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Reprise des cours : un expert congolais propose la formalisation des cours en ligne

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La reprise des cours à l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) sera bientôt effective dans les écoles de la République démocratique du Congo. Les cours pourront reprendre entre le 20 et le 21 juillet après leur suspension le 19 mars dernier, a indiqué récemment Jean-Marie Mangobo, le Secrétaire général de l’EPST. Se voulant pragmatiques, des Congolais de la diaspora amorcent déjà des démarches pour solliciter l’intégration des cours en ligne en période  post covid-19.

Invité de la radio Top Congo le vendredi 10 juillet, Pascal Mpiamena Zambili, un expert congolais en matière de l’enseignement à distance, suggère au Gouvernement congolais d’associer désormais l’enseignement en ligne à l’enseignement présentiel. Ce dernier, explique-t-il, requiert la présence de l’enseignant pendant les cours.

Installé à Texas, aux Etats-Unis, ce consultant de l’ONG ‘‘Classe en ligne’’ s’inspire de l’expérience de son pays d’accueil depuis le déclenchement de Covid-19. Cette pandémie a, en effet, poussé le Gouvernement américain à imposer à ses citoyens le confinement. Dans nombre d’écoles du pays de l’Oncle Sam, l’enseignement à distance a été mis à profit pour faciliter les cours à domicile et rattraper le temps perdu.

 Instaurer un ‘‘enseignement hybride’

 S’inspirant de ce modèle, l’ONG ‘‘Classe en ligne’’ a pris l’option de dupliquer cette expérience en République démocratique du Congo où plusieurs élèves sont restés cloitrés à la maison, sans pouvoir bénéficier de l’opportunité de suivre des cours à distance. Elle se propose d’animer un projet pilote qui serait mené dans trois  principales villes du pays (Kinshasa, Lubumbashi et Matadi), promettant de fournir, à ses frais, la connexion internet aux écoles  bénéficiaires.

Ainsi au Gouvernement congolais, Pascal Mpiamena Zambili propose ce qu’il appelle ‘‘enseignement hybride’’. Un concept qui allie la formation en ligne à l’enseignement traditionnel, marqué par la présence de l’enseignant dans la salle de classe. Il suggère même que l’enseignement à distance soit formalisé en RDC.

 «On apprend mieux en ligne qu’en classe»

Convaincu qu’«on apprend mieux en ligne qu’en classe», l’expert congolais s’appuie sur des données scientifiques pour éclairer la lanterne des auditeurs de l’émission ‘‘Parlons-en’’. «Des recherches ont, en effet, démontré que l’enseignement en ligne a plus d’avantages que l’enseignement présentiel, d’autant que, dans le premier, les élèves  assimilent les cours à 35%, et dans le second de 15 à 25%».

Aux dires de Pascal Mpiamena Zambili, grâce aux nouvelles technologies, la plateforme pour laquelle il travaille offre aux enseignants l’occasion de mettre leurs cours en ligne et d’enseigner à distance, avec la possibilité de poster des devoirs pour leurs élèves. Ces derniers ont, pour leur part, l’opportunité de réviser régulièrement leurs cours sur le net, voire de poser des questions dans un forum en ligne quand ils  ont du mal à comprendre.

«Cette expérience en cours, amorcée dans quelques lycées catholiques de Kinshasa (Mpiko, Kabambare, Boyokani…), s’avère déjà fructueuse», constate le consultant de  la plateforme ‘‘Classe en ligne’’. «En classe, on perdait 30 à 50 minutes à écrire au tableau, et il ne nous restait plus qu’une trentaine de minutes pour expliquer la matière. Avec le net, tous les cours sont désormais permanents en ligne. Dès lors, les  élèves perdent moins de temps qu’en classe», témoigne un enseignant bénéficiaire du projet, qui s’est confié à Pascal Mpiamena.    

Yves KALIKAT

Marche anti Malonda : La police nationale dresse un bilan de 2 morts et 23 blessés

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On dénombre 2 morts et plusieurs dégâts matériels, c’est le bilan de la marche organisée ce jeudi 09 juillet par l’UDPS et ses alliés pour s’opposer à l’enterinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI. Dans un communiqué lu par le porte parole de la police nationale congolaise, le colonel Pierrot Muanamputu, le bilan total fait état de 2 morts et 23 blessés.

A Kinshasa, un mort et 5 blessés dans le camp des manifestants et du côté de la police nationale 19 blessés dont 2 grièvement. L’on déplore également d’énormes dégâts matériels, plusieurs sou commissariat de police vendalisé, l’église Armée de l’éternel du pasteur Sony Kafuta et le siège du Parti Travailliste de Steve Mbikayi mis à feu.

A Lubumbashi, le bilan fait d’état d’un du côté des manifestants et 10 blessés dont un policier, qui est commandant de la police du camp Vangu.

Sport/ Kinshasa : Aucune assistance du gouvernement congolais pour l’inhumation de l’ancien léopard Victor Kilasu Masamba

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Pas une seule assistance de la part du Gouvernement congolais jusqu’ici, pour l’inhumation de l’ancien léopard (champion d’Afrique 1974) Victor Kilasu Masamba, décédé depuis le jeudi 25 juin à l’hôpital Kimbanguiste, dans la commune de Kimbanseke, affirment des sources proches du regretté.

Du côté de la famille Kilasu, l’on annonce que la mise en terre de Victor Kilasu est prévue le samedi 11 juillet. La famille prévoit de déplacer son corps de la morgue de l’hôpital Kimbanguiste vers celle de l’hôpital du cinquantenaire ce vendredi 10 juillet.

Entretemps, du côté du Gouvernement congolais, le silence est de cimetière. Aucune ligne ne bouge jusqu’ici. Pourtant, Victor Kilasu, co-équipier de Ndaye Mutumbula, mérite les honneurs dignes d’un champion, pour avoir défendu les couleurs nationales et offert à la nation, l’une de ses premières médailles en or au plan international, regrette un membre de famille. Ce membre de famille ajoute que même du côté de l’AS BILIMA et du DARING CLUB MOTEMA PEMBE (DCMP) où a tour à tour joué Victor Kilasu, personne n’a approché la famille pour une éventuelle assistance.

La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), qui a promis de contribuer avec un montant de 5.000 USD, n’a remis que 1000 USD et a acheté le cercueil, indique-t-on. Ce qui est inadmissible au regard de la trempe de ce digne fils du pays.

L’on se souviendra que lors de la cérémonie des funérailles et décoration de Ndaye Mutumbula au palais du peuple, l’ancien ministre des sports Papy Niango avait annoncé avec pompe, la décision prise par l’Etat congolais de prendre en charge tous les anciens léopards, par une assurance maladie. Le ministre avait alors promis de leur octroyer gratuitement des passeports et leur bénéficier d’autres avantages.

Étonnant d’apprendre que Emeka,  dit Mamale tout comme Kilasu, ont été abandonnés à leur triste sort, les derniers jours de leur vie, cela malgré les loyaux services rendus par eux à la mère patrie.

SANTE : l’ANICiiS répond à l’appel à la solidarité lancé par le chef de l’État

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Le coordonnateur de l’Agence Nationale de l’ingénierie Clinique de l’information et de l’informatique de Santé (ANICiiS), Jean-Max Mayaka a procédé au lancement officiel du projet expérimental de la gestion numérique des patients de la covid-19 Ce mercredi 08 juillet 2020.

La cérémonie a eu lieu à l’hôpital du cinquantenaire en présence du Vice-ministre de la santé Albert M’peti Biyomobo.

L’opérateur de télécommunication Airtel et le partenaire Docteur Button ont réponsu à l’appel à la solidarité lancé par le Chef de l’État au début de confinement. L’ANCiis et ses partenaires ont remis des ordinateurs portables équipés des logiciels de création des dossiers des patients informatisés, en appui aux téléphones portables exécutant les logiciels dédiés pour les collectes des données. Ils également fourni des routeurs LTE pour la connectivité dans un réseau dédié à la riposte reliant ainsi les 12 hôpitaux de la capitale chargés de traitement des patients atteints de la covid-19.

Signalons que l’opération a continué au centre de santé Diamant.

Nord-Kivu : Conscient du relâchement dans le respect des mesures barrières, le gouverneur rappelle que le port de masque reste obligatoire

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Le Gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita rappelle à la population de sa province que le port de masque reste obligatoire. Il l’a souligné lors d’un point de presse tenu à Goma ce jeudi 09 juillet 2020.

Kasivita appelle la population de sa province, en particulier celle de de Goma, à plus d’engagement communautaire pour vaincre le coronavirus. Il a, par la même occasion, rappelé que les amendes contenues dans l’arrêté instituant le port obligatoire du masque seront strictement imposées.

« Nous rappelons la population du Nord-Kivu en particulier ceux de la ville de Goma à plus d’engagement communautaire pour en finir avec la pandémie Covid-19. De plus en plus ils se manifeste un relâchement dans le respect des mesures barrières et ceci occasionne la flambée des cas Covid-19 dans la ville » a souligné le premier citoyen du Nord-Kivu. Et d’ajouter « aujourd’hui une occasion pour moi de rappeler que le port des cache-nez reste obligatoire. Et la population doit comprendre que le cache-nez n’est pas un cache gorge, cache barbe. Il s’avère important car il limite la propagation du virus. Nous ne voulons pas revenir sur le confinement ».

Insistant que la covid-19 est vraiment une réalité, le gouverneur Kasivita a ajouté que la population doit comprendre qu’on ne doit pas mettre derrière chacun un policier pour porter son masque.

Rappelons que le Nord-Kivu compte à ce jour 174 cas confirmés, dont 53 guéris et 21 décès alors que 86 patients sont actuellement sous traitement.

Haut-Katanga : Le gouverneur Kyabula rétropédale et déconfine le 10 juillet sur les trois jours de confinement décrétés

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Le conseil provincial de sécurité s’est réuni ce jeudi 09 juillet 2020 à Lubumbashi et a décidé de lever le confinement de la journée du vendre 10 juillet sur les trois jours de confinement initialement décrétés par l’autorité provinciale.

Le conseil a procédé à l’évaluation de la situation sécuritaire de la journée du neuf juillet sous la présidence de gouverneur de province Jacques Kyabula. Après avoir passé en revue la situation sécuritaire de la province en général et de la ville de Lubumbashi, de Likasi, de Kasumbalesa et de la cité de Kipushi en particulier, le conseil a constaté que la situation sécuritaire reste calme.

Néanmoins, il constate que malgré les mesures interdisant toutes manifestations publiques sur l’ensemble du territoire national par le gouvernement central, quelques personnes ont organisé des marches. Ces marches ont ainsi empêché à l’équipe de riposte à procéder aux prélèvements des échantillons des cas suspects car pour la journée de jeudi 09 juillet, 10% seulement de 267 cas déjà listé ont été testés.

Le déconfinement du 10 juillet  va permettre à la population de s’approvisionner en denrées alimentaire. La Journée de samedi demeure confinée.

Kinshasa : Cris Katende, un citoyen arrêté pour avoir aidé un accidenté à atteindre l’hôpital

Cris Roger Katende. C’est le nom de cet habitant de Kinshasa qui a été arrêté pour avoir aidé un de ses compatriotes accidenté à atteindre l’hôpital Saint Joseph de Kinshasa.

La scène s’est passée le mardi 7 juillet tard dans la soirée au niveau de l’avenue Sendwe à Kinshasa. « Le 7 juillet dernier après le boulot, un ami m’a sollicité de le rejoindre à notre lieu de rencontre habituel. Comme il faisait tard, j’ai décidé rentrer à la maison. Arrivé sur Sendwe, j’ai croisé un embouteillage causé par un accident de circulation. En traversant la foule, deux policiers sont venus vers ma voiture et m’ont supplié de les aider à accompagner la personne qui a connu l’accident à l’hôpital Saint Joseph de Limete », raconte Cris Katende.

Ne voulant pas céder à leur demande, j’ai hésité, ajoute-t-il. « J’ai hésité. Ils ont insisté tellement que j’ai fini par accepter sous la seule condition: la police est la seule responsable de cette personne ». Pendant notre échange, une de leurs pickup est arrivée sur le lieu. Je leur ai demandé qu’on transfère le malade dans leur véhicule. Eux, ont préféré escorter. Arrivés à l’hôpital devant les urgences, les infirmiers en service ont hésité puis, ils ont refusé de recevoir les malades », souligne le kinois.

Poursuivant, Monsieur Katende indique que face à l’hésitation des infirmiers, j’ai demandé au policier qui avait pris l’engagement avec moi de descendre l’accidenté de mon véhicule. Nous avons pris une chaise roulante et nous avons installé le malade puis j’ai démarré la voiture pour partir. Arrivé devant le portail les gardiens ont refusé de m’ouvrir sur ordre du Colonnel qui faisait partie de l’équipe de policiers. Je suis descendu pour en savoir plus, et l’officier m’a posé la question de savoir si c’était logique pour de déposer le malade à cet endroit là ? Et moi de répondre : « le service que vous m’avez demandé était celui d’aider à faire arriver le malade à l’hôpital. Ce que j’ai fait, a ajouté l’homme d’une trentaine révolue.

À cette réponse, le Colonnel a demandé les documents de mon véhicule. En bon citoyen, je les lui ai présenté. Une fois qu’il a pris les documents, il m’a demandé de passer la journée du 8 juillet à l’Inspection générale de la police à côté de l’Institut supérieur de commerce de Gombe (ISC), entrer en contact avec P3 pour le retrait desdits documents.

Hier mercredi 8 juillet, après avoir momentanément interrompu le boulot, je m’y suis rendu vers 15 heures. Arrivé à la réception , je me suis présenté et j’ai dit que je suis venu voir P3. C’est alors que le réceptionniste a effectué un appel avec le fixe de leur bureau, tout de suite après sa communication au téléphone, il m’a conduit dans un bureau à l’intérieur auprès d’un Officier de police judiciaire. Ce dernier me pose la question sur la raison de ma visite. Et je lui ai raconté l’histoire, puis il est sorti pour aller voir P3, renchérit-il.

Dix minutes après mon attente, l’Opj amène les documents et me dit: « le P3 dit que hier tu avais crié sur lui et sur les médecins. Ce qui est un outrage à ses yeux. Et que je dois donner 100 USD pour les récupérer. Étonné, j’ai sollicité de le rencontrer pour savoir ce qui se passe , l’opj a refusé. J’ai demandé à l’opj de me libérer pour aller fermer mon bureau puis revenir, celui-ci a encore refusé.
Jusqu’ici, je suis dans un de leurs locaux sans savoir ce que j’ai fait commis comme crime ? S’est-il interrogé, avant de solliciter l’intervention des autorités compétentes.

Kinshasa: Cris Katende, un citoyen arrêté pour avoir aidé un accidenté à atteindre l’hôpital

Cris Roger Katende. C’est le nom de cet habitant de Kinshasa qui a été arrêté pour avoir aidé un de ses compatriotes accidenté à atteindre l’hôpital Saint Joseph de Kinshasa.

La scène s’est passée le mardi 7 juillet tard dans la soirée au niveau de l’avenue Sendwe à Kinshasa. « Le 7 juillet dernier après le boulot, un ami m’a sollicité de le rejoindre à notre lieu de rencontre habituel. Comme il faisait tard, j’ai décidé rentrer à la maison. Arrivé sur Sendwe, j’ai croisé un embouteillage causé par un accident de circulation. En traversant la foule, deux policiers sont venus vers ma voiture et m’ont supplié de les aider à accompagner la personne qui a connu l’accident à l’hôpital Saint Joseph de Limete », raconte Cris Katende.

Ne voulant pas céder à leur demande, j’ai hésité, ajoute-t-il. « J’ai hésité. Ils ont insisté tellement que j’ai fini par accepter sous la seule condition: la police est la seule responsable de cette personne ». Pendant notre échange, une de leurs pickup est arrivée sur le lieu. Je leur ai demandé qu’on transfère le malade dans leur véhicule. Eux, ont préféré escorter. Arrivés à l’hôpital devant les urgences, les infirmiers en service ont hésité puis, ils ont refusé de recevoir les malades », souligne le kinois.

Poursuivant, Monsieur Katende indique que face à l’hésitation des infirmiers, j’ai demandé au policier qui avait pris l’engagement avec moi de descendre l’accidenté de mon véhicule. Nous avons pris une chaise roulante et nous avons installé le malade puis j’ai démarré la voiture pour partir. Arrivé devant le portail les gardiens ont refusé de m’ouvrir sur ordre du Colonnel qui faisait partie de l’équipe de policiers. Je suis descendu pour en savoir plus, et l’officier m’a posé la question de savoir si c’était logique pour de déposer le malade à cet endroit là ? Et moi de répondre : « le service que vous m’avez demandé était celui d’aider à faire arriver le malade à l’hôpital. Ce que j’ai fait, a ajouté l’homme d’une trentaine révolue.

À cette réponse, le Colonnel a demandé les documents de mon véhicule. En bon citoyen, je les lui ai présenté. Une fois qu’il a pris les documents, il m’a demandé de passer la journée du 8 juillet à l’Inspection générale de la police à côté de l’Institut supérieur de commerce de Gombe (ISC), entrer en contact avec P3 pour le retrait desdits documents.

Hier mercredi 8 juillet, après avoir momentanément interrompu le boulot, je m’y suis rendu vers 15 heures. Arrivé à la réception , je me suis présenté et j’ai dit que je suis venu voir P3. C’est alors que le réceptionniste a effectué un appel avec le fixe de leur bureau, tout de suite après sa communication au téléphone, il m’a conduit dans un bureau à l’intérieur auprès d’un Officier de police judiciaire. Ce dernier me pose la question sur la raison de ma visite. Et je lui ai raconté l’histoire, puis il est sorti pour aller voir P3, renchérit-il.

Dix minutes après mon attente, l’Opj amène les documents et me dit: « le P3 dit que hier tu avais crié sur lui et sur les médecins. Ce qui est un outrage à ses yeux. Et que je dois donner 100 USD pour les récupérer. Étonné, j’ai sollicité de le rencontrer pour savoir ce qui se passe , l’opj a refusé. J’ai demandé à l’opj de me libérer pour aller fermer mon bureau puis revenir, celui-ci a encore refusé.
Jusqu’ici, je suis dans un de leurs locaux sans savoir ce que j’ai fait commis comme crime ? S’est-il interrogé, avant de solliciter l’intervention des autorités compétentes.

Bukavu : la SNEL craint des dégâts que courent les habitants ayant construit sur le site de la Haute tension à la Bralima

La Société Nationale d’Electricité (SNEL) direction régionale du Sud-Kivu et Maniema dit « craindre des dégâts incalculables que courent les habitants ayant construit sur son site Haute tension installé à la Bralima », a dit Déo Mashali, directeur régional de la SNEL.

Mashali a souligné que le site Haute tension dit de la Bralima est une infrastructure d’intérêt public, mais aujourd’hui envahi par des constructions anarchiques tout autour, sur des câbles électriques et en dessous des lignes moyennes tension de 15.000 volts.

« Ces actes inciviques sont susceptibles de causer des dégâts incalculables avec risques énormes des accidents par électrocution, des incendies graves en cas d’étincelles et flammes provenant de ces installations ou d’une de ces installations ou d’une de ces constructions anarchiques et surtout que ce transformateur en service dans ce poste contient 75 fûts d’huile inflammable » prévient la SNEL.

Le directeur régional de la SNEL pense que ce poste Haute tension, étant une propriété de l’état congolais sous la gestion de la SNEL, ne devrait pas faire l’objet d’une spoliation telle que constaté actuellement. La SNEL demande ainsi aux familles qui logent clandestinement dans les maisons érigées anarchiquement sur ce site de déguerpir.

Aux autorités et autres acteurs des droits humains et de la société civile, la SNEL leur demande d’agir pour que les vies aujourd’hui exposées soient sauvées, faute de quoi, elle redoute une éventuelle coupure du courant sur ce poste, qui alimente une importante partie de la ville.

À signaler que la poste Haute tension de la SNEL construit à la Bralima dessert en énergie électronique les usines de transformation comme la Bralima, la Pharmakina, et la REGIDESO/Murhundu. Il dessert également l’antenne Renatelsat à Karhale, l’Hôpital Général de Bukavu, et la Clinique Muhanzi, les sites universitaires tels que ISDR, UCB, UOB et ISTM. Le même poste avec un transformateur de grande puissance de 10.000 KVA, dessert en courant électrique la commune de Bagira, une partie de la commune de Kadutu, ainsi que le Sud-est du territoire de Kabare.

Manifestations à Kinshasa : La police laisse passer les talibans et disperse les militants PPRD (Ngoyi Kasanji)

Alphonse Ngoyi Kasanji, député membre du Front commun pour le Congo (FCC), dénonce ce qu’il qualifie de discrimination dans la gestion policière des marches à Kinshasa. Il se plaint de ce que la police laisse libre cours aux manifestants de l’UDPS alors que ceux du PPRD sont empêchés de marcher.

Il sied de préciser que le siège du PPRD, situé  à la sixième rue Limete a été saccagé par les manifestants de l’Udps qui ont manifesté jeudi 9 juillet à Kinshasa . Un comportement que déplore les bonzes de l’ancien parti au pouvoir.

Kinshasa : Tirs de bombes à gaz lacrymogène tout près du siège du Parlement

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Des détonations de bombes à gaz lacrymogène ont été entendues depuis cet avant-midi près du Palais du peuple siège du Parlement congolais. Face aux partisans et militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui ont bravé l’interdit de manifester, la police a tiré des bombes à gaz lacrymogène pour les disperser.

La situation reste également très tendue sur les avenues Enseignement, Kandakanda et le boulevard triomphal, où policiers et manifestants s’observent face à face.

Lubumbashi/Matshipisha: les habitants bravent l’interdit de manifester

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Ils sont dans la rue depuis ce matin, ce malgré l’interdiction de manifester du Gouvernement central et provincial. Quelques centaines de jeunes de Matshipisha, quartier réputé pros Udps, ville de Lubumbashi ont répondu à l’appel des leaders du parti au pouvoir pour marcher contre la désignation et l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.

Des témoins affirment que les crépitements de balles ont été entendus dans ce coin de la ville de Lubumbashi. De son côté, la SCODE de Jean Claude Muyambo a dénoncé la présence des militaires armés, qui sont placés dans toutes les avenues et différentes ronds-points. Et ce, du roind point carrefour jusqu’à la résidence Muyambo. Plusieurs barrières y sont également placées, ajoute encore le parti du bâtonnier.

SÉCURITÉ-Aucune marche n’est autorisée sur toute l’étendue du territoire national

Il s’est tenue hier mercredi 08 juillet 2020 une rencontre à la primature qui a réuni autour d’une même table, le premier ministre, le vice premier ministre ministre de l’intérieur et sécurité, ministre d’État chargé de la décentralisation, le ministre de la défense et anciens combattants, le gouverneur de la ville de Kinshasa et les services de sécurité.

La réunion a porté sur les marches prévues par les partis politiques et les associations de la société civile cette semaine.

A l’issue de cette réunion,dans un compte rendu lu par le vice premier ministre ministre de l’intérieur et sécurité Gilbert Kankonde Malamba, le gouvernement a décidé d’interdire toutes les marches sur toute l’étendue du territoire national. Cela pour le respect de l’état d’urgence sanitaire dans le quel se trouve le pays ainsi que l’observation des mesures de riposte.

Le gouvernement appelle toutes les parties d’entamer des discussions sur leurs divergences. Il fait appel au bon sens de deux plates formes politiques au pouvoir d’inviter leurs membres à s’abstenir de marcher.

A la police nationale congolaise, il est demandé d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens et de veiller scrupuleusement au respect de l’interdiction des marches publiques pendant cette période d’urgence sanitaire.

Lignes Maritimes Congolaises : Cédrick Tshizainga s’engage sur la voie de la relance

Aux Lignes Maritimes Congolaises (LMC), le nouveau comité de direction s’engage sur la voie de la relance. Nommé par ordonnance présidentielle le 8 juin dernier, Cédrick Tshizainga, le Directeur général entrant, l’a clairement précisé lors de sa prise des fonctions, renseigne la cellule de communication de l’entreprise.

Lors de la remise et reprise le lundi 6 juillet au siège de l’entreprise, à Kinshasa, Cedrick Tshizainga a placé son mandat sous le signe de la relance des activités. Et ce, dans plusieurs domaines, en tenant compte de la dimension nationale des Lignes Maritimes Congolaises.

«Mon vœu le plus ardent est de relancer cette entreprise publique avec le concours de tout le personnel», a révélé Cedrick Tshizainga, s’adressant aux cadres et agents présents à sa prise des fonctions.

Se voulant coopératif, le nouveau Directeur général promet de s’investir tout au long de son mandat pour garantir la cohésion sociale et maintenir le climat de paix au sein de l’entreprise. Il exhorte particulièrement le personnel à soutenir la dynamique du nouveau comité qui tient à redorer l’image de cette entreprise.

Cédrick Tshizainga a profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage au DG sortant, Jean-Marie Elesse Bokokoma, apprécié pour l’esprit de dialogue qu’il a instauré. Il a promis de maintenir tous les avantages acquis lors du mandat de son prédécesseur. Une nouvelle qui a réjoui le personnel, au regard des applaudissements frénétiques enregistrés à la suite de cette annonce.

«Je suis très heureux de vous laisser cette maison. Je ne vous laisse pas que les documents, mais aussi les hommes et les bureaux», a déclaré à ce propos le DG sortant, Jean-Marie Elesse Bokokoma.

«Nous avons instauré un partenariat positif avec le Syndicat qui représente les travailleurs et nous qui représentons l’Etat congolais. Ce n’est qu’avec la conjugaison de ces deux forces que nous devons aller de l’avant», a conclu Jean-Marie Elesse, que le personnel a longtemps surnommé ‘‘le DG syndicaliste’’.

Kinshasa : Le FCC accuse CACH et LAMUKA de vouloir user des voies illégales pour imposer un nouvel agenda politique

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Dans un communiqué rendu public mercredi 8 juillet à Kinshasa, le Front commun pour le Congo (FCC) accuse les plateformes CACH et Lamuka de vouloir imposer un agenda politique non établi par la loi fondamentale de la RDC. « Le FCC estime qu’il est possible que CACH et LAMUKA soient en train de jouer à la diversion, en voulant user des voies illégales pour imposer un nouvel agenda politique non conforme à la constitution et au cadre institutionnel établi », indique-t-il dans son communiqué. Par la même occasion, la majorité parlementaire dit tout son attachement à l’agenda de stabilité des institutions. « Le FCC reste, pour sa part, attaché à l’agenda de la stabilité des institutions et à la recherche des solutions aux problèmes majeurs qui préoccupent notre population, à savoir son pouvoir d’achat érodé par l’inflation galopante due au dérapage des cours de change Franc congolais/Dollar américain, le défi de la lutte contre le coronavirus ainsi que les préoccupations sécuritaires liées à l’envahissement du territoire national par des troupes étrangères en provenance de plusieurs pays voisins, mettant en mal l’intégrité du territoire national », indique-t-on dans ce communiqué.

Affirmant avoir suivi avec grande attention les différentes déclarations des forces politiques et sociales du pays en rapport avec la désignation du nouveau Président de la CENI.
Le FCC qui, jusqu’ici ne s’était exprimé sur ce sujet, par respect aux institutions et à la légalité, se dit choqué par des allégations qu’il qualifient des fantaisistes, tendant à établir sa responsabilité dans la désignation dudit candidat par les confessions religieuses.

Aussi, la plateforme de Joseph Kabila a convié toute la population à résister à la démarche anticonstitutionnelle des forces centrifuges précitées et à s’associer à elle pour la marche de solidarité et de soutien aux institutions de la République qu’elle organise, sur toute l’étendue du territoire national, en date de mardi 14 juillet 2020.

Marche anti-Ronsard : Les manifestants arrêtés à Goma sont tous libres

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Plus de 100 personnes, membres des mouvements citoyens et partis politiques ont été arrêtées au cours de la marche pacifique organisée à Goma en opposition à l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale.

Selon Espoir Ngalukiye, un militant de LUCHA, leur marche bien que conforme aux prescrits de la loi, n’a plus eu lieu comme initialement prévu. Espoir affirme que les manifestants ont été réprimés par la police.

« La police a violemment réprimé notre manifestation en arrêtant plus d’une centaine des personnes, des militants des mouvements citoyens, des partis politiques également. Nous déplorons cette violation de notre liberté » s’est plaint Espoir.

Il rassure en outre que la marche du 8 juillet n’est pas la dernière contre l’entérinement de Ronsard. Le mouvement citoyen va poursuivre ses actions par des mouvements de sit-in jusqu’à l’obtention des réformes proposées pour la CENI.

Il est à noter qu’à part la centaine des personnes arrêtées, la LUCHA a aussi dénombré une dizaine de militants gravement blessées.
Le commissariat de la police de Goma de son côté affirme que dans le rang de la police il y a eu des blessés.

Rappelons que cette marche était organisée par les mouvements citoyens et les partis politiques, notamment la LUCHA, FILIMBI, CLC, LAMUKA, UDPS, VERANDA MUTSANGA, et MNC.

Marche anti-Ronsard : Les manifestants arrêtés à Goma sont tous libres

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Plus de 100 personnes, membres des mouvements citoyens et partis politiques ont été arrêtées au cours de la marche pacifique organisée à Goma en opposition à l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale.

Selon Espoir Ngalukiye, un militant de LUCHA, leur marche bien que conforme aux prescrits de la loi, n’a plus eu lieu comme initialement prévu. Espoir affirme que les manifestants ont été réprimés par la police.


« La police a violemment réprimé notre manifestation en arrêtant plus d’une centaine des personnes, des militants des mouvements citoyens, des partis politiques également. Nous déplorons cette violation de notre liberté » s’est plaint Espoir.


Il rassure en outre que la marche du 8 juillet n’est pas la dernière contre l’entérinement de Ronsard. Le mouvement citoyen va poursuivre ses actions par des mouvements de sit-in jusqu’à l’obtention des réformes proposées pour la CENI.
Il est à noter qu’à part la centaine des personnes arrêtées, la LUCHA a aussi dénombré une dizaine de militants gravement blessées.
Le commissariat de la police de Goma de son côté affirme que dans le rang de la police il y a eu des blessés.


Rappelons que cette marche était organisée par les mouvements citoyens et les partis politiques, notamment la LUCHA, FILIMBI, CLC, LAMUKA, UDPS, VERANDA MUTSANGA, et MNC.

Ancien Léopard, Cedric Makiadi vient d’être reconduit à la tête du staff technique de Brême U-16

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L’ancien léopard Cédric Makiadi vient d’être reconduit à la tête staff technique du FC Brême de moins de 16 ans, indique le site d’information Irisfootball.com. Cette reconduction intervient pendant que l’ancien international congolais assumait les fonctions d’entraîneur adjoint des U-17 du Wester.

Le retour du jeune technicien au club allemand de Brême est salué par Bjorn Schierenbeck, directeur de formation dudit club. Il a à ce sujet souligné que « la contribution auprès des jeunes joueurs sera un grand gage d’une bonne formation des futurs cadre du club. Grâce à ses nombreuses années d’expérience professionnelle, Cédric Makiadi sera capable de transmettre beaucoup de choses à nos talents ».

Il a, sous le même registre ajouté que: « plus récemment, Cédric a pu acquérir une première expérience en tant que co-fondateur de Christian Brand, et prêt à franchir la prochaine étape de sa carrière d’entraîneur ».

Covid-19 : le taux de guérisons est passé de 25% en fin juin à 45% aujourd’hui, en voici les raisons

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Le nombre de personnes qui guérissent de la covid-19 en RDC a connu une montée en flèche au cours de ces dernières semaines, suscitant ainsi plusieurs questions sur les causes de ces guérisons et laissant libre cours à des spéculations.

Dans une interview exclusive accordée à WWW.KINSHASATIMES.CD, Mr Joël Lamika Kalabudi, membre de la Commission Communication du Comité Multisectoriel de la Riposte à la Covid-19 (CMR-Covid19) et Président du Pilier NTIC de la même institution, a fourni l’explication à cette croissance notable de guérisons.

Selon ce cadre du CMR-Covid19, deux raisons principales expliquent cette embellie. Premièrement, la majorité des cas confirmés « qui étaient renseignés dans nos bulletins comme étant en bonne évolution sont en train de sortir des hôpitaux après avoir été suivis » a indiqué Joël. Ces cas sont désormais comptés comme « guéris » et accroissent ainsi les statistiques de guérisons du CMR-Covid19. Deuxièmement, la croissance des guérisons « se justifie aussi par le fait le protocole des guéris a été modifié… » a noté l’expert en communication digitale de la riposte. Et d’ajouter « avant pour être déclaré guéri, il fallait subir deux tests qui soient négatifs et qui soient effectués en l’espace d’une semaine. Mais maintenant, avec le protocole modifié, il n’est plus besoin de passé deux tests négatifs ». Il faut désormais un seul test négatif après prise de soin pour rejoindre la cohorte de guéris.

WWW.KINSHASATIMES.CD a analysé les données épidémiologiques de la pandémie depuis sa déclaration en RDC le 10 mars. La courbe d’analyse confirme une tendance haussière de guérison à partir de fin juin quand le taux de guérison nageait autour de 25% contre le taux actuel de 45.14%.

(Source: données  des situations épidémiologies journalières fournies par le CMR-COVID 19)

 

Rappelons qu’à ce jour, la RDC compte 7737 cas confirmés de covid-19 dont 3492 guéris et 183 décès.

 

Ituri : La LUCHA s’oppose à la mission d’experts négociateurs avec la milice CODECO

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Le mouvement citoyen non partisan et non violent Lutte pour le Changement (LUCHA), lève la voix contre les atrocités de la milice mystico-religieuse Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) à Djugu et Mahagi, deux territoires de l’Ituri.

Pour la LUCHA, qui s’oppose de la mission des ex-seigneurs de guerre dans l’Ituri, « la seule option pour anéantir les assaillants, reste la voie militaire. Ça n’a pas assez de sens parce qu’on a déjà négocié beaucoup. Nous voulons que les militaires (FARDC) passent à une autre vitesse. Ils doivent traquer les miliciens jusqu’à les anéantir définitivement. C’est la seule solution » a déclaré ce mouvement au cours d’un point presse tenu mardi 07 juillet à Bunia.

La LUCHA trouve « inopportune » toute forme de négociation avec les miliciens de la CODECO car « n’ayant aucune vision claire et n’a aucune raison d’être ».

Le chef de l’État Félix Tshisekedi a après une rencontre à Kinshasa avec des anciens chef rebelles de l’Ituri, a confié une mission à ces derniers, celle « d’experts négociateurs » avec la milice CODECO.

Cette délégation séjourne en Ituri et se prête à rencontrer les miliciens qui s’illustrent ces derniers temps à des embuscades et attaques armées.

Pour Floribert Ndjabu, ancien seigneur de guerre, la CODECO doit déposer les armes et opter pour le chemin de la paix et du développement de l’Ituri.

Moïse Katumbi aux populations de Lubumbashi: « Je marcherai avec vous, soyez nombreux ce 13 juillet »

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Les leaders d’opinion en RDC, tous horizons pris en compte ne cessent d’appeler leurs militants à descendre dans la rue. Et ce, pour dire non au choix de Ronsard Malonda à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)

Le dernier en date c’est celui de l’ancien Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Dans une vidéo publiée sur sa page Twitter, le leader de ‘’ Ensemble pour le changement‘’ invite la population congolaise en général, celle dé Lubumbashi en particulier de descendre dans la rue lundi 13 juillet, pour dire non à ce qu’il qualifie : d’ « hold-up électoral ».

Dans son message en Swahili, ce membre de Lamuka déclare : « À #Lubumbashi, je marcherai avec vous.
Soyez nombreux ce 13 juillet pour dire NON au hold-up électoral qui se prépare ! Lundi, tatembeya pamoya na mweye ! ». Le Congo n’est pas une propriété privée. Personne n’a le titre de propriété du Congo. Il nous appartient tous, a-t-il souligné avant de dénoncer les lois Minaku et Sakata.

Moïse Katumbi, signal-t-on a signé, ensemble avec tous les leaders de Lamuka, le communiqué de Lumuka, rendu public mardi 07 juillet, dans lequel cette plateforme invite les congolais à une marche pacifique en date de lundi 13 juillet courant.

Covid-19 : Muyembe sollicite 15 jours pour la mise en place des centaines mesures de protection avant la levée de l’état d’urgence.

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Le gouvernement congolais sollicite la levée de l’état d’urgence sanitaire. A ce sujet, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a réuni autour de lui les différents intervenants du secteur de la lutte contre la covid-19 pour tabler sur les conditions de la levée de l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’État depuis le début de la pandémie au pays.

Le coordonnateur de la task force, le docteur Kamba, a déclaré dans son compte-rendu que le secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre la pandémie (CMR-COVID19) maintient les mesures barrières.
Le CMR-COVID19 qui pris part à cette réunion a exprimé le souci de donner plus de moyens à ce dernier pour implanter plusieurs laboratoires et procéder à des tests rapides de dépistage à la covid-19 au niveau des frontières nationales. Il sollicite un délai de 10 à 15 jour pour mettre en place les mesures nécessaires de protection avant la levée de l’état d’urgence sanitaire.

Quant au déconfinement progressif de la commune de la Gombe, qui est effectif depuis une semaine, il est demandé aux entreprises, cafés, magasins et autres structures de respecter les gestes barrières, de multiplier les points de lavage des mains, de respecter la distanciation sociale et le port obligatoire des masques. Il est aussi demandé aux forces de l’ordre de faire respecter ces mesures.

Crise politique en RDC: L’artiste musicien Mohombi tacle les dirigeants

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Aucun congolais ne veut rester aphone face à la crise politique actuelle en République démocratique du Congo. Amour de la patrie oblige. Les filles et fils de la RDC, à l’externe tout comme à l’interne restent préoccupés et suivent attentivement l’évolution de la situation politique dans leur pays. C’est le cas de l’artiste musicien Mohombi, qui vient de briser avec le silence.

Dans son tweet du 07 juillet dernier, le chanteur congolais tacle le silence des politiques, des médias, des banquiers et autres lobbyistes, focalisent leur attention aux élections et qui ignorent le debat sur la misère du peuple congolais.

« #RDC Les politiques, les médias, les banquiers, les lobbyistes et autres intéressés ne parlent que des prochaines élections…entre
-temps le peuple parle de la misère quotidienne », écrit-il. Et de s’interroger : « Qui parle des 15.6 million de congolais qui vivent dans une insécurité alimentaire sévère ??? ».

Quelques jours plus tôt, soit au lendemain de la fête nationale congolaise, ce chanteur de la diaspora a, au nom de sa congolité invité les dirigeants congolais à prendre connaissance des 60 propositions sur le développement dans les différents secteurs de la vie nationale. Des propositions qu’il juge concrètes.

« En tant que membre de @congo_world je vous invite à prendre connaissance de nos 60 propositions de développement dans différents secteurs. Des propositions concrètes don’t l’application est possible, et ce, dès maintenant…@Presidence_RDC @fatshi13 ?? » a-t-il soutenu.

Rappelons qu’à l’instar de Mohombi, plusieurs artistes congolais toutes loges confondues s’expriment régulièrement sur le débat politique dans leur pays. Et ce, depuis quel temps.

ESU : L’année académique 2019-2020 ne sera pas blanche (Thomas Luhaka)

Le Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) Thomas Luhaka a rassuré à la coordination nationale des congolais que « l’année académique 2019-2020 ne sera pas blanche ». Il a donné cette assurance lors d’une audience qu’il accordée à plateforme des étudiants congolais ce mardi 07 juillet.

Selon le patron de l’ESU, il ne conviendrait pas d’avoir une année chômée car, dans certaines universités les cours avaient déjà débuté et les étudiants ont même passé la mi-session.

Réagissant aux propos du Ministre, la présidente de la coordination, Prisca Manyala, a souligné « qu’il serait injuste de gâcher toute une année académique à cause de trois mois perdus ». Elle affirme sa satisfaction de voir que pendant ce temps de silence, le ministre de l’ESU n’a pas baissé les bras.

Luhaka a rassuré à la coordination que son ministère a eu des séries de discussion avec les conseils des administrations des Universités et l’équipe du ministère de l’enseignement.

La délégation a soumis des propositions au ministre pour récupérer le temps des cours perdu.

Airtel-RDC: les abonnés dénoncent la surfacturation quotidienne

Le prix du gigabyte passe désormais à 150 unités, pourtant la semaine dernière, il coutait 100 unités, dénonce Donnelle Baza, la trentaine révolue, mère de trois enfants. Cette abonnée fustige tour à tour le comportement d’Airtel qui exploite( selon elle) au quotidien les millions de congolais qui utilisent ce réseau et aussi la léthargie des autorités qui ne prennent aucune mesure pour stopper cette exploitation en ce temps de crise sanitaire de Covid-19, s’irrite l’habitante de Bandalungwa, à Kinshasa.

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes qui décrient et dénoncent le comportement de la société de téléphonie. Cette dernière, sans notification aucune à ses abonnés, procéderait au quotidien, à la majoration de prix de ses différents services.

 

Signalons que chaque année, les sociétés de téléphonie en RDC, génèrent 15 à 20 milliards de dollars, selon les affirmations de Jérôme Sekana, journaliste fiscaliste de Kinshasa. Avec la situation économique actuelle, le pouvoir public est appelé à surveiller le service qu’offrent les entreprises tant publiques que privées à la population congolaise, ce, en vue de se rendre compte du respect ou non des règles en la matière.