Accueil Blog Page 477

Recrutement M23 par le gouvernement de la RDC : « un rapport grossier et ridicule » selon Kinshasa

Dans une conférence de presse tenue ce 7 décembre à Kinshasa, le gouvernement de la République démocratique du Congo s’est prononcé sur le rapport accablant de l’ONG Human Right Watch, l’accusant d’avoir recruté des rebelles du M23 pour réprimer les manifestations populaires en 2016. 

Selon la ministre congolaise des droits humains, ce rapport de HRW est simplement l’expression d’une haine à l’égard du gouvernement congolais. Une prise de position, partiale, en faveur d’une frange de la classe politique congolaise, au détriment d’une autre.

« Comment la RDC pouvait-elle recruter les éléments de M23 dans la période où les FARDC les affrontaient notamment dans le territoire de Rutshuru, s’est interrogée Marie-Ange Mushobekwa, avant d’ajouter  que cela est illogique et contradictoire ».

Pour elle, ce rapport mettant en cause le gouvernement de la République démocratique du Congo dans le recrutement les ex-combattants du Mouvement du 23 mars est simplement « ridicule et grossier ».

Kasaï: le PAM alerte l’opinion sur le risque d’une catastrophe alimentaire à long terme

0

Le Programme Alimentaire mondial (PAM) a lors d’une conférence de presse tenue le 6 décembre, lancé un appel aux dons pour limiter les dégâts que pourrait cause la crise alimentaire en vue dans la région du Kasaï.

Selon cette agence des Nations Unies, si les bailleurs ne réagissent pas à temps, la faim que connaissent actuellement les populations du Kasaï pourrait basculer en catastrophe pérenne.

«Sans le soutien immédiat des donateurs, beaucoup de personnes, en particulier les femmes et les enfants, mourront », a insisté le directeur pays  du PAM, Claude Jibidar.

Pour rappel, déjà au mois d’octobre dernier, le David Beasley, Directeur Exécutif du PAM avait lors de son séjour à Kananga et Thsikapa appelé le gouvernement à venir en aide aux populations du Kasaï, les enfants plus particulièrement. « Si rien n’est fait, au moins 250.000 enfants mourront de faim d’ici le début de l’année 2018 », prévenait-il.

 

 

 

Kinshasa: Accrochage entre étudiants de l’INBTP et forces de l’ordre

0

Alors qu’ils manifestaient contre la majoration des frais académiques, les étudiants de l’Institut National de Bâtiment et travaux public (INBTP) ont été dispersés à coups de Gaz lacrymogène.

Certains d’entre d’eux ont été arrêtés par les éléments de la police fortement déployé aux alentours de l’Institut.

C’est depuis environ 9 heures du matin de ce jeudi 7 décembre que ces étudiants en colère ont bloqué le passage sur l’avenue du tourisme à partir de la rive du fleuve.

Selon un étudiant rencontré sur place, le recteur exige aux étudiants de payer les frais aux taux de 1600FC pour 1 dollard américain. situation qui a provoqué la colère de ces derniers.

Des pneus brulés, des véhicules empêchés de circuler pendant près de 2 heures ont provoqué un énorme embouteillage.

En ce moment la police semble reprendre le contrôle de la situation.

Seconde lecture loi électorale: les élus des élus appelés à un sursaut patriotique

0

Les appels au rejet de la loi électorale révisée tel que votée par les députés nationaux se multiplient.

L’un des derniers en date a été lancé par la Nouvelle initiative pour le Congo (NIC), plateforme politique dirigée par le sénateur Florentin Mokanda Bonza.

Pour la NIC la loi votée avec «précipitation » à l’assemblée nationale, connait un vice de forme, car n’ayant pas fait l’objet des discussions au conseil des ministres.

Le Comité exécutif de cette plateforme politique qualifie ce texte  voté dans des conditions «innommables» de  «liberticide», «partisan et discriminatoire».

Les partis politiques membres de la NIC en appellent à la sagesse des sénateurs toutes tendances confondues, en vue de «sauver la Nation qui est en péril» en faisant échec à cette loi considérée comme «dérive dictatoriale inacceptable dans le chef du Pouvoir d’Etat».

La loi électorale votée en première lecture à l’assemblée nationale a été envoyée en seconde lecture pour validation au Sénat avant sa promulgation par le Président de la République.

Le Bureau de l’ONUSIDA/RDC et STARTIMES désormais en partenariat

0

 Le bureau pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) et la représentation  de l’opérateur de télédistribution «  STARTIMES  en République démocratique du Congo, ont signé un accord de partenariat afin de mieux lutter contre le VIH/SIDA.

Cet accord au niveau pays est intervenu le 1er décembre, lors de la célébration de la  Journée mondiale contre le VIH/SIDA (JMS), édition 2017, en présence du Secrétaire exécutif national du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (Pnmls), le professeur, LiévinKapend.

Selon le Directeur-Pays de l’ONUSIDA, c’est un partenariat qui existe au niveau mondial entre la Direction de l’ONUSIDA et STARTIMES.  Et donc, la cérémonie qui vient de se passer aujourd’hui, a indiqué Marc Saba, c’est la tradition de la mise en œuvre au niveau pays de cet engagement.

« Cet engagement consiste pour les deux Structures de renforcer la collaboration  en appuyant la lutte contre le VIH/SIDA en  République démocratique du Congo. Il y  a un certain nombre d’actions qui ont été définies pour assurer une certaine visibilité à la réponse contre la lutte contre le VIH/SIDA. Tous les évènements dans le cadre de la riposte contre cette pandémie, pourront être couverts par les structures de STARTIMES »,  a-t-il fait savoir.

Marc Saba a félicité l’opérateur de télédistribution pour cet esprit, cet engagement, tout en espérant que ce genre de partenariat va servir de modèle à d’autres médias et autres structures, qui, au niveau national peuvent efficacement soutenir les efforts menés par Gouvernement et par l’ensemble de partenaires.

De manière concrète, STARTIMES, qui œuvre dans les services de l’audiovisuel et de la communication, va assister l’ONUSIDA dans la campagne de sensibilisation.  Régulièrement et quotidiennement, elle lancera des messages à travers ses plateformes audiovisuelles, satellitaires, Tnt et aussi par des bandes passantes, des messages  vidéo, qui indiqueront que STARTIMES milite au côté de l’ONUSIDA afin que les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PvVIH) ne soient pas stigmatisées et que les  personnes qui ne sont pas atteintes par la maladie, soient prévenues au moyen de cette campagne que mènera STARTIMES.

« L’objectif est de prévenir  et également de faire en sorte que ceux qui souffrent  du VIH/SIDA  ne soient pas stigmatisées, mais plutôt soutenues », a indiqué Rodrigue Kalombo, délégué de STARTIMES.

«  Merci à l’ONUSIDA et à STARTIMES pour l’initiative, parce que là, nous comptons un acteur très actif avec une audience très étendue à travers le pays. Ce qui pour nous, inaugure des nouvelles perspectives au moment où nous assistons à la prévention primaire contre le VIH/SIDA », s’est félicité le professeur Liévin Kapend, devant une foule  de professionnels de médias, venus couvrir cette manifestation, qui a connu la participation de tous les acteurs nationaux comme internationaux œuvrant dans ce secteur.

Pour cette édition de la Journée mondiale contre le  SIDA,  2017, deux thèmes ont été retenus. A savoir: « Tous ensemble pour le dépistage VIH, le traitement antirétroviral, l’accès à  la charge, sans discrimination d’ici à 2020 »,au niveau national et  au niveau international : « Droit à la santé ».

ITURI: Accrochage entre étudiants et policiers paralyse les activités à l’UNIBU

0

Paralysie des activités académiques depuis le mardi 5 décembre 2017  au sein de l’Université de Bunia (UNIBU)  en Ituri conséquence découlant des accrochages entre policiers et étudiants. Ces derniers manifestaient pour exiger au gouvernement central de rembourser l’argent du commerçant qui a acheté l’actuelle installation de l’université publique.

C’est depuis midi de la journée de mardi 05 décembre 2017 que les étudiants de l’Université de Bunia en Ituri ont commencé à manifester en brûlant des pneus pour que le gouvernement central restitue l’argent à l’acheteur de terrain de l’actuelle université publique de Bunia.

Les policiers ont débarqué quelques heures après au sein du campus pour rétablir l’ordre les pourchasser. Intervention qui s’est soldée par des casses.

Les autorités du campus qui déplorent la répression de la police qui a occasionné la perte de plusieurs biens de l’université et des étudiants.

 «Du côté des homes des étudiants, ils ont tout cassé : vitres, portes, fenêtres. Les étudiants ont perdu beaucoup de leurs effets entre autres des ordinateurs, de l’argent. C’est un acte de vandalisme intolérable. La salle d’informatique n’a pas été épargnée et les ordinateurs qui contenaient beaucoup de données de l’université ont aussi ete détruits », a déplore le Secrétaire général académique de l’UNIBU, Jean-Faustin Simba.

Le commandant de la police de Bunia, le Colonel Prospère Zombo, rejette en bloc toutes les affirmations des autorités de cette institution publique.

« Mes éléments ont été dépêchés sur place pour disperser « des étudiants qui commençaient à troubler l’ordre public aux abords de leur campus en empêchant la circulation. Mes hommes n’ont emporté aucun bien. Ils ont seulement interpellé sept étudiants pour raisons d’enquête» déclare le commandant de la police de Bunia, le Colonel Prospère Zombo.

Les autorités académiques de l’UNIBU  saisiront la justice militaire pour que réparation soit faite.

Adoption de la loi électorale: les opposants membres du gouvernement Tshibala se disent trahis

0

Les opposants membres du gouvernement Tshibala se sont réunis le mardi 05 décembre 2017 autour du président de Conseil national de suivi de l’accord Joseph Olenghankoy pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre après l’adoption du projet de loi électorale à la chambre basse du parlement.

Après le boycotte par l’opposition parlementaire de la séance au cours de laquelle le texte de la loi électorale a été voté, c’est au tour de l’opposition gouvernementale de se positionner face à ce projet controversé.

Les opposants membres du gouvernement Tshibala se sont réunis, au lendemain de l’adoption du projet de loi par l’Assemblée nationale autour du président de Conseil national de suivi de l’accord Joseph Olenghankoy.

Ces ministres, à l’exception du premier ministre Bruno Tshibala, ont évalué avec le numéro 1 du CNSA la mise en pratique de l’accord de la Saint Sylvestre, plus précisément l’adoption de la loi électorale à l’Assemblée nationale.

Selon les participants à cette rencontre, le projet de loi électorale déposé à la chambre basse du parlement par Bruno Tshibala n’est pas celui qui avait été adopté en le conseil des ministres. Nous avons été trahis.

A l’issu de leur réunion, rien n’a été dit officiellement.

« Conformément à l’accord, nous avons droit à une concertation, surtout que nous tendons vers la fin de l’année.  Un bilan doit être fait sur la marche de la République. C’est dans ce cadre que nous nous sommes réunis pour évaluer l’accord.  La primaire cette rencontre est réservée au chef de l’état  » a déclaré Joseph Olenghankoy.

L’insécurité plonge la RDC dans « une méga crise », selon Ulrika Blom

0

 D’après un rapport publié ce mercredi 06 décembre 2017 par le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC), la République Démocratique du Congo bat le record sur le nombre des déplacés suite à l’insécurité au cours de six premiers mois de l’année 2017.

«  L’échelle des personnes fuyant la violence en RDC est au-dessus des limites, dépassant la Syrie, le Yémen et l’Irak. C’est une méga crise », déclare  la Directrice de pays de Norwegian Refugee Council en RDC Ulrika Blom.

Les chiffres rendus public dans le nouveau rapport de l’IDMC sur l’Afrique révèlent une triste réalité à l’intérieur du pays. Plus de 1,7 million de personnes ont été contraintes à fuir leur habitation au début de cette année jusqu’à présent à cause de l’insécurité.

Selon les Nations Unies une moyenne de plus de 5 500 personnes par jour. Cela porte le nombre total de personnes déplacées à plus de 4 millions en RDC.

« Pour la deuxième année consécutive, la RDC est le pays dans le monde le plus touché par le déplacement interne suite aux conflits armés et des conflits existant dans les volatiles. Les communautés en RDC sont entrain d’être doublement bousculées par un conflit brutal et une crise politique qui s’aggrave », a ajouté Ulrika Blom.

Ce rapport de l’IDMC souligne notamment les retards enregistrés dans la tenue des élections présidentielles comme une partie des raisons de la recrudescence de la violence.

Les provinces de deux Kivus, les Kasaïs et le Tanganyika sont actuellement l’épicentre de la violence dans le pays.

« Ce que nous avons vu de première main dans la province du Tanganyika est au-delà de l’horreur. La semaine dernière, nous avons trouvé une église abritant plus de 80 personnes qui avaient fui les attaques en septembre 2017— des familles entassées et piégées dans une misère absolue. Les enfants dorment sur un sol humide, finement couvert de sacs de sucre vides. Quatre personnes sont mortes depuis l’arrivée de cette communauté, incluant deux enfants », a déploré Blom.

Suite à ces violences plusieurs familles n’ont plus accès aux champs, activité qui constitue leur moyen de subsistance. Conséquences, au moins 7.7 millions de personnes sont gravement en insécurité alimentaire, en hausse de 30% en un an. Le manque d’accès à l’eau potable a provoqué une épidémie de choléra qui a tué environ quelques 600 personnes dans le pays.

Malgré l’activation par l’ONU de sa plus haute urgence de niveau 3 pour le pays en octobre dernier, peu d’argent ou de ressources sont arrivés en réponse à la crise. Aujourd’hui, le Congo est le deuxième pays le moins financé des plus grandes crises au monde. Moins de la moitié des 812 millions de dollars américains sollicités pour aider 8,5 millions de personnes ont été reçues jusqu’à présent.

“La lassitude des donateurs, le manque d’intérêt géopolitique et la concurrence entre les différentes crises ont amené le Congo-Kinshasa en bas de la liste des priorités pour la communauté internationale. Cette tendance meurtrière est au détriment de millions de congolais. Si nous ne parvenons pas à lever des fonds maintenant, une faim massive se répandra et les gens mourront. Nous sommes dans une course contre la montre,” conclue Ulrika Blom.

Nord-Kivu: Des assaillants pillent les installations de MSF à Mweso

0

La base de l’organisation médecin sans frontière été la cible d’une attaque d’hommes armés le lundi 04 décembre 2017 dans la matinée à Mweso dans la chefferie de Bashali, en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Plusieurs hommes armés ont fait irruption dans l’enclot de MSF/Mweso dans le la chefferie de Bashali en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu le lundi 04 décembre 2017 tôt le matin. Après avoir fait usage de violences et menaces de personnel, les assaillants ont emportés argent et équipements.

Dans son communiqué de presse publié lundi 4 décembre 2017, le MSF condamne fermement cette nouvelle attaque qui intervient deux ans après celle de 2015 toujours à Mweso, où deux membres de son personnel avaient été enlevés. Situation qui avait contraint cette structure à suspendre ses activités.

« Cette incursion et les exactions contre le personnel d’une organisation humanitaire médicale nécessitent que tout soit fait pour trouver les responsables » a déclaré le chef de mission de MSF au Nord- Kivu, Anna Alfode.

Elle s’est dit profondément préoccupée qu’en dépit d’efforts consentis pour rester en place depuis 2015, le MSF continue d’être la cible d’actes de violence dans cette région.

« C’est déprimant. c’est énervant. ça nous rend très fâchéS  et je déplore que nous soyons regardés comme unE  acceptable cible. Nous sommes là pour fournir les services de santé dans une zone où les besoins sont urgents. Je continue à lancer un appel aux communautés et aux autorités pour que nous soyons hors portéE  de toutes violence et la criminalité», conclue Anna Alfode. 

Rappelons que le MSF fournit une assistante gratuite à la population de Mweso estimée entre 500 et 600 mille personnes.

La CENI réceptionne du matériel informatique pour renforcer ses capacités techniques

0

L’Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB) a octroyé ce lundi 4 décembre plusieurs matériels informatiques à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Ce don va dans le cadre du projet d’assistance technique et développement de capacités quant à l’usage des technologies de l’information et de la communication dans le domaine électoral en République démocratique du Congo.

Pour le Secrétaire général de l’A-WEB, Kim Jonghi qui a participé à la cérémonie de remise de ce lot d’équipements, ce projet va renfoncer la transparence et assurer la réussite des élections prévues en 2018 en RDC.

Le lot des matériels est constitué de 103 desktops core i7 ; 2 onduleurs et des bactéries ; 4 serveurs ; 2 baies de stockage ; 206 laptops core i7 ainsi que 27 imprimantes multifonctions.

ceni im

L’ambassadeur de la Corée du Sud en RDC a quant lui salué la coopération entre l’A-WEB et la Ceni et a remercié le secrétaire de l’A-WEB « pour sa volonté d’accompagner le processus électorale en RDC ».

Pour sa part, le président de la centrale électorale, Corneille Nangaa a remercié l’A-WEB « pour cet apport significatif au renforcement des capacités de la Ceni ».

« Avec cet appui, notre parc informatique de traitement des données est renforcé, nos antennes auront de meilleures outils de travail », a assuré le Numero un de la Ceni.

La loi électorale adoptée par l’Assemblée nationale

0

Malgré le rejet des députés de l’opposition, le projet de loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines et locales a été adopté lundi 4 novembre à l’Assemblée nationale.

284 Sur les 287 députés ayant pris part au vote ont voté pour.

N’ayant pas participé au vote, les députés de l’opposition ont boycotté de nouveau l’examen de ce projet de loi ainsi que la clôture des consultations initiées par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku pour dégager un consensus.

La loi électoral a donc été adoptée sans consensus et sera envoyée ce mardi au sénat pour un dernier examen.

L’UDPS/Kongo central exige la libération de ses membres

0

L’Union pour la démocratie et le progrès social Kongo central exige la libération de huit de ses membres, cadres et combattants parti détenus à ce jour dans des conditions de très difficiles au cachot du parquet de grandes instances de la ville de Matadi.

Parmi eux il y a le président fédéral intérimaire de l’UDPS/Kongo central Muanda Suami Mpaka, le chargé de l’organisation politique Nguilu Ntamba, Mwanza Lumbala combattant, Luyindula Mutuari combattant aussi et monsieur Albert vice-président cellulaire de l’UDPS Mvuadu.

D’après M. Muanda Suami, ils risquent d’être transférés à la prison de Matadi si les organisations de droits de l’Homme n’interviennent pas.

Ils sont incarcérés dans une cellule construite au départ pour accueillir 10 personnes et aujourd’hui, ils sont une trentaine. Pour le parti, cette détention est arbitraire.

Tandis que l’un des magistrats du parquet de grandes instances du kongo central soutient que leur arrestation est due aux infractions de troubles à l’ordre public et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Le bureau conjoint pour les droits de l’Homme à Matadi a échangé la semaine dernière avec l’avocat général de ce parquet à ce sujet.

Maniema: Kabambare se vident de ses habitants suite à l’insécurité

0

L’insécurité qui prévaut actuellement dans plusieurs parties du territoire de Kabambare dans la province du Maniema cause le déplacement de plus de 15milles personnes, la fermeture d’une centaine d’écoles ainsi que la désertification et le ravage des villages tout entiers.

Le territoire de Kabambare dans la province du Maniema se vide de ses habitants suite à l’insécurité grandissante. Certains d’entre eux se refugient à Bikenge, d’autres par contre se cachent dans la forêt laissant ainsi Kabambare en territoire désert.

Les déplacés qui se sont venus s’installés à Bikenge territoire voisin où se sont refugiés la plupart des déplacés proviennent de Kabambare, Wamaza, Lusange, Babuyu, Salamabila, Kasongo.

La population de Bikenge indique que leur arrivée à provoquer une certaine rareté des produits et une spéculation des prix sur le marché.

Quant aux écoles, elles sont fermées, dans plusieurs endroits du territoire de kabambare. Tous les enfants et leurs parents ont fui dans la forêt où vers d’autres villages. C’est le cas dans le Bangubangu lulindi, Bangubangu babuyu, Babgubbangu bahombo où les opérations militaires sont en cours.

La société civile de Bikenge, territoire voisin où se sont refugiés la plupart des déplacés plaident pour une assistance urgente aux déplacés mais aussi pour la cessation des hostilités afin que la paix revienne dans cette zone.

Grand katanga: 70 combattants malewa se rendent aux FARDC

0

Prés de 70 combattants Tua de la milice malewa se sont rendu aux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo basés à Mwenge le samedi 02 décembre 2017.

Les éléments de la milice malewa se rendu aux forces loyalistes le samedi dernier en déposant plusieurs arcs et flèches.

Ils ont remis plus de 50 arcs et plusieurs flèches avant de repartir dans leurs différents camps pour conscientiser les leurs à poser le même acte.

La même source confirme que la cinquantaine de barrière érigée par le combattants Tua de la milice Malewa ont été levée.

Selon les sources militaires, la délégation de 70 miliciens sont venus répondre présent à l’invitation de la paix lancée par les autorités politico-militaires du territoire de Mwenge.

Si les autorités militaires se disent satisfaites de ce geste, la population de Pweto quant elle, demeure inquiète. Pour elle, la milice Malewa revient toujours à la charge à chaque fois qu’il y accalmie.

La société civile demande aux éléments des FARDC à être vigilants pour ne pas être pris au dépourvu.

Dans l’entretemps, une réunion entre la République démocratique du congo, la Zambie et Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés est prévue pour ce mardi Mansa, la frontière Zambie et RDC.

L’administrateur du territoire de Pweto indique qu’il sera probablement question, dans cette réunion de statuer sur la situation des congolais qui se sont refugiés en Zambie au centre de transite de Tshelenge. Ils sont au total 12300 à ce jour alors qu’au niveau interne, on compte 13200 déplacés repartis dans plus de 50 villages.

Examen de la Loi électorale: trois éléments divisent l’opposition et la majorité

0

Trois points entraînent le désaccord entre les députés de l’opposition et ceux de la majorité pour le vote de la loi électorale qui demeure toujours en examen à l’assemblée nationale.

Parmi ces trois points il y a: le seuil électoral, de la caution et de la machine à voter.

Pour l’opposition, le seuil électoral doit être « élagué » du projet de loi sous examen et la machine à voter doit faire objet d‘un consensus.

«Nous trouvons que le seuil d’éligibilité est non seulement anticonstitutionnel mais il est aussi un élément dangereux qui entraînera la suppression des petits partis dans la compétition électorale», a déclaré le président du groupe parlementaire des démocrates libéraux Léon Mondole.

Quant aux députés de la majorité présidentielle qui avaient déjà réduit le pourcentage du seuil de 3 % à 1%, la position radicale des opposants fait montre de leur manque de volonté d’emmener le pays aux élections.

« Aujourd’hui, nous avons la preuve que les opposants ne veulent pas que les congolais aillent aux élections. Pour eux, il fallait qu’on arrive jusqu’ au 30 décembre 2017 sans loi pour qu’ils  disent que la majorité par le PPRD a échoué » soutient Paulin Katshongo.

Les consultations se poursuivent ce lundi 04 décembre 2017 au palais du peuple pour trouver un terrain d’entente entre les élus du peuple autour des trois points qui les divisent encore.

Marche du Rassemblement : Jean-Marc Kabund hospitalisé 1 jour après son arrestation

0

Le secrétaire général du parti d’opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est interné dans un hôpital de la capitale.

D’après le porte-parole de l’UDPS, Aujustin Kabuya, cette hospitalisation est due aux tortures qu’a subies Jean-Marc Kabund durant son arrestation le 30 novembre. « Il est dans un état critique. Il était le seul à être torturé et détenu dans des mauvaises conditions », a-t-il précisé.

Pour rappel, jean Marc-Kabund a été arrêté puis relâché jeudi 30 novembre alors qu’il manifesté avec plusieurs autres membres de l’opposition pour réclamer le départ au 31 décembre 2017 du président Joseph Kabila.

J.I de lutte contre le SIDA : la prévention, moyen efficace pour réduire le taux du sida dans le monde

0

Le monde entier célèbre chaque 1er décembre la journée internationale de lutte contre le sida. Cette année, la célébration met un accent particulier sur la prévention.

En République Démocratique du Congo, environ 50% des personnes vivant avec le VIH/Sida (PVV) ont accès aux traitements antirétroviraux contre 10% en 2010 et 70% accèdent aux méthodes de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant contre 8%. Chiffres rendu public le jeudi 30 novembre 2017 à l’ occasion de la journée internationale de lutte contre le sida par le directeur pays de l’ONUSIDA en RDC, le docteur Marc Saba.

Ce dernier pense que la RDC a réalisé des progrès en matière de lutte contre le Sida. Il a aussi souligné que jusqu’en 2010, seuls 10% des Personnes Vivants avec le VIH avaient accès au traitement antirétroviral et 8% à la couverture en matière de prévention de la transmission de la mère à l’enfant.

Pour le docteur Marc Saba, la discrimination et la stigmatisation sont les défis majeurs dans la lutte contre le Sida en RDC des personnes atteintes du sida.

«Nous devons d’abord créer un environnement favorable à réduire la stigmatisation des PVV. Parce que malgré les efforts, même si les services sont disponibles, dans un environnement où il y a la discrimination et la stigmatisation, les gens auront des difficultés pour accéder au traitement», déclare-t-il.

Actuellement, la RDC compte 370 000 personnes infectées au VIH/Sida, avec un taux de prévalence moyen estimé à 1,2.

Rappelons que l’Afrique du Sud est le pays qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH au monde. Les PVV sont 17,1 millions dans ce pays. Mais il enregistre des progrès grâce à la prévention, le dépistage et le traitement des malades du sida.

 

RDC: la Monusco prête à soutenir la Ceni pour la suite du processus électoral

0

La Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) s’est dit prête à accompagner la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans le cycle post opérations de révision du fichier électoral. 

Selon sa porte-parole, Florence Marshall, cet appui sera principalement d’ordre logistique mais aussi d’assistance technique.

« La Monusco aidera la Ceni à déployer le matériel notamment dans les antennes difficiles d’accès », a t-elle signalé précisant qu’elle pourra louer des avions et hélicoptères supplémentaires pour y parvenir.

La Mission de l’Onu a d’ores et déjà transmis un plan de soutien logistique pour appuyer la suite des opérations du processus électoral, à en croire le site de la radio onusienne en RDC, un plan consécutif à une demande de la Ceni.

Calendrier électoral et contraintes: l’adoption la loi électorale révisée piétine

0

A la publication du calendrier électoral le 5 novembre dernier, la commission électorale nationale indépendante congolaise a fixé des limites -à ne pas dépasser- en vue de lui permettre de tenir les délais du processus devant conduire aux scrutins dont les plus attendus sont le présidentiel, et les législatifs national et provincial au mois de décembre 2018.

Le premier d’entre eux, l’adoption de la loi électorale revue, prévue au plus tard le 30 novembre, n’a pas eu lieu comme souhaité par la commission électorale.

Le texte encore en examen à la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’assemblée nationale, diviserait encore les parlementaires, même ceux au sein de la mouvance présidentielle.

Les élus nationaux poursuivent encore les débats en commission pour ramener le seuil de représentativité de 3 à 1%.

En attendant son adoption, la promulgation de cette loi par le président de la République  est attendue au 15 décembre prochain.

 

 

 

Marche opposition: des leaders du Rassemblement interpellés puis relâchés

0

Quelques responsables du Rassemblement de l’opposition ont été interpellés par les forces de l’ordre ce jeudi 30 novembre 2017, lors d’une marche organisée par cette plateforme, en vue d’exiger le départ de l’actuel Président de la République à la fin de cette année.

Le coordonnateur du regroupement des partis politiques Dynamique de l’opposition, Martin Fayulu, et Jean Bertrand Ewanga, cadre de l’Alternance pour la République, interpellés par les éléments de la police nationale ont été relâchés quelques heures plus tard, car bénéficiant de leur immunité en tant députés.

Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Jean Marc Kabund quant à lui est toujours entre les mains de la police.

Encerclé dans sa résidence par un dispositif policier important, le président du Rassemblement de l’opposition, Felix Tshisekedi n’a pas pu entamer la marche avec sa suite.

Des interpellations sont aussi signalées en provinces où le président du Rassemblement/Kolwezi, dans le Lualaba serait appréhendé dans la matinée par les forces de l’ordre. A Kananga, des manifestants qui se préparaient à marcher ont été dispersé. A Kindu, d’autres militants pro Rassemblement ont été interpellés.

,

Entre fake news et « real » news, la toile nous fait vivre le jeudi 30 novembre

0

C’est devenu coutume désormais. Les appels à mobilisation de la rue lancés par les partis de l’opposition politique en République démocratique du Congo se sont transformés en occasion de faire naître un nouveau type de mouvement. Celui de la protestation virtuelle. Les actions de terrain se passent de plus en plus sur un terrain qui n’en est pas un. La toile.

Journalistes, influenceurs, utilisateurs lambdas des réseaux sociaux se ruent dorénavant sur les réseaux sociaux pour informer les publics pour certains, orienter l’opinion pour d’autres, ou encore raconter simplement le mouvement selon ce qui se passe autour d’eux, ou ce qu’ils… imaginent se dérouler dans un coin éloigné de leur milieu.

Entre réapparition des vielles photos, alertes d’enlèvement et critique d’une méthode surannée, même casaniers pour un jour, les internautes ont fait vivre à l’opinion ce 30 novembre 2017, chacun à sa manière.

Ces marches qui finissent en villes mortes

0

Le Rassemblement des forces acquises au changement, la plus grande plateforme de l’opposition en RDC, a annoncé une mobilisation tous azimuts ce 30 novembre 2017, pour signifier au président Kabila haut et fort qu’il devait rendre le tablier. La marche annoncée s’est finalement transformée en journée ville morte. Erreur de stratégie en utilisant une formule qui a atteint ses limites? Étouffement dans l’œuf par les forces de l’ordre et de sécurité que contrôle le régime? Ou simplement faible capacité d’adhésion de la part d’un peuple fatigué?

Depuis la mort de l’opposant historique Etienne Tshisekedi en début de l’année 2016 et son remplacement à la tête du Rassemblement par son fils Felix Tshisekedi, l’opposition de Limité semble avoir perdu sa capacité mobilisatrice. Une succession d’appel à manifester dans les rues s’est soldée plutôt par des réponses timides ou simplement par une abstention générale. Plusieurs facteurs peuvent être proposés en explication.

Premièrement, le pouvoir mobilisateur d’un opposant ne se transmet pas forcément de père en fils. Pour s’en convaincre, Etienne Tshisekedi, affaibli par le poids de l’âge n’a pas du tout perdu sa capacité à téléguider les marches de sa résidence de Limite. Il lui suffisait d’en donner le mot d’ordre et s’en suivait une bataille rangée entre forces de l’ordre d’un côté et manifestants intrépides de l’autre.

Félix Tshisekedi a beau hérité de son père patronyme, allure, parti voire poste de chef de file de l’opposition. Mais la sphinxitude du Sphinx de Limite ne semble lui avoir été transmise.

Deuxièmement, la mort de son père semble avoir conduit à deux effets immédiats. D’une part, cette disparition a conduit à la perte du ciment qui tenait fermement le regroupement hétéroclite d’opposants, les réels tout comme les opportunistes. L’opposition peine encore à s’en remettre. Pour preuve, non seulement de son sein sont sortis des dissidents mais mais plusieurs poids lourds n’ont pas accepté l’adoubement de Félix à la tête de l’UDPS et du Rassemblement.

D’autre part, le régime a été requinqué par l’élimination naturelle, par la mort de Tshisekedi, du seul contrepoids réel qui équilibrait le rapport de force politique en RDC. Le frelatage de l’accord de la Saint Sylvestre, seulement quelques mois après la disparition de l’opposant historique, et les marches qui sont régulièrement étouffées dans l’œuf donnent la pleine mesure du basculement de la balance en faveur du pouvoir.

Troisièmement, une forme de lassitude semble avoir émoussé l’ardeur des marcheurs et manifestants dans les grands centres urbains du pays. Chaque appel à manifester dans les rues lancé par l’opposition rencontre une réponse mitigée. Les ténors des partis de l’opposition et certains de leurs caciques adeptes obéissent au mot ordre. Une autre catégorie de la population, par crainte de la répression ou simple envie d’une journée fériée et payée, reste à la maison en simples observateurs. Et une troisième catégorie de la population, composée de fonctionnaires et agents de l’état ainsi que les fidèles des partis au pouvoir, s’évertue à prouver que l’appel à marcher a été un échec.

La question que chaque analyste se pose est celle de savoir ce que vaut réellement un appel à marcher, en tant que stratégie politique, dans le contexte politique d’un peuple visiblement las de marcher et en face du pouvoir qui, pour citer Max Weber, « détient le monopole de la violence ». La question se pose tout autant en ce qui concerne les appels aux villes mortes.

Il est temps pour l’opposition de revoir ses stratégies.

Marche Rassemblement : des fautes «flagrantes» de grammaire relevées sur la prétendue lettre du Gouverneur de Kinshasa

0

Analysant la lettre attribuée au Gouverneur de la ville de Kinshasa, qui aurait autorisé la marche du Rassemblement de l’opposition, la rédaction de KINSHASATIMES.CD a constaté des fautes flagrantes de grammaire qui remettraient en cause son authenticité.

Certes signée en apparence par André Kimbuta, tout laisse voir le caractère non-officiel  de la correspondance.

Des sources proches du Gouverneur de Kinshasa auraient d’ores et déjà démenti l’information répandue comme une traînée de poudre.

Un démenti officiel serait sur table à l’hôtel de ville, en vue de fixer l’opinion quant à l’autorisation ou non de ladite marche de l’opposition.

communiqué

Confusion autour de la marche de l’opposition de ce 30 novembre

0

Un imbroglio règne autour de la marche du Rassemblement de l’opposition prévue jeudi 30 novembre.

Une lettre publiée sur les réseaux sociaux ce mercredi 29 novembre indique que  l’hôtel de ville de Kinshasa aurait autorisé la manifestation du Rassemblement de l’opposition.

Quelques instants après la diffusion de cette lettre, une source proche du Gouverneur de la ville, André Kimbuta a démenti l’information.

Selon cette, source le gouverneur André Kimbuta n’a jamais signé cette correspondance et que l’hôtel de Kinshasa « n’a pas pris acte des lettres de la MP et du Rassemblement qui l’informaient de l’organisation de manifestations les 28 et 30 novembre 2017 ».

L’hôtel de ville de Kinshasa autorise la marche du Rassemblement ce jeudi

0

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta a à travers un communiqué signé le 28 novembre 2017, donné son accord pour la tenue de la marche prévue par le Rassemblement de l’opposition ce jeudi 30 novembre 2O17.

« Nous avons le plaisir de vous notifier par la présente l’autorisation d’organiser votre marche de ce jeudi 30 novembre », lit-on sur la lettre du Gouverneur.

Il demande par ailleurs aux organisateurs de cette marche de protestation contre le calendrier publié par la commission électorale à « prendre les mesures nécessaires ».

Lire l’intégralité de la lettre du gouverneur ci-dessous:

communiqué