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Goma: Furuguta et Munyomo satisfaits des travaux d’entretien et d’asphaltage de la route Kilijiwe

Les députés nationaux élus de la ville de Goma, Patrick Munyomo et Hubert Furuguta ont effectué une visite d’inspection des travaux d’entretien et d’asphaltage de l’axe routier « Entrée président jusqu’à Kilijiwe », en ville de Goma.

Avec pour objectif, de faire le constat sur l’évolution des travaux, après une série des plaidoiries initiées par les deux parlementaires auprès du gouvernement congolais, via le Ministère des Infrastructures et travaux publics, avant de bénéficier de l’appui financier de l’Union européenne au début de l’année 2018.

Arrivés sur terrain, les deux députés ont été heureux des résultats palpables, cela, malgré que tout n’est pas encore totalement fini.

Le geste de ces députés est salué par les populations du quartier Kayoyi, qui les ont encouragé, les invitant, au regard de leur statut, de continuer à plaider pour la bonne cause et pour l’intérêt de la population toute entière.

« Avant d’être député, on avait promis de faire de cette route notre priorité. Et quand on a été voté, on est revenu ici pour un état de besoin réel, après une documentation minutieuse. Nous sommes venus visiter les partenaires pendant qu’on était déjà député et les travaux ont commencé grâce à notre plaidoyer. Nous n’allons pas badiner, nous allons faire le suivi de ces travaux jusqu’à la fin », a dit Hubert Furuguta.

De l’autre côté, Munyomo estime que c’est déjà un pari gagné. Il a salué tous les partenaires impliqués dans ces travaux, qui permettent le développement de cette entité, particulièrement l’Union européenne pour le financement.

Albi Fernand, membre de la mission de contrôle pour la construction des voiries à l’Office des voiries et drainage (OVD) précise que les travaux évoluent techniquement bien, ce, en dépit, de quelques difficultés qui ont occasionné un grand retard dans la livraison de cette route au gouvernement provincial.

Prévu pour huit mois, ces travaux sont actuellement à 16 mois, un retard dû aux difficultés financières qui n’ont pas permis à l’entreprise de remettre la route à temps.

Poursuivant, ce technicien en construction a précisé que la route Kilijiwe sera prête à l’utilisation au plus tard au mois de juin de l’année en cours, et celà compte tenu de l’évolution des travaux.

Notons qu’à ce jour, seuls 1.200 mètres de ce tronçon routier, long de 7.3 km sont bitumés, pour 3.6 centimètres d’enrobés.

Dossier François Beya: Claudel Lubaya interpelle Tshisekedi

Plus de 50 jours après son arrestation début février dernier, François Beya, l’ancien Conseiller en charge de sécurité du président congolais Félix Tshisekedi, continue à rester dans les geôles de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Une violation de loi que dénonce André Claudel Lubaya, Député national et président national de UDA original. Pour l’élu de Kananga, continuer à détenir l’ancien chef de sécurité sans « acte légal renforce le caractère extrêmement arbitraire de son arrestation et remet en cause les principes même qui sous-tendent l’État de droit », dit-il dans une publication consultée par votre média. D’où son interpellation au chef de l’Etat congolais.

« J’en appelle à la bienveillance et au juste arbitrage du président de la république pour qu’il use de tous les moyens légaux en son pouvoir afin que son ancien Conseiller spécial soit remis vivant, sain et sauf, à sa famille », écrit-il dans sa tribune.

Et d’ajouter:  » Plus de 50 jours après, continuer à détenir au secret Monsieur François Beya, sans acte légal d’accusation et en violation manifestement délibérée de ses droits fondamentaux garantis par notre Constitution et par les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme, renforce le caractère extrêmement arbitraire de son arrestation et remet en cause les principes même qui sous-tendent l’État de droit. Enfermé à l’ombre du silence par le fait du prince ; sans jugement, sans assistance d’avocat ni condamnation, en violation des articles 18 et 19 de la Constitution, 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et 6–7 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, l’ancien Conseiller spécial est livré à la merci de l’arbitraire, dans l’indifférence obséquieuse du Ministère de la Justice et de celui des Droits Humains ainsi que de la Commission nationale des droits de l’homme. Ces conditions pour le moins attentatoires le mettent en insécurité physique, juridique et judiciaire de même qu’elles placent la RDC sur la liste des États prédateurs des droits de l’homme », souligne-t-il.

Et de marteler: « En l’absence d’une procédure judiciaire honnête et d’une accusation irréprochable, l’affaire François Beya, dont le supplice énerve les lois du pays de même qu’il heurte le bon sens le plus élémentaire devrait interpeller plus d’un sur notre entendement de l’État de droit. Plus rien, sauf le désir d’arbitraire de ses geôliers ne justifie son maintien dans une détention aux contours visiblement contestables. Laisser perdurer cette infamie, c’est consacrer l’usage excessif et abusif du pouvoir et le règne de l’arbitraire dans un pays qui, pourtant, s’apprête à prendre part, le 28 mars prochain à Genève, à la 49ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies et à accueillir début juillet, Sa Sainteté le Pape François.

Enfin, au président Tshisekedi, le député sollicite vivement et solennellement sa bienveillance.
« Fort de ma qualité d’élu, j’en appelle solennellement à la bienveillance et au juste arbitrage du Président de la République, Magistrat suprême, qui sort auréolé d’un prestige certain à la Présidence de l’Union Africaine, pour que cette affaire ne constitue pas une souillure sur son parcours et qu’il use de tous les moyens légaux en son pouvoir pour que François Beya, son ancien Conseiller spécial en matière de sécurité, soit remis vivant, sain et sauf, à sa famille. Et l’histoire retiendra que le Président de la République a rendu justice et agi avec équité dans une affaire controversée ».

Rappelons que c’est au mois de février dernier que François Beya a été interpellé, pour sa présumée implication dans un coup d’Etat présumé.

Les professionnels des médias outillés sur la lutte contre la désinformation et la mesinformation

Les journalistes de télévisions, radios et médias d’information en ligne, ont participé ce mercredi 23 mars, au centre culturel Boboto, à Gombe, à un atelier sur les Fake news, la désinformation et la mesinformation.

Pendant deux jours, soit du mercredi 23 au jeudi 24 mars, les professionnels des médias ont l’occasion de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour lutter contre les fausses informations mises à la disposition du public.

Organisé par l’association des Médias d’information en ligne ( MILRDC) et appuyé par Internews, Patient Ligodi, vice-président de cette association, a souligné l’importance d’outiller les journalistes sur la lutte contre les fake news en cette période pré-électorale.

« On est en pleine période pré-électorale, donc il va falloir s’outiller avec des applications qui permettent de trouver ce qui est bon pour notre population et éviter tout ce qu’il y a comme Fake news. Comme vous le savez, parmi les éléments qui pourrissent le débat politique dans notre pays, c’est également toutes ces informations qui ne sont pas vérifiées », a-t-il soutenu.

Il a tout de suite préconisé le bon traitement des informations de la part des journalistes afin d’éviter que les populations estimées à 30% d’analphabétisme, soient confrontées à ce problème.

Au cours de cette activité, il a été également relevé que, plusieurs sources officielles sont également à la base de la mesinformation, d’où la nécessité pour les journalistes de faire preuve de prudence dans le traitement des informations.

104ème anniversaire : les fidèles Kimbanguistes célèbrent la naissance de leur premier chef spirituel

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À Nkamba, siège international de l’Église kimbanguiste, en province du Kongo Central, où ils se sont réunis le mardi 22 mars dernier, les fidèles kimbanguistes ont célébré le 104ème anniversaire de la naissance de Diangienda Kuntima, premier chef spirituel de cette église.

À cette occasion, le Représentant légal de l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spécial papa Simon Kimbangu (EJCSK), Simon Kimbangu Kiangani a exhorté les Kimbanguistes à promouvoir l’unité. « Nous devons éviter les guerres, les querelles, les injures et disputes afin de protéger l’œuvre salvatrice pour laquelle se sont battus nos papas Kisolokele, Dialunganda et Diangienda, en suivant leurs pas », a-t-il soutenu.

Fils cadet de Simon Kimbangu et de Marie Muilu Kiawanga Nzitani, Joseph Diangienda Kuntima est né le 22 mars 1918 à Nkamba d’une famille de 3 enfants, il a conduit l’Eglise Kimbanguiste pendant 33 ans, soit de 1959 à 1992, l’année à laquelle il a quitté la terre des hommes.

Au cours de son règne, l’Eglise Kimbanguiste avait intégré en 1969 le conseil œcuménique, réunissant plusieurs Églises de la République du ZaÏre de l’époque et plus tard, dans l’organisation des églises indépendantes.

Les Kimbanguistes se souviendront toujours de cette légende, grâce à sa vision, ses efforts acharnés pour l’évolution de la doctrine chère à son père Simon Kimbangu, et surtout ses principes trilogiques basés sur l’amour, les lois ainsi que les règles.

Lancement de l’éclairage public par Gouverneur Gentiny Ngobila : Le district de Tshangu se dit satisfait

Sous un tonnerre d’acclamations, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila a procédé mardi 22 mars, au lancement de l’éclairage public précisément sur le long du boulevard Lumumba.

Accompagné de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), le Gouverneur de la ville de Kinshasa souligne que le premier tronçon a été déjà éclairé et il va de l’échangeur de Limete jusqu’au marché Bitabe dans la commune de Masina.

« Nous avons déjà raccordé les câbles électriques, nous les avons éclairés et nous allons continuer avec le même système », a-t-il dit.

La partie qui reste, c’est-à-dire celle comprise entrain Bitabe et aéroport de N’djili prendra pratiquement dix jours, a précisé Gentiny Ngobila.

Tshisekedi est arrivé à Aqaba en Jordanie

Le président de la République démocratique du Congo est arrivé ce mercredi 23 mars à Aqaba, en Jordanie pour un séjour de 48 heures.

Après Dubaï aux Émirats Arabe Unis, Tshisekedi accompagné de son épouse, prendra part à une rencontre internationale organisée par le Roi Abdallah II.

Plusieurs chefs d’Etat et les dirigeants des institutions internationales prennent également part à cette rencontre.

Après Dubai, Félix Tshisekedi attendu à Jordanie pour une rencontre de haut niveau

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Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi s’envole pour Aqaba en Jordanie où il va « participer à une rencontre de haut niveau du 23 au 24 mars».

De retour à Kinshasa après un voyage privé en Belgique, le chef de l’État congolais a pris un vol pour Dubaï où il a participé à l’exposition de la RDC du 21 au 22 mars.

A la Journée nationale de la RDC de l’expo 2020 Dubaï, Félix Tshisekedi et le Représentant de l’Émir de Dubaï, Sheikh Nahayan Bin Mubarak, président de la Commission de l’Expo universelle, ont visité le pavillon de la RDC.

Le président de la République, accompagné de la première dame et l’ensemble de la délégation officielle de la RDC ont également assisté mardi soir au grand concert de clôture de la journée dédiée à la RDC.

ESU: Les travaux en commission paritaire Gouvernement-banc syndical débutent ce 25 mars

Dans un communiqué mardi dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), annonce pour ce vendredi 25 mars, le début des travaux en commission paritaire gouvernement-Banc syndicat de l’ESU.

Ainsi, il appelle les parties prenantes n’ayant pas encore désigné leurs représentants de bien vouloir y procéder dans le 24 heures.

Dans cette même perceptive, Muhindo Nzangi invite les animateurs des structures du banc syndical à une réunion d’harmonisation des vues sur les documents de travail de la commission ce mercredi 23 mars à 14 heures dans la salle de réunion du cabinet .

La directrice régionale de l’ONU-femmes de l’Afrique annoncée à Kinshasa du 28 au 31 mars prochain

L’ONU-femmes annonce la visite à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) de sa directrice régionale, Madame Oulimata Sarr du 28 au 31 mars prochain.

La même source précise que, loes de sa visite, elle va rencontrer les membres du Gouvernement congolais, les partenaires de l’ONU- Femmes, écouter les organisations des femmes et des jeunes pour élaborer un plaidoyer sur les enjeux pour l’égalité des sexes en RDC

Oulimata Sarr, avec plus de 30 ans d’expérience professionnelle, est directrice régionale du bureau de l’ONU-Femmes à Dakar couvrant l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale avec 24 pays sous sa responsabilité.

Dans son travail, elle aide également les gouvernements à adopter des normes internationales pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes en partenariat avec les organisations de la société civile et les bailleurs de Fonds.

ESU: Muhindo Nzangi poursuit son périple à Bukavu pour la réforme du système éducatif congolais

Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) Muhindo Nzangi Mutondo continu à multiplier les efforts dans le cadre de la caravane nationale de formation et d’information sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat)

Il séjourne depuis le mardi 22 mars 2022 en ville de Bukavu, au Sud-Kivu où il poursuit la caravane, après avoir été à Goma, Kwilu et Équateur.
Dans la salle Nyakabwa, de l’Université officielle de Bukavu, le patron de l’ESU au Congo a animé une matinée pédagogique riche en stratégies pour le renforcement du système LMD.

Il était également question pour Muhindo Nzangi de donner sa ligne de conduite pour les chefs d’établissement supérieurs de la province du Sud-Kivu, les appelant à mettre en vigueur toutes les instructions reçues de lui pour la bonne marche de ce système.

Profitant ce son séjour dans le chef-lieu de cette province, il a eu des échanges avec le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi, la matinée de ce mercredi. Des échanges qui ont tourné essentiellement autour des différents maux qui rongent les établissements de l’enseignement supérieur dans le Sud-Kivu.

« Des mesures urgentes seront prises pour certaines institutions, à l’instar de l’ISP, l’ISDR Bukavu et tant d’autres pour une réforme véritable, vue que cette zone est choisie pour la formation doctorale des plusieurs enseignants de cette partie de la RDC », a dit le ministre.

Muhindo Nzangi et Théo Ngwabidje

Sans se fatiguer, Muhindo Nzangi est allé, la même matinée à la rencontre de l’archevêque de Bukavu, François Xavier Maroy Rusengo. Avec lui, il a échangé sur la même question, liée à la situation actuelle des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire dans son archidiocèse.

Muhindo Nzangi et l’archevêque de Bukavu

Signalons que partout où il passe depuis le début de son périple, Muhindo Nzangi ne reçoit que les messages de soutien dans le cadre de la réforme de l’ESU, qu’il a entreprise.

Médias: MILRDC organise du 23 au 24 mars un atelier sur le journalisme, les fakes news et la mesinformation

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Du mercredi 23 au jeudi 24 mars prochain, les professionnels des médias vont prendre part à un atelier sur le journalisme , les fakes news et la mesinformation, organisé par l’association des Médias d’information en Ligne ( MILRDC).

Cet atelier s’inscrit dans l’optique d’informer les journalistes de la différence entre les différentes formes de désinformation ainsi que la mesinformation.

Autre détail c’est que, cette activité veut également outiller les journalistes sur les compétences en termes d’analyse critique dans la collecte et le traitement de l’information, a-t-on appris

Prévu au centre culturel Boboto dans la commune de la Gombe de 9h30 à 14h, les professionnels des médias seront aussi outillés sur les techniques pouvant leur permettre de déceler les fausses nouvelles.

Barrage RDC-Maroc: Moutoussamy se déclare forfait

Convoqué par Hector Cuper, sélectionneur des Léopards de la République démocratique du Congo, le milieu défensif au coupe de cheveux afro-naturelle, Samuel Moutoussamy s’est déclaré forfait à la suite d’une entorse à la cheville.

« Une immense déception… Je n’aurai pas l’honneur de rejoindre la sélection pour les barrages de la Coupe du monde face au Maroc. », regrette-t-il dans un tweet.

Lors d’une rencontre perdue par son club, FC Nantes face à Lille en 29e journée de la Ligue 1 française, l’international congolais est sorti du terrain touché à la cheville, à la 63e minute.

« Mais je serai le premier supporter de l’équipe nationale, on va le faire tous ensemble », lance-t-il, en rassurant ses coéquipiers.

La RDC accueille les Lions de l’Atlas du Maroc à Kinshasa le 25 mars, en match comptant pour le tour des cadrages des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Le match retour est prévu à Rabat dans quatre jours, soit le 29 mars.

Procès Chebeya: La décision de la Cour supérieure militaire renvoyée au 25 mars

Initialement prévu ce mercredi 23 mars, le prononcé de la Haute Cour militaire sur l’assassinat, le 01 juin 2010, de Floribert Chebeya, activiste des droits de l’homme et son assistant Fidèle Bazana est renvoyé au vendredi 25 mars prochain.

Trois personnes sont sur les bancs des accusés, il s’agit de Jacques Mugabo, Christian Kenga Kenga et Paul Mwilambwe.

A l’issue des débats devant la plus haute juridiction militaire, le ministère public avait requis la condamnation à mort pour Kenga Kenga, vingt ans de servitude pénale de Mugabo et l’acquittement de Mwilambwe.

L’affaire en appel de ce double meurtre a été ouvert vers la fin de l’année 2021. Plusieurs voix ont décrié l’œuvre du premier juge, indiquant que les vrais auteurs de cet assassinat n’avaient pas été condamnés.

Ligue 1 Française : Cédric Bakambu se trouve à la tête de la masse salariale de l’OM

Intégré à l’effectif lors du mercato hivernal 2022, l’international congolais Cédric Bakambu bénéficie d’un salaire XXL et trône au classement des joueurs les mieux payé de l’Olympique de Marseille

Selon le média français l’Equipe qui a livré cette information ce mardi 21 mars, l’ancien Goleador du Villarreal touche un revenu mensuel allant jusqu’à 416 000€, faisant de lui le joueur le mieux payé de l’OM et 23e dans le classement de la ligue 1 Conforama.

Une rémunération bien supérieure à celle des joueurs comme Ghendouzi, Kamara ou encore le chouchou des Marseillais Dimitri Payet. Cependant comparé à ce qu’il touchait dans son ancienne équipe en Chine (Beijing Guon) ce n’est pas grand chose(18 millions d’euros comme salaire annuel)

Cela, dit le président de l’OM a dû sortir le chéquier pour s’offrir les services de Cédric Bakambu avec une rémunération digne d’un véritable renard de surface

Ci-dessous, le top 10 des salaires mensuels bruts à l’OM :

  • Bakambu 416 000 €
  • Arkadiusz Milik 400 000€
  • Dimitri Payet 350 000€
  • William Saliba 310 000€
  • Gerson Santos 300 000€
  • Pau Lopez 270 000€
  • Steve Mandanda 260 000€
  • Cengiz Under 250 000€
  • Alvaro/Caleta-Car/Rongier 240 000€

Prolifération des stations-service à Kinshasa, est-ce avantageux ou dangereux ?

Lorsque l’on parcourt la ville de Kinshasa, c’est sans trop de peine que l’on constate la multiplication de stations-service le long des grandes avenues de la ville. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques années.

Dans une interview accordée à Kt.cd, M. Christian Bushiri Mutingwa, ingénieur en pétrole, gaz et énergies indique que cette situation n’est pas que désavantageux.

« Les avantages sont plus économiques, dans le sens où plus le secteur de distribution et commercialisation est libéralisé plus, il ya des entreprises nationales (Congo oil, Kol oil,…) et internationales (Total, engen,…) qui investissent dans le secteur et paient les impôts et d’autres redevances à l’Etat, ce qui est bénéfique pour le trésor public. Il y a aussi comme avantage, le ravitaillement à proximité des véhicules en panne de carburant, donc plus il y a de stations-service, plus il y a de la chance pour les conducteurs de s’en sortir en cas de rupture brusque », a-t-il indiqué.

Pour cet expert en pétrole et gaz, la prolifération des stations-service devient un risque au moment où les normes de sécurité et de protection environnementales ne sont respectées.

« Les produits pétroliers étant extrêmement inflammables, il faut respecter rigoureusement les normes d’implantation des stations; selon les capacités de leurs réservoirs et chiffres d’affaires, les stations sont catégorisées en niveaux selon les normes et standards », poursuit-il.

Station-service de catégorie 1, danger permanent.

M. Bushiri, renseigne qu’il existe deux catégories de stations-service. Mais la première est déconseillée d’être dans une zone urbaine. Il l’éloigner des milieux urbains.

« Les stations de la catégorie 1 ne peuvent être construites dans les zones urbaines, proches des ménages et autres installations publiques, tels les écoles, hôpitaux, etc. Pour la simple raison que ces dernières constituent un danger potentiel en cas d’explosion qui peut être occasionnée par plusieurs facteurs, notamment, le feu, une collision forte avec un engin motorisé ou un véhicule tout simplement ».

Pour les autres catégories, il indique qu’on accepte qu’elles soient construites dans les zones urbaines, mais à plus de 100 m du ménage le plus proche, ou d’autres infrastructures urbaines et normalement la distance entre deux stations services doit être d’un rayon d’un kilomètre au moins ».

Il y a quelques temps, il s’est produit l’incendie d’un dépôt de carburant au quartier Debonhomme, dans la commune Matete. Le feu qui coulait dans la canalisation d’eau risquait d’atteindre une autre station–service située dans la même commune. Cet incendie avait causé la mort d’un jeune garçon, plus de 6 personnes brûlées et plusieurs dégâts matériels.

Assemblée nationale : Le ministre de l’économie visé par une motion de défiance

Une motion de défiance contre le ministre de l’Économie nationale, Jean-Marie Kalumba, a été déposée lundi 21 mars au bureau de l’Assemblé nationale. Le document cumule 70 signatures des députés nationaux.

Les motionnaires, parmi lesquels Éliézer Ntambwe, Crispin Mbindule et tant d’autres élus du peuple reprochent plusieurs faits au ministre, entre autres son incapacité à mettre en place une politique d’économique dynamique et forte pour faire des congolais des entrepreneurs millionnaires.

Parmi tant d’autres griefs retenus contre ce dernier figure aussi le détournement des fonds décaisser par le gouvernement pour l’approvisionnement du pays en poissons chinchards durant la période des fêtes de fin d’année. 

« Nous reprochons au ministre de l’Économie la hausse des produits de première nécessité. Si vous allez dans les 26 provinces, vous allez vous rendre compte que tous les produits de première nécessité ont augmenté. Nous lui demandons de rendre le tablier pour permettre à quelqu’un d’autre, aussi de venir contrôler. Il n’y a pas une politique d’économie nationale. C’est comme ça que nous avons voulu passer directement à la procédure de sanction, parce que nous sommes autorisés par la constitution de sanctionner un ministre qui ne travaille pas, qui ne fait pas bien son travail », a dit Crispin Mbindule l’instigateur de cette motion, lors d’une interview accordée à la presse ce mardi 22 mars 2022 au palais du Peuple.

Pollution des eaux de Tshikapa et Kasaï : La partie civile demande 100 milliards de dollars de dommage et intérêt

Après que des centaines des femmes et enfants aient saisi les avocats civils puis déposer plainte contre la société angolaise Catoca Mining, au sujet de la pollution des eaux de Tshikapa, le procès s’est finalement ouvert lundi 22 mars, au Tribunal de grande instance de Tshikapa.

Malgré l’absence de la partie accusée, la partie civile a néanmoins plaidé pour la réparation, dommage et intérêt.

Le collectif d’avocats de la partie civile a demandé 100 milliards de dollars de dommage et intérêt.

L’un des avocats, Guy Mafuta, a fait savoir que des centaines de femmes se sont retrouvées avec des lésions vaginales, et leurs enfants avec des lésions corporelles à la suite du contact avec ces eaux.

Au-delà de ces dégâts, il a affirmé devant cette instance judiciaire que la pollution de ces eaux a conduit à la mort des certains enfants, et l’arrêt de travail pour les pêcheurs durant plus de trois mois.

« Catoca Mining est restée silencieuse. Un silence coupable et criminel qu’il faut sanctionner », a-t-il demandé au tribunal.

Après la plaidoirie de la partie civile, le président du TGI a déclaré que l’affaire est prise en délibérée et le jugement sera rendu dans le délai de la loi.

Rappelons qu’entre juillet t août 2021, des produits toxiques ont été déversés dans la rivière Tshikapa à partir de l’Angola. Ces derniers ont gravement touché et infecté la rivière Kasaï.

RDC: Absence totale du débat sur le développement, régime après régime (Analyse)

En République démocratique du Congo (RDC), des régimes passent et se succèdent, sans aucune transformation du pays pour son développement. Absence de la méthode. De la mesure. Aucune offre au plan du développement. Aucun projet décennal. Offre, aux abonnés absents. Pendant ce temps, bienvenue la démesure chez nos politiciens.

Alors qu’au quotidien, des vocations à la présidence de la République, à la députation nationale et provinciale, aux sénatoriales, au gouvernorat de
provinces, pourquoi pas ceux qui se dressent pour un portefeuille ministériel, en vue d’être estampillée bon an ou mal an, « excellence », alors que l’honorabilité ou l’excellence devait être traduite par des actes sur terrain, par sa contribution à la transformation du pays, de son peuple.

Depuis des lustres, dans chaque législature, chaque mandature, au niveau des différentes institutions, seuls des batteurs changent, sans pour autant changer le rythme et les pas de danse. Du surplace. Oui que du surplace.Et ce, sans compter des projets de société similaires, si pas monotone. Du copier coller des uns et des autres. D’ici ou d’ailleurs. Avec le même refrain de lutte contre la corruption, Etat des droits, réformes structurelles, meuble d’abord, alors qu’on au lendemain de son élection, rien dans le concret. Et le nombre des candidats lui, va crescendo. Une pléthore. Question de prendre sa place sous le soleil des travées de l’hémicycle, des Assemblées provinciales, du gouvernorat et/ou du Palais de la nation. Juste pour s’installer et installer. Euh!

Absence du développement, l’inexistence du débat y afférent

Depuis trois ans, le débat sur des projets à moyen, court et long terme est quasi inexistant. Le seul débat de prédilection, c’est soit la révision constitutionnelle, les réformes sur la loi électorale. Ce, sans ignorer l’autre nouvellement né :  » la vision du chef de l’Etat ». Hier comme aujourd’hui, le politique zaïro-congolais semble avoir signe un pacte avec la médiocrité. Il refuse toute organisation allant dans le Sens des politiques sectorielles du changement. Aucun dans l’agriculture ou l’agro pastorale, les nouvelles technologies, l’innovation, la transformation. Pays potentiellement riche par ses richesses du sol et du sous-sol. Aucune usine de transformation de ses minerais, alors que le pays y produits. Avec plusieurs millions d’hectares de terres arables, le Congo continue à dépendre de l’extérieur. De même que pour ce qui concerne la pêche. Des poissons meurent de vieillissement dans les eaux zaïro-congolaises. Des millions sont jetés à l’extérieur pour des produits alimentaires issus des OGM (organismes génétiquement modifiés), alors que le pays convoité par son environnement bio.

Que des bonnes intentions, du bon sentiment chaque fois pendant les campagnes électorales, hier comme aujourd’hui. Des promesses, mieux de vœux pieux. Sans honte, même après que l’on a été élu, et que l’on a les rênes du pouvoir, l’on continue à promettre. Comme si, ce n’était pas le temps du concret. Celui de la matérialisation de ses promesses électorales. Assez.

Giscard Havril

Les experts de l’Environnement en atelier pour rendre la Biosphère de Yangambi un pôle scientifique d’excellence

La Biosphère de Yangambi dans la province de la Tshopo sera bientôt un pôle de référence scientifique sur les questions du climat et de la biodiversité.

Pendant deux jours, soit du 21 au 22 Mars, les experts, les partenaires techniques et financiers réfléchissent, échangent et partagent les avis et propositions pour la transformation de cette Biosphère en un pôle scientifique d’excellence sur le climat et la biodiversité.

Il s’agira de mettre en place le plan de son opérationnalisation, finaliser la cartographie et définir le rôle de chaque institution et organisation d’appui présente et active à Yangambi en vue de déterminer la mise en œuvre du projet.

C’est un plaidoyer mené par la vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et du Développement durable et qui est entrain de se formaliser à travers cette réunion hybride d’information et de concertation.

L’année dernière, la patronne de l’environnement a inauguré la tour à flux des carbones à Yangambie dans la province de la Tshopo.

Barrages mondial : Les 18 Léopards à Kinshasa s’entraînent ce mardi au stade des Martyrs

C’est à partir de 16 heures précises que les 18 joueurs congolais présents à Kinshasa débutent avec leur première séance d’entraînement.

La Fédération congolaise de Football (FECOFA) qui livre l’information, soutient que bien avant cette séance d’entraînement, il est prévu une réunion entre le statt technique dirigé par Hector Cûper et les joueurs.

La même source précise que, le dernier groupe des joueurs est attendu la soirée de ce mardi 22 mars, parmi lequel, Mechack Elia, Yannick Bolasie, Marcel Tisserand, José Mpoku et bien d’autres.

Ci-dessous les noms des joueurs déjà à Kinshasa

Joël Kiassumbwa
Hervé Lomboto
Lionel Mpasi
Christian Luyindama
Chris Mavinga
Jordan Ikoko
Vital Nsimba
Mukoko Amale
Glody Ngonda
Edo Kayembe
Bastien Samuel
Pelly Mpanzu
Merveille Bope Bokadi
Ben Malango
Chadrack Akolo
Théo Bongonda
Cédric Bakambu
Dieu-merci Mbokani

Expo Dubaï 2020: Félix Tshisekedi vante les opportunités d’investissement en RDC

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Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a rassuré que le gouvernement congolais s’est donné comme engagement de prendre en charge avec efficacité la problématique du climat des affaires par des nouvelles approches des suivis et elavuations.

Il l’a fait savoir ce mardi 22 mars, lors du lancement de la journée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) à l’exposition de Dubaï 2020.

Selon lui, les nouvelles approches visent à rassurer les investisseurs, et à mettre en œuvre un cadre juridique adapté pour faciliter les opérations commerciales et protéger les droits de propriété.

L’occasion pour la RDC de présenter ses immenses potentialités aussi bien humaines, économiques que naturelles.

« Je voudrais également salué la qualité de l’organisation de cet événement grandiose qui a été un véritable lieu des rencontres pour les échanges de la culture et des arts, ainsi que l’opportunité d’investissement de chacun de pays ici représenté », a-t-il dit.

Cette exposition a été aussi l’occasion pour les participants de relever les défis auxquels fait face la planète pour la survie de l’humanité.

Dans ce cadre, le président congolais a réaffirmé l’engagement de son pays, de demeurer un pays solution dans la lutte contre le changement climatique avec ses forêts tropicales du bassin du Congo.

Il convient de signaler que, cet événement a été aussi marqué par la signature des plusieurs accords bilatéraux entre la RDC et des investisseurs.

Journée mondiale de l’eau : 80% de population en ville de Goma souffre des maladies d’origines hydriques (Statistiques)

La majorité de la population de la ville de Goma souffre des maladies des mains sales, particulièrement la fièvre typhoïde.
Cette révélation est de Raphaël Senga, président du laboratoire Ami-Labo, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau, ce mardi 22 mars 2022.

Au cours d’une interview accordée à votre journal, Raphaël Senga a aussi révélé que parmi les maladies hydriques, la ville de Goma enregistre un taux croissant de l’amibiose, du choléra et de la diarrhée. Il cite particulièrement la zone de santé de Karisimbi, qui est en tête en ce qui concerne le choléra et la fièvre typhoïde.

Pour lui, ces maladies ont souvent pour causes, le manque d’eau potable dans la majeure partie de la ville volcanique.

En réaction, Emmanuel Bitangalo Nsolo, secrétaire exécutif de la société civile santé de la Province du Nord-Kivu a fait savoir que, sa structure intensifie des plaidoyers pour amener le gouvernement congolais à palier à cette situation.

Il appelle les autorités compétentes, particulièrement la Regideso à intervenir le plus vite possible pour sauver des vies.

Le conseil communal de Goma, par l’entremise de son président Jules Ngeleza déplore que cette journée soit célébrée pendant que la population, particulièrement les filles et les femmes souffrent pour s’approvisionner en cette denrée devenue rare.

Notons que la 29ème journée mondiale de l’eau à été célébrée sous le thème: « Eaux souterraines, rendre l’invisible visible ».

Faux et usage de faux: Gradeco traduit le cabinet du ministère de l’EPST en justice

La société Graphique Décor et Concept (Gradeco), spécialisée en imprimérie, décoration et Graphisme, porte plainte contre le cabinet du ministre de l’EPST pour faux et usage de faux.

Gradeco accuse le cabinet du ministère de l’Enseignement Primaire Secondiare et Technique d’avoir imité ses factures comme machination afin de détourner les fonds du tournoi inter-scolaire.

Les avocats-conseil du Gradeco ont saisi le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa par le biais d’une correspondance déposée lundi 21 mars dernier, dans laquelle ils dénoncent le faux commis en écriture et son usage, faits prévus et punis par les articles 124 et 126 du code pénal livre II.

En tête de la délégation cité le Directeur du cabinet de Tony Mwaba, Eddy Mwanzo Idin’ Aminye , suivi du comptable de ce dernier.

Acte décrié par l’Inspecteur Général de Finance (IGF) en affirmant dans un communiqué que Ces agents ont falsifié les factures de la société TRANSCO et ont imité les factures de l’imprimeur GRADECO situé aux galeries présidentielles pour détourner les fonds publics.

RDC : Bon fonctionnement des institutions provinciales, une question orale avec débat adressée au ministre Daniel Aselo

Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo est attendu mardi 29 mars prochain au Sénat, où il doit répondre à la question orale avec débat, lui adressée par le Sénateur Auguy Ilunga.

Le représentant de la province veut avoir des réponses sur l’ingérence du gouvernement dans le bon fonctionnement des institutions provinciales, a-t-on appris.

Une plénière qui aura lieu dans la salle des conférences internationales du Palais du peuple à 11 heures précises, indique la chambre Haute du Parlement dans un document.

« J’ai l’honneur de vous inviter conformément aux articles 154 et 161 du règlement intérieur du Sénat, le mardi 29 mars à 11 heures précises pour répondre à une question orale avec débat de l’honorable Ilunga Civuila Auguy, relative à l’ingérence dans le bon fonctionnement des institutions provinciales», lit-on dans une note signée le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Snel: Affaire société Shanghai electric, il n’y a ni détournement ni corruption

Il n’y a ni détournement, ni corruption dans l’accord signé en 2013, entre le Gouvernement congolais, représenté par la Société nationale d’électricité (SNEL.SA) et la Société chinoise Shanghai Electric, pour la construction de deux postes (400/220 kv 1250 MVA) d’Inga, au Komgo Central et Kingantoko, dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa. Sauf si cela relève de la mauvaise foi.

Le fait ?

Dans une kilométrique note adressée, le 14 mars dernier, à Jean Bosco Kayombo Kayan, Directeur général de la Société nationale d’électricité (Snel), sur l’accord de financement de ce projet, le Président du conseil d’administration de la SNEL. SA accuse le Dg de mener une « campagne indécente de sensibilisation pour influencer les débats autour de ce dossier, dans le but d’obtenir une décision en faveur du partenaire Shanghai electric ».

Une démarche qualifiée « d’insolite et surprenante, constitutive de délit d’initié, fait immoral, susceptible d’entraîner une sanction pénale dans le chef de son auteur, surtout après les mesures conservatoires prises par le Gouvernement et communiquées dans la lettre référencée 0313/MINPF/MKA/CMC/AKM/2022 du 03 mars 2022 de la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille », a rappelé le PCA dans sa note.

Contrairement aux propos du PCA, des sources proches du dossier ont indiqué que dans le cadre de l’examen des aspects spécifiques de l’accord révisé entre les deux parties, il a été décidé, sur demande du même PCA, de réexaminer, 9 ans après cet accord, pour la mise en œuvre du projet de construction de ces deux postes, ce, en vue d’apporter toutes les lumières sur ce dossier.

Dans ce cadre, la mission a été confiée au Comité de Gouvernance, auquel ont siégé plusieurs administrateurs, ainsi que les délégués et représentants des Ministères du Portefeuille, des Ressources hydrauliques et de l’électricité. L’administrateur Chikez Dieumu lui, a participé à cette réunion par voie de télécommunication, conformément aux dispositions légales, ont-ils fait savoir.

Autre détail, mieux la précision à apporter, c’est que, dans le Comité de Gouvernance, ni le DG ni le PCA n’avait siégé.
Cependant, après avoir pris connaissance des différents supports mis à la disposition de ses membres, le Comité de Gouvernance a relevé plusieurs éléments. Entre autres, il a réalisé le montant du financement du projet de 2,23%, soit de USD 177.860.072,90 à USD181.843.184,24, justifié par la nécessité de prendre en charge l’écart de 3.983.112,24 (2,23% du coût global), généré par le changement des spécifications techniques, avec notamment le redimensionnement des transformateurs, de manière à atteindre une puissance installée de 1250 MVA dans chacun des deux (2) postes 400/220 kV d’Inga et Kingatoko ; que les motivations de la SNEL de recourir au financement commercial pour la réalisation de ce projet sont basées sur l’impact de celui-ci au développement économique de la ville de Kinshasa, sur la politique actuelle du Gouvernement de la République démocratique du Congo en matière d’endettement extérieur à moyen et long terme, ainsi que sur les politiques du Gouvernement chinois relatives au financement des projets extérieurs.

Autre chose, c’est que, conformément aux dispositions de la loi relative à la passation des marchés publics, la variation du coût global du projet par rapport au montant de financement initial, ne dépasse pas le seuil légal de 15% devant susciter la signature d’un autre contrat ; cette variation, du reste fondée, est consécutive à l’âge du projet au regard du fait que les prix sur les marchés ont été financés par les fluctuations économiques, ont encore relevé les délégués à la réunion du Comité de Gouvernance.

Dans les considérations du Comité de Gouvernance, il a été souligné que la volonté mais aussi l’intérêt des parties, qui justifient la nécessité de poursuivre leurs relations d’affaires, étant donné que le projet a déjà connu un début d’exécution. Par ailleurs, en référence aux résolutions prises par l’Etat-Actionnaire unique en ce qui concerne les seuils d’engagement financiers des organes statutaires de la SNEL. SA et compte tenu de l’existence des décisions prises en son temps par le Conseil d’administration dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, le Comité de Gouvernance a considéré que cet écart de variation de USD 3.983.112,24 ne nécessite pas la saisine Conseil d’administration. Partant, la Direction générale peut de ce fait poursuivre l’exécution du projet.

Au regard des conclusions ci-haut évoquées, il est claire qu’une porte a été ouverte aux dirigeants de la SNEL.SA pour la signature d’un Avenant dans le cadre de cet accord.

Curieusement, en date du 14 mars 2022, alors que le Comité de Gouvernance s’apprêtait à déposer son rapport au PCA, dans le cadre de la mission voulue et exigée par ce dernier, c’est à la même date que celui-ci enverra sa note au DG Kayombo. Et dans l’opinion, d’aucun se posent la question sur les motivations des accusations précipitées du PCA à l’endroit du DG. Ce n’est pas tout. Au sein de la même opinion, l’on s’interroge encore sur la logique et la motivation de sa démarche? Est-ce pour des fins de rétro-commission ou parce que, sentant venir la fin de son bail au Conseil d’administration de cette société, le PCA n’aimerait couler seul ? Que des questions que seul lui saura répondre.