Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé depuis la matinée de ce mercredi 06 avril,2022 des nouvelles offensives contre les rebelles du M23 qui occupaient depuis le 28 mars dernier quelques localités dans le groupement Jomba, chefferie de bwisha, territoire de Rutshuru à plus de 80 km au nord de la ville de Goma.

Des sources de l’armée affirment que plusieurs quartiers généraux de cette rébellion ont été bombardés ainsi que d’inombrables dégâts côté ennemis du mouvement du 23 mars (M23).

Les villages de Tchanzu, Mbuzi et Runyonyi anciens bastions de cette rébellion sont actuellement sous contrôle de l’armée congolaise qui rassure tout de même qu’elle continue de traquer ces rebelles jusqu’à leur dernier retranchement.

Ces affrontements ont repris après une semaine d’accalmie observé dans cette partie. Dans cette région, plusieurs habitants ont encore fui leurs habitants vers Bunagana,proche de l’ Ouganda pendant que d’autres reprennent timidement leurs habitations dans les villages libérés par les FADRC.

Il s’est produit ce mercredi 6 avril en ville de Kolwezi dans la province du Lualaba un accident d’un avion de la compagnie Mwant Jet.

D’après plusieurs sources sur place, cet accident serait dû à des conditions météorologiques défavorables.

Ces dernières ont amené le pilote de cet appareil à effectuer un atterrissage difficile, finissant ainsi sa course dans la brousse. Jusque là, aucun bilan n’a été dressé

Dans le cadre de redynamiser les relations civilo-militaires en province du Nord-Kivu, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), à travers le ministère de la Défense nationale ont eu ce mercredi 06 avril, au centre de presse de Goma, une séance d’échanges avec la presse en ville de Goma.

Face aux chevaliers de la plume et du micro, le Général major en retraite Josué Mulubi, Conseiller du ministre de la Défense en charge des opérations civilo-militaires a sollicité l’accompagnement objectif de la presse pour la réussite de ces opérations.

Conscient du grand rôle que joue la presse, l’ancien officier de l’armée a aussi promis d’accompagner les journalistes dans l’exercice de leur travail quotidien.
Ces opérations ont pour rôle de rechercher et de renforcer l’harmonisation de la situation qui existe entre la population civile et les militaires, a-t-il dit.

Poursuivant, il a parlé aussi de la complémentarité et le bien-être de deux organisations là devraient qui doivent à tout prix caractériser la population et l’armée afin de vaincre l’ennemie qui s’insère souvent dans la société sous diverses formes.

De sa part, le colonel Jean de Dieu Kayabo, a déclaré que les journalistes en tant que congolais d’abord devraient être animés par cette volonté de servir la nation et de permettre l’armée de réaliser ses missions régaliennes. Celui-ci demande sincèrement pardon pour tous les bavures commises par certains militaires incontrôlés, qui causent préjudice à la paisible population.

Dans la foulée, les journalistes se sont plaints d’être souvent victimes des tracasseries, les heures tardives, de la part des militaires, surtout en cette période de l’état de siège. Ce qui ne les permet pas de bien exercer leur travail.

A noter que les échanges entre les journalistes de Goma et ces hauts officiers de la défense nationale ont été clôturé le partage d’un repas de fraternité, toujours dans le cadre de redynamiser les relations entre civiles et militaires.

L’attaque survenue mardi 05 avril 2022 dans la province de l’Ituri, contre la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilité au Congo (MONUSCO) a coûté la vie d’un casque bleu d’orgine népalaise.

Organisée par les présumés miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), l’attaque a eu lieu dans le territoire de Djugu, précisément à Bali, quelques jours après la mort de huit casques bleus suite à un crash de l’hélicoptère puma dans la province de Nord Kivu.

Dans une déclaration devant la presse, le Secrétaire général de l’ONU par le biais de son porte-parole adjoint, souligne que des attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre et appelle les autorités congolaises à enquêter sur cet incident et à traduire rapidement les responsables en justice.

Pour sa part, le Conseil de sécurité soutient l’idée de diligenter une enquête urgente, et a réitéré la condemnationsde tous les groupes armés opérant dans le pays, y compris la CODECO.

Le conseil de sécurité a soulevé l’importance pour la MONUSCO de disposer des capacités nécessaires pour s’acquitter de son mandat et promouvoir la sûreté et la sécurité des casques bleus et des opérations.

Contacté au téléphone de votre média, Trésor Kalafayi, auteur de la plainte dit motiver sa démarche par les propos désobligeants, tenus par François Kabulo Mwana Kabulo, journaliste sportif à la Radio télévision nationale (RTNC), à l’endroit de quelques footballeurs congolais, après les revers de l’équipe nationale congolaise des Léopards, le 29 mars dernier au Maroc.

« Il est président d’une commission à l’Unpc. Ce statut requiert le respect du code et éthique de déontologie qui nous régissent. La presse ne doit pas entrer en conflit avec les sportifs, toutes disciplines confondues », soutient Trésor Kalafayi.

Et d’ajouter que « même au niveau du Ministère des Sports, ceux qui ont suivi le ministre Serge Nkonde ce mardi 5 avril, ont compris qu’il s’est désolidarisé de Kabulo. Il n’a pas soutenu les propos du confrère », a-t-il ajouté.

Pour rappel, dans une émission télévisée chez nos confrères de Bosolo télévision, François Kabulo Mwana Kabulo a déclaré que les joueurs “Cedric Bakambu et Yannick Bolasie ne sont pas honnêtes avec l’Etat congolais. C’est des escrocs. Ils ont escroqué l’Etat. C’est parce qu’ils savaient qu’il y a de l’argent. 40.000 USD, et on les a même payés avant. Bakambu a causé beaucoup de tort à la République démocratique du Congo. Il a joué tous les matchs sans marquer même un but”, déclaré Kabulo sur le plateau d’émission.

L’actuel collège des étudiants de l’Université officielle de Bukavu (UOB) vient d’être suspendu par le comité de gestion qui annonce également avoir pris des dispositions nécessaires pour l’organisation des funérailles de l’étudiant Jean-Paul Rusumba Birhakabulirwa de 3ème graduat Droit Public décédé samedi dernier lors d’une manifestation au campus de Karhale.

Telles sont les résolutions prises lors de la réunion organisée par le gouvernement provincial avec le comité de gestion de l’UOB où ont pris part les différents corps de l’UOB (Corps académique, Corps scientifique, les personnel technique et ouvrier), le collège des étudiants, le délégué des étudiants manifestants et la conférence provinciale des chefs d’établissements de l’ESU.

Ci-dessous les résolutions assorties de cette réunion

1- Le Comité de Gestion s’engage à afficher les échéances de paiement des frais académiques;
2- L’inhumation de l’étudiant se fera de façon digne et selon la volonté de sa famille (SOS), les funérailles doivent être prises en charge par l’UOB ;
3- La suspension du collège des étudiants, en attendant l’issue des enquêtes judiciaires. Le comité de gestion de l’UOB est chargé de prendre des mesures provisoires à travers les délégués facultaires et se fera assister par la Conférence Provinciale des Chefs d’Etablissements de l’Enseignement supérieur et universitaire du Sud-Kivu;
4- La Province prendra des dispositions nécessaires pour que la justice se fasse avec diligence;
5- Les représentants des manifestants s’engagent à prendre des précautions nécessaires pour protéger les membres du collège des étudiants et le patrimoine de l’université;
6- La création d’un comité des funérailles composé de : le Comité de Gestion, les représentants des corps, des délégués facultaires et de la famille du défunt»