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Opération sons de cloche : Entre enfoncer et redorer la crédibilité des Evêques

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Leur crédibilité a été entachée à la veille de la fin du second mandat du président Joseph Kabila. Ils sont cependant encore disposés à jouer le jeu. « Le collège des curés doyens de l’archidiocèse de Kinshasa » viennent à la rescousse de la CENCO pour aller chercher l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre. Pas autour d’une table mais par la pression populaire. « Tous les jeudis à 21 heure, les cloches des églises vont sonner, » écrivent-ils.

Il n’y aura pas que les cloches mais aussi la prière. « Chaque jour (à partir de jeudi 14 décembre), après la messe du matin, il est prévu la récitation de la « prière pour la nation, » précédée de la lecture de l’extrait du message de la CENCO, » précise la déclaration des évêques du 13 décembre 2017.

Les curés des paroisses vont sonner les cloches à 21 heures pendant une quinzaine de minutes. Mais les « fidèles et la population en général » sont invités à « accompagner les cloches par toute sorte de clameur et vacarme : taper sur les casseroles, des coups de sifflets et de vuvuzela, des klaxons,… »

Le collège des curés doyens de l’archidiocèse de Kinshasa joue gros à ce niveau. Depuis quelques temps, la population congolaise répond difficilement aux appels aux appels à manifester de l’opposition. Les marches se transforme en ville morte. Les appels de la société civile comme celui du mouvement citoyen Le congolais debout « tempête de Jéricho » n’a presque pas fait bruit.

Que sera de la crédibilité des évêques qui se sont lancés sur ce terrain glissant de la politique congolaise depuis un an si les congolais répondent par un silence au son de cloche? Des clameurs, coups de sifflets et vuvuzela en réponse à cette opération ne feront peut être que redonner du boum au coeur des évêques embourbés dans les négociations politiques de la RDC analogues à celle entre le Palestine et l’Israël.

Vignette-Kinshasa : Une mesure de grâce accordée aux conducteurs

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Une mesure de grâce a été accordée aux conducteurs des véhicules de transport en commun grâce à un protocole d’accord signé entre les associations des conducteurs et le gouvernement provincial, pour le payement de la taxe vignette 2016-2017 au niveau des guichets uniques et par tranche.

Les deux parties se sont mises d’accord sur deux points. Le premier concerne le payement de la vignette dans des banques et non auprès des agents de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK). Le deuxième, sur payement par tranche de cette taxe.

Ce compromis est encouragé par le ministre provincial de l’économie de Kinshasa, Guy Matondo. Pour lui, les conducteurs ont témoigné leur engagement d’accomplir leur devoir civique, celui de payer la vignette.

« Nous nous sommes lancés dans une campagne de civisme fiscale auprès de la population. Nous avons signé un protocole d’accord avec les différentes associations. Ce protocole stipule que le payement de vignette se fera par tranche et dans des banques pas entre les mains des agents. Grace à ça, ils auront une rétribution de la ville de 5 pourcent chaque premier lundi du mois », déclare Guy Matondo.

Rappelons qu’un recouvrement forcé de la vignette 2016-2017 devait débuter le mardi 12 décembre 2017, avec l’appui de la police nationale. Cette mesure annoncée n’a pas été appliquée depuis.

 

Kasaï : Une aide de 10 millions USD remis au PAM et à la FAO pour aider les sinistrés

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Le gouvernement Belge a remis une enveloppe de dix millions de dollars au Programme alimentaire mondial et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture pour appuyer leurs interventions aux populations de la région du grand Kasaï victimes des violences du phénomène kamuina nsapu.

Le PAM et la FAO, ces deux agences onusienne ont indiqué dans un communiqué de presse conjoint publié mardi 12 décembre 2017 que ce don a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et de sécurité alimentaire et nutritionnelle de près de 18 000 ménages dans la région après cette crise.

Cette aide financière permettra au PAM de distribuer une ration de farine de maïs fortifiée, de légumineuses, d’huile végétale et de sel iodé, à 31 000 personnes. A partir de janvier 2018, il va utiliser ses distributions sous forme de cash à 50 000 personnes.

Et la FAO fournira à 6 700 ménages de déplacés et retournés assistés par le PAM, des kits maraîchers composés d’une houe, d’un râteau, d’une bêche, d’un arrosoir et des semences de légumes. Ce qui permettra à chaque famille de produire environ 80 kg de nourriture.

Ces actions combinées résulteront d’une approche intégrée, mise en œuvre par les deux agences onusiennes.

Le PAM fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence. L’appuie la relance agricole grâce à la distribution de semences et d’outils aratoires accompagnée de formations en techniques agricoles de la FAO viendra compléter cette aide alimentaire du PAM.

Selon ces deux organisations de l’ONU, en trois ou quatre mois, cette combinaison de l’aide alimentaire et agricole permettrait aux bénéficiaires à la fois un accès durable à l’alimentation et la possibilité de dégager des revenus.

La crise dans la région du Kasaï date d’août 2016. Elle a entraîné une crise humanitaire profonde et des violations massives des droits de l’homme. Avec comme conséquence un déplacement massif de la population et la réduction de la production agricole au cours de 18 derniers mois dans la région, des pénuries alimentaires.

Les deux tiers des ménages étant incapables de travailler leurs terres pour cultiver. L’insécurité alimentaire sévère affecte maintenant une grande partie du Kasaï et les conditions ne devrait pas s’améliorer avant juin 2018 car les saisons de plantation en 2017 ont été perdues les familles n’ont pas pu faire la récolte et elles n’ont rien à vendre.

Mort des Casques bleus : Jean Pierre Lacroix en Tanzanie pour un hommage aux victimes

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Le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de paix Jean Pierre Lacroix se rend ce 14 décembre en Tanzanie pour rendre hommage aux victimes des attaques menées par les présumés ADF.

Selon un communiqué de la Mission Onusienne pour la stabilisation en RDC( Monusco) rendu public ce jeudi , Jean Pierre Lacroix accompagné par le conseiller militaire des opérations de maintien de la paix le Général Carlos Loitey ainsi qu’une délégation de la MONUSCO présenteront leurs condoléances aux Gouvernement et au peuple tanzanien, et participeront aux cérémonies de commémoration des victimes organisées par les autorités tanzaniennes.

Le Secrétaire général adjoint, ira ensuite à Goma où il participera à une cérémonie d’hommage aux casques bleus le vendredi 15 décembre avant de poursuivre sa visite à Kinshasa le 16 décembre par une série de rencontres avec les autorités congolaises.

Pour rappel, la base de la Monusco de Semiliki dans la province du Nord Kivu a été la cible le 7 décembre dernier, d’une attaque qui a fait 14 morts et 44 blessés dans les rangs des casques bleus.

Lutte contre le VIH/SIDA: RCP + déplore la commercialisation des Arv aux PvVIH par certaines structures de santé

Certaines structures de santé à travers le pays, procèdent malheureusement à la vente des Antirétroviraux aux Personnes vivant avec le VIH (PvVIh), alors que la loi interdit la commercialisation de ces produits, dont l’accès est obligatoirement gratuit.

Rencontrée à l’hôpital de Référence de Kintambo, son lieu de travail, Aline Okongo, présidente du Réseau congolais des personnes vivant avec le VHI (RCP +), n’a recouru qu’à sa voix pour déplorer ce dérapage, qui malheureusement tend à s’enraciner à la grande désolation des PvVIH, qui ne sachent pas à quel saint se vouer, si l’Etat n’intervient pas pour remettre de l’ordre dans le secteur.

A l’en croire, le problème est criant. Les difficultés sont signalées à tous les niveaux contre les Personnes vivant avec le VIH. A l’accès au Centre de santé, au médicament en terminant par la qualité de ces derniers, il y a des efforts à fournir. C’est un autre épineux problème, qui s’ajoute à la stigmatisation et discrimination, pourtant décriées.

« Il y a de ces PvVIH qui doivent venir de loin. Elles parcourent des longues distances pour arriver au centre de délivrance des Arv. La qualité du service n’est pas toujours au rendez-vous. Aussi, la qualité des Arv, qui est douteuse. On a vu dans certains centres de santé que les médicaments sont périmés, tandis que dans d’autres, on ne donne pas assez d’informations aux PvVIH sur la prise des médicaments », a indiqué cette  activiste, connue pour son engagement manifesté depuis les années 1995.

Et de poursuivre : « Nous avons trouvé le personnel soignant en train de vendre les médicaments au moment on sait que les Arv sont totalement gratuits. Certaines PvVIH se voient obligées d’acheter les médicaments (Ndlr : Arv), par ignorance de la loi. Et donc, c’est grâce à l’observatoire que l’on a découvert ce problème auquel on est en train de vouloir y apporter des solutions ». C’est ici, estime-t-on, que l’Etat devra intervenir afin de remettre de l’ordre dans la boutique.

A côté de ce dérapage, la présidente du Rcp + s’est tout de même réjoui de constater que les ruptures des Arv dans la plupart de centres de santé, ne sont plus fréquentes.

A en croire l’Observatoire, les quelques ruptures enregistrées ne sont pas longues, moins encore criantes. « Ce sont des interruptions d’un mois, mais de manière générale, je peux vous dire qu’il y a une amélioration quant à la disponibilité des Arv dans des centres », a-t-elle affirmé, avant de préciser que certaines structures sanitaires arrivent à une certaine stabilité de l’état clinique du patient.

Cependant,« Ce que nous déplorons, c’est le fait que beaucoup de centres ne réalisent pas l’examen sur la charge virale. C’est une lacune très importante. Ce n’est pas correct lorsque le malade ne connait pas sa charge virale  ».

Rcp + plaide pour la mise en place des mesures d’accompagnement des PvVIH

Le Réseau congolais des Personnes vivant avec le VIH (Rcp +) plaide pour la mise en place des espaces d’échanges entre les Personnes vivant avec le VIH (PvVIH). C’est une stratégie importante d’accompagnement et d’orientation, mais aussi d’échange d’expériences et de réconfort entre les PvVIH.

« Je trouve aujourd’hui qu’il n’y a plus ce genre des réunions que l’on tenait dans le temps, où on se rencontrait entre nous, on faisait des échanges d’expériences… Et même dans la prise des médicaments. Maintenant qu’il n’y a plus ces rencontres, c’est facile d’oublier, de lâcher, voire de négliger son traitement. C’est très fréquent le cas de négligence surtout chez les jeunes», a de nouveau regretté Aline Akongo, appelant de tous ses vœux, la reprise de ce genre de rencontres, qui était salutaire pour la survie des PvVIH.

Prince Yassa

Comme Olenga Nkoy, Roger Lumbala boude l’élection de Tshibala à la tête de l’UDPS

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Le premier ministre, et porte-parole du Rassemblement aile Kasavubu, Bruno Tshibala, fraîchement élu président de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se voit contesté dans sa nouvelle casquette obtenue par acclamation il y a quelques jours.

Pour Roger Lumbala, l’un des piliers de la dissidence née au sein de la plateforme Rassemblement de l’opposition après la mort de son leader Etienne Tshisekedi, Bruno Tshibala ne peut prétendre à ce poste car ne pouvant « pas atteindre le niveau du Sphinx de Limete ».

Le président du Rassemblement des Congolais démocrates et nationalistes (RCDN) ne reconnait aucun autre chef du vieux parti de l’opposition à part son leader historique décédé en février dernier à Bruxelles.

M. Lumbala a par ailleurs annoncé à Top Congo que son regroupement politique se retirait des activités de l’aile Rassemblement dirigé par Olenga Nkoy, suite à la confusion qui y règne depuis quelques temps.

Marche du 19 décembre : Jean Marc Kabund saisi André Kimbuta

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Dans une correspondance publiée ce mercredi 13 décembre, le Secrétaire général du parti d’opposition, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean Marc Kabund a saisi le gouverneur de la ville province de Kinshasa quant à la marche pacifique du 19 décembre pour réclamer les élections conformément à l’accord du 31 décembre 2016.

« L’itinéraire de notre marche se présente de manière suivante : Rassemblement au niveau de l’échangeur de limite à 9h00’, en suivant les Boulvard Lumumba- Sendwe et triomphal jusqu’à la place triomphale à 15h00’ ou sera notre point de chute », indique la correspondance.

Rappelons que la marche du 30 novembre dernier, également convoquée par le Rassemblement, s’est plutôt soldée en une ville morte dans plusieurs coins du pays à cause d’un déploiement imposant des forces de l’ordre à Kinshasa et en province.

Insécurité au Nord-Kivu : MSF réduit son effectif

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Médecins sans frontières annoncent la réduction de l’effectif de son personnel dans certains de ses projets à Goma dans la province du Nord-Kivu suite à la dégradation de la situation sécuritaire.

Le MSF se voit dans l’obligation de réduire l’effectif de son staff dans certains de ses projets dans la province du Nord-Kivu suite à la multiplication des attaques des hommes armés dont il est victime à cause de l’insécurité dans la région.

Les équipes des médecins sans frontières ont été victimes d’une nouvelle attaque d’hommes armes qui ont procéder à l’enlèvement des deux membres de cette organisation à Bambu en territoire de Rutshuru le 5 décembre dernier.

Cette attaque est intervenue au lendemain d’une incursion d’hommes armés dans la base des MSF à Mweso qui ont violenté et menacé le personnel avant de rempoter de l’argent et des équipements.

L’organisation avait également connu un braquage d’une de ses ambulances près de Rubaya toujours dans le Masisi quelques jours plutôt.

Dans un communiqué de presse publié le mardi 12 décembre 2017 à Goma, les MSF demandent le respect de sa mission et de son personnel dans la province du Nord-Kivu. Communiqué publié en réaction aux incidents sécuritaire récurrents contre son personnel.

Touts les acteurs présents dans la région et la communauté doivent peser de tout leur poids afin de prévenir ces attaques et trouver les responsables.

Les équipes des médecins sans frontières offrent des soins de santé primaire et secondaire gratuits aux hôpitaux et centres de santé dans la ville de Goma et dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru.

Ituri : Les maï-maï simba pillent le village de Mabuho

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Quatre morts et quarante six de personnes enlevées lors d’une incursion de maï-maï simba au village Mabuho en territore de Mambassa en Ituri samedi dernier.

Les maï-maï simba ont attaqué le village de Mabuho, un carré minier situé dans la chefferie de Bambila Babombi en territoire de Mambassa situé à plus de 180 kilomètres sud-ouest de Bunia en Ituri.

Les quatre personnes sont mortes noyées dans la rivière Ituri, leur pirogue a chaviré pendant qu’elle fuyait l’attaque de ce maï-maï.

Ces derniers ont systématiquement pillé le village. Les quarante six personnes parmi lesquelles deux femmes ont été utilisées pour transporter le butin.

L’ONG de droit de l homme convention pour le développement de peuple forestier indique dans une déclaration publiée le mardi 12 décembre 2017 que ces miliciens ont également pillé les biens de la population.

Le commandant second de la 31ième brigade des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, basé à Mambassa Philipe Fuhata  a confirmé la nouvelle.

« Les forces de l’ordre sont intervenues en retard faute à la distance qui sépare leur position du village Mabuho. Pour l instant les FARDC sont à la poursuite de l’ennemi », explique le colonel Philipe Fuhata.  

 

 

 

Mort des Casques bleus : L’armée congolaise et ougandaise vont répliquer

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14 casques bleus tués au Nord-Kivu, « c’est une grosse perte. Nous sommes ahuris par cette attaque ignoble, » a regretté le ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu. Mais il faut trouver les coupables, le groupe rebel ougandais opérant à l’Est de la RDC, les ADF :

« Une enquête sérieuse sera menée non seulement par les autorités congolaises mais en collaboration avec la Monuscopour déterminer les responsables et pour pouvoir les sanctionner avec la plus grande sévérité, » a promis Léonard She Okitundu.

La sévérité, c’est aller jusqu’à éradiquer ces groupes armés et « ça necessite une coopération non seulement avec la Monusco mais aussi avec les États de la Région (des Grands Lacs), » selon le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères de la RDC.

« Une opération conjointe est prévue entre l’armée congolaise et l’armée ougandaise pour mener une opération d’envergure contre ces groupes armées, particulièrement contre les ADF, » a promis Léonard She Okitundu de passage sur France 24.

14 casques bleus tanzaniens sont tombés jeudi 8 décembre lors d’une attaque des présumés rebelles ougandais ADF, près du pont Semuliki au Nord-Kivu. Après une cérémonie d’hommage à Béni en leur mémoire lundi 11 décembre, ils ont été rapatriés en Tanzanie pour enterrement.

Lutte contre la corruption : des hauts cadres arrêtés par les services de Luzolo Bambi

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Les services du conseiller du chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption ont procédé ce 12 décembre à l’arrestation des hauts cadres de la Direction générale des recettes de Kinshasa.

Le Directeur général,  son adjoint ainsi que d’autres cadres de la DGRK ont été mis aux arrêts pour faux en écriture, corruption et détournements des biens publics évalués en millions de dollars, avec des comptes parallèles multiples, selon des informations divulguées par le journal AfricaNews.

« Les incriminés sont gardés dans un cachot à Gombe, en attendant leur déferrement devant le Parquet. L’enquête y relative a pris plus ou moins une semaine », révèle Africanews.

Dans ce même ce coup de filet, le Secrétaire Général à l’Urbanisme a également été interpellé pour vente illégale des biens immobiliers de l’Etat.

Fraude minière au Nord-Kivu : Les services de l’Etat impliqués

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Les humanitaires pris la main dans le sac du coltan ont des complices dans le service public. Le ministre des mines de la province du Nord-Kivu qui fait cette affirmation promet la poursuite en justice de ces présumés fraudeurs pour qu’ils répondent de leurs actes.

« Tout récemment c’était le cas de deux véhicules du parquet de Grande instance qui ont été utilisés pour la fraude minière. On déplore encore ce cas ici d’un véhicule de la CNR qui et également utilisé pour la fraude minière minière, » regrette Anselem Kitakya.

Tout de même, « les responsables de service n’engage pas leurs services lorsqu’ils posent des actions frauduleuses. Ils engagent leur responsabilité individuelle et ils seront poursuivis comme individus et ils vont répondre (de leurs actes) devant la loi, » promet-il.

Un véhicule du HCR prêté au CNR a été intercepté avec à bord du coltant enfuis dans de feuilles de manioc et des régimes de bananes. Le HCR dans un communiqué a décliné toute responsabilité dans cette fraude. Le service provincial anti fraude minière a appréhendé 9 autres fraudeur au cours de la même journée de mardi 12 décembre.

Kasaï : Le HCR accorde une aide financière aux réfugiés

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Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(HCR) lancera la semaine du 11 au 17 décembre, l’opération de transferts monétaires aux personnes vulnérables dans les Provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental. C’est ce qu’indique un communiqué de presse parvenu ce mardi 12 à KINSHASA TIMES.CD.

Selon ce communiqué, le HCR en partenariat avec l’ONG ActionAid et le Conseil norvégien pour les réfugiés, compte soutenir 2.100 ménages composés de plus de 16.000 personnes.

Les bénéficiaires de cette aide sont les déplacés internes, les familles d’accueil et les retournés. « Il y a parmi eux des personnes âgées, des femmes chefs de ménage et d’autres personnes extrêmement vulnérables».

«Ces personnes recevront de l’argent en espèce et, dans certains cas, des bons d’achats électroniques qui leur permettront d’acheter des biens de première nécessité ou de relancer leurs activités économiques », peut-on lire dans le communiqué.

Cette assistance concerne premièrement les territoires de Dimbelenge et Kazumba, dans la Province du Kasaï Central et de Kabeya Kamwanga dans la Province du Kasaï Oriental.

Kinshasa : les inspecteurs de la Police renforcent leur capacité en gestion sécuritaire des élections

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Une centaine d’inspecteurs de la Police Nationale Congolaise prend part à une formation organisée par la police de la Monusco et l’inspection générale de la Police Nationale du lundi 11 au vendredi 15 décembre 2017 pour renforcer leurs capacités en gestion sécuritaire des élections.

Ces travaux sont organisés par L’UN POL, la police de la Monusco et l’inspection générale de la Police Nationale Congolaise.

Deux allocutions ont marquées la cérémonie. Celle de l’inspecteur général adjoint de la Police Nationale Congolaise et l’adresse du général awal abdoul Nasir, chef de la composante police de la Monusco.

Le général Juvénal Bibeko a rappelé le rôle joué par la police au cours des cycles électoraux précédents et fixé l’objectif du présent séminaire.

« Le but de cette formation est le renforcement des capacités des inspecteurs de l’inspection générale de la police nationale congolaise et à l’issue de cette rencontre, vous serez outillés sur la gestion sécuritaire des les élections », soutient Juvénal Bibeko.

Pour sa part, le général Abdoul Nasir a souligné l’apport de la police de la Monusco dans ce processus électoral.

« La police de la Monusco a tenu un séminaire sur la reforme de la police nationale congolaise. elle a mené la formation des formateurs, elle a également mené des formations sur la question de la sécurisation des élections. Il était capital pour nous de travailler avec l’inspection générale de la police nationale congolaise sur la redevabilité des officiers de police, particulièrement de bien surveiller si les lois et les règlements de la police sont respectés sur terrain », a déclaré Abdoul Nasir.

Beni : les corps des 14 casques bleus rapatriés en Tanzanie

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Les corps des 14 casques bleus Tanzaniens tombés le jeudi dernier dans une attaque des présumés rebelles ougandais ADF, près du pont Semuliki au Nord-Kivu ont été rapatriés le lundi 11 décembre 2017 en Tanzanie après la cérémonie d’hommage à Béni.

Un hommage a été rendu le lundi 11 décembre 2017 aux 14 casques bleus tombés le jeudi dernier lors d’une attaque des présumés ADF contre la base de la Monusco sur l’axe Mbau-Kamango.

La cérémonie s’est déroulée au quartier général onusien à Beni. Le représentant adjoint du secrétaire général des nations unies en charge des opérations, l’ambassadeur de la Tanzanie en RDC et le commandant de la troisième  zone de défense des Forces Armées de la République Démocratique du Congo y ont pris part.

Prenant la parole le général Léon Mushale commandant de la troisième zone de défense des FARDC a loué l’engagement des soldats onusiens tués dans la lutte contre les ADF,  en parlant d’un exemple à suivre  par les FARDC.

« Il n’y a pas un amour plus grand que celui de se sacrifier pour le bien-être des autres. Cet instant doit servir d’exemple exaltant à chaque soldat congolais. Cet acte louable sera inscrit dans l’histoire moderne de notre république. Vaillants combattants Tanzaniens et compagnons d’arme, nous n’oublierons jamais votre présence parmi nous et le travail que vous venez d’accomplir », a déclaré le général Léon Mushale.

L’ambassadeur de la Tanzanie a indiqué que la République unie de la Tanzanie reste engagée à travers la Monusco dans la lutte pour la neutralisation des rebelles ougandais des ADF actifs dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

«Nous allons poursuivre nos efforts même si nous avons perdu 14 de nos militaires, et pour cela le travail va se poursuivre normalement et la Tanzanie n’a jamais dit qu’elle se retire», a affirmé Paul Ignace Mella.

A l’issue des hommages rendus à ces soldats onusiens, David Gressly, a indiqué que la MONUSCO va aussi renforcer sa position à Semuliki. Le rapatriement des ces corps est intervenu après cette cérémonie.

Une autre cérémonie d’hommage est prévue le jeudi 14 décembre prochain à Goma. Le secrétaire général adjoint Jean-Pierre Lacroix aux opérations de maintien de la paix des nations unies y est attendu.

Jean-Pierre Lacroix va rencontrer au cours de sa visite les soldats blessés ainsi que le personnel de la Monusco pour le remercier de leur service et leur dévouement  au nom de la paix.

Il se rendra ensuite à Dar-es-Salam en Tanzanie le vendredi 15 décembre pour exprimer personnellement au peuple et au gouvernement tanzanien sa gratitude pour les sacrifices consentis par leurs hommes et femmes ainsi que pour leur contribution continue en faveur de la paix pendant les années en RDC.

La CENI engagée plus que jamais dans la mise en œuvre du Calendrier Electoral !

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C’est depuis le Dimanche 5 Novembre 2017 que la Commission Electorale Nationale Indépendante a rendu public le Calendrier Electoral tant attendues en République Démocratique du Congo. Au demeurant, la phase la plus importante, après que ledit Calendrier soit connu de tous, est sa mise en œuvre pour la tenue effective des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales prévues pour le 23 Décembre 2018.

En vue de garantir l’application dudit calendrier, le Président de la CENI, Corneille NANGAA YOBELUO, a convoqué, le Mardi 5 Décembre dernier, la réunion du Comité de Partenariat du « Projet d’Appui au Cycle Electoral en République Démocratique du Congo » PACEC en vue d’échanger autour de (i) l’état de la Révision du Fichier Electoral (RFE); (ii)le Calendrier Electoral et le document du Projet PACEC. Le Président de la CENI en a profité pour présenter aux partenaires la Machine à Voter.

Le Comité de partenariat est un cadre d’échange formel de dialogue entre la CENI, le Gouvernement de la République et les partenaires au processus électoral autour du financement du processus électoral en RDC.

S’agissant du fichier électoral, la CENI compte à ce jour plus de 45 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Ces opérations se poursuivent normalement dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central, et dans les territoires de Luilu et Kamiji dans la Lomami.

A dater du 12 décembre 2017, la CENI lance le processus de clôture des premiers Centres d’Inscription ouverts à Tshikapa et Kananga, ceci dans le respect du délai de 90 jours accordés à chaque centre. Dix centres d’inscriptions sont concernés par cette première étape.

En ce qui concerne le Calendrier Electoral, les échanges ont tourné autour des délais critiques du calendrier et du budget des élections. Le Président de la CENI a rappelé aux partenaires techniques et financiers les activités en cours d’exécution ainsi que celles qui viendront après la collecte des données sur le terrain. Il s’agit notamment : du traitement des données des électeurs par l’opération de dé-doublonnage, de l’audit du fichier ainsi que de la préparation loi portant sur répartition des sièges. Pour ce faire, l’acquisition du logiciel AFIS/ABIS ‘’The Automated Fingerprint Identification System’’ est en cours et les tests relatifs au dédoublonnage ont déjà commencé et se poursuivent normalement.

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De la question du budget des élections a découlé la suggestion, par le Président Corneille NANGAA, d’une tenue immédiate de la réunion du Comité Technique en accord avec les partenaires présents à la réunion en vue d’échanger sur les stratégies de la mise en œuvre du calendrier électoral, mais également de permettre aux experts de la CENI de présenter le budget détaillé des élections présidentielle, législatives nationales et Provinciales.

Tenue Jeudi 07 Décembre 2017 au siège de la Centrale Electorale, la réunion du Comité Technique réunissant les experts de la CENI et des partenaires a eu pour sujet principal : la stratégie de la mise en œuvre du calendrier électoral. A cet effet, le secrétaire exécutif national adjoint de la CENI a fait l’état des lieux de l’opération en cours de la révision du fichier électoral, ainsi que la présentation du budget détaillé et rationalisé relatif aux trois scrutins combinés de décembre 2018.

Le budget détaillé et rationnalisé ainsi présenté a été remis aux partenaires présents à la réunion. Les efforts réalisés pour amenuiser ce budget au regard des prévisions initiales, ont été unanimement appréciés. Les paramètres à la base de cette appréciation ont été passés au peigne fin.

Si la présence d’un calendrier et d’un budget détaillé est de nature à rassurer quant à l’avancement du processus électoral vers son parachèvement à travers la tenue des élections aux dates indiquées dans ledit calendrier, il ne manque pas cependant de risques sur lesquels la CENI a tenu à attirer l’attention de ses partenaires et de l’opinion.

Le premier risque fait tourner la lanterne vers le gouvernement de la République. Celui-ci s’est clairement engagé à s’acquitter de ses responsabilités quant au financement des élections. Les 45000000 d’électeurs inscrits sur les listes électorales en ce jours, procède du seul financement du gouvernement. Cependant, si ledit financement n’est pas rendu disponible au moment où il est requis conformément au rythme des opérations techniques, particulièrement les plus urgentes, le processus en subira certainement un coup.

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Le deuxième risque est relatif à l’apparente tergiversation des partenaires techniques et financiers quant à leur participation réelle au financement du processus. Car si, comme par le passé, ces derniers continuent de multiplier des conditionnalités à leur soutien au processus, pendant que le temps qui s’écoule ne se prête plus à des atermoiements, nul doute qu’une telle attitude influera à coup sûr sur le respect du calendrier.

Le troisième risque, quant à lui, concerne le soutien attendu de la Monusco aux termes de la Résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU. En effet, s’il advenait un quelconque disfonctionnement ou rétropédalage dans la planification de l’appui logistique à fournir par la mission onusienne, de telle sorte que son intervention ne puisse plus répondre exactement au rythme des besoins opérationnels au moment et au lieu où il le faut, on pourrait également avoir des raisons de craindre pour le respect du calendrier.

Outre ces risques liés à la qualité et au rythme d’exécution des engagements des divers partenaires au processus électoral, il faut aussi relever l’importance des attitudes des uns et des autres qui doivent être constructives si l’on veut réellement faire aboutir le processus électoral congolais. Une communication maladroite de la part d’un ou plusieurs partenaires peut affecter négativement le processus, étant donné l’environnement de méfiance émotionnelle, qui demande plutôt d’être converti que d’être alimenté et ravivé à la faveur d’un moindre propos inflammable, même si ce dernier n’a aucun fondement plausible.

Telle est la réalité du moment. Les partenaires sont appelés à en tenir compte et mesurer ce faisant leurs déclarations en veillant à ce qu’elles soient constructives pour le processus. Autant eux-mêmes que la République Démocratique du Congo ont tout à y gagner. Ce souci peut être rencontré si chacun se cantonne dans les limites de ses responsabilités sans vouloir jouer un rôle qui n’est pas le sien.

Relever ces défis et appeler au respect des compétences des uns et des autres, notamment en ce qui concerne le débat sur la machine à voter, n’a rien d’une prémonition pour le non-respect du calendrier électoral. A cet effet, la CENI rassure qu’elle fait et fera tout ce qui relève d’elle pour que les élections aient lieu à la date prévue. Appel est donc fait à tous les intervenants dans le processus pour que rien n’entrave cet élan.

Goma: marche de la Lucha étouffée par la police

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La marche pacifique des militants du mouvement citoyen Lucha RDC Afrique  a été étouffée ce matin à Goma par la police.

Ils étaient nombreux, tenant de banderoles où il était écrit « la liberté de manifester est consacrée par la constitution ».  Ils scandaient aussi de chants dénonçant la restriction de l’espace politique et l’usage disproportionné des forces de l’ordre à l’endroit des acteurs politiques, ceux de droits de l’homme ainsi que contre les populations pendant les manifestations.

Encadrés au début de la manifestation par la police, quelques instants plus tard l’ambiance va tourner au vinaigre. Un véhicule plein de policer surgit au coin de départ de la manifestation et c’est la confusion totale.

Les journalistes sont chassés, les militants de la Lucha qui se tenaient coude à coude sont violemment embarquer sous les coups de matraque dans le véhicule de la police. Ils ont tous étaient emmenés au cachot du bureau de renseignement de la police. On signale une dizaine de manifestants interpellés. Parmi eux, une fille.

Un des officiers de la police dans cette opération a déclaré gorge déployée que le mouvement de ces voyous n’a pas un soubassement juridique.

« Toutes les manifestations sont interdites dans la ville par le maire de Goma » déclare un responsable provincial de la police de Goma.

Cette marche cadrait avec la commémoration de la journée internationale des droits de l’homme célébrée chaque 10 décembre.

Nord-Kivu: le pont Kuya menace de s’effondrer

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Le pont Kuya jeté sur la rivière Loya qui relie les deux grandes cités du chef lieu du territoire de Walikale, et les agglomérations périphériques de ce même chef lieu au Nord-Kivu menace de s’effondrer.

Ce pont relie deux parties de la cité du chef lieu de walikale. D’un coté se trouve la majorité de la population et de l’autre : l’administration publique, l’hôpital général du territoire ainsi que les établissements universitaires.

Reconnaissant le risque d’effondrement de ce pont, l’administrateur de ce territoire plaide auprès du gouvernement et des partenaires pour obtenir la réhabilitation rapide de ce pont.

« Nous sommes entrain de voir comment le réhabiliter rapidement car son effondrement coupera la population de la grande cité. Nous avons pris une mesure provisoire en barrant une partie de la route en attendant l’appui des partenaires et du gouvernement provincial», déclare l’administrateur du territoire.

Les autorités territoriales se disent être déjà entrain de travailler pour régler la situation. Rappelons que ce pont d’au moins 12 mètres de long et 7 mètres de large a été récemment réhabilité par la Monusco.

Les 100 ou 185 dollars ne suffisent pas pour obtenir le passeport biométrique

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Le vice- premier ministre, ministre des affaires étrangères et le ministre des finances ont fixé officiellement par un arrêté signé conjointement, le prix d’acquisition du passeport biométrique congolais au début du mois de novembre dernier.

D’après cet arrêté, pour remplacer leurs passeports en cours de validité, les requérants devraient payer l’équivalent de 100 dollars américains. Tous ceux qui souhaiteraient se procurer ce nouveau document, l’équivalent de 185 dollars.

Cependant sur le terrain, les congolais assistent à une sorte «d’escroquerie» officiellement érigée dans le processus d’acquisition du passeport biométrique.

D’après certains requérants qui ont exigé l’anonymat, du guichet de la banque, en passant par le bureau des services de renseignement pour l’identification et la prise d’empreintes digitales pour arriver à la capture de la photo, les 100 ou 185 dollars versés à la banque se révèlent insuffisants.

Ceux qui choisissent cette voie légale, attendent plusieurs semaines sans savoir à quel stade se trouvent leurs dossiers. Ces requérants se voient donc contraints de débourser des frais supplémentaires aux préposés de l’Etat qui assurent « le suivi du dossier ».

« J’ÉTAIS DANS L’URGENCE, IL ME FALLAIT À TOUT PRIX OBTENIR UN PASSEPORT AFIN D’INTRODUIRE UNE DEMANDE DE VISA. LE FONCTIONNAIRE QUI M’A ÉTÉ RECOMMANDÉ AUx AFFAIRES ÉTRANGÈRES M’A DIT QUE JE POUVAIS OBTENIR LE PASSEPORT LE MÊME JOUR SI JE METTAIS LE PAQUET. J’AI PAYÉ 300 DOLLARS. ET JE L’AI OBTENU», a TÉMOIGNÉ UN ANCIEN REQUÉRANT.

Kinshasa : Recouvrement forcé de la vignette 2016- 2017 ce lundi

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Les propriétaires de véhicules et motos non en règles avec la taxe de vignette 2017 de la ville de Kinshasa sont appelés à s’acquitter de leur devoir civique au plus tard ce lundi 11 décembre 2017.

Pour la journée de ce lundi, les policiers vont sensibiliser les conducteurs pour le payement de cette vignette affirme le commissaire provincial de la ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo.

A partir de mardi, le général sylvano kasongo promet que les véhicules non en règle seront saisis et conduits à la fourrière jusqu’au payement de cette taxe. La police nationale congolaise a été réquisitionnée par le gouvernement provincial pour appuyer les agents de la Direction générale des recettes de Kinshasa(DGRK).

«Les camions, voitures et motos qui n’ont pas payé de vignettes 2017 ne doivent pas circuler à partir de mardi 12 décembre. La vignette est un devoir civique. Il y aura des officiers dans chaque carrefour pour qu’il n’ait pas dérapage», a déclaré le général Sylvano Kasongo.  

Si beaucoup de conducteurs savent que payer la taxe est un devoir civique et que les recettes de la vignette donnent au gouvernement provincial le moyen de sa politique, certains s’interrogent encore.

« Cette fois- ci nous sommes déterminés à ne pas payer cette taxe. Quelle route ont-ils déjà réhabilité avec les vignettes payées ? Nous n’avons pas encore soldé la première taxe et voila que s’ajoute une deuxième. Nous sommes fatigués », a indiqué un conducteur.

Cette décision a été prise par le gouverneur de la ville André Kimbuta pour renflouer les caisses de la DGRK afin notamment de permettre au gouvernement provincial de construire les routes.

Beni: Organisation ce lundi d’une cérémonie en hommage aux casques bleus tués jeudi dernier

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Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly et l’ambassadeur de la Tanzanien, Paul Ignace Mella en RDC prendront part ce lundi 11 décembre 2017 à la cérémonie organisée en hommage de quinze casques bleus tués le jeudi dernier à Beni au Nord-Kivu.

Hommage ce lundi aux quinze casques bleus tués jeudi dernier au cours d’une attaque des présumés ADF sur une base de la Monusco située sur l’axe Mbau-Kamango dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

La cérémonie aura lieu au quartier général de la Monusco-Beni en présence du représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en charge des opérations et de l’ambassadeur de la Tanzanie en RDC.

Ils sont arrivés le dimanche 10 décembre après-midi à Beni au Nord-Kivu pour apporter le soutient des Nations Unies aux casques bleus tanzaniens après cette attaque meurtrière.

David Gressly et Paul Ignace Mella vont aussi évaluer la situation sécuritaire dans la région après cette attaque.

Selon les sources sur place, ces deux diplomates ont rendu visite le dimanche 10 décembre 2017 aux casques bleus blessés au cours de l’attaque de la base onusienne du pont Semuliki se trouvant à une quarantaine de kilomètres, dans la localité de Kamango.

Une attaque qui a suscité plusieurs réactions au sein de la communauté internationale, des politiques et de la société civile. Tous ont condamné cet acte ignoble et ont exigé l’ouverture d’une enquête afin de traduire les responsables de cet acte en justice.

Casques bleus et FARDC tués près de Beni: « des attaques lâches », d’après le chef de la Monusco

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5 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et 14 casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont périt lors d’une attaques des rebelles ougandais musulmans de l’ADF la nuit du 7 décembre près de Beni, au Nord-Kivu.

Dans un communiqué rendu public par la Mission onusienne, le représentant du secrétaire général de l’Onu en RD Congo, Maman Sidikou a condamné cette attaque mortelle. «Les attaques dirigées contre ceux qui œuvrent au service de la paix et la stabilité en République démocratique du Congo sont des attaques lâches et constituent de graves violations. »

Le bilan de cet assaut fait également état de plus de 50 éléments blessés, FARDC et casques bleus compris.

On note que le soldats du contingent tanzanien ont été principalement touchés.

Pour le Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, cette attaque est la «C’est la pire attaque contre des soldats de la paix des Nations unies dans l’histoire récente de l’organisation»

La MONUSCO et les FARDC sont en train de coordonner une réponse conjointe, selon le même documlent. La MONUSCO est également en train d’assurer des évacuations médicales et d’évaluer la situation sécuritaire dans le territoire.

RDC: 55% des PVV ne reçoivent pas le traitement ARV

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«78% d’hommes et 84% des  femmes ne connaissent pas leur statut sérologique ; 55% des Personnes vivant avec le VIH ne reçoivent pas le traitement ARV et 89% de ces personnes ont la charge virale détectable »,  a indiqué le coordonnateur national de l’Union congolaise des Organisations des personnes vivant avec le VIH (UCOP+), Ange Mavula, visiblement choqué par ces statistiques, qui obligent le Gouvernement, mais aussi les partenaires, à redoubler des efforts afin renverser la courbe.

D’après le coordonnateur de l’Ucop +, qui s’exprimait lors de la célébration de la Journée mondiale contre le SIDA (Jms, édition, 2017),  les deux thèmes, à savoir : «  Droit à la santé », contextualisé sous: «  Tous ensemble pour le dépistage du VIH, le traitement et l’accès à la charge virale sans discrimination d’ici à 2020 »,  donnent l’opportunité  de jeter un regard rétrospectif de façon à se préparer pour le rendez-vous de 2020.

Cependant, souligne-t-il ; «  nous risquons de ne pas atteindre l’Objectif 90, 90,90 d’ici 2020 si nous ne nous concentrons pas sur le gap à couvrir au regard de ces trois 90 ». Simplement, parce que l’Etat congolais, au regard de l’article 5 de la loi 08/011 du 14 juillet 2008 portant protection des droits des PvVih et Personnes affectées (PA), ne s’assume pas comme cela se doit.

A  lire cet article, il est stipulé que l’Etat est le premier responsable de la lutte contre le VIH/SIDA. Il définit la politique, trace les grandes orientations et élabore  les programmes en matière de prévention, de prise en charge, d’atténuation de l’impact  négatif et de la  recherche et il élabore un budget conséquent à cet effet.

Ainsi, renchérit-il ; « Que dire de la stigmatisation et de la discrimination si 96% des femmes et 88% d’hommes ne tolèrent pas les PvVIH, selon l’enquête démographique de la santé 2014 ».

D’un ton monté, Ange Mavula martèle sur le gap, qui est important et qu’il faut agir vite et agir autrement, en exigeant plus d’engagement et plus de responsabilité de la part du Gouvernement en faveur de la riposte au VIH/SIDA.

«  Nous demandons au Gouvernement de mettre plus des moyens pour accélérer le dépistage en veillant à l’approvisionnement en intrants et en multipliant les sites ; de  mettre plus des PvVIH sous traitement ARV et d’assurer les soins de qualité aux patients de manière à supprimer leur charge virale », a renchéri cet activiste, d’un ton interpellateur.

Dans cette cascade de 90,90,90 d’ici à 2020, la République démocratique du Congo doit  soumettre jusqu’à million  de femmes enceintes supplémentaires au dépistage du VIH, identifier et traiter 2.934 femmes nouvellement diagnostiquées séropositives. Aussi de fournir à 80.000 adultes et enfants supplémentaires un traitement essentiel à leur survie, renseigne le « Plan de rattrapage », ce document national, qui sert actuellement de boussole dans l’élimination de cette pandémie.

Prince Yassa

La société civile « Forces Vives » de la RDC salue les innovations apportées par la loi électorale

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La société civile Forces Vives de la République Démocratique du Congo salue les innovations apportées par le projet de loi électorale en examen actuellement au sénat.

Pour les Forces vives, ces innovations mettront fin aux contraintes financières et logistiques issues de la prolifération des partis politiques mallettes et de candidatures fantaisistes à l’instar de mode de scrutins proportionnel, avec le seuil de représentativité nationale.

Dans une déclaration rendue publique le jeudi 07 décembre 2017 à Kinshasa, le point focal de cette structure, Carlos Mupili Kabioma a demandé aux acteurs politiques de ne pas favoriser le glissement de joseph Kabila.

« La société civile forces vives constate que les acteurs politiques de l’opposition favorisent le glissement. Nous regrettons que les questions majeures de moralisation de la vie politique comme l’interdiction de rendre familiale le poste des suppléants de candidats des députes et sénateurs soient négligées», a indiqué Carlos Mupili Kabioma.

Il a également demandé à la majorité présidentielle de mettre à la disposition de la Commission Électorale Nationale Indépendante des moyens pour la tenue des élections au lieu de programmer des marches de soutien et les déclarations politiques « inutiles ».

Pour cela, il faut la répression des crimes financiers dont sont auteurs certaines autorités politiques membres de sa famille politique, à tout le niveau de responsabilité.

Lubumbashi: Les étudiants de l’ISS en colère

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Une manifestation de centaines d’étudiants de l’Institut Supérieur des Statistiques a eu lieu jeudi 07 décembre 2017 à Lubumbashi. Les étudiants exprimaient leur désaccord au sujet de la sommation des autorités leur demandant de libérer dans trois jours l’immeuble abritant leur institut.

Ces étudiants sont sortis dans la rue pour manifester contre la décision prise par l’avocat d’un expatrié qui leur a demandé de libérer le lieu dans trois jours. Car son client aurait acheté l’immeuble.

Les manifestants sont partis de l’Institut Supérieur des Statistiques, en empruntant l’avenue Lumumba avant de se retrouver sur la chaussée M’zee Laurent Désiré Kabila où ils ont été dispersés par la police au moyen des gaz lacrymogène.

Leur point de chute était le gouvernorat de la province. Ils brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire : « Parlement vous dites quoi ? » ;  « Gouvernement silence complice » ; ou encore « S’ il vous plait papa Célestin Pande Kappopo, nous voulons ce bâtiment ».

Un délégué des étudiants a rappellé que ce dossier est vieux et c’est maintenant qu’il resurgit.

 « Ce dossier date de très longtemps. L’année passée, nous avons saisi le gouvernorat ainsi que  le gouverneur, personnelement à ce sujet. ils nous avaient promis une suite favorable. Mais voilà qu’un libanais veut s’approprier d‘un bien communautaire », déclare un étudiant de l’ISS.

Après avoir rencontré le gouverneur, le dg de cette institution a calmé les étudiants en les rassurant qu’ils ne seront pas déguerpis durant cette année académique.

Signalons que ce bâtiment est occupé depuis 1976 par l’ISS qui indique avoir déjà payé une partie de l’argent pour son acquisition.