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RDC : « Transition de 18 mois sans Joseph Kabila, » Martin Fayulu défie la « Communauté internationale »

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Après s’être opposé à la présence au sein de la coalition de l’opposition de « ceux qui ont torpillé le peuple, » le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, ECIDé refuse la présence de Joseph Kabila à la tête de la RDC après le 31 décembre 2017.

Pour sortir de la crise, « le vrai schéma c’est d’avoir des élections crédibles. Pour avoir des élections crédibles, il faut une transition sans Joseph Kabila, » soutient Martin Fayulu. Mais de combien de temps ? « de 12 à 18 mois, » propose-t-il. Pourquoi alors ? « Nous sommes sous le régime de l’accord et cet accord arrive à terme le 31 décembre 2017. Au premier janvier 2018, les institutions de ce pays n’auront pas de base légale, » considère-t-il.

Une transition sans Joseph Kabila, cette hypothèse soutenue depuis quelques mois par l’opposition est en train d’être progressivement abandonnée par certains acteurs du Rassemblement même comme Gabriel Kyungu Wa Kumwanza mais aussi au MLC comme à l’UNC qui dès le départ s’y sont opposés. La communauté internationale pour sa part soutient le calendrier électoral de la CENI qui fixe les élections au 23 décembre 2018 avec Joseph Kabila comme président.

« Je comprends peut-être la communauté internationale qui a d’autres chats à fouetter et qui trouve que c’est compliquer pour elle de suivre cette voie. Le calendrier électoral devait nous fixer les élections au plus tard, décembre 2017. Mais ce calendrier sort de l’accord. c’est un calendrier illégal ! Et là j’en appelle à la responsabilité de la communauté internationale, » a-t-il renvoyé la balle aux partenaires internationaux de la RDC à la clôture du Conseil national du parti le 18 décembre.

19 décembre : Félix Tshisekedi invite à la marche, Joseph Olenghankoy à la patience

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Alors que le président du Rassemblement Limete, Félix Tshisekedi, devant la base de l’UDPS, appelait le peuple congolais à « marcher ce 19 décembre, » son rival proclamé, le président du Rassemblement Kasa Vubu Joseph Olenghankoy, face aux militants du Fonus, appelait ce même peuple à « la patience. »

Selon Joseph Olenghankoyi, la RDC est à une année des élections. il convient de combiner « unité et paix » pour obtenir ces « élections » que de plonger la RDC dans des troubles : « Chers amis, 12 mois ce n’est pas trop. Il nous reste que 12 mois. Vaut mieux les 12 mois qu’avoir les troubles dans le pays, » a-t-il exhorté directement les militants de son parti et indirectement le peuple congolais.

Après un an de transition, pas de « 12 mois » supplémentaires à Joseph Kabila qui n’est pas prêt à organiser les élections et quitter le pays. Il faut e faire partir par des marches considère-t-on du côté de Félix Tshisekedi. « Ceux qui disent que Kabila ne partira pas par des marches ont tord. En Égypte, le peuple avait marché. Il n’était d’utiliser les armes, » a expliqué Félix Tshisekedi qui a tenu à faire une différence entre marché et semer des troubles.

Pour Joseph Olenghankoy, il faut éviter des marches pour éviter des troubles qui compromettront l’unité du pays. « Tout ce que nous voulons, c’est de garder l’unité de notre pays. Le vrai sens de l’unité, c’est de ne pas trahir la mémoire d’Étienne Tshisekedi, la paix, » a soutenu Joseph Olenghankoy.

La mémoire d’Étienne Tshisekedi c’est ce que Félix Tshisekedi veulent faire respecter : « L’État de droit » qui passe par le respect des textes du pays, comme la constitution, l’accord du 31 décembre. Qui de deux a été entendu ? la réponse ce mardi 19 décembre.

Félix Tshisekedi : « Bruno Tshibala n’a ni le poids ni l’influence de changer les choses à l’UDPS »

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L’offensive du camp du premier ministre Bruno Tshibala autour du label UDPS et de son siège, a placé le président du Rassemblement et Secrétaire Général Adjoint de l’UDPS en charge des relations extérieures sur la défensive cet après-midi. Sa riposte, Félix Tshisekedi l’a orientée en direction de la mouvance présidentielle.

«  Sortez massivement ! Je serai avec vous. Ils ont peur, » a lancé Félix Tshisekedi aux combattants pour les mobiliser à la marche que projette le Rassemblement ce mardi 19 décembre. Pour lui, les marches pacifiques sont cette force qui fera partir le président Joseph Kabila de la présidence de la RDC comme elles ont délogé Hosni Moubarak de la présidence égyptienne lors du printemps arabe :

« Ceux qui disent que Kabila ne partira pas par des marches ont tord. En Égypte, le peuple avait marché. Il n’était pas question d’utiliser les armes, » a-t-il rappelé. « Nous avons prévenu les policiers, » allusion faite à la correspondance du Secrétaire Général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, adressée au gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta.

Mais si les policiers s’attaquent aux manifestants, « nous allons transmettre les noms des commanditaires à qui de droit pour les sanctions, » a garanti le surnommé « Ranger. »

La question de l’UDPS et de son siège ne pouvait pas passer sous silence à la matinée politique de ce 17 décembre. « C’est une tentative de distraction pour nous détourner  de notre véritable problème qui est le 31 décembre, » a temporisé Félix Tshisekedi.

« Il (Bruno Tshibala) n’a ni le poids ni l’influence pour changer les choses à l’UDPS, » a-t-il diagnostiqué. Le remplaçant d’Étienne Tshisekedi ce « n’est pas celui qui baisse son pantalon devant Kabila, » selon le fils de celui qui « n’a pas baissé son pantalon » devant le pouvoir de Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.

Le Premier Ministre Bruno Tshibala affirme être « l’héritier l’égal d’Étienne Tshisekedi. » Il dirige déjà le parti selon lui. Il ne lui reste que de « récupérer le siège. »

La police pour sa part, sur instruction des autorités provinciales a, depuis plus d’un an, précédé les manifestants sur terrain pour « disperser tout attroupement de plus de 5 personnes, » comme écrit-elle dans ses différents communiqués publiés à la veille des manifestations. L’Union pour la démocratie et le Progrès Social a du pain sur la planche.

Élections des gouverneurs : La bataille s’annonce rude entre Kabuya et Kambayi au Kasaï central

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La campagne électorale pour trouver le successeur d’Alex Kande au poste de gouverneur du Kasaï central est lancée ce dimanche 17 décembre. Les candidats Denis Kambayi et Martin Kabuya ont environ 4 jours pur convaincre les élus provinciaux de voter pour eux. C’est plutôt une approche de « bouche à l’oréille » qui est adoptée.

« C’est une élection des grands électeurs, elle n’est pas populaire pour qu’on s’en rende directement compte. C’est de porte à porte, nous regroupons des gens, nous échangeons avec eux, » a expliqué Mannix Kabuanga, le potentiel vice gouverneur du candidat Denis Kambayi.

Le chargé de communication de Martin Kabuya Balard Mbuyi a pour sa part confié à Radio Okapi que « l’honorable Martin Kabuya est arrivé dans la ville de Kananga. Il a pris langue avec les grands électeurs qui constituent les députés provinciaux, afin de les expliquer sa vision de la reconstruction du Kasaï central. »

Les deux protagonistes se sont déjà livrés à une bataille judiciaire qui n’a connu ni vainqueur ni vaincu :

Le candidat Denis Kambayi réclamait l’invalidation de la liste introduite par son adversaire Martin Kabuya, alléguant que ce dernier a aligné comme candidat vice-gouverneur Jérôme Muntu qui serait, selon lui, membre du UCP, un parti politique de la MP. Par contre, Martin Kabuya contestait le fait que la MP qui n’a pas de statut juridique puisse saisir la justice.

La justice a déclaré recevable ces deux requêtes mais non fondées. Seules les urnes pourront départager ces deux candidat ce 21 décembre.

Goma : Les participants à la sixième conférence des gouverneurs arrivent déjà

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Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku accueille ses homologues en provenance des différentes provinces pour participer à la sixième conférence des gouverneurs qui se du 18 au 19 décembre en cours.

« La Conférence des gouverneurs s’ouvre dans quelques heures à Goma. Des personnalités en provenance des 4 coins de la RDC foulent le sol noirci par le Volcan Nyirangongo, » le Gourverneur de la province haute qui va jouer le rôle de deuxième rapporteur de ces assises.

Les membres du gouvernement central, en l’occurrence, le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Ramazany Shadary serait déjà sur place pour préparer l’arrivée du chef de l’État Joseph Kabila à la première heure de ce lundi.

Peu d’information ont fuité sur le menu de ces deux jours d’échange. La sécurité, les discussions sur l’article 181 de la constitution sur l’utilisation des ressources entre l’exécutif central et provinciaux ne manqueront pas.

« La Conférence des Gouverneurs de province est composée, outre les Gouverneurs de province, du Président de la République, du Premier ministre et du Ministre de l’Intérieur de la République. Tout autre membre du Gouvernement peut y être invité, » selon la loi portant modalités d’organisation et de fonctionnement de la Conférence des Gouverneurs de Province.

Martin Fayulu refuse de travailler avec « ceux qui ont torpillé le peuple »

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L’Union entre les acteurs de l’opposition qui ont « mordu à l’hameçon » du camp présidentiel et ceux qui ont exigé l’application intégrale de l’accord du 31 décembre 2017 ne fait pas l’unanimité. Martin Fayulu, le modérateur de la Dynamique de l’opposition, l’une des composantes signataires de l’acte de Genval qui a donné naissance au Rassemblement, s’y oppose.

Dans une interview accordée à un média de la diaspora, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, ECiDé, se dit indisposé de travailler avec « les gens qui font des réunions secrètes avec les gens de monsieur Kabila. » « Dans l’accord, il y a des statements, des phrases qui prêtent à confusion (et compromettent l’application de l’accord). Ce sont ces gens là qui ont mis ces phrases là, » rappelle-t-il.

Martin Fayulu demande à « ces gens là » sans les citer, d’arrêter de prendre le peuple congolais comme des moins que rien. « On les connait. On sait ce qu’ils sont, ce qu’ils valent et ce qu’ils veulent, » affirme le président de l’ECIDé. Selon lui, ils sont au service du président Joseph Kabila et ne peuvent travailler pour son départ parce qu' »ils savent que sans Kabila ils n’existent pas. »

C’est la rencontre au milieu de la semaine des leaders de l’opposition du Rassemblement, du MLC, de l’UNC qui a déclenché la colère de Martin Fayulu.

Vital Kamerhe dévoile le plan de « l’opposition réunifiée » : Elle adopte le calendrier électoral

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On en sait un peu plus sur le rapprochement des ténors de l’opposition congolaise. Selon le président national de l’Union pour la Nation congolaise, Vital Kamerhe, les leaders de l’opposition ont décidé de s’unir en fondant leur union sur la constitution et l’accord de la Saint-Sylvestre.

L’objectif de cette nouvelle union est d’obtenir l’organisation des élections dans « le délai accepté par Joseph Kabila, » a-t-il affirmé. Pour être plus précis, l’ancien président de l’Assemblée nationale a signifié qu' »il n’y a plus de commentaire à faire sur le calendrier électoral » (nous n’acceptons tel quel).

Selon lui, les ténors du Rassemblement, du MLC, de l’UNC et autre ont décidé de « se mettre ensemble mobiliser congolais afin d’obtenir le respect de la date du 23 décembre 2018, » date à laquelle le calendrier électoral publié par la CENI prévoit la tenue de la présidentielle, des législatives et provinciales.

L’opposition ne va pas batailler seule. Elle va s’associer aux églises et à la société civile. Il est temps pour elle « de tirer des leçons des erreurs du passé pour gagner ensemble, » a invité l’invité du 19h 30′ d’Africa 24 TV.

Bien avant lui, c’est le président provincial du Rassemblement de l’opposition Kyungu wa Kumwanza qui a banalisé l’idée de sa plateforme qui exige une transition sans Joseph Kabila après le 31 décembre 2017. Comme Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée provinciale du Katanga a voulu orienter l’attention de l’opinion sur les élections du 23 décembre 2018.

Dauphin de Joseph Kabila : Le silence stratégique de la MP

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Dauphin de Joseph Kabila : Le silence stratégique de la MPCe n’est pas peut-être la garantie de tout le monde mais c’est peut-être le déclencheur de la certitude de la tenue des élections en RDC chez certains observateurs comme les prêtres catholiques qui ne cessent de demander au président Joseph Kabila de s’engage publiquement à ne plus se représenter, donc, à désigner son Dauphin.

En face, le silence est la réponse que le camp du président réserve à cette question. De passage sur Top Congo, le secrétaire général du parti du peuple pour la reconstruction et le progrès social, Henry Mova Sakany a estimé que donner le nom du candidat de la MP à la prochaine présidentielle était inopportune. « Le silence sur cette question est stratégique, » a-t-il déclaré.

« Si nous présentons le candidat de la MP maintenant, les gens auront tout le temps d’identifier ses faiblesses pour bien l’attaquer lors de la campagne. Nous présenterons le nom de notre candidat, le moment venu, » a promis Henry Mova Sakany.

La non présentation du candidat qui bataillera pour la MP à l’élection présidentielle avenir inquiète plusieurs personnes qui doutent encore de la décision de Joseph Kabila à ne plus se présenter pour un troisième que ne lui autorise pas la constitution.

Loi électorale : Seuil de représentativité, machine à voter et caution retenus. Quelle stratégie pour l’opposition ?

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Les Sénat a voté la loi électorale en retouchant certains points votés précédemment par l’Assemblée nationale. A la commission paritaire, la chambre basse a brandit l’article 135 de constituer pour faire valoir sa position sur celle du Sénat.

En claire, chaque candidat député national devra verser la caution de 1000 dollars américains. Les partis sont tenus de réaliser plus 1,5 million de voix sur plus de 40 millions votant pour prétendre bénéficier d’un siège à l’Assemblée nationale. La machine a voté sera à son tour bel et bien présente.

Comment les députés nationaux de l’opposition qui se sont d’abord opposés à cette loi en quittant l’hémicycle du palais du peuple puis manifestant devant le palais du peuple. Quels arguments de résistance pour l’opposition extraparlementaire ?

A ce stade, la Majorité présidentielle a réussi son coup de poker. Le rapprochement entre UDPS, Rassemblement, MLC, UNC,… Saura-t-il proposé un plan pour ralentir si pas stopper la machine de la MP? Seul l’avenir a la réponse.

A Kinshasa, Jean-Pierre Lacroix insiste sur le processus électoral

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Après Goma où il a assisté à la cérémonie d’hommage aux casques bleus, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU a atterri à Kinshasa cet après-midi. Il s’est rendu au ministère des affaires étrangères où il a eu un entretien d’environ 40 minutes avec Léonard She Okitundu. Le processus électoral et l’enquête sur l’assassinat de 14 casques bleus du contingent tanzanien qui a eu lieu à Beni.

Face à la presse, Jean-Pierre Lacroix a salué « les avancés dans le processus électoral, » telles que lui présenter par le chef de la diplomatie congolaise. Cependant, il a affirmé que « d’autres signaux » sont attendus par la communauté internationale qui reste prête à accompagner la RDC dans l’accomplissement du processus électoral.

Au cours des ses échanges avec le chef de la diplomatie congolaise, le chef des missions de maintien de la paix a également remercié le gouvernement congolais pour son implication dans la gestion de l’assassinat de 14 casques bleus à Beni par les présumés ADF. « L’ONU et le gouvernement congolais sont décidés à travailler ensemble pour identifier les auteurs de ces tueries et les traîner devant la justice, » a-t-il déclaré.

Frais académique : Steve Mbikayi départage les étudiants et les présidents d’établissements

La solution aux soulèvements dans les établissements publics d’enseignement supérieur et universitaire à cause de la hausse des frais est trouvé. Au terme d’une réunion entre les coordonnateurs des étudiants et les chefs d’établissements, le ministre de l’ESU, Steve Mbikayi a levé une option qui semble avoir mis tout le monde d’accord :

« Dans tous les établissements, la première tranche que paient les étudiants doit-être la même que celle payée l’année passée. Dans tous les établissements, » a répété le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire.

Selon Steve Mbikayi, les chefs d’établissements lui ont fait part de leur souhait d’aller en vacance de Noël le plus tôt que prévu pour les permettre d’arranger certaines formalité, vu que suite à la grève, ils ont commencé l’année académique en cours brusquement. Le ministre a accordé.

« J’ai décidé sur cette demande que le programme de Noël commence demain samedi 16 décembre après cours. Puis la reprise va intervenir le 08 janvier 2018, » a déclaré le ministre Steve Mbikayi à l’issue des échanges.

Le projet de loi électorale envoyé en commission paritaire Sénat-Assemblée nationale

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Le projet de loi portant organisation des élections a été soumis à une discussion entre le Sénat et l’Assemblée nationale.

Le seuil de représentativité, l’un des points de discorde entre l’opposition et la majorité à l’Assemblée nationale qui a fixé le seuil à 1%, vote qui a été boycotté par les députés de l’opposition.

Au Sénat, un grand nombre des sénateurs souhaitent que le seuil de représentativité soit renvoyé aux prochaines élections, ou alors qu’il soit maintenu uniquement au niveau des circonscriptions électorales.

Vue ces divergences, le projet a été envoyé à la commission paritaire Sénat-Assemblée nationale pour harmonisation avant adoption par le président de la République.

Récupération du siège de l’UDPS : Augustin Kabuya souhaite bonne chance à Bruno Tshibala

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Le porte-parole de l’UDPS Augustin Kabuya a réagit à Kinshasa Times pour banaliser la menace du camp du premier ministre Bruno Tshibala qui promet de récupérer le siège de l’UDPS dont il est « autorité morale » depuis moins de 24 heures, selon son conseil politique Patrick Mutombo.

« Monsieur Bruno Tshibala doit être correct avec lui même. Il est entouré des juristes qui doivent le conseiller. S’il pense que le siège de l’UDPS lui appartient, il n’a qu’à saisir la justice, nous sommes là, nous l’attendons, » a-t-il déclaré.

Augustin Kabuya trouve que l’UDPS n’a pas de commentaire à faire sur cette annonce. « Nous n’avons rien à dire Monsieur Tshibala dans sa récupération entre guillemets du siège de l’UDPS, affirme-t-il. Nous lui souhaitons seulement bonne chance. »

Revenant sur l’élection de Bruno Tshibala et la nomination de Tharcisse Loseke à ce poste, Augustin Kabuya a relevé « l’ivresse des billets de banque » qui explique la marche en titubant du premier ministre. « Il s’appelle autorité morale, une formule qui n’existe pas à l’UDPS mais qu’on trouve dans le camp de monsieur Kabila. Il ne s’agit pas de l’UDPS mais d’autre chose. »

La déclaration fait suite à l’annonce d’un des conseillers du premier ministre Bruno Tshibala sur une radio locale que l’UDPS que dirige l’ancien médecin d’Étienne Tshisekedi Tharcisse Loseke va récupérer le siège situé à la douzième rue dans la commune de Limete, où siège le bureau politque conduit par le secrétaire général Jean-Marc Kabuya.

Les 14 casques bleus tanzaniens décorés à titre posthume

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Les 14 Casques bleus péris dans l’attaque attribuée aux rebelles de l’ADF ont reçu un dernier hommage ce vendredi 14 décembre dans la base de la Monusco de Goma.

 » Le meilleur hommage aux soldats c’est de travailler ensemble pour que la paix revienne en RDC et particulièrement dans cette partie de la RDC (partie Est), » a déclaré le patron des missions de maintien de la paix de l’ONU à travers le monde, Jean-Pierre Lacroix. Il a qualifié ces assassinats de crime de guerre et a promis que les « Nations-Unies feront tout pour que ceux qui ont perpétré cela soient traduits en justice. »

Pour ce que la Monusco a fait depuis la mort de ces 14 éléments du contingent tanzanien, l’ambassadeur de la Tanzanie en RDC Paul Ignace a dit merci. « Je profite de cet instant pour remercier la Monusco pour le soutien qu’il nous a donné depuis le début de ce tragique incident, » a-t-il déclaré.

Mais pourquoi seulement la Tanzanie? s’est interrogé le ministre congolais de défense Christian Ata Matabe avant de répondre que à sa propre interrogation : « c’est le signe que la Tanzanie est déterminé à mettre fin à l’activisme de ce groupe terroriste (ADF en RDC). Ces soldats sont morts arme à la main. Nous sommes en guerre et nous sommes déterminés à la gagner, » a-t-il affirmé la détermination des autorités congolaises.

Le chef de la mission onusienne en RDC, Maman Sidikou a une fois de plus présenté ses condoléances aux familles et autorités tanzaniennes affectés. Le commandant de la force onusienne de la RDC le général Dérick Mgwebi a procédé à la décoration des défunts à titre posthume. Les hôtes ont également procédé à la signature du livre de condoléances après avoir observé une minute de silence.

Ituri : Le retrait des casques bleus à Borogo n’enchante pas la population

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Les habitants de la localité de Bogoro située à 25 kilomètres au sud est de Bunia en Ituri s’opposent à la décision de la Monusco concernant la fermeture de sa base dans cet endroit stratégique.  

La novelle de la fermeture de la base de la Monusco à Bogoro en Ituri n’enchante pas la population locale voisine du bastion de la Force de Resistance Patriotique de l’Ituri. Les habitants de Bogoro craignent de revivre le cauchemar de 2003.

Les populations locales de cette localité stratégique ont exprimé leur position jeudi, à une délégation de la mission onusienne qui est allée leur annoncer la nouvelle.

« Nous percevons la fermeture de cette base comme l’imputation d’un bras du corps humain sur le plan sécuritaire. Nous n’aurons plus l’espoir de rester vivre ici. Depuis la guerre interethnique, il n’y a que le un tiers de la population qui est retourné à Bogoro. La population a peur. Ce qui voulait suivre l’exemple des autres, ne le feront plus. Ils ont peur des FPRI qui sont nos voisins et qui opèrent juste à coté de nous », se plaint un habitant de Bogoro.

La Monusco quant elle, indique cependant qu’elle va garder une base opérationnelle à Aviba à soixante dix kilomètres de Bogoro. Décision qui ne met pas d’accord les victimes d’hier de bogoro vivant entre montagnes et vallées difficiles. Ils jugent que cette base sera trop éloignée d’eux pour les interventions en cas d’attaque.

Il y a quatorze ans, Bogoro avait connu de massacre causé par la Force de Resistance Patriotique de l’Ituri pendant la guerre interethnique entre les miliciens Lendu (FPRI) et le Hema habitants de l’Ituri.

CPI : Thomas Lubanga doit verser 10 millions de dollars aux victimes de guerre

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Le montant des réparations destinées aux enfants forcés à combattre dans la milice Union des patriotes congolais (UPC) de l’ex-chef de guerre Thomas Lubanga à l’Est de la RDC a été fixé à 10 millions de dollars, dans le procès qui opposait le procureur de la CPI à l’ancien chef rebelle.
Cette somme comprend à la fois « sa responsabilité concernant les 425 victimes présentées dans l’échantillon et sa responsabilité à l’égard de l’ensemble des autres victimes potentiellement éligibles, » a déclaré le juge Marc Perrin  de Brichambaut.
Les 425 victimes présentées cachent en réalité « des centaines, voire des milliers de victimes additionnelles qui ont été affectées par les crimes de M. Lubanga. » Cette peine financière a été précédée par la peine temporelle fixée à quatorze ans de prison.

Kinshasa : Un chinois poignarde deux congolais et le marché central tourne au relenti

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Un sujet chinois a poignardé deux congolais ce vendredi 15 décembre au grand marché de la capitale. Les deux victimes  ont été conduit en vie  à l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex Mama Yamo), dont l’un dans un état critique.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’une des victimes est un employé du ressortissant chinois. La deuxième personne qui voulait intervenir a également reçu un coup poignard.

Très en colère, la population a pillé le magasin du présumé assassin et menace à s’attaquer à tous les chinois ou autres personnes de peau blanche qui se trouvera aux environs du marché central.

Les magasins sont restés fermés pendant plus d’une heure, notamment ceux détenus par les chinois et les indiens. Ces derniers craignent des représailles de la population.

Des éléments de la police ont été déployés sur le lieu pour calmer la situation. Pour l’heure le présumé assassin est entre les mains de la police.

 

Goma : Norbert Basengezi lance la vulgarisation du calendrier électoral

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Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante effectue une tournée de vulgarisation du calendrier électoral. Après Ituri, il a atterri à Goma pour le même exercice.

Dans une salle composée des autorités provinciales, en l’occurrence, le gouverneur Julien Paluku, et des acteurs sociaux politiques, Norbet Basengezi va décortiquer le calendrier électoral, le projet de loi électorale et expliquer le bien fondé de la machine à voter pour permettre à l’assistance de répercuter le message dans l’opinion publique.

Rappelons que le calendrier électoral, la machine à voter et le projet de loi électorale continuent à diviser la classe politique congolaise. Lors du vote de cette loi, les députés de l’opposition ont séché l’hémicycle du palais du peuple pour protester contre le seuil de représentativité, la caution et la machine à voter.

Déjà en lecture au second degré, le président du sénat Léon Kengo wa Dondo a proposé aux membres de la commission PAJ de réécrire les points de cette loi qui fâchent. Cependant, ils peinent à s’accorder sur la réécriture.

Olivier Kamitatu et Claudel Lubaya prennent Bruno Tshibala à partie

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Élu président de l’UDPS à l’issue d’un congrès extraordinaire, le premier Ministre Bruno Tshibala a lâché la présidence de son parti au profit de Tharcisse Loseke pour « devenir l’autorité morale du Parti » afin de respecter « l’article 97 alinéa 2 de la constitutition » (qu’il avait violé).

Ceci ne change rien pour le président de l’UDAO Claudel Lubaya. « De président élu entre guillemets par le congrès entre guillemets également, à « autorité morale, » il y a une seule constance : Immoralité politique tout simplement, » considère-t-il.

Exactement. Cela manque de moralité embraye le président de l’ARC, @Olivier Kamitatu. Dans son regard prospectif, il voit que « tout indique que l’imposture va se poursuivre dans les prochaines heures par la bataille du siège de l’UDPS! La canaille n’a aucun frein, aucune limite, aucune moralité, » déplore-t-il.

A l’UDPS Limete, le Secrétaire général n’a connu aucun frein pour livrer une bataille sans merci à ceux qu’il d' »usurpateur du label UDPS. » Il a saisi le vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur Ramazani Shadary pour restituer à l’UDPS son label.

Goma : Jean-Pierre Lacroix au chevet des survivants de l’attaque de Semuliki

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Le chef du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, est arrivé ce matin dans la ville de Goma au Nord-Kivu pour « participer à la cérémonie en l’honneur des casques bleus tués dans les opérations contre les ADF dans la vallée de Semuliki en territoire de Béni, » selon le gouverneur du Nord-Kivu qui l’a accueilli à l’aéroport de Goma aux côtés du Représentant du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidiku.

24 heures plutôt, Jean-Pierre Lacroix a aussi assisté à la cérémonie d’hommage en mémoire de 14 éléments du contingent tanzanien dans la Mission des Nations-Unies en RDC. « Merci a eux pour leur contribution, » a-t-il écrit sur son compte twitter après la cérémonie.

Dès ce matin, le patron des opérations de maintien de la paix aux Nations-Unies s’est rendu à l’hôpital de la Monusco pour visiter les blessés qui ont survécus à l’attaque des présumés ADF. Pendant sa visite, il va se pencher entre autre aux modalités de l’enquête exigée par les autorités tanzaniennes. Les autorités congolaises ont promis de mener cette enquête avec la Monusco.

Opération sons de cloche : Kinshasa chante la nuit

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Jeudi 14 décembre 2017, le premier jour du retentissement des sons de cloche a fait vibrer Kinshasa en pleine nuit. Klaxons des véhicules ici, sifflet vuvuzela là-bas, pétards et quelques crépitements des balles et du gaz lacrymogène au rendez-vous pour disperser les manifestants. Les évêques catholiques ont respecté leur promesse de sonnet en pleine nuit et les kinois ont répondu à l’appel.

C’est un jour qui a débuté sur un couac dans la communication dû à deux communiqués qui ont circulé sur la même mobilisation. Les sons de cloche ont été entendus dans certaines paroisses dès 18 heures. « Nous faisons retentir à 18 heures et nous allons faire la même chose à 21 heures, » a répondu à KINSHASATIMES.CD le Curé de la paroisse Sainte Perpétue de Kinsuka-Pêcheur, le Père Théophile Landu.

Si la réaction de la population a été timide à 18 heures, elle a été plus significative à 21 heures, heure retenue depuis l’annonce de cette opération mercredi 13 décembre.

A ce premier jour, l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre n’a pas été obtenue. Les évêques ont pour ce prévenu que les cloches des paroisses continueront à retentir tous les jeudis jusqu’à l’obtention de l’application de l’accord.

Tharcisse Loseke nommé président de l’UDPS Tshibala

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Après les critiques et même les exigences de sa démission, le premier ministre Bruno Tshibala cède la présidence de l’UDPS a Monsieur Tharcisse Loseke Loseke, ancien membre de l’UDPS Limete. « Le président élu par le Congrès Extraordinaire (Bruno Tshibala) devient autorité morale du parti en conformité avec l’article 97 alinéa 2, » indique la décision.

L’UDPS Limete que dirige le secrétaire général Jean Marc Kabund a interdit au premier ministre et à tous les anciens partisans exclus d’arrêter d’utiliser le label « UDPS » dont ils n’ont pas compétence. Par refus d’obtempérer, Jean-Marc Kabund a saisi le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Ramazani Shadary pour obtenir gain de cause. Ramazani Shadary n’a pas encore répondu

MSF appelle au respect de sa mission et de son personnel au Nord-Kivu

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Le 5 décembre dernier, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont été victimes d’une nouvelle attaque par des hommes armés qui ont procédé à  l’enlèvement  de deux membres de l’organisation à Bambu, en territoire de Rutshuru, dans la Province du Nord-Kivu, indique un communiqué de presse, publié hier.

Cette attaque, précise ce document, est intervenue au lendemain d’un braquage de Médecins Sans Frontières à Mweso, au cours duquel des hommes armés ont fait irruption dans la base, violenté et menacé le personnel d’enlèvement avant d’emporter de l’argent et des équipements.

Les deux personnes enlevées à Bambu ont été retrouvées saines et sauves après quelques heures grâce à la mobilisation de la communauté. Mais l’organisation s’inquiète d’être encore prise pour cible. « C’est la troisième fois en moins de deux semaines que les structures et personnels de MSF sont victimes d’incidents graves », déplore Anna Halford, Chef de Mission de MSF  au Nord-Kivu. L’organisation avait également connu un braquage d’une de ses  ambulances près de Rubaya quelques jours plus tôt. Et suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans la région, MSF a dû réduire l’effectif de son staff dans certains de ses projets.

En décembre 2015, MSF était forcée de suspendre une partie de ses activités après l’enlèvement de deux membres de son personnel laissant 450.000 personnes sans des soins médicaux gratuits. Le retour de MSF quatre mois après a été conditionné par l’engagement de la communauté et des différents acteurs au respect des structures et des équipes, et avec la compréhension par les autorités et la communauté que de tels incidents ne peuvent pas être tolérés.

MSF est extrêmement touchée par l’implication  de communauté locale et les autorités qui se sont mobilisées suite à ces récents incidents, « mais nous sommes indignés qu’il semble encore acceptable pour certains d’attaquer MSF»  insiste Chantal Gamba, coordinatrice médicale de MSF à Goma.

MSF en effet vient en aide gratuitement à plus de deux millions de personnes chaque année dans le pays. Au Nord-Kivu, l’organisation travaille avec des projets dans les territoires de Rutshuru, Masisi, Walikale et Nyiragongo. Ses projets ont supporté en 2016 plus de 15.000 hospitalisations et plus de 400.000 consultations gratuites à des personnes qui autrement n’y auraient pas eu accès. Ces attaques contre MSF qui menacent l’accès des populations aux soins ne sont pas acceptables. Tous les acteurs présents dans la région et la communauté doivent peser de tout leur poids afin de prévenir ces attaques et trouver les responsables.

MSF est en RDC depuis 1981 et intervient aujourd’hui dans 20 des 26 provinces du pays. Au Nord-Kivu, en appui au Ministère de la Santé, les équipes de Médecins Sans Frontières offrent des soins de santé primaires et secondaires gratuits aux hôpitaux et centres de santé dans la ville de Goma et dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru. MSF travaille à Mweso depuis 10 ans et à Bambu depuis Mai 2017, dans le domaine de la santé primaire, nutrition, pédiatrie et la prise en charge des victimes de violence sexuelle.

Prince Yassa/Msf

Projet de loi électorale : Kengo Wa Dondo temporise

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Projet de loi électorale : Kengo Wa Dondo temporiseLe président du Sénat Léon Kengo wa Dondo a au cours de la plénière de ce jeudi 14 décembre estimé que le projet de loi électorale en examen devrait recueillir un plus large consensus avant son adoption.

Selon lui, Le seuil n’est pas mauvais mais le moment choisi pose peut être problème.

Si le consensus n’est pas trouvé au parlement, l’article 135 de la constitution stipule que « l’Assemblée nationale statue définitivement. En ce cas, l’Assemblée nationale peut reprendre soit le texte élaboré par la Commission mixte paritaire, soit le dernier texte voté par elle, modifié, le cas échéant, par un ou plusieurs des amendements adoptés par le Sénat ».

La loi devra être promulguée le 15 décembre prochain par le Chef de l’Etat Joseph Kabila comme le prévoit le calendrier électoral publié le 5 novembre dernier par la Commission électorale nationale indépendante(CENI).

Opération sons de cloche ramenée à 18 heures : L’Eglise Catholique dément

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Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux fixant l’heure du début des manifestations pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre à 18 heures. « C’est un faux, » a répondu le chargé de communication de la paroisse Saint Anne de la commune de la Gombe.

« Il y a eu un seul communiqué envoyé à toutes les paroisses par le Collège des curés doyens de l’archidiocèse de Kinshasa. Aucun autre n’est venu le contredire. Celui-là vient certainement des gens d’en face, » a-t-il réfuté.

Le Collège des curés anciens de l’archidiocèse de Kinshasa appelle les fidèles catholique et la population congolaise à taper sur les casseroles, siffler, utiliser les vuvuzela ce jeudi à 21 heures et tous les restes de jeudis, jusqu’à l’obtention de l’application de l’accord du 31 décembre