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Le conseil de sécurité de l’Onu invite Kinshasa à respecter « scrupuleusement » les nouveaux délais des élections

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Dans un communiqué sur le processus électoral en République démocratique du Congo, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont pris acte des la date du 23 décembre 2018, fixée par la Commission électorale pour les élections présidentielle, législatives provinciale et nationale.

Les 15 pays du conseil restreint des nations unies souhaitent que le chronogramme publié par la Ceni ne soit plus reporté, et ils soulignent l’importance de s’assurer de toutes les garanties nécessaires en vu de s’y conformer.

«Le membres du Conseil de sécurité en appellent aux autorités de la République démocratique du Congo ainsi qu’aux institutions nationales et internationales, pour prendre toutes mesures nécessaires et immédiates, pour s’assurer que le nouveau calendrier électoral soit scrupuleusement respecté et mis en œuvre ; y compris la publication d’un budget crédible pour l’ensemble des élections prévues et l’adoption des textes juridiques y référant», ont-ils précisé sur le communiqué sanctionnant cette réunion.

Le conseil de sécurité de l’ONU a aussi rappelé l’importance de l’application de certaines mesures prévues dans l’accord du 31 décembre 2016, particulièrement celle de décrispation en vue de l’arrêt des poursuites judiciaires « arbitraires », la libération des prisonniers politiques, mais aussi le respect des libertés fondamentales, afin de crédibiliser le processus électoral et  conférer une légitimité aux institutions de la transition.

 

La PNC lance des opérations de contrôles journalier et nocturne dans l’ensemble du pays

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Dans une communication rendue publique ce mardi 28 novembre en début de soirée, la Police nationale congolaise a annoncé le lancement des opérations de patrouilles dans toutes les grandes villes du pays.

Se basant sur des études de terrain, la police indique que ces opérations interviennent, pour mater la tendance à la recrudescence de la criminalité observée en périodes de fin d’année.

«Le commissaire général de la Police, le commissaire divisionnaire principal Dieudonné Amuli Bahigwa par anticipation, a fait diffuser une directive opérationnelle  ordonnant aux commissaires provinciaux ainsi qu’aux commandants des formations nationales spécialisés  d’organiser  dans les grandes villes et arrières du pays, des opérations de contrôle de jour comme de nuit», indique le communiqué. 

Dans la soirée du 27 novembre déjà, un déploiement des forces de sécurité avait été constaté dans certaines artères de la ville de Kinshasa. Une barrière placée sur le pont Matete plus précisément procédait à un contrôle des pièces des véhicules. « J’ai été contrôlé par des militaires sous la pluie« , a témoigné à KINSHASATIMES.CD une source.

La révision de la loi électorale vise à « favoriser l’émergence du PPRD comme parti unique dominant »

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Dans une déclaration parvenue à la rédaction de KINSHASATIMES.CD, le courant Progressiste, plateforme menée par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga, reprouve le seuil de représentativité de 3%, l’une des nouveautés apportée de la révision de la loi électorale en examen au parlement. 

D’après le courant Progressiste, ce seuil a pour objectif de « perturber durablement » le paysage politique de la RD Congo, et consacre le PPRD comme « parti unique dominant », Chose inacceptable pour notre jeune démocratie et que le «peuple refusera contre vents et marées à expérimenter à nouveau».

Il estime que cette mesure écarterait toute possibilité pour un candidat indépendant d’être élu, par conséquent viendrait éliminer des candidats que la Constitution autorise. Ce courant balaye par ailleurs l’argument selon lequel ce seuil de représentativité conduirait à la formation de deux grands partis politiques en fonction de leur idéologie politique. « Le regroupement (des partis) doit être un acte de volonté et ne doit pas découler d’une contrainte légale »

«Il est regrettable de constater que, puisqu’il est devenu impossible de toucher à la Constitution, la Majorité s’attèle à manœuvrer sur la Loi électorale afin d’assurer, par des tripatouillages intéressés, sa survie politique après les élections», dénoncent-il.

Au vu de son caractère « anticonstitutionnel », la plateforme lance un appel à l’opposition à prendre la mesure de la gravité de ce projet qui « réduirait à néant » les maigres acquis démocratiques issus du Dialogue de Sun-City. Elle invite les députés de la Majorité à « faire preuve de courage » en rejetant cette  révision de loi électorale comme en 2011.

 

L’Assemblée nationale juge recevable le projet de loi des finances 2018

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Le projet de loi des finances de l’exercice 2018 a été déclaré recevable par l’Assemblée nationale. C’était au cours de la séance plénière du lundi 27 novembre au Palais du peuple.

Ce projet fixe le budget 2018 à environ 5 milliards de dollars dont 500 millions seront affecté à la prise en charge des opérations électorales conformément au calendrier publié le 5 novembre dernier par la Commission électorale nationale indépendante(CENI).

Avant adoption, le projet est envoyé à la Commission économique et finances(ECOFIN) de l’assemblée pour un examen approfondie.

La recevabilité de ce projet de budget de l’exercice 2018 permettra au gouvernement, selon le premier ministre Bruno Tshibala, à accomplir sa principale mission, « l’organisation des élections crédibles et apaisées dans le délai indiqué par le calendrier ».

Manifestation Majorité-Opposition: André Kimbuta n’a pas encore dit son mot

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Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango ne s’est pas encore prononcé sur la tenue ou l’annulation des manifestations politiques prévues cette semaine par des partis politiques de l’opposition et ceux de la Majorité présidentielle. 

Il l’a lui même affirmé ce lundi 27 novembre. D’après le numéro un de l’exécutif provincial de Kinshasa, la mesure prise par le conseil des ministres le week-end dernier reste soumise à la décision finale qui va être prise par lui. Son « veto ».

A quelques heures de la marche prévue par la Mouvance présidentielle, ce mardi 28 novembre, les yeux sont tournés vers l’hôtel de ville où se tient une réunion entre M. Kimbuta et le ministre des affaires étrangères belge arrivé à Kinshasa pour l’inauguration du nouvel ambassade du Royaume de Belgique à Kinshasa.

Pour éviter la confrontation avec les militants des partis au pouvoir, le rassemblement de l’opposition avait repoussé de deux jours sa marche de protestation contre le calendrier publié par la Ceni, soit le 30 novembre 2017.

 

RTNC: un projet de réhabilitation de la tour administrative en vue

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La tour administrative de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), va bientôt revêtir d’une nouvelle robe, annonce l’ACP.

A en croire cette source, l’immeuble de 19 nivaux sera réfectionné sur fonds propre du gouvernement.

Le bâtiment construit au milieu des années 70 accueille actuellement en son sein outre le service administratif de la RTNC, le secrétariat général du Ministère de la Communication et Medias.

Une société chinoise se chargera de l’exécution de ces travaux de réhabilitation. Le coût et la durée de ces travaux n’ont pas été révélé.

La Cenco d’accord pour les élections en 2018, mais pose quelques conditions

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Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont à travers une déclaration faite ce lundi 27 novembre 2017, dans la matinée, lancée un appel à l’ensemble des forces vives de la Nation sur « l’urgence d’aller aux élections » selon le calendrier publié par la commission électoral début novembre, mais à quelques conditions, entre autres le maintient de la pression pour faire respecter les échéances fixées. 

Réaffirmant que l’accord de la saint Sylvestre « n’est pas mort » malgré les entorses subies dans sa mise en oeuvre, la Conférence épiscopale du Congo invite l’actuel chef de l’Etat à s’impliquer « à fond » dans l’application des mesures de décrispation, comme le prévoit l’accord, mais aussi à se prononcer publiquement qu’il ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle.

Les prélats catholiques déçus que le pays se retrouve dans la même situation de tension qu’à la fin de l’année 2016 qui marquait la fin du second et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila, invite les partis politiques, la société civile, la communauté internationale, le gouvernement, la Ceni chacun à prendre ses responsabilité pour une tenue effective et dans la paix des scrutins attendus à la fin de l’année prochaine.

Selon eux, si le peuple [qu’il invite par ailleurs à la vigilance et à manifester pacifiquement en cas de besoin] avait toléré le dépassement du délai constitutionnel pour la première alternance en RDC grâce au compromis signé entre le pouvoir et l’opposition, il ne « tolérera pas que cela se répète en 2018 ».

Enseignement supérieur et universitaire: un nouveau mouvement de grève en vue

Une nouvelle grève des professeurs plane sur l’Université pédagogique nationale (UPN). Selon des sources concordantes, une cessation des cours serait envisagée dans cet établissement public. Des professeurs ne seraient pas d’accord avec le paiement des frais académiques au taux de 960 fc le dollar, tel que décidé par le Gouvernement lors de la 5ème réunion du conseil des ministres. Pour eux, ce taux risque d’impacter négativement sur leurs salaires.

Jointe au téléphone, une source proche du comité de gestion de l’ex-IPN dément cette information. « Nous ne sommes pas au courant de cette info. Il est vrai que le problème de taux préoccupe au plus haut point le comité de gestion, étant donné qu’il est à la base du dysfonctionnement de l’établissement. Mais nous ne sommes pas au point de cautionner une nouvelle grève. D’ailleurs, ce point n’est pas inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée générale », a souligné ce membre du comité de gestion de l’UPN.
Par contre, l’Association des professeurs de l’Université pédagogique nationale (APUPN), a confirmé la menace de grève, bien qu’elle ne soit pas inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale.

« Ce problème de taux, nous préoccupe au plus haut point. Nous manquons de réponses à donner aux professeurs qui s’interrogent sur la modicité de leurs salaires à cause de ce rétropédalage du gouvernement. En ce qui concerne l’inscription de ce point à l’ordre du jour, ne vous inquiétez pas, l’ordre du jour peut être modifié à tout moment « , a confirmé une source de l’APUPN.

Toujours est-il que les professeurs, craignant une mauvaise surprise dans la paie de leur prime mensuelle, se demandent à quel taux celle-ci sera payées. Aux dernières nouvelles, les discussions autour du taux à appliquer feraient aussi l’objet de l’assemblée générale de l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin).

Mais déjà, au niveau de l’UPN le problème de taux devrait également être abordé pendant les assises de l’assemblée générale de professeurs.

Avec FDA

Le maire de Kananga interdit des manifestations populaires

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Le maire de Kananga, Mwamba Kantu Ka Njila a interdit à travers un arrêté signé jeudi 23 novembre, des manifestations populaires dans la ville « jusqu’à nouvel ordre ».

Il pense que les manifestations publiques «peuvent favoriser les infiltrations imprévisibles des forces négatives» dans la ville de Kananga qui est déclarée «secteur opérationnel militaire » « après sa sortie d’une situation calamiteuse due à l’incursion de la milice Kamuina Nsapu».

«Nous sortons de la guerre. Vous savez que tous les grands bandits, tous les grands commanditaires des coups surtout dans le domaine de Kamuina Nsapu ne sont pas encore rentrés. Ils sont dans la forêt. Ils sont en train de se préparer»,a souligné Mwanba Kantu Ka Njila, Maire de Kananga.

Mwamba Kantu demande par ailleurs au commissaire urbain de la police et aux bourgmestres des communes de s’assurer de l’exécution de sa décision.

Papy Tamba: « L’honorable Lokondo reçoit ses ordres ailleurs, pas à la MP »

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Membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et communicateur de la Majorité présidentielle, Papy Tamba est monté au créneau pour dénoncer les prises de position du député national Henri Thomas Lokondo, président de l’Union Congolaise pour la Liberté(UCL), parti membre de la MP. 

N’ayant pas sa langue dans sa poche, le député national s’est illustré encore une fois dans sa récente intervention au parlement, appelant l’actuel premier ministre Bruno Tshibala à démissionner dans les jours qui suivent pour avoir déposé largement en retard le projet de budget de l’année 2018. Une position que plus d’un au sein de la MP qualifie de trop.

Dans un message ayant tout l’air d’un ras-le-bol, M. Tamba avance que  l’actuel premier ministre investi au mois de mai par le parlement, n’a pas trouvé de loi budgétaire de l’année en cours, et a dû présenter un projet applicable au mois d’août en juin dernier. «L’honorable Lokondo voudrait que le Gouvernement qui a fait voter un budget au mois de juin, effectivement applicable au mois d’août 2017, en dépose un autre un mois après devant leur chambre». 

Le communicateur accuse Henri Thomas Lokondo de se ranger contre la paix dans ses positions contraires à celles de la MP. Ce qui est inacceptable selon pour lui qui se prétend encore faire partie de la Majorité.

«On ne peut pas faire de la politique au sein d’une famille politique, en se comportant en électron libre. Son comportement est devenu très suspect et on est en droit de se poser des questions sur ses véritables motivations. Ce d’autant plus que l’homme est souvent au téléphone dans l’hémicycle, quand il s’agit d’intervenir sur des matières qui ont tendance à bousculer les lignes au sein de l’assemblée nationale… Pour moi, c’est sans conteste que l’honorable Lokondo reçoit ses ordres ailleurs, pas à la MP.» s’indigne papy tamba.

Le Rassemblement dénonce l’enlèvement de ses deux militants

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Le Rassemblement est depuis le 22 novembre sans nouvelle de ces 2 militants « James Katshingu, membre du service protocolaire du Président du Rassemblement et Christian Lumu Lukusa cadre de l’UDPS, membre de la Jeunesse de l’UDPS et du Rassemblement, » selon un communiqué du porte-parole de l’UDPS, Abraham Luakabuanga.

Selon les témoignages recueillis par la direction de cette plateforme de l’opposition, cette disparition soudaine rime avec « deux cas d’enlèvements qui seraient survenus le mercredi aux alentours de la Place Commerciale de Limete sur la 7eme rue. »

Des nombreux passants ont vu « deux jeunes, l’un poussé de force dans une camionnette de la Police et l’autre, jeté par des hommes cagoulés dans un véhicule du type (Ketch) tout en criant au secours! au secours ! » décrit Abraham Luakabuanga, porte-parole du président du Rassemblement, Félix Tshisekedi.

Cette plateforme à laquelle appartient l’UDPS s’indigne de ces comportements des services de sécurité d’un pays membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, qu’elle qualifie de « barbares. » Le Rassemblement et l’UDPS exigent « la libération sans conditions de ses deux jeunes cadres. »

Ce « double enlèvement » intervient juste après le séminaire a huit-clos du Rassemblement au cours duquel James Katshingu et Christian Lumu ont joué des rôles significatifs dans l’organisation de l’événement

Opération trompette de Jéricho: Sindika Dokolo poursuit la sensibilisation

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Le président du mouvement citoyen Les Congolais Debout et homme d’affaire congolais Sindika Dokolo poursuit sa sensibilisation à travers l’opération « trompette de Jéricho » lancée début novembre 2017.

A travers cette opération de « désobéissance civile », ce mouvement citoyen invite la population sur toute l’étendue du territoire national à se joindre à lui au concert de klaxon, de casseroles, et sifflet… à faire un grand bruit chaque samedi de 23 heures à minuit pour « signifier à M. Kabila que nous ne l’acceptons plus. Il ne nous humiliera plus », d’après M. Dokolo.

« Le mur de la dictature, de l’injustice tant sociale, économique et politique doit être brisé ce 31 décembre. » affirme un membre du mouvement Les congolais Debout sur une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce jeudi 23 novembre 2017.

L’opération lancée à la deuxième semaine du mois de décembre n’a toujours pas eu large écho au sein de la population selon les attentes de ses initiateurs, qui poursuivent la campagne de sensibilisation malgré tout.

 

Le BCNUDH documente 704 cas de violations de droits de l’homme en octobre 2017

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Dans un rapport sur les droits de l’homme en République démocratique du Congo, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a répertorié 7O4 cas des violations des droits de l’homme au mois d’octobre 2017, soit une hausse de 60% en 2 ans.

Selon le BCNUDH, les principaux auteurs de ces violations sont les éléments des forces armées de la RDC (FARDC) et les éléments de la police nationale. « Ils sont responsables de 63% des cas des violations des droits de l’homme recensés, notamment l’exécution extrajudiciaire de 56 personnes », indique le rapport.

Les groupes armés sont également responsables de 162 atteintes aux droits humains, avec des exécutions sommaires ayant entrainé la mort de 135 personnes en octobre 2017, renseigne le BCNUDH dans son rapport.

Il indique aussi que les principales cibles de ces violences qui affectent quasiment toutes les provinces de la RDC sont les membres des organisations de la société civile.

Réorganisation des Kamuina Nsapu: un prétexte pour donner un nouveau souffle au « wumela »?

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« Les miliciens de Kamwina Nsapu seraient en train se se réorganiser ». C’est ce qu’a affirmé le porte-parole du secteur opérationnel des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) du Grand Kasaï. 

Un processus d’embrigadement d’enfants dans les rangs des miliciens aurait démarré depuis le mois de septembre 2017 selon la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Une centaine de recrues plus précisément d’après l’estimation rapportée par nos confrères du site Actualité.

La conflit ayant opposé la milice Kamwina Nsapu aux forces de l’ordre du mois d’août 2016 à mai 2017 a été déclenché par la mort de Jean Pierre Pandi, un chef coutumier tué par des éléments de l’armée régulière dans un assaut, alors qu’ils l’appelaient à se rendre. Des nombreux analystes ont vu dans ce conflit une main mise du pouvoir en place pour retarder le processus électoral, opérant notamment grâce à l’appui des élus de cet espace. Une enquête du journal américain New-York Times a même cité nommément le député national Clément Kanku comme instigateur des tueries.

Actuellement l’espace Kasaï est le point de chute des opérations de révision du fichier électoral sur le territoire national. Ces opérations devraient se clôturer au mois de janvier de l’année prochaine selon les prévisions de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). La fin de l’enrôlement dans ce coin de la République est vivement attendue par les forces vives de la Nation, car « balayant l’un des prétextes du régime pour retarder l’avancement du processus électoral ». Avec ces allégations de la Monusco et du porte-parole des FARDC grand-Kasaï, de la probable résurgence des Kamwina Nsapu ayant semé terreur et désolation, le génie du glissement en aurait-il trouvé un nouveau mobile pour rebondir?

Cette alerte ne devrait pas être prise à la légère par les gouvernants. Les autorités compétentes devraient se saisir  dès à présent du dossier pour éviter un nouveau bain de sang dans l’espace Kasaï qui n’a pas fini de pleurer et enterrer ses fils, malgré la relative accalmie depuis quelques mois.

La MP se félicite de l’esprit démocratique du Rassemblement de l’opposition

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Dans une déclaration faite à la presse ce mercredi 22 novembre, La
Majorité présidentielle (MP) loue l’esprit d’ouverture de l’opposition
qui a repoussé de 2 jours sa marche pacifique prévue initialement le
28 novembre. « C’est un esprit réellement démocratique ». 

«Nous saluons cet esprit d’ouverture de l’opposition de pouvoir faire
des concessions. Nous, nous sommes de ceux-là qui ne voient pas les
choses en rouge à tout moment. Au moins aujourd’hui nous avons vu un
pas positif de la part de nos compatriotes du Rassemblement », a
souligné le secrétaire général adjoint Joseph Kokonyangi.

A en croire Joseph Kokonyangi, la MP n’a pas voulu créer un
télescopage par rapport à la marche de l’opposition. «C’était une
coïncidence. Voilà nous maintenons notre date du 28 novembre pour
montrer à nos compatriotes que ce n’était pas une confrontation »,
a-t-il confirmé.

Pour rappel, le Rassemblement de l’opposition avait annoncé une
marche pacifique le mardi 28 novembre pour exiger le départ du
président Joseph Kabila après le 31 décembre 2017. La MP a également
prévue une marche le même jour afin de soutenir le Calendrier
électoral.

Suite à cette coïncidence, le rassemblement a repoussé sa
manifestation au 30 novembre prochain, soit 2 jours après celle de la
MP.

Droit de manifester en RDC : She Okitundu rassure les délégations des USA et UE

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Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale, Leonard She Okitundu, a rassuré la délégation mixte des ambassadeurs de l’Union européenne-Etats unis d’Amérique, que le droit de manifester est garanti par la constitution de la République démocratique du Congo. C’était qu cours d’une réunion sur le processus électoral, le 21 novembre.

«Les manifestations publiques doivent être encadrées pour éviter d’éventuels débordements. Pour cela, il faut qu’il ait l’assurance des organisateurs que la manifestation ne va pas dégénérer», a-t-il dit aux délégations.

Par ailleurs, She Okitundu a réitéré la volonté du gouvernement congolais de respecter le calendrier électoral publié le 5 novembre dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Majorité présidentielle et Rassemblement de l’opposition avaient annoncé initialement des manifestations pour ce 28 novembre prochain. La plate-forme de l’opposition a par la suite reporté sa marche pour le 30 novembre.

Vente d’esclaves en Libye: Kinshasa rappelle son ambassadeur à Tripoli

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé ce mardi 21 novembre 2017 le rappel de son représentant diplomatique à Tripoli (Libye). Ce rappel fait suite aux révélation de la chaîne de télévision américaine CNN, sur le commerce des migrants originaires d’Afrique subsaharienne comme esclaves, par un réseau des trafiquants libyens.   

Selon la communication du ministère des affaires étrangères de la RDC, l’ambassadeur congolais en Libye devra apporter la lumière sur cette situation en vue de lui permettre de prendre des mesures appropriées.

«Le ministre des affaires étrangères et intégration régionale a décidé de rappeler l’ambassadeur de la République démocratique du Congo à Tripoli, afin que ce dernier vienne éclairer la lanterne des autorités compétentes ainsi que les services spécialisés sur la situation réelle dans ce pays pour qu’une mission d’identification et les cas échéant de rapatriement digne soit menée, si nos compatriotes se trouveraient dans cette situation horrifiante», indique le communiqué.

She Okitundu, ministre des affaires étrangères de la RDC qui qualifie ce commerce de personnes humaines «d’immonde»et «révoltant», souhaite que le problème relatif à la migration soit aussi inscrit parmi les points à l’ordre du jour au prochain commet  Afrique-UE, le 29 et 30 novembre prochain afin de trouver « des solutions concertées » à ce fléau.

Des personnalités congolaises de tout bord ont réagi à la révélation faite par CNN. Ils ont dénoncé et condamné cette pratique. Pour sa part, le président de Congo Na Biso, Freddy Matungulu estime que la RDC devrait accélérer la tenue des élections pour recréer l’espoir des lendemains meilleurs pour sa jeunesse. «Toute autre réaction serait insuffisante ou simple hypocrisie», pense t-il.

La RD Congo rappelle son ambassadeur de Libye, après que le Burkina faso ait rappelé le sien un jour plus tôt. Le Niger quant à lui avait convoqué le représentant diplomatique libyen à Niamey pour des explications .

Une mission d’audit de l’OACI observe « des failles » dans les services aéroportuaires congolais

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Un groupe d’experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a séjourné en République démocratique du Congo en vue d’inspecter les aéroports, et contrôler les services intervenants dans le secteur du transport aérien en RDC.  

Ces délégués de l’OACi ont présenté le rapport de leur mission lors d’une réunion d’évaluation à mi-parcours, regroupant le ministre des transport congolais, José Makila, les dirigeants de l’Aviation civile de la RDC (AAC) et  ceux de la Régie des voies aériennes (RVA), lundi dernier.

Des failles  -nécessitant une correction urgente et rapide- ont été relevées  dans les  services offerts à la population de la RDC. Ces inspecteurs ont également invité leurs interlocuteurs congolais à renouveler la loi sur l’aviation civile.

Pour sa part le ministre des transports a appelé l’administration de l’aviation civile et la Régie des voies aériennes de mettre à profit les recommandations des partenaires de l’OACI, et en même temps promis que « la RDC  renforcera dans les jours à venir les activités et la mission de son comité national de sécurité de l’aviation civile« .

RDC: Le M17 dénonce la corruption, l’impunité au sommet de l’Etat

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LeM17, cette formation politique centriste, prône la réforme de l’Etat congolais afin de tirer le pays de la crise politique, de l’impunité et de la corruption, qui le rongent depuis quelques années.

« Je suis Kabiliste (Ndlr : de Mzee Laurent Désiré kabila)  et je ne l’ai jamais nié. Le problème aujourd’hui est que depuis que le M17 est créé, nous ne cessons de dénoncer des antivaleurs, qui sont revenus avec une force incroyables. Les mêmes antivaleurs que Mzee a combattues contre le régime de  Mobutu, sont revenues. Il y a la corruption, l’impunité au sommet de l’Etat. Je ne suis pas là  pour donner des leçons de morale. Mais ce sont des faits que nous dénonçons (…) Je ne suis pasjuge, c’est au peuple de juger si le Président de la République est sur les traces de Mzee ou pas. Moi, j’ai toujours dit que les antivaleurs sont revenues et lui-même le Président de la République, dans l’un de ses discours, a reconnu le fait », a indiqué  Augustin Kikukama sur les antennes de Siloe Tv.

Le président du M17 s’étonne que les portes de prisons, dont le chef de l’Etat avait parlées, ne soient grandement ouvertes qu’à l’opposition qu’aux mandataires de l’Etat. Pourtant, affirme-t-il ; «  C’est chaque jours qu’on lit dans la presse qu’il y a eu détournement… Ce n’est pas à nous de juger. Nous  le constatons et le dénonçons, maintenant, il n’appartient pas à moi, Kikukama de dire que Kabila  n’est pas sur les pas de Mzee, mais encore que Joseph Kabila n’est pas Mzee Laurent-Désiré Kabila.  Donc,  ce sont  deux administrations différentes ».

Réunion USA-Afrique: l’administration Trump joue la prudence et « évite » la RDC

La République démocratique du Congo était la grande absente lors de la réunion  Etats-Unis-Afrique tenue à Washington le week-end dernier.

Alors que les Secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson et les 37 ministres des affaires étrangères des pays africains échangeaient sur les questions de bonne gouvernance, démocratie et relations économiques, ni le ministre des affaires étrangères congolais, ou l’ambassadeur de la RD Congo dans la capitale n’étaient de la partie. Et pourtant la situation politique actuelle en RDC était l’un des points au menu de ces discussions.

Joint par la rédaction de KINSHASATIMES.CD, Martin Ziakwau, spécialiste en relations internationales estime que, les Etats-Unis joueraient  probablement la prudence dans sa diplomatie, pour ce qui est de sa position dans la dynamique du jeu politique congolais.

«Les dernières déclarations des autorités américaines sur la RDC, plus particulièrement sur la question électorale ont été interprétées comme un soutient tacite de l’administration Trump au régime de Kinshasa, quoique ce soutien soit conjoncturel», précise Martin Ziakwau.

Il note également qu’il existe entre le président américain Donald Trump et son secrétaire d’Etat Rex Tillerson -un écart de lecture diplomatique- sur plusieurs questions de politique internationale. Ce qui pousse selon lui à se poser la question si cette non-invitation de la RD Congo relève du secrétaire d’Etat, sa personne, ou d’une vision diplomatique de Trump sur la RDC.

«Après la récente publication du calendrier électoral, les déclarations des officiels USA sont allées dans le sens de porter un coup dur à la stratégie de l’opposition congolaise et donc jouer en faveur de la MP, sans peut être  le dire clairement. Est-ce que c’est une façon pour les usa de se rattraper quant à l’image véhiculée à l’opinion congolaise, parce qu’il faut retenir que après tout les usa ont intérêt de ne pas s’attirer une certaine antipathie de l’opinion publique congolaise.» poursuit-il. 

M. Ziakwau affirme par ailleurs qu’il est difficile de dire à ce stade si les relations entre la RDC et les Etats-Unis sont au beau fixe, car il y a une certaine ambiguïté sur la position de l’administration américaine. Cette dernière sait bien que «soutenir l’opposition ou la Majorité peut se révéler avantageux un jour, et désavantageux l’autre. Mais communier avec le peuple peut  donner plus de garantie quant à la possibilité  pour les américains de renforcer leur ancrage sur le territoire congolais».

 

HCR Haut-Katanga: la photographie de l’iris, une innovation pour l’identification des réfugiés

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Le bureau du Haut Commissariat des Refugiés des Nations Unies a lancé le lundi 20 novembre 2017 l’opération de vérification et de délivrance de documents d’identité aux refugiés urbains et demandeurs d’asile dans la province du Haut-Katanga.

L’objectif vise à actualiser les informations dans la base de données des refugiés mais aussi à délivrer de nouvelle cartes d’identité biométrique en remplacement des anciennes qui ont atteint la date d’expiration il y a de cela deux ans.

« En plus des informations récoltées sur chaque refugié, il y a la prise en photo de l’iris de chaque refugié que cette opération apporte. Cette innovation permet au bureau du HCR de bien conserver les données de chaque refugié pour une identification facile » a déclaré le coordonateur provincial de la commission nationale des refugiés.

Mais cette opération rencontre une difficulté causée par les refugiés qui se trouvaient au camp de Lusenda. Ils y sont sortis clandestinement pour retourner à Lubumbashi à compte goute. Ne se trouvant pas dans la base de données de Lubumbashi, nous ne pouvons rien faire pour eux.

Parmi les personnes enregistrées pendant le lancement de cette opération, il y a des Ougandais, des Rwandais, des Zambiens, des Somaliens, des Centre- Africains, des Burundais, Syriens.

L’opération va se dérouler durant cinq jours et cela concerne plus de 5000 personnes habitants la ville de Lubumbashi et ses environs.

 

Le maire de la ville de Kikwit lance un SOS au gouvernement

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Une forte pluie qui s’est abattue le week-end dernier à Kikwit a détérioré complètement les infrastructures de la ville et causé d’importants dégâts matériels.

Des maisons écroulées, des avenues défoncées et le centre-ville inaccessible tels sont les dégâts causés par la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Kikwit le week-end dernier.

Selon le maire de la ville de Kikwit, Léonard Mutangu qui parle même de perte en vies humaines, les dégâts sont considérables. L’intervention du gouvernement central est plus que nécessaire. La ville est «complètement sinistrée».

«La ville de Kikwit qui comptait déjà plus de 150 têtes d’érosion est aujourd’hui complètement sinistrée. Toutes les érosions progressent, les grandes artères de la ville sont couvertes de boue et de sable, des trous. La seule voie asphaltée qui traverse la ville est dans un état pitoyable. Il y a des sinistrés, des maisons qui sont parties. Il y a eu des pertes en vies humaines», détaille Leonard Mutangu.

Dépourvue des moyens, la mairie de la ville de Kikwit lance un SOS au gouvernement.

«Malgré nos efforts, cette situation nous dépasse parce que cela demande des gros moyens. La mairie n’a même pas un véhicule benne pour évacuer toute cette boue. Que les gouvernements central et provincial nous aident. Il y a des quartiers entiers tel que Kanzombi coupés du reste de la ville par la progression des érosions», se plaint le maire de la ville de Kikwit.

Pas de nouvelle carte d’électeur pour l’opposant Franck Diongo

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L’opposant Franck Diongo ne sera pas inscrit sur la liste électorale  à partir de sa cellule de détention à la prison de Makala. Le président de la Commission électorale nationale indépendante  Corneil Nangaa l’a expliqué le lundi 20 novembre 2017  lors de la publication du rapport d’observation de la Commission épiscopale nationale du Congo sur l’inscription des électeurs en RDC.

Selon Corneil Nangaa, un centre d’inscription des électeurs a été ouvert  pour les détenus dans cette prison, et il fonctionnait dans un régime particulier qui ne dépendait pas  de la Ceni.  C’est ce qui n’aurait pas permis à cet organe électoral d’enrôler le prisonnier Jean-Claude Muyambo. Car ce dernier n’est pas condamné à la dernière instance par la cour suprême de justice comme c’est le cas pour Franck Diongo.

« Au niveau des prisons, nous avons une procédure spécifique d’indentification et enrôlement des électeurs. Les électeurs que nous avons reçus  sont des personnes mises à la disposition de la Ceni par les greffes. Ils étaient plus de neuf cents et Franck Diongo n’étaient éligible. Par conséquent, son nom ne figurait pas sur cette liste », a déclaré Corneil Nangaa.

Le numéro un de la centrale électorale garantit que Franck Diongo sera enrôlé sur la liste électorale, s’il recouvrait sa liberté, le jour du dépôt de sa candidature au scrutin de son choix.

La CENCO publie un rapport sur la révision du fichier électoral

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La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a publié le lundi 20 novembre 2017 un rapport d’observation sur l’inscription des électeurs en République démocratique du Congo, en présence du président de la Commission électorale nationale indépendante et des représentants diplomatiques à Kinshasa.

Dans ce rapport, la Cenco a relevé les points forts et les faiblesses constatés dans les opérations d’enrôlement.

Selon elle, les opérations identification d’électeurs n’ont pas été calées dans le chronogramme publié par la Ceni, alors qu’il devait servir de boussole dans ces opérations.

Pour le secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Donatien Nshole qui a présenté la synthèse de ce rapport, l’absence de ce chronogramme est l’un des points faibles qui n’a pas permis à la Ceni de bien suivre le processus de révision du fichier électoral.

A cela s’ajoute l’enregistrement des mineurs, le monnayage de l’inscription des électeurs par les agents de la Commission électorale.

«Si les mineurs non éligibles à la révision du fichier électoral en cours ne sont pas radiés, la répartition des sièges sera basée sur ses irrégularités et par conséquent, elle ne sera pas honnête», s’inquiète l’Abbé Nshole.

Le président de la Ceni, Corneille Nangaa quant à lui qualifie ce rapport de «prématuré». «La qualité du fichier électoral s’apprécie à la fin des tâches prévues pour sa constitution. L’appréciation qui est faite à ce jour est prématurée».

Parmi ces points forts, le rapport de la CENCO a apprécié la formation qu’ont reçue les agents de la Ceni et la sécurité de l’opération d’enrôlement assurée par les forces de l’ordre.

Cette mission a été mené par la commission Justice et Paix Congo qui a déployé trois cents vingt observateurs sur toutes l’étendue du pays. Elle a couvert la période allant du 28 août au 12 novembre 2017.

RDC: le Rassemblement de l’opposition en séminaire de « réarmement moral »

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Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, plateforme  de l’opposition est entré en séminaire de deux jours ce lundi 20 novembre à Kinshasa. 

Ce séminaire s’inscrit dans la suite des décisions arrêtées sur la feuille de route élaboré lors du dernier conclave de cette plateforme. Selon Martin Mukonkole, membre du Rassemblement joint par TopCongo, »C’est un réarmement moral pour affûter les stratégies relatives aux actions à mener ».

A l’issue de ces assises, le Rassemblement informera l’opinion des mesures prises et les objectifs à atteindre,tout en tenant compte « de la volonté du peuple ».