Accompagné par la mère de son époux Marte Tshisekedi, la première Dame de la République, Denise Nyakeru séjourne à Mbuji-Mayi, chef lieu de la province de Kasaï-Oriental, pour célébrer la journée internationale des droits de la femme.

Dès son arrivée sur la terre des ancêtres du chef de l’État, la première dame s’est dirigé au village natal de son beau père, le sphinx de la démocratie Étienne Tshisekedi wa Mulumba, à la rencontre des femmes Kasaïennes afin de les motiver à se prendre en charge et à lutter pour leurs droits et leurs émancipations.

Par ailleurs, elle les a remercié pour leur soutien en faveur de son Mari le président de la République, ainsi que d’être venue nombreux pour l’accueillir, avant.

Signalons que c’est pour la première fois que la première dame, Denise Nyakeru se rends au Kasaï-Oriental, particulièrement à Kabeya Kamuanga.

À l’occasion de la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes qui est célébrée chaque 8 mars, en République Démocratique du Congo, une manifestation officielle a été organisée au stade des martyrs par le ministère d’État, ministere du genre, famille et enfant sous le thème : « Congolaises et congolais levons nous pour défendre les droits des femmes ».

La cérémonie a connue la participation de plusieurs personnalités tant politiques que religieux, notamment celui du premier ministre Ilunga Ilunkamba, du député Béatrice Lomeya Atilitela représente de l’ONU femmes, des élèves et autres.

Pour la représentante de l’ONU femmes en RDC, l’inégalité de genre est une représentation de l’injustice la plus cruelle. Cependant elle reste un grand défi à relever.

Béatrice Lomeya Atilite a quant a elle souligné l’importance de l’égalité des genres. Après cela elle a invité les congolaises et congolais à se mettre en œuvre pour une société paritaire et exclusive dans le pays.

Les élèves, représenté par leurs présidente, ont demandés aux autorités de prendre des mesures pour que les filles ne soient plus jamais victimes des violences et veulent vivre pleinement leurs droits. Elles ont profité de l’occasion pour demander aux autorités du pays de mettre tous les moyens en place pour faciliter le retour des jeunes filles- mères à l’école.

Selon le compte rendu de la 24ème sommet du Conseil de ministre qui s’est tenue le Vendredi 06 Mars à la cité de U.A, le président de la République a informé les ministres qu’à la fin de l’enquête indépendante qu’il avait diligenté, les éléments en sa possession lui permettent de penser, que le général Delphin Kahimbi est mort par pendaison.

Pour lui, son vœu le plus chèr est de voir toutes ces enquêtes terminées afin de soulager la famille du l’illustre disparu.

Rappelons que, 24 heures après sa suspension de toutes ses fonctions, le Général Delphin Kahimb qui occupait le poste de chef d’État major en charge du renseignement militaire, a été retrouvé mort vendredi 28 février dernier matin en sa résidence à Kinshasa.

Le Haut-commandement militaire avait aussitôt annoncé qu’une enquête est diligentée pour élucider les circonstances de ce décès.

Le ministre de la santé, Eteni Longondo a déclaré ce samedi 07 mars 2020 que tous les voyageurs provenant de la France, Allemagne, Italie, Chine, Iran et Irak seront mis en isolement.

Cette mesure a été prise car ces 6 pays sont des zones le plus touchées par l’épidémie Covid-19.

Il a précisé que les voyageurs qui arriveront au Congo provenant de ces 6 pays seront immédiatement conduits au centre d’isolement durant 14 jours.

Le ministre de la Santé publique a ainsi clarifié avec les ambassades de ces 6 pays que  » ceux qui présenteront des symptômes seront transférés vers un site d’isolement du ministère ».

Aucun cas confirmé de coronavirus n’a été signalé jusque là en RDC, mais l’Afrique est déjà saisie par ce virus à travers quelques pays notamment le Togo, le Sénégal, le Cameroun, l’Afrique du Sud et le Nigeria.

L’Organisation mondiale de la santé(OMS) a averti les voyageurs atteints des certaines maladies chroniques de temporiser les voyages vers les zones où cette pandémie est présente.

Signalons qu’au niveau mondial, le nombre des personnes confirmés positif au coronavirus a atteint la barre de 100.000, avec plus de 34.000 personnes décédées.

Maria Maba, stagiaire de l’Ifasic

Prince Epenge, l’un des membres de Lamuka et de la dynamique de l’opposition, a fustigé l’attitude de la justice congolaise ce vendredi 06 mars quant à la détention arbitraire du député provincial Mike Mukebayi à la prison centrale de Makala alors acquitté par la cour d’appel.

Selon lui, l’affaire est visiblement politisée. Il se questionne sur comment s’explique le fait que la cour constitutionnelle donne un arrêt, et la cour d’appel demande la libération de Mukebayi, mais le procureur à lui seul et de son gré, refuse de signer la réquisition de l’élargissement.

« Nous ne comprenons plus rien. Nous savons que cette affaire est politique et un règlement de compte et des pesanteurs politique », a souligné Prince Epenge.

La voix des sans voix, une ONG des droits de l’homme, rappelle cependant aux autorités de la République, que l’article 168 de la constitution stipule que : ‘’Les arrêts de la cour constitutionnelle ne sont pas susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires, sont obligatoires et s’opposent au pouvoir public.’’

Conformément à l’arrêt rendu par la cours constitutionnelle le 7 février 2020, la cour d’appel de Kinshasa/Gombe avait approuvé la libération de Mike Mukebayi le 3 mars 2020.

La partie défenderesse du député de Lingwala avait ainsi appelée la population congolaise à aller accueillir ce dernier à sa sortie de prison, mais une annonce officielle a été faite aux avocats, leurs rendant compte du refus de la signature par le procureur près de la cour d’appel de Kinshasa/Gombe du document pouvant permettre la libération du député provincial Mike Mukebayi.

Dieu Merci Liloko, stagiaire de l’Ifasic

Le Premier Ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a entamé le jeudi 5 Mars 2020 la campagne de mobilisation des recettes publiques à la Direction Générale des Douanes et Accises, (DGDA).

Accompagné des membres de son cabinet, le chef du gouvernement a été reçu sur place par le Directeur Général de cette régie financière, Deo Rugwiza Mageza et son adjoint, Jean-Baptiste Kongolo, ainsi que les cadres et agents de la DGDA.

Après un bref entretien avec le DG de la DGDA dans son bureau de travail, le chef de l’exécutif national a présidé ensuite une séance de travail avec l’équipe dirigeante et le collège des directeurs de cette régie financière.

« L’heure est à mobilisation des énergies pour atteindre les prévisions de l’actuelle loi des finances », a déclaré le Premier Ministre dans son discours pour circonscrire le cadre de cette réunion de travail avec le DG de la DGDA et les cadres de cette régie financière.

Pour Deo Rugwiza, la visite d’un Premier Ministre à la DGDA est historique, une première depuis 41 ans. Et elle est surtout la preuve de l’importance que le Chef du Gouvernement central accorde à ce service d’assiette de l’Etat qui contribue énormément au trésor public.

« D’ailleurs pour 2020, les 5613 agents et cadres de la DGDA doivent relever les défis de mobilisation des recettes douanières afin de parvenir aux assignations fixées dans l’actuelles loi des Finances arrêtées à 4 mille 567 milliards 868 millions 327 mille 74 Francs Congolais, un accroissement de plus de 72 % par rapport aux prévisions 2019 », a déclaré le DG Rugwiza Mageza.

Par ailleurs, les échanges ont permis de passer en revue la problématique de la charge du coût d’entrer des marchandises en RDC, d’examiner les éléments constitutifs du bulletin de liquidation émis par la DGDA au pays et la problématique du non-respect des normes opérationnelles dans les frontières et enfin de définir les genres d’appui que la DGDA attend du l’Exécutif central pour maximiser les recettes afin d’atteindre ses prévisions pour 2020. S’agissant du dernier point, cette régie financière a exposé au Premier Ministre notamment ses problèmes d’insuffisance des locaux, la nécessité de supprimer la pratique de compensation et certaines exonérations qui font perdre au pays des milliards en franc congolais.

Sylvestre Ilunga Ilunkamba a promis de répondre de manière adéquates à toutes ces demandes, car certaines sont déjà en cours d’examen.

Avant de quitter le bâtiment de la DGDA, le Premier Ministre a confirmé devant la presse que le Gouvernement est dans la phase de priorisation de mobilisation des recettes publique comme décidé dernièrement en Conseil des Ministres.

Rappelons-le, la mobilisation des recettes pour le budget 2020 est trop faible depuis le début de l’année. C’est ce qui a conduit d’ailleurs le ministère des Finances à publier le plan de trésorerie 2020. Ce dernier réduit de 33,5% les assignations des recettes fiscales et non fiscales des régies financières. En appliquant le taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD, ces recettes publiques passent ainsi de 13 869 milliards de CDF (8,2 milliards USD) à 9 195,6 milliards de CDF (5,4 milliards USD). Ce qui représente un taux de réduction d’environ 33,5%.

Le commissaire provincial de la police de la ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo a annoncé une opération de contrôle technique des véhicules sur toute l’étendue du territoire national, à partir du lundi 16 mars 2020.

Ce contrôle sera fait par la police de circulation routière, appuyée par la police territoriale pour récupérer tous les véhicules qui n’ont pas des clignotants, des phares et la bonne couleur.

C’est au sortir d’une réunion avec l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), que le Général Sylvano Kasongo a clarifié que  » les épaves et les véhicules abandonnés sur la chaussée seront aussi récupérés, ils sont devenus un abri des criminels et nous les emménerons à la casse à Mitendi ».

De son côté, le président de l’ACCO, Jean Mutombo rassure de poursuivre la sensibilisation des membres de sa structure et exhorte « tous les conducteurs ou propriétaires des véhicules d’aller les faire réparé « .

Rappelons que cette décision a été prise par le Général après avoir constaté l’indiscipline notoire sur la chaussée.

Maria Maba, stagiaire de l’Ifasic

Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Carly Nzazu Kasivita, a appelé le jeudi 04 mars, la population de Beni à collaborer avec les services de sécurité afin de limiter les violences perpétrées par les groupes rebelles et de sécuriser la région.

Carly Nzazu Kasivita, indique que malgré les tueries constatées dans ladite région, ce mariage aidera la population et l’armée congolaise à cerner l’ennemie et à tisser un climat de confiance entre les agents de l’ordre et la population du territoire de Beni.

‘’Nous voudrions encore une fois appeler la population du territoire de Béni de continuer à faire confiance en l’Etat. Nous savons qu’il y’a la guerre dans le territoire de Béni,le massacre de la population civile, mais nous devons quand même travailler contre les radicaux et nous sollicitons la collaboration de la population pour que ce mariage puisse aider la population de la Rdc’’,a déclaré Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Carly Nzazu Kasivita.

A l’en croire, la population de la frontière doit être la plus vigilante possible et la plus informée. De ce fait, il a réitéré son accompagnement quand au lancement des travaux de modernisation du poste frontière de Kasindi-Lubirilha,situé aux environs 90km à l’est de la ville de Beni.

Il a en outre invité la jeunesse du territoire de ne pas tomber dans le jeu de manipulation.

Nsimba Gedidia, stagiaire de l’Ifasic

L’ambassade américain en République démocratique du Congo a communiqué le mercredi 04 mars 2020, la cessation du payement de frais de réciprocité de visa pour les congolais qui s’élevait à 250 $ (deux cent cinquante dollars américains).

Selon l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Mike Hammer, les citoyens de la RDC ne doivent plus payer les 250 USD des frais de réciprocité de visa.

Il a annoncé sur son compte twitter que le partenariat USA-RDC a rendu ce changement possible, et en cette semaine, le consule Christine Fagand rendra les passeports aux futurs voyageurs.

L’ambassadeur américain en RDC, a clamé cette décision et a souligné que celle-ci va favoriser et raffiner le rapprochement économique entre le deux pays.

‘’Une réduction du coût global du visa américain en faveur des Congolais est une excellente nouvelle pour les liens économiques et culturels entre les USA et la RDC. Que le partenariat aille de l’avant!’’, a souligné l’ambassadeur américain Mike Hammer dans son tweet.

Cependant le frais d’octroi de visa tourisme et étude reste à 160 USD.

Cette décision s’applique après une rencontre qui a mis aux prises le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi au Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo à Washington, capitale des USA le 03 mars 2020.

La député Dhedhe Mupasa déplore les affreuses conditions de vie constatées dans la localité d’Idiofa au Kwilu et demande au gouvernement de réaliser son programme présenté et défendu au parlement dans cette agglomération.

De retour de ses vacances parlementaires, Dhedhe Mupasa déplore qu’aucun centimètre des routes ne soit réhabilité et la mal nutrition accrue touche la grande partie de la population.

‘’Il n’y a rien qui a changé, sur terrain c’est difficile, aucun centimètre des routes n’a été arrangé, j’ai visité tous les ponts pratiquement, je me dis qu’on a construit quelques ponts dans le passé qu’il faut entretenir. Les routes sont abîmées, et si le pont s’abime, ça rendra le coup plus lourd que si on l’arrange maintenant », a-t-il constaté.

Il indique par ailleurs, que les activités commerciales sont handicapées par manque d’infrastructures qui par conséquent génèrent la mal nutrition de la population dans cette localité.

En outre, il signale qu’il a individuellement adopté le projet du gouvernement présenté au parlement seulement parce qu’il a été garanti de 80% d’actions alloués dans les secteurs ruraux.

‘’Moi personnellement, si j’ai adopté le projet du gouvernement piloté par le premier ministre, mais harmonisé par le président de la République et la majorité parlementaire, c’était parce qu’on m’a garantie que 80% des actions seront dans les milieux ruraux’’,a-t-il indiqué.

Les jeunes issues des différentes communes de Lubumbashi, chef lieu de la province du Haut-Katanga, ont organisé des manifestations ce mercredi 04 mars dans plusieurs agglomérations de la ville contre l’insécurité.

Ils se sont révoltés suite aux différents cas perpétuels des banditisme enregistrés depuis un certain temps dans des communes moins sécurisées de la ville qui se sont surtout marqués par des visites nocturnes des bandits armés dans des familles et dans certaines rues de la cité.

Les manifestants sont sortis de plusieurs quartiers dont Kalebuka, Kisanga et Matshipisha.

Ils dénoncent l’insécurité des personnes et de leurs biens dans toute l’étendue de la capitale cuprifère, et ont également exigé la démission du gouverneur Jacques Kyabula devant son bureau qui selon eux, a échoué de sécuriser la ville.

La police a cependant sécurisé le gouvernorat et ses périphériques pour empêcher des éventuels débordements accidentels.