Le gouvernement provincial a ordonné un recouvrement des taxes sur les motos ce mardi 10 mars 2020. C’est ce renseigne un communiqué officiel rendu public lundi 09 mars par la Police Nationale Congolaise (PNC) commissariat de la Tshopo.

« Le commissaire provincial de la PNC/Tshopo appelle à l’attention de l’opinion publique, plus précisément celle de Kisangani que le gouvernement provincial a donné l’ordre sur le recouvrement des permis de conduire, carte rose, vignettes et plaque d’immatriculation pour les propriétaires et autres conducteurs des motos n’étant pas en ordre avec le paiement des taxes qui reviennent au trésor public », peut-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, poursuit le communiqué, pour sécuriser les agents et services de l’État attitrés à cette mission qui débute ce mardi, la police nationale congolaise ainsi que les éléments des FARDC en sont réquisitionnés, après près de trois mois de sensibilisation au civisme fiscal.

« Toute personne conducteur ou propriétaire de moto qui aura troublé l’ordre public sera appréhendé et déféré devants les instances judiciaires compétentes », rapporte le communiqué.

Cependant toute moto saisie, au cours de cette opération mixte sans toute dérogation admise, sera obligé de payer le montant prévu avec une pénalité évaluée à 100% de ce montant en dehors de frais de la fourrière élevé à 30 usd, d’où un montant de 152$.

Il sied de souligner que tous les propriétaires des motos sans exception devront payer 61$, dont 35$ pour la plaque d’immatriculation, 16$ pour la vignette et 10$ pour le permis de conduire.

Maria Joana Maba

Le révérend docteur, André Bokundoa Bo-Likabe président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) a été reçu le lundi 09 mars 2020 à la Primature par le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba. À en croire l’homme de Dieu, il était venu présenter ses civilités au Chef du gouvernement qu’il rencontre pour la toute première fois depuis sa nomination à la tête de l’exécutif national.

Face à la presse, il a rappelé qu’il n’y avait aucune ombre dans les relations entre son église et le Gouvernement congolais.

L’ECC s’apprête à publier une déclaration qui fait état de l’excellence de ces relations et qui par ailleurs met en exergue le slogan « vivre et grandir » dans l’amour, que l’ECC entend vulgariser auprès des populations.

Notons que cette rencontre intervient après la 56ème Session Ordinaire tenue du mercredi 4 au dimanche 8 mars 2020, au Centre d’Accueil Mgr Shaumba à Kinshasa/Gombe. À l’issue de ces assises, l’Eglise du Christ au Congo s’est engagée à accompagner les institutions de la République Démocratique du Congo dans la vision d’apporter un véritable changement de la situation sociale.

L’Eglise du Christ au Congo propose également la mise en place d’un cadre permanent de concertation et de réconciliation nationale.

Depuis quelques semaines déjà, les habitants des quartiers bénéficiaires de l’énergie électrique fournie et gérée par la compagnie Anglo Belgian Corporation(ABC) dans la commune de la N’sele à l’Est de la capitale congolaise, ont remarqué une élévation du prix du courant dans leurs factures. Pourtant, ils n’ont pas été alerté avant ce changement et ont exprimé leur mécontentement ce Lundi 09 Mars 2020.

« Nous payons du courant sous forme des cartes prépayées aux prix de 2000 pour 25,2; 3000 pour 38,6 et 5000 pour 64 kWh. Mais, il y a de cela deux semaines que nous avons remarqué cette augmentation de la facture. les unités de 2000 Fc n’existent plus et 22,4 unités (kWh) coûtent 4000 Fc maintenant. Ce que je déplore c’est qu’ABC ne nous acte rien dit jusqu’à présent sur la cause de ce brusque changement des prix et le plus grave encore c’est qu’elle n’a même pas prévenue ses abonnés que nous sommes « , a confié Lydia Matondo habitante

Merveille Bobwa a ajouté de son côté que  » Le début de l’ABC dans notre quartier était marqué par une bonne qualité de son service. Et on a pas été victime des coupures d’électricité répétitive durant plusieurs mois. Et le courant se vendait à un prix abordable pour tout le monde. Mais actuellement le courant peut partir plus de 3 fois par jour. la facturation a beaucoup haussée et voir même la consommation aussi. Je suis très déçu du fait que dans notre pays un service de bonne qualité n’est jamais permanent et durable « 

Ne trouvant pas la vraie cause de leur problème, certaines personnes soupçonnent la Société Nationale d ‘électricité et pensent que celle-ci jouerait un jeux dans cette affaire pour un gain excessif de l’argent.

 » Je penses que la SNEL est derrière cette affaire car c’est auprès de ses agences que nous achetons des unités et peut-être que dans le souci de gagner plus, elle a augmenté de son gré le prix. Avec les Congolais, tout est possible « , déclare Jacques, un habitant du quartier Mikonga.

Alors que certains accusent la SNEL, d’autres s’attaquent directement à l’ABC elle-même, comme c’est le cas avec Maman Elysée, une femme ménagère habitant le quartier Bel Air.

 » Si ABC n’arrive plus à nous rendre un bon service en nous alimentant normalement, tant mieux pour elle, nous réduire le coût d’achat de ses unités. Car pourquoi payerons-nous chère la facture d’un courant instable depuis un temps? « .

Il y a 8 mois jour pour jour, depuis qu’une partie de la N’sele est officiellement électrifiée par la Société ABC. Et il est nécessaire de signaler que cette société a pris en charge les implantations des lignes électriques moyennes tensions, des poteaux en bois et en métal, les constructions des postes de transformation et de distribution basse tension jusqu’aux installations des compteurs chez ses consommateurs dans des quartiers comme: Bel Air, Mpasa I et II, Mikonga, Plazza, etc.

La population de la N’sele fait entendre sa voix, dans l’espoir d’une réaction favorable de la part des autorités de l’ABC ainsi que du Gouvernement.

Dieu Merci Liloko, stagiaire de l’Ifasic

On n’en parlera jamais assez du banditisme urbain à Kinshasa. Perruque, téléphone, bijoux, sacs et tant d’autres objets, sont les principales cibles des jeunes bandits communément appelés Kulunas opérant sur l’avenue des poids lourds dans la commune de Limeté.

Cette avenue, est l’une des artères principales de la municipalité de Limeté, allant de pont matete jusqu’à la gare centrale dans la commune de la Gombe. C’est dans sa partie comprise entre le port de liaki et le marché izam, que ces jeunes délinquants s’installent de part et d’autre de la route pour accomplir leurs forfaits .

‘’Ils arrachent, explique Guy Roger , un des usagers de ce tronçon, par la force des téléphones, sacs à main ou à dos, perruque des femmes, argent et plusieurs autres objets qu’ils trouvent sur leurs victimes. ils profitent des embouteillages pour arracher les biens de conducteurs, passagers et même les piétons’’.

D’après les usages de ce tronçon, ces jeunes kulunas proviennent des quartiers Kingabwa pêcheurs et Pakadjuma. Ils s’ y réfugient après avoir arraché les biens de leurs victimes.

Chose grave, ces délinquants opèrent au vu et au su des autorités municipales. La police reste insensible face à ce phénomène. Car plusieurs fois ces voleurs ont étaient arrêté, mais ne sont pas resté longtemps en garde à vue.

« Il y’ a trois semaines je partais vers la gare centrale, raconte un motocycliste, j’étais tombé sur une bande des kulunas. Se faisant passé pour un client, l’un d’entre eux m’ a demandé de m’arrêter et les autres ont surgis juste après mon stationnement. Ils m’ont demandé de leur donner ma moto. J’ai essayé de faire preuve de résistance, l’un d’entre eux a fait sortir une machette pour m’intimider. J’étais sans défense, je ne savais plus quoi faire. Ils ont pris ma moto et parti avec. J’ai laissé une plainte au niveau de sous-ciat, mais jusqu’à présent ma moto reste introuvable« .

Ils reviennent avec force et sèment la terreur dans les rues de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Pour un téléphone, perruque ou quelques billets, ils sont capable de blesser avec, couteaux, bâton voir même machette.

La lutte anti-kuluna n’a pas vraiment produit des résultats jusqu‘à ce jour. Toutes les mesures prises en vue de mettre fin à ce fléaux n’ont rien donné.

En effet, le 23 octobre 2013, le président honoraire, Joseph Kabila annonce devant le parlement congolais qu’il faut « mettre fin, rapidement et de manière définitive » à la criminalité en augmentation à Kinshasa. Dans les jours qui suivent, il donne des instructions au Premier ministre et aux ministres de l’intérieur, de la Justice et de la Défense, avec un mot d’ordre : en finir avec les « Kulunas » .

La police déclenche l’opération « Likofi » le 15 novembre 2013. L’objectif est clair : éradiquer le phénomène des « Kulunas » et reconquérir ces zones de non-droit. Cette opération comprend environ 350 policiers dont la majorité provient de deux corps d’élite de la police : la Légion nationale d’intervention (LENI) – dont des éléments formés et équipés par la France – et le Groupement mobile d’intervention (GMI). Sous le commandement du général Célestin Kanyama.

Hélas toutes ses mesures n’ont servi à rien puisque les kulunas deviennent de plus en plus dangereux.

Glody Bongwalanga, stagiaire de l’Ifasic

Le secrétaire technique du comité multisectoriel de lutte contre la maladie à virus Ebola (MVE), le docteur Jean-Jacques Muyembe a annoncé que les contacts de la dernière patiente ayant le virus Ebola à Beni, seront libérés du centre de traitement d’Ebola ce mardi 10 mars au nord-Kivu.

‘’Je tiens à déclarer que nous venons de franchir à ce jour, le cap de 21 jours sans nouveau cas. Les patients à être en contact avec la dernière patiente libérée du centre de traitement la semaine passée, seront libérés demain matin’’, a déclaré le docteur Jean-Jacques Muyembe, Coordonnateur du secrétariat technique du comité Multi sectoriel de la Riposte contre la maladie à virus Ebola.

Les 11 contacts ont été isolés afin de bénéficier de traitement et d’un hébergement supervisé où les biens alimentaires leur ont été fournis. Cela a permit aux travailleurs du CTE d’effectuer un suivi quotidien systématique des contacts.

Aucuns symptômes des contaminations n’ayant été détectés, le Dr Jean-Jacques Muyembe a indiqué que ces derniers pourront retrouver leurs libertés d’ici le mardi pour regagner leurs familles respectives.

Le centre de traitement d’Ebola avait annoncé après la sortie de la dernière victime, qu’après 42 jours de sa libération, s’il n’y a aucun nouveau cas confirmé, la flambée épidémique d’Ebola sera définitivement déclarée finie.

La dernière victime a été libérée le 02 mars après être amené dans le site d’isolement de Ndindi.

Une semaine après sa mise en demeure, le Fonds de promotion de l’industrie(FPI) a saisi ce lundi 09 Mars la justice, pour dénoncer tous ceux qui ont contractés des créances sans honorer les échéances de remboursement.

« Nos avocats ont porté plainte aujourd’hui contre les débiteurs insolvables, les dossiers complets ont été remis aux juges», a confirmé le chargé de communication de cette entreprise, Elvis Ngwala tout en se réservant de fournir à la presse la liste des personnes concernées.

En effet, le Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI) avait donné le délai de 48 heures à tous ceux qui n’avaient pas régularisé leurs situations de se faire violence pour un arrangement à l’amiable. Cette décision était prise après une évaluation faite par la direction de cette institution concernant les récents projets financés par elle et dont les bénéficiaires manifestent une mauvaise volonté pour les remboursements.

Ces débiteurs sont rangés en deux catégories : des entreprises et des personnes physiques et morales qui ont reçu des subventions sans réaliser les projets financés. A en croire certaines sources quelques acteurs politiques figurent sur la liste, dont l’ancien ministre Tryphon Kin Key Mulumba qui est déjà en procès pour un prêt dont il dit n’avoir pas contracté.

Rappelons que c’est depuis près de cinq ans que des projets ont été financés par le FPI, mais le remboursement n’a pas été effectué. Jean-Claude Kalenga parle de plus de 72 millions qui trainent aux mains des gens : « Il y a un certain nombre de dossier, autour je pense de 99, mais ces dossiers soit n’ont pas été réalisés, soit les gens ne remboursent pas, soit les personnes tentent d’échapper au FPI et disparaissent. C’est un montant autour de 72 millions ».
En réalité, le montant total serait de près de 150 millions. D’où, la contrainte s’impose. Voilà pourquoi le ministre de tutelle, Julien Paluku, avait imposé ce délai de 48 heures pour passer au recouvrement forcé.

Le premier ministre,Sylvestre Ilunga Ilunkamba a assisté le dimanche 08 mars au stage des Martyre à Kinshasa, à la cérémonie commémorative de la journée internationale de la femme, organisée par le ministère du genre famille et enfant.

Au prélude de son allocution, le chef de l’exécutif national a rappelé les lois garantissant les droits des femmes notamment sur la question de l’égalité à travers la parité.

Reconnaissant ainsi les obstacles socio-culturels, le premier ministre a appelé à la responsabilité de tous les congolais à se lever pour un changement des mentalités de la communauté congolaise, ainsi qu’à la nécessité de l’homme de se faire un allié important de la femme afin de matérialiser honorablement les droits méritoires dont elles méritent.

Il a en outre, rappelé l’innovation relative à la question de représentativité des femmes dans son gouvernement.

‘’Le gouvernement a innové en matière de représentation de la femme à des vrais postes de responsabilité au sein du gouvernement, mais la lutte doit continuer inlassablement dans la pratique de la vie quotidienne », a indiqué le chef du gouvernement, Sylvestre Ilunga.

Il a en définitive rassuré les femmes du soutien de son gouvernement dans le combat pour la promotion de leurs droits.

Plusieurs personnalités politique et délégations des femmes congolaises issues des entreprises privées et publiques ainsi que de la société civile, ont participé à cette cérémonie.

Le président de la République démocratique du Congo(RDC), Félix Tshisekedi a inauguré ce dimanche 8 mars 2020, le premier centre de la radiothérapie d’Afrique centrale et deuxième après celui de Cap Town en République Sud-africaine.

Ce centre hospitalier Nganga de la radiothérapie comprend trois compartiments entre autres:

• Un stimulateur de Radiothérapie produit par le consortium américain General Electric et capable de servir aussi au diagnostic;

• Un accélérateur linéaire des particules du nom de “HALCYON” qui est l’équipement de base. Il est produit par la firme américaine “VARIAN”. Celui-ci est la dernière trouvaille parmi les équipements les plus avancés dans le domaine de la Radiothérapie. Sa capacité est la prise en charge de 80 à 120 malades par jour ;

Et en fin, Plusieurs équipements de physique médicale, de contention du patient, de protection, des lasers de positionnement.

Signalons que ce centre hospitalier Nganda qui a était créé pour la lutte contre le cancer a été inauguré en présence du ministre de la santé ainsi que d’autres personnalités.