Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé le 25ème conseil des ministres ce vendredi 13 mars comme à la coutume.

Cette rencontre a porté sur un sujet majeur qui est “la présence de Coronavirus dans la ville de Kinshasa”.

Rappelons que deux cas de Coronavirus ont été enregistrés en République démocratique du Congo, avec 117 personnes considérées comme de cas suspect après avoir été en contact avec le premier cas qui se trouve à la clinique Sino congolais de N’djili.

Le compte rendu de ce 25eme conseil hebdomadaire des ministres sera lu d’ici là par le porte-parole du gouvernement Jolino Makelele.

Le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a eu une séance de travail le jeudi 12 mars avec quelques membres de son Gouvernement, notamment le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, la Ministre d’Etat chargée des Affaires Etrangères, les Ministres de la Santé, de la Défense et des Sports ainsi que les structures et services de l’Etat concernés dans la riposte contre le Coronavirus.

Après le premier cas confirmé de la pandémie de Covid-19 à Kinshasa, le chef du gouvernement a tenue une réunion pour s’assurer de la prise en compte de tous les aspects sanitaires dans les mesures déjà arrêtées pour lutter contre la propagation du Coronavirus.

Pour le Premier Ministre, la protection des congolais face au COVID-19, classé par l’Organisation Mondiale de la Sante (OMS), au rang de pandémie, ne doit souffrir d’aucune négligence.
A l’issue de cette réunion, le Ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo a annoncé que parmi les dispositions prises par le Gouvernement central, il y a entre autres le renforcement des mesures d’Hygiène aux frontières imposables à tous, les fiches de renseignements aux aéroports congolais pour identifier chaque passager et des espaces d’accueils des éventuels contaminés seront aménagés dans des grandes formations médicales de Kinshasa telles que la clinique Kinoise, l’hôpital du cinquantenaire et l’hôpital sino-congolais à N’djili pour les traitements des malades.

« Les cas suspects détectés à partir de l’aéroport de N’djili seront directement acheminés au centre sanitaire aménagé à Kinkole. »,a-t-il ajouté.

En rapport avec la rumeur qui circule sur les réseaux sociaux mettant en doute ce premier cas détecté, le ministre de la santé exhorte les congolais à ne pas se fier aux fausses informations tirées des réseaux sociaux, il n’y a que le Ministère de la santé qui est habilité de communiquer sur la pandémie de Coronavirus (COVID-19) en République Démocratique du Congo.

Le Gouvernement central appelle la population congolaise au calme et l’invite au respect scrupuleux des mesures d’hygiène corporelle.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a salué ce vendredi à travers un tweet de son label, la décision du président Félix Tshisekedi et du président honoraire Joseph Kabila quant à la décision relative aux critères de nomination des mandataires de l’Etat congolais.

Elle salue en effet, l’engagement public de deux hauts signataires de la coalition FCC-CAH, de respecter la constitution en privilégiant les seuls critères de compétence et de moralité, et la prévention au sujet de la politisation des entreprises et établissements publics.

‘’ACAJ félicite le Président Félix Antoine Tshisekedi et le Président honoraire Joseph Kabila pour avoir réaffirmé leur soumission et respect de la Constitution, en particulier des articles 12 et 193 qui garantissent l’égalité des chances et interdit la politisation des entreprises et établissements publics. En privilégiant les critères de compétence et moralité en lieu et place du critère d’appartenance politique’’, A félicité Georges Kapiamba coordonnateur national de l’ACAJ.

L’association avait adressé en date du 24 février 2020, une lettre ouverte aux responsables de la coalition FCC-CACH, manifestant vivement son opposition à toute nomination des nouveaux mandataires publics qui résulterait des négociations politiques.

‘’Ces arrangements violeraient de manière flagrante et systématique l’article 12, 81 et 183 de la constitution qui consacre la liberté de chance à tous les congolais et interdis de politiser la gestion des entreprises publiques », avait déclaré Georges Kapiamba.

Cependant, ajoute-t-il, « nous restons vigilants et mobilisés jusqu’à ce que cela se traduise dans les actes concrets ».

L’ACAJ dit envoyer une proposition concrète des principes à suivre afin de donner effet à leur engagement public.

Les deux hautes personnalités de la coalition FCC-CACH, Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, se sont réunis à la cité de N’sele à Kinshasa dans la soirée du jeudi 12 mars, afin de discuter sur certaines prédispositions à mettre en place dans la roue du pays.

Parmi les sujets d’accostage, la question relative à la nomination des mandataires publics.

Il en est ressorti selon le compte-rendu de la rencontre entre le deux personnalités, que les mandataires à la tête des entreprises publiques, seront choisis par critères de compétence et de moralité pour éviter la politisation des entreprises et établissements publics.

Plusieurs tensions nées des opinions divergentes ont été émises quant à ces négociations qui depuis plusieurs mois, accrochent certaines organisations et quelques personnalités tant politiques que publiques.

Cependant, la coalition FCC-CACH, a également décidé à l’issue de cette réunion, de mettre en place un cadre de concertation pour garantir l’équilibre au sujet dudit mariage.

Des Vives tensions ont été observées dans l’avant-midi de ce jeudi 12 mars au siège national du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) où les militants et combattants surnommés “Base” ont manifesté contre la décision du président a.i, Jean Marc Kabund, sur suspension de Jackman Shabani de son poste du président de la commission électorale du parti.

Des pneus brûlés, des motards ont perturbé la circulation au niveau du boulevard Lumumba. Quelques manifestants en colère ont été aperçus avec des cocktails molotov en mains. Ces derniers clamaient non contre ce qu’ils qualifient de « règne des intérimaires » à la tête du parti au pouvoir.

Un dispositif sécuritaire est renforcé devant le siège du parti cher à feu Étienne Tshisekedi pour tenter de maintenir l’ordre. Quelques minutes après les heurts ont éclatés entre manifestants et la polices, suivies de l’interpellation de quelques militants trouvés sur place.

Selon le secrétaire général de l’ Udps, ceux qui ont manifesté ce jeudi ne sont pas membres du parti, mais plutôt un groupe de « voyous » recrutés au quartier Mombele, dans la commune de Limete pour venir agir devant le siège.

« J’ai trouvé une campagne d’intox menée ici au siège, selon un groupe des agents de sécurité, un conseiller du chef de l’État leur aurait dit que j’avais déjà envoyé des listes de recrutement au niveau de l’armée et de la police et je l’ai ignorés » , déclare Augustin Kabuya dans une interview accordée à la radio Top Congo.

Pris à partie par les manifestants, Augustin Kabuya affirme que les organisateurs de ce mouvement de protestation ont été manipulés.

Alors que les manifestants réclamaient la réorganisation du parti et la convocation d’un congrès électif, M. Kabuya estime que la question n’est pas à l’ordre du jour.

Ces tensions interviennent le lendemain du limogeage de Jacquemain Shabani à la tête de la Commission électorale permanente de l’Udps. L’ancien président de la SEP a rejeté ces nouvelles mises en place et promet d’aller en justice contre Jean Marc Kabund.

Le leader de l’Union des patriotes congolais (UPC), Thomas Lubanga retrouvera sa liberté ce dimanche 15 mars 2020. Annonce faite par Patrick Tshibuyi, chargé de sensibilisation de la CPI/RDC.

‘’Sa peine prend fin le 15 mars 2020. A partir de ce moment là, il n’y a plus de raisons pour qu’il soit en détention au regard des procédures initiées par la Cour pénale internationale (CPI) et qui ont abouti à sa condamnation », a annoncé le chargé de sensibilisation de la CPI en RDC, Patrick Tshibuyi.

Il a également indiqué que l’Etat congolais prendra des dispositions pratiques et logistiques pour qu’il soit libéré. Car sa détention prend effectivement fin ce 15 mars.

Le leader de l’Union des patriotes congolais (UPC), Thomas Lubanga âgé de 59 ans, est le tout premier individu congolais à être mis en accusation par la cour pénale internationale (CPI) où il a passé 14 ans d’emprisonnement.

Il a été inculpé pour crimes de guerre ainsi que pour enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans. Son procès a eu lieu du 26 janvier 2009 au 26 août 2011 à La Haye.

Le coordonnateur du Frond commun pour le Congo(FCC), Néhémie Mwilanya a invité la population de Bukavu à l’Est de la République démocratique du Congo(RDC), le mercredi 11 mars, à s’approprier la campagne de sensibilisation lancée par la plateforme FCC, pour lutter contre le coronavirus.

C’est au cours de son meeting du 11 mars 2020, que le coordonnateur du FCC a appelé la population de cette métropole, à une vigilance et une discipline distinctive contre le virus Corona, car évoque-t-il, l’épidémie Covid-19, est une grande menace pour le pays.

‘’Je voudrais lancer à partir d’ici la campagne de sensibilisation. Une campagne de sensibilisation  pour demander à la population de la République démocratique du Congo en général et celle  du Sud-Kivu en particulier, d’être très disciplinée, de prendre très au sérieux la menace de l’épidémie de Coronavirus parce que notre Gouvernement central a confirmé le premier cas dans la ville de Kinshasa’’, a-t-il prévenu.

En vue d’éviter de plonger le pays dans le chaos, Néhemi Mwilanya a en outre convié la population de respecter toutes les indications données par le Gouvernement à travers le ministère de la Santé.

« Soyez à l’écoute de toutes les indications, les orientations, les instructions qui seront données par le gouvernement provincial de manière à ce que nous puissions faire face courageusement à cette épidémie de la même manière que nous l’avons fait par rapport à l’épidémie d’Ebola’’, a sensibilisé le coordonnateur du FCC.

Un congolais revenu de la France, a été annoncé le 10 mars 2020, par le ministre de la santé, Eteni Longondo comme le premier cas positif de la maladie Coronavirus, et ce dernier a été mis en isolement. 109 personnes étant en contact avec la victime ont été identifiées.

Il a également été indiqué qu’un autre cas serait placé en insolemment à Beni au Nord-Kivu.