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Justice: L’audience de l’évêque Mukuna s’ouvre ce vendredi

L’audience sur l’affaire opposant l’évêque Pascal Mukuna de l’église « ACK » et la femme de son ancien collaborateur Mamie Tshibola s’ouvre ce vendredi 29 mai au Tribunal de grande instance de Kinshasa/kalamu.

Cette nouvelle est confirmée, ce jeudi 28 mai, par Me Jean Claude Katende, proche collaborateur de l’évêque Mukuna, via le compte twitter. A l’en croire, L’audience va se tenir à la prison centrale de Makala.

Rappelons que le patron de l’éveil patriotique, Pascal Mukuna est placé sous mandat d’arrêt provisoir par le parquet général près la cours d’appel Kinshasa/Gombe et se trouve à la prison centrale de Makala. Pour une affaire porté en justice par la femme de son ancien collaborateur Mamie Tshibola

Il est poursuivi pour trois chefs d’accusation dont notamment de viol, menaces de mort et détention illicite des documents parcellaire du feu mari de Mamie Tshibola

Foot/As V.Club: Gabriel Amisi jette l’éponge

Le président de l’association sportive v. club Amisi Kumba dit « Tango Four » a annoncé officiellement ce jeudi 28 mai sa démission à la tête de l’équipe en raison d’une retraite.

Cette annonce vient à l’augure d’une rumeur qui était déjà répandue dans les réseau sociaux. Elle est faite par un de membre du comité qui indique que le corps du général a besoin du repos d’autant plus qu’il a assez fait pour V.Club et qu’il a des responsabilités au pays.

« Le président Gabriel Amisi me charge de pouvoir annoncer les mots de remerciements à toute la famille V.Club pour la confiance lui témoignée durant son mandat de 12 ans à la tête du club. Il y a 12 ans Vita était complètement dans la rue, il fallait l’organiser pour le hisser où il se trouve aujourd’hui. C’est un moment de joie et de regret. Son corps a besoin de prendre un peu du repos puisqu’il a aussi des responsabilités au pays » a-t-il dit.

Sa retraite prise de façon brusque ne nous arrange pas

Quand bien même accepté, cette décision n’est pas la bienvenue dans le conseil suprême de l’as VClub. Prenant acte de cette démission, l’organe de sage de l’équipe n’a pas attendu pour réagir défavorablement à cette requête.

« Effectivement le général est venu au près du conseil suprême déclarer qu’il prend congé. Il prend sa retraite de V.club et qu’il laisse l’équipe jusqu’à ce que l’on va constituer un nouveau comité. Nous, au niveau du conseil suprême, nous prenons note de la déclaration du Général mais nous disons ceci: sa décision prise de façon brusque ne nous arrange pas » indique le conseil suprême

Durant, le règne de Gabriel Amisi, V. Club a remporté trois titres nationaux (2010, 2015, 2018) et a joué la finale de la Ligue des Champions de la CAF en 2014 et la finale de la Coupe de la Confédération de la CAF en 2018.

RDC/Covid-19: 114 nouveau cas confirmé, 1 décès et 16 nouvelle personnes guéries ce mercredi

Il ne se passe plus un seul jour sans que la RD Congo n’enregistre au moins cent nouveau cas confirmé à la covid-19. Pour ce mercredi 27 mai, la cellule de riposte contre cette pandémie a rapporté 114 nouveaux cas confirmés, 16 nouvelles personnes sorties guéries et 1 nouveau décès des cas confirmés à Kinshasa.

Selon la cellule de riposte, les cas confirmé en ce jour sont au nombre de 101 à Kinshasa et 13 au Kongo Central. 555 cas suspects en cours d’investigation et 1800 patients en bonne évolution.

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars de l’année en cours, le cumul des cas est de 2.660, dont 2.659 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu 381 personnes guéries et 69 décès, soit un taux de létalité de 2,7%

Parmi les Provinces touchées, Kinshasa reste en tête avec 2.394 cas, Ituri compte 2 cas , Nord Kivu 35 cas, Sud-Kivu 16 cas, au Kwilu 2 cas, dans le Haut-Katanga 21 cas et 189 cas au Kongo Central.

RDC : Célestin Tunda ya Kasende sera reçu demain au parlement

Le Vice- premier ministre, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Me Tunda ya Kasende, va se présenter ce vendredi 29 mai dans la salle de Congrès du palais du peuple, pour éclairer la question quant à la représentation nationale sur l’interprétation de l’article 107 de la Constitution relative aux immunités parlementaires.

Répondant à la question orale avec débat de Jean Ilongo Tokole ce mercredi 27 mai 2020 sur les immunités parlementaires, le Vpm de la justice et Garde des sceaux,n’a pas voulu enfreindre la compétence de la Cour Constitutionnelle en interprétant les dispositions de l’article 107 de la Constitution qui consacre la matière à l’ordre du jour. Par contre, il a fait une analyse technique et non une interprétation qui est de la compétence exclusive de la Cour constitutionnelle.

Dans son élan, il a expliqué les contraintes structurelles qui ne favorisent pas l’administration d’une bonne justice. N’étant pas membre du Conseil supérieur de la magistrature, Me Tunda dit être limité dans son action. Lors de cette confrontation face aux élus du peuple, le VPM a puisé dans l’histoire pour situer les origines des immunités parlementaires aussi bien dans la société romaine qu’en Angleterre.

A en croire ce membre du gouvernement, dans son analyse qui explique les contraintes structurelles qui ne favorisent pas l’administration d’une bonne justice, ce membre du Gouvernement Ilunga Ilunkamba a laissé entendre que le but de cette disposition reprise à l’article 107 de la Constitution consiste à protéger de manière spécifique les élus dans leur mission légitime.

« Le but de cette disposition reprise à l’article 107 de la Constitution étant de protéger de manière spécifique les élus dans leur mission légitime. Les immunités sont de deux variétés (irresponsabilité et inviolabilité) toutes tendant à offrir aux Députés le maximum d’indépendance dans leurs missions de défendre le peuple. Le flagrant délit est une exception à l’inviolabilité»,a souligné le VPM Tunda.

RDC : Jean- Jacques Mamba libéré mais pas acquitté

Hier, mercredi 27 mai 2020, les juges ont siégé dans le cadre de l’affaire de faux et usage de faux qui oppose le Député national du MLC, Jean-Jacques Mamba, au ministère public sur plainte du Député UNC Simon Mpiana Ntumba. Arrêté puis mis en résidence surveillée par la Cour de cassation pour falsification de signatures dans la pétition initiée contre Jean-Marc Kabund, ancien premier Vice- président de l’Assemblée nationale destitué.

Selon le mandat d’amener, Jean Jacques Mamba est poursuivi pour « faux et usage de faux », une infraction qui est punissable de 2 mois ou plus de servitude pénale.

Le Parquet général près la Cour de cassation qui l’a émis estimait également qu’il existe, contre l’inculpé, des indices graves de culpabilité et qu’il y a lieu de craindre qu’il ne tente de se soustraire par la fuite aux poursuites et/ ou de faire disparaître les preuves de ces actes répréhensibles.
Cette nouvelle a fait le tour de la toile,
dès les premières heures de son annonce le week-end dernier.

En effet, les conditions d’interpellation de ce Député de l’Opposition, samedi dernier, dans sa résidence, alors qu’il était protégé par ses immunités parlementaires, a provoqué un tollé dans plusieurs plateformes politiques, particulièrement au Mouvement de Libération du Congo, parti cher à Jean-Pierre Bemba, qui a condamné avec la dernière énergie cette pratique, et a exigé sa relaxation sans autres formes de procès.

Selon l’avocat de Jean- Jacques Mamba, «la Cour a trouvé que la résolution de l’Assemblée Nationale est constitutionnelle» et il précise également que «cette demande de suspension des poursuites judiciaires a été formulée pour permettre à l’accusé de reprendre ses activés parlementaires».

Justice: le TGI Gombe ouvre une instruction sur la mort du Juge Raphaël Yanyi

Le tribunal de grand instance de Kinshasa /Gombe a ouvert, mercredi 27 mai, un dossier judiciaire de suite de la mort du juge président du procès 100 jours Raphaël Yanyi ovungu

Devant un flou persistant sur la mort inopiné du juge président Raphaël Yanyi du procès de Vital kamerhe et consort sur un présume détournement des fonds alloués aux travaux d’urgence de 100 jours du dans son volet habitat, le Tribunal de grande instance Kinshasa Gombe ne croise pas le doigts et cherche à voir claire.

Pour ce faire, le TGI Gombe, instruit le médecin legiste de l’hôpital Général de référence de Kinshasa à examiner le corps de l’illustre disparu, qui serait conservé à la morgue de l’hôpital Général militaire de camp Kokolo. Ceci aux fins de déterminer et de faire rapport sur les causes du décès du feu juge Raphaël Yanyi.

Retenons que le juge du Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe, Raphaël Yanyi a rendu l’âme ce mercredi 27 mai à 1h au centre l’hospitalier Nganda de suite d’un malaise. Alors qu’il devait poursuivre avec le procès de 100jours le 3 juin prochain.

RDC/Covid-19: 143 nouveaux cas enregistrés, le cumul passe à 2.546 cas confirmés

Le Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie du covid-19 en RDC (CMR COVID-19) a rapporté mardi 26 mai dans son 64 bulletin, 143 nouveaux cas positifs à la Covid-19, 25 nouvelles personnes sorties guéries à Kinshasa et aucun décès.

Parmi les cas confirmés, 95 sont à Kinshasa, 20 au Nord-Kivu, 12 au Sud-Kivu, 11 au Kongo central, 4 dans le Haut-Katanga et 1 au Kwilu. Dans un total de 410 échantillons testés.

Selon la cellule de riposte, le cumul des cas est de 2.546, dont 2.545 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu 68 décès (67 cas confirmés et 1 cas probable) et 365 personnes guéries, depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020. La cellule de riposte note également que 1679 patients sont en bonne évolution.

La ville province de Kinshasa reste l’épicentre de la pandémie dans le pays avec un total de 2.293 cas. La province du Kongo Centrale vient en deuxième position parmi les 7 provinces touchées avec à son actif 176 cas. La province du Nord-Kivu compte 35 cas, le Haut-Katanga 21 cas, le Sud-Kivu 16 cas, Ituri 2 cas, 2 cas également au Kwilu.

Il faut signaler que le premier Ministre a annoncé devant les sénateurs, le début dès la prochaine semaine, de dépistage massif.

RDC : le gouvernement promet une aide aux Petites et Moyennes Entreprises

Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba est revenue mardi 26 mai 2020, à la Chambre haute du parlement, afin de rencontrer les préoccupations lui soumises par les élus des élus. Il a annoncé lors de cette plénière en ce qui concernait les questions d’ordre économiques, que le gouvernement viendra en aide aux petites et moyennes entreprises.

Le chef du Gouvernement a relevé cinq thématiques importantes qui ont fait l’objet des préoccupations des Sénateurs. A la question de connaître les mesures prises par le Gouvernement pour soutenir le petit commerce notamment, celui des petits restaurateurs et des «malewa» qui ont perdu leur capital, la situation de la plupart des ménages évoluant dans le secteur informel, le Premier ministre a annoncé une aide pour des petites et moyennes entreprises.

De manière plus générale, ce qui est prévu, dans le troisième axe du Programme Multisectoriel d’urgence d’Atténuation des Impacts de COVID-19, c’est le soutien aux populations à travers des mesures et actions devant préserver le pouvoir d’achat des ménages, leur garantir un accès acceptable à l’alimentation et aux utilités publiques.

Cet axe représente 53% du coût estimé du Programme en 2020. Dans la même veine, en réponse à la préoccupation de l’honorable sénatrice Bulansung , le Gouvernement entend aider les PME par le biais du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). L’institution  détient une enveloppe de 10 millions de dollars américains pour le financement des projets ayant trait à l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’agro-industrie, l’industrie pharmaceutique et chimique, ainsi que l’appui à la commercialisation et la maintenance à des taux d’intérêt concessionnels», fait-il savoir devant les sages de la République.

La situation sécuritaire et l’apport de la Monusco à la riposte au centre des échanges entre Tshisekedi et Zerrougui

Le chef de l’Etat, Felix Tshisekedi a reçu en audience mardi 26 mai, la Représentante spéciale du secrétaire Général des Nations unis en RDC, Leila Zerrougui pour un entretien autour de la situation sécuritaire et la riposte contre la Covid-19.

Selon la cellule de communication de la présidence, leur échange était basé notamment sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie est de la République et sur l’apport de la Monusco dans la riposte contre la pandémie de la Covid-19.

À l’issue de cette rencontre, Leila Zerrougui a fait le point sur l’essentiel de leur échange.

« Une de raison de cette rencontre c’ est cette préoccupation par rapport à cette multitude des groupes armés qui commettent des atrocités en Ituri. Dans la zone de Djugu on a brûlé 150 écoles, 18 centres de santé dans les zones où il y en a pas« , a t’elle déploré.

Par ailleurs, Leila Zerrougui appelle les congolais particulièrement ceux de l’Est de la République à faire confiance en la République.

« On appelle aux populations de l’ituri, du Nord Kivu et du Sud Kivu pour leur dire que c’est votre armée qui doit vous protégér, vos institutions qui doivent vous protéger. Si vous avez un grief vis à vis de l’administration locale, vous devez passer le message et pas s’associer avec les groupes rebelles. « A t’elle conclu.

Le juge président du procès 100 jours, Raphaël Yanyi est mort

Alors qu’il devait poursuivre avec le procès le 3 juin prochain, le juge président du procès 100 jours est mort cette nuit au centre Nganda de Kinshasa.

La vraie raison de son décès n’est pas connu de l’opinion. Cependant pour des sources policières, il serait mort d’une maladie. D’autres sources par contre parlent d’un assassinat dans son domicile.

Tshisekedi rend un dernier Hommage à Kilosho

Le président de la République, Félix Tshisekedi a rendu le mardi 26 mai, à l’hôpital du cinquantenaire, un dernier hommage à son Directeur Adjoint de la communication, Charles Kilosho décédé le 23 mai dernier.

C’était en présence de certains membres du cabinet et de quelques autorités politiques du Pays. Le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs et s’est incliné devant la dépouille mortuaire. Il a également réconforté la famille du défunt, avant que l’on ne porte en terre la dépouille de l’illustre disparu.

Le corps était exposé à l’hôpital du cinquantenaire où la famille, les amis, connaissances et les collègues de travail l’on rendue un dernier hommage dans les stricte respect des mesures édictées par le chef de l’Etat pour arrêter la chaîne de propagation de la Covid-19 en RDC.

RDC: Les sénateurs rejettent le réquisitoire du procureur contre Thambwe Mwamba

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Les sénateurs ont rejeté, ce mardi 26 mai la demande d’autorisation des poursuites judiciaire contre leurs speaker, Alexis Thambwe Mwamba, dans l’affaire qui l’oppose avec sa collègue bijoux Goya

C’est sur base d’un rapport de la commission ad hoc, en charges d’examiner le réquisitoire du procureur Général près la cours de cassation, que les élus des élus ont voté unanimement pour la cessation de poursuite judiciaire à charge de leur président.

Dans ce dit rapport la commission ad hoc a indiqué que le réquisitoire du procureur n’a pas respecté le principe du séparation de pouvoir entre les institutions.

De ce fait, elle a estimé « qu’accorder au procureur Général, l’autorisation de poursuivre le président du sénat conduirais non seulement au blocage de fonctionnement de l’institution Parlement mais aussi à la limitation de la liberté des parlementaire de s’exprimer dans l’accomplissement de leur mission » peut-on lire dans le rapport de la commission ad hoc.

Il faut rappeler que le procureur près la cours de cassation avait introduit en date du 11 mai dernier un réquisitoire aux fins d’obtenir, de la chambre haute, l’autorisation d’une poursuite judiciaire à charge de leur Président, Alexis Thambwe Mwamba, de suite d’une plainte déposée à sa charge par la sénatrice Bijoux Goya pour diffamation et imputation dommageable après échange verbale lors d’une plénière.

Quand à ce, une commission ad hoc composé de 13 membres, était mis sur pied, le 25 mai dernier, par le deuxième vice président du sénat, Tibasima Mbongenu, pour examiner cette demande du procureur Général près la cours de cassation

Mbuji-Mayi : les bureaux du PPRD et ACDD détruits

Une vive tension a regné ce mardi 26 mai à Mbuji-Mayi au Kasai Oriental. Les bureaux fédéraux des deux partis politiques du Front commun pour le Congo (FCC) ont été saccagés l’avant midi par les jeunes non autrement identifiés. Il s’agit des bureaux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) Mbuji-Mayi, ainsi que celui de l’Alliance chrétienne pour la démocratie et le développement (ACDD).

D’après des sources concordantes, ces jeunes en colère s’insurgent contre la destitution de Jean Marc Kabund de son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser les manifestants.

Au PPRD-Mbuji-Mayi, les portes et les fenêtres du bureau sont emportées et une partie de la toiture, détruite. Tous les documents se trouvant au bureau ont été brulés sur l’avenue Kalonji. Les témoins affirment qu’au moment où les manifestants s’attaquaient au bâtiment, la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Au bureau de l’ACDD, situé à plus ou moins 200 mètres de celui du PPDR, la porte du bâtiment a été forcée. Certains documents ont été brulés et d’autres jetés sur la route.

Un dispositif sécuritaire a été déployé sur place pour dissuader les manifestants, qui protestent contre la destitution lundi de Jean Marc Kabund, président intérimaire de l’Union pour le démocratie et le progrès social (UDPS).

Nord-Kivu : 4 chefs miliciens réaffirment leur volonté de déposer les armes

Quatre généraux autoproclamés, chefs de quatre groupes armés actifs dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, ont réaffirmé mardi 26 mai à Goma, leur volonté de quitter la brousse avec leurs hommes. Selon la commission provinciale de Démobilisation, désarmement et réinsertion communautaire (DDRC), qui les encadre en attendant l’aboutissement du processus, leur but est de passer au processus de démobilisation pour réintégrer la vie civile.

Selon la DDRC, il s’agit de commandants des groupes « Forces de défenses et des droits humains, FDDH – Nyatura, actif depuis environ 6 ans dans le secteur Osso Banyungu, le « Groupe sécurité » du général Kavumbi qui opérait dans le Bashali Mokoto, le groupe armé des volontaires GAV ainsi que l’Union des patriotes pour la défense du Congo, UPDC.

Certains des combattants de ces groupes ont été récemment cantonnés sur le site de Mubambiro, près de Goma. Mais, les mauvaises conditions de vie dans ce site les ont obligés à regagner la brousse.

Le porte-parole du groupe armé des volontaires, Faustin Habyambere, indique que la volonté de participer au développement du pays est désormais plus forte : 

« Le général est venu avec l’Etat-major, il est venu avec 22 armes… Ce qui nous anime, c’est retourner à la vie civile, aller participer au développement du pays ».

Le coordonnateur de la commission provinciale du DDRC, Jacques Lukoo, précise que désormais le processus sera décentralisé pour éviter les problèmes enregistrés lors du précédent cantonnement :

« On ne va pas amener tous les groupes armés à Mubambiro ou bien à un seul endroit. Donc, notre approche est communautaire. C’est dans chaque territoire qu’on aura un cantonnement, près de chez eux ».

Ce vent de la démobilisation souffle également dans d’autres territoires du Nord-Kivu, où différents leaders des groupes armés expriment leur volonté de déposer les armes.

RDC : Felix Tshisekedi demande un renfoncement sécuritaire dans toute l’entendue de pays

Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a demandé aux responsables de sécurité de réfléchir sur les modalités à mettre en œuvre pour ramener la sécurité partout en RDC. Il l’a affirmé ce mardi 26 mai au cours d’une réunion de sécurité avec tous les responsables des services de sécurité civile et militaire.

Cette réunion a visé à mettre en place des stratégies pour faire face à l’insécurité grandissante dans plusieurs coins du pays infestési par les groupes armés nationaux et des forces armées étrangères.

« Le chef de l’Etat prépare le Conseil supérieur de la Défense. Pour cela, il a réuni ses généraux et moi son ministre, pour que nous puissions réfléchir profondément sur la question de l’insécurité. Mais, nous allons réfléchir sur comment ramener la sécurité partout. Nous allons, autour du ministre de l’Intérieur, approfondir les thèses principales que le chef de l’Etat a mises à notre disposition », a affirmé le ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, dont les propos sont repris sur le compte Twitter de la Présidence de la République.

Il ajoute que le Président de la République a mis à leur disposition des instructions sous formes des thèses pour qu’ils puissent réfléchir sur les voies et moyens à exploiter pour mettre fin à l’insécurité.

Aucune date de cette prochaine réunion stratégique n’a été donnée. Les hôtes du jour du Chef de l’État vont approfondir la question sous l’égide du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et décentralisation, Gilbert Kankonde, avant ladite réunion.

Sud-Kivu : un mort et plusieurs blessés dans une manifestation exigeant la libération de Vital Kamerhe

Une personne a été abattue, samedi 23 mai dernier, par un élément de la police nationale congolaise et plusieurs autres grièvement blessées lors d’une manifestation des militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC) à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Ils exigeaient la libération de leur président national, Vital Kamerhe, en détention provisoire à la prison Centrale de Makala à Kinshasa, depuis le 8 avril 2020.

Tôt le matin, une foule composée en majorité de jeunes est descendue dans les rues, dans la ville de Bukavu. Après avoir bloqué la route principale qui mène vers le terrain de Funu, lequel avait accueilli le meeting pendant lequel Vital Kamerhe avait, pour la première fois, présenté Félix Tshisekedi au public Bukavien lors de la campagne électorale de 2018, la police est intervenue et a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène et de balles réelles.

C’est ce qu’a indiqué le président de la Société civile, noyau communal de Kadutu, Hypocrate Marume qui condamne cette façon d’agir de la police nationale congolaise qui a tiré sur des civiles pourtant non armés.

Notons que cette manifestation était une manière pour ces manifestants d’exprimer leur désapprobation à ce qu’ils qualifient « d’acharnement » dont est victime le président national de l’UNC, Vital Kamerhe.

La situation est restée tendue tout l’avant-midi de ce samedi dans la commune de Kadutu et à Kalengera dans la commune de Bagira où d’autres manifestations similaires ont été rapportées.

Les manifestants disent désapprouver les méthodes par lesquelles la justice traite le dossier de Kamerhe, qui selon eux est « un coup politique monté de toutes pièces » pour l’écarter de ses ambitions politiques.

Programme 100 jours : Vital Kamerhe renvoie les juges à certaines personnalités de l’état

Lors de la deuxième audience du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe dans l’affaire de détournement présumé des fonds, l’ancien directeur du cabinet du chef de l’état, Vital Kamerhe a renvoyé les juges à certaines personnalités de l’état pour avoir des réponses tangibles aux questions du tribunal.

Parmi les personnalités cités par Vital Kamereh, a été mentionné le nom de l’ancien ministre de développement rural, Mr Justin Bitakwira pour répondre à certaines questions devant les juges. Bitakwira devra expliquer comment plusieurs millions de dollars avaient été versés à la société Samibo alors que l’avenant au contrat des maisons préfabriquées n’avait pas encore été signé.

Vital Kamerhe a précisé ici qu’il revient aux responsables de la chaîne de la dépense dont le Ministre du Budget de répondre à cette question. Pour lui, il est important d’y aller tout doucement, de procéder pièce par pièce avec le Ministère public afin de déboucher à la vérité.

Affirmant de n’avoir été que  l’un des superviseurs du programme de 100 jours s’interroge, l’ex-Directeur de Cabinet s’interroge sur le motif de sa mise détention.

A quel moment ai-je détourné l’argent ? Qu’est- ce-que je fait ici ? »  s’est-il questionné

Ces fonds, rappelons-le, étaient destinés à l’achat et montage ds 15 mille maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Président de la République.

Kabund qualifie sa déchéance d’un « complot ourdi » par le FCC

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Réagissant à sa déchéance du poste de Premier-Vice Président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund a qualifié cette action de « passage en force » du Front Commun pour le Changement (FCC), plate-forme politique de l’ex-président Kabila. L’élu de Lukunga voit dans cette déstitution la « preuve d’un complot qui était ourdi » par le FCC et dont les ramifications seraient plus profondes.

La réaction du parti de Kabund, l’Union pour la démocratie et le progès social (UDPS) a été immédiate par la bouche de son Secrétaire Général, Augustin Kabuya. Il a annoncé sur les ondes qu’une réunion urgente du parti se tiendra dans les prochaines heures pour « tirer toutes les conséquences poliques de ce qui vient de se passer au parlement ».

Rappelons que Jean-Marc Kabund vient de perdre son poste de suite d’une motion de déchéance initiée par le députe du Mouvement de Libération du Congo (MLC) Jean Jacques Mamba. Il était répoché à Kabund d’avoir notamment avancé la somme de 7 millions de dollars américains pour l’organisation du congrès sur la prolongation de l’état d’urgence. La motion de déchéance a recolté 289 voix pour contre 17 et 9 abstentions sur les 315 députés présents à la plénière.

Il perd ainsi ce poste auquel il avait été élu pour le compte de l’UDPS lors de l’assemblée élective de la chambre basse convoquée le 24 avril 2019.

Urgent: la chambre basse déchoit Jean Marc Kabund

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La chambre basse du parlement a adopté ce lundi 25 mai, la petition de l’honorable Jean Jacques Mamba soutenant la déchéance du Premier-vice président de l’Assemblée Nationale Jean Marc Kabund,

Ceci à l’issue d’une élections tenue tardivement ce lundi 25 mai à l’hemicycle. Ces élections ont eu lieu sous une tentions qui ont abouti à une bagarre dans la plénière.

Sur un totale de 315 députés présents dans la plénière, 289 ont voté pour, 17 contre et 9 députés se sont abstenus. L’assemblée a par conséquent adopté la pétition.

Rappelons que la pétition initiée par le député MLC Jean Jacques Mamba exigeait la déchéance de Kabund pour avoir soutenu par la voie des ondes que la tenu d’un congrès coûterait 7 millions USD à la République.

Covid-19 :la RDC enregistre 156 cas confirmés en 24heures

L’équipe de la riposte contre la covid-19 a fait le bilan journalier de la dite pandemie en RDc, le dimanche 24 Mai 2020. Pour une première fois, le pays enregistre 156 cas positifs confirmés en un jour, ce qui ramène le nombre total à 2.297, dont 2.296 cas confirmés et 1 cas probable.

Sur le 156 nouveaux cas confirmés, Kinshasa compte 115 cas et 41 au Kongo Central et 4 nouveaux décès.

En outre, le pays compte 337 personnes guéries, 588 cas suspects en cours d’investigation, 67 décès (66 cas confirmés et 1 cas probable), 1245 patients en bonne évolution.

Signalons que les 7 provinces touchées sont Kinshasa avec 2.106 cas, Kongo Central : 151 cas, Haut-Katanga : 17 cas, Nord-Kivu : 15 cas, Sud-Kivu : 4 cas, Ituri : 2 cas, Kwilu : 1 cas.

Code minier : « j’aimerais qu’on interdise cette histoire d’exportation des minerais brutes » (Moïse Katumbi)

Après un long moment de silence, l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga et président de la plateforme Ensemble pour la République, Moise Katumbi est revenu, au cours d’un entretien télévisé tenu dimanche 24 mai, sur l’exportation des minerais à l’etat brute qui selon lui est contre le code minier de la République démocratique du Congo (RDC).

« Dans le code minier il y avait interdiction d’exportation des minerais brutes. Mais c’est ce qui se passe aujourd’hui, Moi j’aimerais qu’on interdise cette histoire des minerais brutes », indique Moïse Katumbi.

Évoquant sa gestion alors gouverneur de l’ex Katanga, Moise Katumbi affirme avoir  » laissé la province avec un million trois cent mille tonne de cuivre par an ». « Et nous étions devenu deuxième producteur Mondiale et si on avait l’énergie, on pouvait être premier producteur Mondial mais tout était bloqué au niveau de Kinshasa »,a t-il ajouté.

Pour, l’ex gouverneur du Katanga, les familles des politiciens et les gouverneurs des provinces, sont les seuls à trouver gain de cause à l’exportation des minerais brutes au détriment de la population congolaise.

Affaire détournement : le silence de Daniel Massaro l’expose à la condamnation au maximum de peines prévues selon Acaj

Le Coordonnateur de l’Association Congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba, estime que le refus de Daniel Shangalume, alias Daniel Massaro de coopérer avec la justice dans l’affaire qui lui est incriminée, l’expose à une condamnation au maximum de peines telles que prévues par la loi.

«En optant de ne pas répondre aux questions du Parquet Général de Matete, M. Massaro renonce librement à son droit de contester les faits lui imputés. Son silence risquerait d’être considéré comme un acquiescement et l’expose à la condamnation au maximum de peines prévues !», a prévenu Georges Kapiamba.

Suite au refus de Daniel Massoro de collaborer avec le parquet, le Procureur a finalement décidé de le déférer devant le tribunal en le mettant illico presto en détention préventive à la prison centrale de Makala.

Dans l’entretemps, ses avocats se plaignent du fait que le parquet n’a toujours pas révéler les faits mis à charge de leur client, Daniel Shangalume, et par ailleurs, de les empêcher de l’assister pendant la procédure d’instruction du dossier au niveau du parquet prétendant que cela nécessite un ordre de la hiérarchie.

«Daniel Massaro ne connaît pas jusqu’à présent les raisons de son arrestation», a déclaré l’un de ses avocats conseils.

Par ailleurs, certaines sources judiciaires révèlent que Daniel Shangalume Kingi serait accusé d’être impliqué dans le détournement des fonds destinés à la construction des logements sociaux dans le cadre du programme de 100 jours du Chef de l’Etat, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Daniel Massaro a fait montre d’un refus catégorique de coopérer avec la justice à propos du rôle qu’il a joué dans le vaste programme de 100 jours du Chef de l’Etat.

Programme 100 jours : ‘’l’avenant au contrat de Samibo n’a jamais été signé’’ (ministère public)

La question relative à la signature de l’avenant au contrat de la société Samibo et le gouvernement congolais vient d’être relevé au cours de la deuxième audience du procès sur la gestion des fonds alloués au programme de 100 jours à la prison centrale de makala. D’après le ministère public, ce document n’a jamais été signé.

Selon le ministère public, les documents pour justifier les transactions que Mr Jammal Samith a effectué seraient d’aucune base. Le directeur du marché public ne l’a jamais autorisé par défaut de manque de signature.

Quant à la partie défenderesse, ce document est bel et bien une preuve existante d’un contrat entre l’Etat congolais et l’entreprise Samibo. D’ailleurs, elle affirme que sur cet avenant il y’a la signature d’un ministre de la République dont le ministre de Finances.

Procès Vital Kamerhe: «Nous sommes limités en nombre d’avocats pour prendre la parole»(Maître John Kaboto)

La reprise du procès de Vital Kamerhe est prévu ce lundi 25 mai 2020 à Makala. Le nombre d’avocats qui peuvent prendre la parole et assister le Directeur de cabinet du président, Félix Tshisekedi est limité à trois. Situation que déplore Maître John Kaboto, l’un des avocats de ses acovats.

« Nous sommes limités au nombre de trois avocats seulement qui peuvent accéder au prétoire. Alors que nous sommes une vingtaine d’avocats dans le collectif. Cette limitation nous pose préjudice, parce qu’on a besoin de s’entraider. Pour nous avocat, la défense est la somme des réflexions et d’expertises », a déclaré Maître John Kaboto.

Il rencherit en soulignant avec beaucoup de regret que « même si nous préparons ensemble la défense, mais une fois au prétoire, on peut oublier quelque chose et un collègue peut vous souffler. Mais là, avec la limitation du nombre d’avocats à trois, cela nous empêche de bien mener la défense de notre client ».

Signalons qu’à quelques heures de la reprise de l’audience, Maître John Kaboto reste serein de leurs stratégies de défense mises en place pour leur client Vital Kamerhe qui est poursuivi pour détournement des fonds alloués au programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi.

Sud-Kivu: quatre creuseurs artisanaux périssent dans un éboulement d’un carré minier à Fizi

Quatre creuseurs artisanaux ont péri jeudi soir lors d’un éboulement survenu dans un puits d’extraction d’or au village Nyange à près de 37 km de la cité minière de Missi dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. La police de mines, le drame était causé par l’état fragile et meuble du sol en ce temps des fortes pluies qui s’abattent ce dernier temps sur la majeure partie du territoire de Fizi. 7 blessés ont été sauvés de justesse, renseigne la police de mines qui invite les creuseurs artisanaux à plus de prudence.