont la situation professionnelle, patrimoniale et financière peut être meilleure que la leur.

Le mythe de la femme autonome forcément entretenue par un homme

« Une telle femme ne peut pas être célibataire ». Plusieurs hommes congolais, consciemment ou inconsciemment, sont conditionnés par l’idée selon laquelle une femme bien entretenue l’est forcément par son homme. Une telle femme ne peut donc pas être célibataire. Elle est forcément en couple. Bien plus encore, mieux elle est entretenue, meilleure est sa situation professionnelle, patrimoniale et financière, plus l’on s’imagine que derrière elle se cache un mari, un fiancé, un copain riche.

Parfois, ces préjugés vont encore plus loin dans la caricature : une femme tant autonome, si elle n’est pas officiellement en couple, doit sûrement être le « deuxième bureau » (la maîtresse) d’un homme riche qui l’entretient.

Ainsi, plusieurs hommes ont peur d’aborder de telles femmes, craignant de se buter à un « non » catégorique ou de marcher sur les plates-bandes d’un plus riche que soi.

Le mythe de femme hautaine et irrespectueuse

Un autre mythe, probablement nourri par quelques faits non généralisables, est celui de la femme qui, lorsqu’elle est autonome financièrement, devient hautaine et irrespectueuse envers l’homme.

Dans la société congolaise cette idée reçue est répandue : plus une femme devient autonome, surtout sur le plan financier, et plus sa situation professionnelle s’améliore, moins elle respecte les hommes (notamment le sien).

Certes, l’on ne peut nier que quelques faits avérés aient nourri ce mythe, mais cette idée reçue n’en est pas moins un mythe…un mythe de plus qui explique que certains hommes soient intimidés par les femmes autonomes.

Le mythe de l’abandon des tâches ménagères

Nombreux sont les hommes qui pensent, à tort ou à raison, que généralement les femmes qui se disent « fortes » ou autonomes
ne sont pas forcément très enclines à s’adonner aux tâches ménagères.
Or, en Afrique en général et en RDC en particulier, la capacité, la promptitude à exécuter des tâches ménagères est un des critères déterminants dans le choix d’une femme pour un homme. Par conséquent, plusieurs hommes, nourris de cette image des femmes dites autonomes, rechignent à aller vers elles, craignant ainsi de ne pas pouvoir trouver en la femme l’équilibre entre cette « autonomie » et son inclinaison pour les tâches ménagères.

soulignons que le but de cette analyse n’est ni de faire un procès des hommes tout en béatifiant les femmes dites autonomes mais simplement de soulever quelques raisons qui expliquent un fait social, dans l’espoir que chacun s’en fasse une idée personnelle et en tire ses propres conclusions.

Analyse faite avec la contribution de Chrismi Mulonda

Bukavu: Ces brigades universitaires qui torturent les étudiants jusqu’à la mort

Suite à une probable majoration des frais académiques pour l’année académique en cours, les étudiants des plusieurs institutions supérieures et universitaires de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu sont descendus dans la rue le samedi 02 avril dernier.

A l’Université officielle de Bukavu (UOB), l’étudiant Jean-Paul Rusumba de troisième graduat Droit Public est décédé lors la vive tension et des échauffourées qui ont eu lieu dans cette institution d’enseignement universitaire pour la même cause.

Les témoins du drame affirment que le jeune juriste en formation était poignardé par les membres de la brigade universitaire, lors des manifestations aux côtés de ses camarades, sur le site de Karhale pour s’opposer à la hausse des frais à payer pour l’année académique 2021-2022.

Jean-Paul Rusumba est décédé après avoir reçu des coups de fouet de la part de cette brigade, il est allé mourir au centre hospitalier de l’ISTM Bukavu, à quelques mètres de l’UOB, poursuivent les témoins.

Les étudiants accusent les éléments de la brigade universitaire de cette université de s’être interposés, pour les empêcher à réclamer dans la norme leurs droits. C’est qui a été à la base de cette tension.

Sans plus de détails, la même situation est reportée à l’Institut supérieur pédagogique (ISP/Bukavu ), où un jeune étudiant a subit le même sort de la part de la brigade de cette institution.

Une source du collège des étudiants de l’ISP Bukavu que nous avons contacté fait savoir que l’étudiant est actuellement dans un état critique après avoir été torturé par elle.

Il est à noter que ces structures ( les brigades universitaires) ont été autorisées à fonctionner dans les institutions supérieures dans l’objectif d’assurer la sécurité des sites universitaires, des personnes et de leurs biens.