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Affaires foncières: La RDC présente à la 28ème conférence de la Banque mondiale aux Usa

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C’est depuis le lundi 20 mars que cette conférence a été ouverte en plein centre-ville de Washington DC (Usa) au siège même de la Banque Mondiale (Bm) où prennent part les personnalités venues de partout pour échanger autour du thème qu’est « Les affaires foncières et la pauvreté ».

Pendant plusieurs jours, les participants vont donc réfléchir sur les questions d’adaptation de la gestion foncière et la lutte contre la pauvreté dans le monde.

La situation foncière de la République démocratique du Congo (RDC) a été développée à cette conférence, le mardi 21 mars 2017, par l’expert de la Banque mondiale, André Tessier. Dans son exposé qui a eu comme thème « Quelles perspectives pour une nouvelle politique foncière en RDC ».

André Tessier a mis en exergue plusieurs failles du système
foncier de la RDC. Ces failles, laisse -t-il entendre, bloquent le
climat des affaires et ne permettent pas le développement rapide des investissements. En sus de cela, elles favorisent le désordre « en consacrant une primauté étouffante des droits de l’État sur la terre ». Selon l’expert, cette forte domanialité publique éloigne les investissements privés en RDC !

Cette présentation a été suivie de plusieurs interventions dont
celle du ministre congolais Dr. Félix Kabange Numbi des Affaires
Foncières. Tout en appréciant l’étude de l’expert précité sur la
situation foncière en RDC, le ministre a apporté quelques
éclaircissements. Ainsi, il a d’abord souligné que depuis la
réalisation de cette étude jusqu’aujourd’hui, beaucoup de choses ont évolué.

C’est pourquoi, a-t-il signifié, « je préfère parler des perspectives d’avenir que de me terrer sur la situation qui a été peinte tout à l’heure ».

Aussi, le ministre des Affaires Foncières a fait savoir que la
RDC a engagé plusieurs réformes foncières notamment sur la Loi
foncière, car le conflit générationnel de textes légaux ne facilite pas les affaires foncières.

« Nous avons rapproché l’administration de la population. C’est le sens du passage de 72 à 109 circonscriptions foncières pour remédier à l’éloignement des requérants avec les Affaires foncières vu la grandeur de notre pays, la RDC.C’est également le sens des journées portes-ouvertes au cours desquelles nous nous entretenons directement avec nos compatriotes sur les affaires qui les concernent. Nous faisons de la sensibilisation foncière pour permettre la connaissance de la loi. », l’un des passages de l’allocution de F. Kabange Numbi.

Le patron des Affaires Foncières a également parlé de la
numérisation foncière et de la sécurisation des titres fonciers pour résoudre les problèmes des archives. Dans le cadre du climat des affaires, le ministre a également parlé de la plate-forme mise en place.

Elle regroupe les Ministères des Finances, des Affaires Foncières, de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements
(Anapi) et la Fédération des Entreprises du Congo (Fec).

Les expériences foncières du Bénin, du Sénégal et du Mali ont été
aussi partagées aux participants à la 28ème conférence de la BM sur les affaires foncières et la pauvreté.

Le souhait émis ici est justement de voir ces assises contribuer à
améliorer l’administration foncière congolaise, car près des 80% des matières traitées dans les cours et tribunaux sont du secteur foncier.

CPI : Germain Katanga devra 250 dollars en « réparation symbolique » à chacune des 297 de ses victimes

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L’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga a été condamné ce vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) à verser des réparations individuelles d’un montant de 250 dollars à 297 victimes des crimes de guerre qui lui ont été imputés. C’est ce qu’indique Jeune Afrique ce matin.

Les réparations que Germain Katanga devra verser aux victimes de ses crimes seront non seulement individuelles mais aussi collectives, a précisé la CPI ce vendredi midi, en rendant son ordonnance de réparation.

Soulignons qu’il y a trois ans, en mars 2014, l’ancien chef de guerre congolais a été déclaré coupable, en tant que complice de crime contre l’humanité (meurtre) et de quatre chefs de crimes de guerre. Ceux-ci ont été commis le 24 février 2003, lors de l’attaque lancée contre le village de Bogoro, situé dans le district de l’Ituri en RDC.

Accord de la Saint Sylvestre : les Hommes des médias interpellent Joseph Kabila

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Les responsables des organes de presse et des journalistes politiques congolais se sont réunis ce jeudi 23 mars à Kinshasa sous la bannière de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), qui fêtait son 46ème anniversaire. Ils ont par la même occasion interpellé le président de la République Joseph Kabila, le gouvernement et l’ensemble de la classe politique à œuvrer pour une sortie de crise rapide par mise en œuvre l’accord du 31 décembre.

Faisant une autopsie de la situation politique en RDC, les hommes de la presse ont rappelé que la RDC est actuellement gangrenée par une crise politique profonde consécutive au «dysfonctionnement» de l’Etat à la suite de la non-organisation, dans les délais constitutionnels, des élections prévues fin 2016.

«Mus par un élan citoyen et soucieux d’arrêter la descente du pays aux enfers, des responsables des médias et des chroniqueurs politiques s’engagent à ne ménager aucun effort pour jouer leur rôle d’éveil de conscience de la société», dit le communiqué signé par le président de l’UNPC Kasonga Tshilunde.

Ces journalistes réunis dans la capitale de la RDC exhortent la classe dirigeante, «avec, en tête le Président de la République», et toutes les forces vives de la nation à un sursaut d’orgueil en vue d’engager le pays dans la voie de la normalité, en appliquant «sans ambages» l’Accord politique du 31 décembre 2016, «source de légitimité des institutions jusqu’à la tenue des élections dans un délai proche».

Traités de Rome – 60 ans de paix et stabilité en Europe et pour le monde

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Le 25 mars, l’Union européenne célébrera le 60e anniversaire de la signature des traités de Rome, qui a constitué la première étape vers une Europe unie. Depuis la genèse des Communautés européennes, en 1957, les citoyens de nos États membres ont connu six décennies d’une paix, d’une prospérité et d’une sécurité sans précédent. Le contraste avec la première moitié du XXe siècle ne pourrait pas être plus grand.

Les deux guerres désastreuses qui ont lieu en Europe entre 1914 et 1945 ont fait des millions de morts et ont laissé le continent dévasté, divisé et exsangue. Pour des pays qui avaient été longtemps
belligérants, l’intégration européenne a constitué le projet de paix le plus réussi de notre histoire.

Dès l’année 1958, la Commission européenne a créé une antenne à Kinshasa, même avant l’indépendance du Congo. Le projet de paix et de stabilité européen a depuis ces débuts été un projet à ambition globale, coïncidant avec le regain d’indépendance des pays africains.

Aujourd’hui, nos relations bilatérales avec la République démocratique du Congo sont régies par l’Accord de Cotonou. Cet Accord de partenariat crée un cadre commun d’engagements mutuels et instaure des principes politiques, sociétaux ou encore dans le domaine des échanges commerciaux entre l’Europe et les pays africains, du Pacifique et des Caraïbes – y compris la RDC. L’Union européenne est un partenaire de premier plan pour la RDC avec une coopération dans des domaines aussi importants que la navigabilité du fleuve Congo, la santé publique, la
biodiversité ou la réforme d’institutions congolaises fondamentales dans les secteurs de la justice, de la police ou de l’armée.

Le monde traverse actuellement une période de grande incertitude: le rapport de force mondial évolue et les fondements d’un ordre international reposant sur des règles communément admises sont trop souvent remis en question. L’Union européenne s’érige de plus en plus en fervent défenseur de cet ordre mondial. Elle le fait aussi en Afrique, comme partenaire de l’Union africaine. Deux jours seulement après l’investiture de la nouvelle Commission de l’UA, une délégation de haut niveau menée par la Haute Représentante de l’UE, Federica
Mogherini, vient d’effectuer une visite de travail à cette Institution sœur qui pourrait jouer un rôle aussi important pour la stabilité et la paix sur le continent africain que l’UE l’a fait sur le ‘vieux continent’.

Le 5ième Sommet UE-Afrique se tiendra cet automne en Côte d’Ivoire et permettra encore de renforcer ce partenariat.
L’UE est la deuxième économie du monde. Nous constituons le plus grand marché mondial et le principal investisseur étranger dans la plupart des régions de la planète.

L’UE a acquis une position de force en agissant de concert et d’une seule voix sur la scène internationale.
Nous investissons collectivement, UE et états-membres, plus dans la coopération au développement et dans l’aide humanitaire que le reste du monde.

L’UE joue ainsi un rôle de plus en plus actif en tant que garant de la sécurité au plan mondial, y compris en Afrique.Nous défendons le développement durable, des sociétés solidaires et la lutte contre toutes les inégalités – en matière d’éducation, de démocratie et de droits de l’homme. Pour nous, c’est un investissement
intelligent dans notre sécurité et notre prospérité commune. L’UE est le seul bailleur de fonds au monde qui apporte un soutien à tous les pays fragiles ou en situation de conflit.

Nous défendons de meilleures règles à l’échelle mondiale, qui protègent les populations contre les abus, qui renforcent les droits et relèvent le niveau des normes. C’est grâce à notre mobilisation – celle de l’Union et de ses États membres – que la communauté internationale a mis en place des accords innovants comme les
objectifs de développement durable, l’accord de Paris et le programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement.

Dans un monde où la politique de coercition parfois arbitraire réapparaît, l’Union européenne aura un rôle encore plus important à jouer pour garantir le respect du droit international comme base de nos relations
internationales.

Dans un environnement international plus fragile, il faut renforcer la
coopération, et non se replier sur soi. C’est la raison pour laquelle
l’UE continuera à soutenir et à aider les Nations unies: dans un débat
important cette semaine au Conseil de Sécurité l’importance d’une
mission de paix telle que la MONUSCO vient d’être confirmée, garant de
la stabilité et la paix en RDC, objectif d’importance primordiale pour
les pays de la région et toute la communauté internationale.
Quoi que nous réserve l’avenir, une chose est sûre: l’UE continuera de
placer la promotion de la paix et de la sécurité internationale, de la
coopération au développement et des droits de l’homme ainsi que la
réponse aux crises humanitaires au cœur de sa politique étrangère et
de sécurité. C’est bien dans cette logique que l’Union européenne se
prépare à apporter un appui encore plus important que dans le passé à
l’organisation des élections en RDC, dès qu’en conformité avec
l’Accord de la Saint Sylvestre un nouveau gouvernement congolais
d’union nationale aura été formé.
Bart Ouvry, Ambassadeur de l’Union européenne en République
démocratique du Congo

60 ans de Traité de Rome, Bart Ouvry conditionne l’aide de l’Ue aux élections

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L’ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo appelle au renforcement de la coopération, avant de promettre le soutien de sa structure à l’organisation des élections après la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Il l’a dit à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la signature du Traité de Rome, célébrée ce samedi 25 mars.

« Dans un environnement international plus fragile, il faut renforcer la coopération, et non se replier sur soi. C’est la raison pour laquelle l’UE continuera à soutenir et à aider les Nations unies: dans un débat important cette semaine au Conseil de Sécurité l’importance d’une mission de paix telle que la MONUSCO vient d’être confirmée, garant de la stabilité et la paix en RDC, objectif d’importance primordiale pour les pays de la région et toute la communauté internationale », a indiqué ce diplomate européen.

Avant d’ajouter ceci :

« Quoi que nous réserve l’avenir, une chose est sûre: l’UE continuera de placer la promotion de la paix et de la sécurité internationale, de la coopération au développement et des droits de l’homme ainsi que la réponse aux crises humanitaires au cœur de sa politique étrangère et de sécurité. C’est bien dans cette logique que l’Union européenne se prépare à apporter un appui encore plus important que dans le passé à l’organisation des élections en RDC, dès qu’en conformité avec l’Accord de la Saint Sylvestre un nouveau gouvernement congolais d’union nationale aura été formé ».

Irène Vaweka : « Mw’Akeli, une vitrine des femmes artistes entrepreneures »

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Artiste, réalisatrice, productrice, coordinatrice et fondatrice de MalKia Production, Irène Vaweka est assistante à l’Institut National des Arts (INA). Elle organise du 24 au 25 mars 2017 à la Pépinière dans la commune de la Gombe, «Mw’Akeli», une activité qui met en avant la femme artiste et entrepreneure dans le développement de la RDC.

KINSHASATIMES.CD : Ce quoi votre structure, MalKia, ça veut dire quoi ?

Irène : Malkia est une structure culturelle qui travaille pour le développement à travers l’art. D’abord, Malkia veut dire jeune en swahili. C’est vrai qu’on met en valeur la femme, mais au-delà de ça on sensibilise aussi les hommes. Nous avons eu à initier des projets pour les hommes, mais maintenant pour le développement, Malkia travaille pour les droits de la femme et de l’enfant.

K. Mois de la femme oblige, la parité 50/50 d’ici 2030 est-elle possible ?

I. Oui, Oui,… On vit d’espoir. Mais aussi, c’est un combat pas seulement pour les femmes, (beaucoup plus pour les femmes), parce que c’est nous les victimes, à nous de nous battre, de travailler dur pour qu’on prouve au monde qu’on est capable. Que cette histoire des coutumes rétrogrades ou de discrimination de la femme n’aient pas de place en ce 21ème siècle. Je pense que tous ensemble, avec les hommes, si on se décide, on peut arriver, mais il faut qu’on se mette dès maintenant au travail.

K. Qu’attendez-vous par coutume rétrograde ?

I. Coutume rétrograde, c’est les us et traditions qu’on a inculqués à nos grands-mères depuis longtemps disant que la femme peut faire ceci, et ne peut pas faire cela. La femme ne peut pas manger cette nourriture… C’est rétrograde. Tout ça prive la femme de sa liberté et la condamne à ne pas faire certaines choses. Tout ça, c’est révolu. L’homme et la femme doivent travailler ensemble pour le développement de notre société.

K. « Mw’Akeli » se tient du 24 au 25 mars prochain, dites-nous de quoi s’agit-il ?

I. « Mw’Akeli » est une activité de MalKia Production initiée pour faire la promotion et valoriser la femme artiste et entrepreneure. C’est aussi pour montrer au monde qu’à Kinshasa, il y a des femmes avec des bonnes initiatives. Il y aura des stands pour promouvoir les entreprises et leurs actions.

Il y aura aussi des femmes artistes de l’Académie de Beaux arts et de l’INA qui vont exposer leurs œuvres d’arts de peintures, sculptures,… Au-delà de ça, il y aura une scène pour que les femmes s’expriment : slameuses, humoristes, danseuses, chanteuses mais également des hommes qui ont fait des œuvres valorisant la femme.

Mais l’idée principale, c’est de montrer que la femme artiste et entrepreneure contribuent au développement. Tout est parti de l’idée que la femme artiste est vraiment dénigrée. Si l’on observe bien, toutes les femmes artistes, malgré le nombre d’albums sortis, mais on voit toujours qu’est ce qu’elle n’a pas fait ? Avec qui elle est sortie ? La femme artiste est toujours l’objet de dénigrement.

C’est aussi le même cas pour la femme danseuse, je suis aussi chorégraphe, on dit que danser n’est pas un métier. Bref, une fille artiste est prise comme une légère. A travers cette activité culturelle Mw’Akeli, nous voulons montrer au monde que la femme artiste est celle qui réfléchit.

Cenco : La France réaffirme son soutien à l’église

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La République française a réaffirmé son soutien à la médiation que mène la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre, actuellement pris en otage par la classe politique congolaise.

C’est ce qu’indique un communiqué de l’ambassade de France en Rdc en marge d’un échange
qu’auront le président de la Cenco, Monseigneur Marcel Utembi et son secrétaire général, l’abbé Donatien Nshole en France après les Usa, et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

« M. Jean-Marc Ayrault réaffirmera le soutien de la France à l’action de la conférence épiscopale en vue de la mise en œuvre de l’accord politique du 31 décembre 2016, qui doit donner au pays un gouvernement
de transition et permettre la tenue des élections avant la fin 2017 », affirme l’ambassadeur français dans son communiqué.

Plusieurs points seront au menu de leurs échanges. Mais déjà, l’impasse dans les négociations politiques, la sécurité particulièrement dans la province du Kasai-Central, et ailleurs auront une place de choix lors de ce tête-à-tête, sans oublier la question des droits de l’Homme.

Bunia, 54 prisonniers libérés alors que plusieurs croupissent sans être jugés

54 détenus en situation irrégulière ont été libérés ces trois derniers jours de la prison centrale de Bunia, chef de la province de l’Ituri, indique une dépêche de la Radio okapi, précisant que cette libération concerne des prévenus en détention préventive ayant passé plus de jours en prison que la durée établie par la loi.

La même source renseigne que les dossiers de ces détenus, ont été examinés par une commission composée des représentants du Conseil supérieur de la magistrature et de l’inspection général des services judiciaires, qui a instruit les autorités judiciaires de les libérer.

Selon Le directeur de la prison centrale de Bunia, Camile Nzonzi, environ trois cents détenus sont en situation de détention irrégulière. Il affirme avoir soumis la liste aux autorités judiciaires pour examen afin de désengorger la prison qui compte environ mille deux cents détenus.

Cependant, notons que de centaine de personnes emprisonnées de façon illégale en République Démocratique du Congo, croupissent de jours et des jours dans des conditions inhumaines, sans être jugés. Ce qui devrai interpeller les autorités compétentes.

Arrangement particulier: même pas un brin d’espoir pour une signature lundi prochain

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Les négociations sur l’arrangement particulier devraient se clôturer si on s’en tient à la date fixée par la conférence épiscopale nationale du Congo le lundi prochain. Mais tous les signes laissent entrevoir dans cette précision de calendrier rien d’autre qu’un coup de pression des évêques qui doivent encore demontré l’efficacité de leur bâton.

Sans la signature de l’arrangement particulier, l’accord l’accord du 31 décembre n’est rien. Nul n’en doute. C’est la condition sine qua non pour que cet accord soit appliqué par les parties prenantes aux négociations moderées par les évêques de la Cenco. Mais chaque matin apporte sa dose de divergence de vues sur les différents points à arranger entre pouvoir et opposition.

Les questions les plus sensibles sont ceux qui sont abordées en ce moment par les délégués aux assises du centre interdiocésain. Des rencontres formelles tout comme les informelles, voire secrètes s’organisent partout à Kinshasa question de trouver un consensus. Malgré tout, ils n’ont pas pu apporter leur dose de paix à l’ensemble de la population et les parternaires étrangers de la RDC qui ne jurent plus que sur la fin des négociations politiques interminables débutées le 8 décembre dernier.

Les questions à la base du blocage reconnues par certains et ingorées par d’autres demeurent à ce jour les modalités de nomination du premier ministre, le partage des responsabilités au sein du futur gouvernement de transition, le rôle de la Cenco pendant la transition… mais la présidence du Conseil national de suivi aussi, matière résolue dans l’accord qui s’est rajouté dans la liste des obstacles à la signature de l’arrangement particulier après la mort du défunt leader du Rassemblement Etienne Tshidekedi.

Mauvaise foi

Qualifiée de dribbleuse par certains acteurs politiques de l’opposition, la majorité présidentielle on continue à affirmer qu’il n’y a aucun blocage et que le processus des négociations progresserait normalement. Quelques analystes vont jusqu’à affirmer que l’attitude de la majorité dénote d’une mauvaise foi criante quant à l’application de l’accord.

A la question de savoir si la signature de l’arrangement particulier interviendrai effectivement le 27 mars prochain au vu de l’avancement des échanges, un cadre de la MP a préféré laver ses mains « Ce n’est pas nous qui avions fixé cette date »… comme Ponce Pilate.

Au Rassemblement on chante « Wumela »

Les divisions au sein du Rassemblement ne facilitent pas les choses. L’ordre semble revenir peu à peu avec les retours à la maison des tenors de la frange opposée (jadis) à la restructuration « forcée » du Rassemblement soutenu par l’Udps et le G7. Mais la maison est fragilisée.

La dissonance persiste avec les caciques de l’aile Olenga Nkoy, dont Bruno Tshibala et Roger Lumbala. Ce dernier photographié il y a quelques semaine dans un restaurant à Kinshasa en compagnie d’Adolphe Lumanu, « barron » du camp opposé, a suscité quelques indignations des observateurs de la scène politiques congolaise pour qui cela laisserai echapper une resonnance du refrain « wumela » chanté non par les kabilistes mais par ceux qui se réclament tshisekedistes.

Freddy Matungulu, un ex soutien du président des Fonus a pour sa part reconnu au sortir d’une réunion d’harmonisation des vues avec felix Tshisekedi que « l’aplication de l’accord passe par l’unité du Rassemblement ».

Bloque cadenas? Alors on glisse

« Une liste de trois noms pour que le président puisse nommer le premier ministre », insiste t-on côté majorité, au Rassemblement on dit « niet », un nom ou rien. « La présidence du CNSA doit être rediscutée », avancent la MP, mais aussi l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre qui prétend au poste, ce à quoi le Rassemblement répond par: « cette question a été reglée dans l’accord, c’est à nous que revient ce poste »… le cadenas semblent bloqué de partout.

Plus le temps avance, plus les divergences se manifestent dans les discussions sur l’arrangement particulier. Coté partage des responsabilités presque tout reste à faire. Si le nombre des portefeuilles attribuées à chaque composante est connu, la question reste posée quant à quel ministère va revenir à qui. Chaque partie réclame déjà les vaches les plus grasses. A l’opposition non signataire de l’accord de l’UA on affirme sans détour que, « c’est pour s’assurer de la bonne gestion des affaires publiques pendant la cette transition ». Signer l’arrangement particulier le 27 mars reste un rêve qu’on ne peut s’interdire de faire… même débouts.

A. Yuma de la Fec : « Le développement des Pme relève de la responsabilité de tous »

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Le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), Albert Yuma a affirmé que le développement des Petites et moyennes entreprises relève de la responsabilité conjointe de la classe politique, de l’administration, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

C’était lors de l’ouverture de la première Table ronde sur les Petites et moyennes entreprises (Pme), qui se tient pendant deux jours, soit du 23 au 24 mars.

« Booster l’économie de la RDC avec les Petites et Moyennes Entreprises (PME) qui sont considérées comme le fer de lance de l’économie d’un pays », est l’un des objectifs que poursuit la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et ses partenaires à travers ses assises, qui réunissent plusieurs participants venus de la capitale congolaise, mais aussi de l’arrière du pays et de l’extérieur.

Dans son discours, le président de la Fec a déploré le fait que les PME congolaises peinent à émerger. Plusieurs contraintes sont à la base. Alors qu’elles constituent l’épine dorsale de l’économie du pays. Ainsi, parmi les remèdes à y apporter, Albert Yuma préconise l’encadrement des Pmes congolaises. Cet encadrement, souligne-t-il, devra être publique, avec l’’implication du ministère des Pme, et institutionnel.

« J’invite tous les participants à cette Table ronde à faire preuve de d’audace quand il s’agira d’évoquer ces différents sujets et de proposer des solutions et de programmes, en proposant des mesures concrètes à court et à long termes, permettant de dresser une feuille de toute qu’il nous appartiendra à tous de respecter et de faire
respecter », a-t-il fait savoir, avant d’emettre le vœu de voir cette Table ronde répondre aux attentes et créer les conditions d’un meilleur épanouissement des Pme.

Parmi les participants, l’on retrouve les organisations professionnelles telles que la COPEMECO, la FENAPEC…les Associations féminines. Aussi les Institutions de financement, notamment la Banque Centrale, IMF, FPI, FNM… Les Organisations financières, le Gouvernement de la République, les Régies financières, de même que les Partenaires de développement échangeront jusqu’à demain jeudi.

Afrobasket 2017: Un retour joyeux des Léopards

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Après avoir obtenu la qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique de Basket-ball, Afrobasket prévu du 18 au 30 Aout 2017 à Brazzaville, les léopards ont regagné Kinshasa ce mercredi 22 mars.

L’équipe nationale de Basketball a obtenu son billet, lundi 20 mars, après la défaite (76-80) face à la sélection centrafricaine, en match retour, à Bangui (RCA).

En match-aller, disputé dimanche 19 mars à Kinshasa, les Congolais avaient battu les Centrafricains sur le score de 86-65. Les Léopards ont eu un goal supérieur que celui des Fauves de Bas-Oubangui.Ces éliminatoires se sont jouées en aller et retour entre la Centrafrique et la RD Congo, pour le compte du groupe E.

Avec cette qualification, la RDC représentera la zone 4 à la 29ème édition de l’Afrobasket dont l’organisation a été confiée à la République du Congo (Brazzaville) en Août prochain.

Kasai-Central: l’Onu signale dix fosses communes

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Les experts des Nations Unies ont annoncé lors d’une conférence de presse à Kinshasa l’existence dix fosses communes en rapport avec les violences liées au phénomène Kamwina Nsapu dans le Kasai-Central.

L’agence de l’Onu chargée des questions liées aux droits de l’homme, le Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’Homme (BCNUDH) a indiqué avoir tenu au courant les autorités congolaises de cette découverte de dix fosses dans deux territoires du Kasai central à savoir, Tshimbulu et Demba.

A Tshimbulu, territoire le plus touché par les meutres causés par les attaques qui opposent éléments se réclamant adeptes du chef coutumier Kamwina Nsapu décédé en juillet 2016 et les forces de l’ordre, trois fosses communes ont été dénombrés et sept à Demba.

Ces révélations de l’Onu interviennent quelques jours après le rapport d’une enquête réalisée conjointement par RFI et Reuters qui faisaient état de huit fosses communes dans le Kasai.

Deux enquêteurs des Nations Unies, un américain et une suédoise enlevés dans le Kasai depuis plus de dix jours avec leurs compagnons congolais sont jusqu’à présent portés disparus. Ils y étaient pour une mission d’enquête toujours en rapport avec les meutres causés par les affrontements forces de la police et de l’armée contre miliciens Kamwina Nsapu.

[Exclusif] E.Bazaiba qualifie la décision de la CPI d’incohérente et d’inéquitable… »

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La secrétaire générale du Mouvement pour la libération du Congo (Mlc) qualifie la décision de la Cour pénale internationale (Cpi) reconnaissant Jean-Pierre Bemba coupable de subordination des témoins, d’incohérence et d’inéquitable, avant d’indiquer qu’une démarche d’annulation de la peine est en cours.

« Nous avons déjà interjeté l’appel dès le jour où ils avaient procédé à la déclaration des confirmations des peines. Parce que dans la procédure des Statuts de Rome, pour la subordination des témoins, la peine maximale est de cinq années. Mais le bureau du procureur avait retenu huit ans, où est-ce qu’il est allé puiser ça. C’est grave. Donc, il est allé au-delà des peines prévues par les Statuts de Rome de la Cpi », a indiqué Eve Bazaiba, au telephone de KINSHASATIMES.CD.

Pour elle, cette condamnation est un acharnement politique contre la personne du sénateur Jean-Pierre Bemba, et que pour le moment, le Mouvement de Libération du Congo se déploie au « renversement du jugement de la peine rendu aujourd’hui », condamnant cette décision d’unique.

Le Mlc affirme avoir relevé des vices de procédures conduisant à un procès inéquitable. « Il y a eu erreur fondamentale sur la doctrine de la responsabilité des commandements », martèle la secrétaire générale, insistant sur la présence des erreurs et des incohérences judiciaires.

D’après elle, ces incohérences viennent du fait que les juges eux-mêmes dans le jugement de la deuxième affaire, référence paragraphe 818, il est clairement dit qu’aucune preuve directe ne permet de conclure que Jean-Pierre Bemba a également donné pour consigne que des faux témoignages soient livrés en ce qui concerne premièrement la nature et le nombre de contacts antérieurs entre les témoins et la défense dans l’affaire principale.

Deuxièmement, poursuit-elle, le versement et les avantages d’ordre matériel et financier reçus de la défense dans l’affaire principale est connue par elle (Défense) et enfin, la question de savoir si les témoins connaissaient d’autres personnes.

« Les juges eux-mêmes ont dit qu’il n’y avait aucune preuve directe par rapport à la subordination des témoins et ce sont les mêmes juges qui vont confirmer la condamnation des peines et fixer la peine à une année. Et même dans leur logique en fixant la peine à une année, Monsieur Bemba est resté en prison trois ans par rapport à cette faire là, que l’on comptabilise trois ans et qu’est-ce qu’ils disent de ces deux autres années ? Il en est de même pour Monsieur Babala qui a purgé une privation de liberté à 11mois et on le condamne à 6 mois. Alors qui va être responsable à payer les préjudices causés. C’est une incohérence, une justice discriminatoire et sélective ».

A. Kimbuta: « Fayulu never repaid the $ 40,000 »

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Coming back to the matter of his controversial deal with Matin Fayulu recently revealed in full plenary discussions on the special arrangement at the CENCO, André Kimbuta has crashed the abscess, claiming that the national deputy never repaid him the loan of 40 000 dollars granted to him, according to him, by his wife.

André Kimbuta did not chew his words this Tuesday on Top Congo. The governor of the city of Kinshasa has placed the case in its context indicating that everything started from a loan that the elected representative of Lukunga had solicited a few years ago. « I did not lend that money to a member of Parliament, but to my brother Martin Fayulu, with whom I had a good relationship at the time ».

The relations between the two men would have deteriorated, according to André Kimbuta, when the former provincial deputy, president of the Ecofin of the Assembly, initiated a motion against him after a trip that they did together in Italy in order to obtain funding for the city.

« I was angry with Martin for initiating a motion against me. I cannot confirm whether he paid this money or not, but I do remember that the Honorable Mutuale told me that they received the money from Martin Fayulu. I told them: ‘I do not need this money. If he pays, do with it whatever you want. « According to Kimbuta, Mr. Fayulu « always wanted his head. He has not succeeded. That is why, for this mandate, he preferred to remain at the National Assembly ».

Asked if the credit he had given to the president of the ECIDE was repaid, the governor insisted: « he never refunded me, he repaid it to the Members of parliament ».

La FEC organise la Table ronde des PME du 23 au 24 mars

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« Booster l’économie de la RDC avec les Petites et Moyennes Entreprises (PME) qui sont considérées comme le fer de lance de l’économie d’un pays, « est l’un des objectifs que poursuit la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) à travers la Table ronde prévue du 23 au 24 mars au Pullman hôtel à Kinshasa.

« La PME congolaise peine à émerger en raison de plusieurs contraintes.Et pourtant, elle constitue l’épine dorsale de l’économie de notre pays. Pour jouer pleinement son rôle, la PME a besoin, pour son épanouissement, de se développer, de s’étendre et de diversifier ses activités au travers l’innovation. Elle doit aussi relever les
nombreux défis de compétitivité et de concurrence. C’est pour faire face aux nombreux problèmes auxquels fait face la PME que la FEC se propose d’organiser cette table ronde », a déclaré Albert Yuma, président de la FEC, face aux professionnels des médias.

Il s’agira donc, au cours de ces deux jours de travaux, de faire un état des lieux sur la PME. Pas seulement. Ces assises permettront également aux participants de diagnostiquer les problèmes spécifiques aux PME, afin de formuler des pistes de solutions susceptibles de booster l’économie congolaise. Une occasion pour les petites et moyennes entreprises de s’affirmer en tant que moteurs de croissance et de création d’emplois.

Pour sa part, le vice-président de la FEC, Dieudonné Kasembo, a lancé un vibrant appel aux opérateurs économiques de toute la République démocratique du Congo afin qu’ils puissent participer, nombreux, à cette table ronde. La Fédération des Entreprises du Congo s’attend, à travers ces assises, à organiser un forum a portée nationale. « Les membres de la FEC, repartis à travers les différentes provinces de la RDC, seront présents à cette activité », a indiqué le vice-président Kasembo.

La Table ronde de la FEC compte réunir les organisations professionnelles telles que la COPEMECO, la FENAPEC…les Associations féminines. L’activité recevra également les Institutions de financement, notamment la Banque Centrale, IMF, FPI, FNM…Du côté des entreprises, seront présentes les Grandes entreprises ainsi que les PME. On y trouvera aussi les Organisations financières, le Gouvernement de la République, les Régies financières, de même que les Partenaires de développement.

Journée de l’eau: de l’eau potable une denrée rare en RDC malgré ses potentialités

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Le 22 mars de chaque année le monde célèbre la journée de l’eau. Cette année, la République Démocratique du Congo a choisi comme thème « Consommons uniquement de l’eau potable pour éviter le choléra ». A cette occasion, l’Organisation des nations Unies(ONU) rappellent aux congolais que l’accès à l’eau potable est essentiel pour lutter contre les maladies d’origine hydrique.

Selon l’ONU, La RDC dispose d’importantes ressources en eaux souterraines et de surface, mais malgré ce potentiel, beaucoup de personnes, notamment en milieu rural, n’ont pas accès à l’eau potable et utilisent les eaux
de surface polluées comme eau de boisson.

Cependant, Le faible accès à l’eau potable et la diminution de la capacité de réponse à cause de la diminution sensible de financements augmentent le risque du choléra. La RDC à travers la collaboration de l’UNICEF avec l’appui financier de la Coopération Britannique contribue à l’amélioration de la Couverture en eau potable et des services adéquats d’assainissement et d’hygiène.

Par ailleurs, l’UNICEF appuie la lutte contre le choléra en renforçant l’accès à l’eau potable à travers les interventions d’urgences aux déplacés dans les sites et les communautés d’accueil; la réhabilitation et aménagement de puits d’eau ainsi que la mise en place d’un comité de gestion du point d’eau dans les zones
en conflits et avec épidémies de choléra.

Journée de l’eau: de l’eau potable une denrée rare en RDC malgré ses potentialités

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Le 22 mars de chaque année le monde célèbre la journée de l’eau. Cette année, la République Démocratique du Congo a choisi comme thème « Consommons uniquement de l’eau potable pour éviter le choléra ». A cette occasion, l’Organisation des nations Unies(ONU) rappellent aux congolais que l’accès à l’eau potable est essentiel pour lutter contre les maladies d’origine hydrique.

Selon l’ONU, La RDC dispose d’importantes ressources en eaux souterraines et de surface, mais malgré ce potentiel, beaucoup de personnes, notamment en milieu rural, n’ont pas accès à l’eau potable et utilisent les eaux de surface polluées comme eau de boisson.

Cependant, Le faible accès à l’eau potable et la diminution de la capacité de réponse à cause de la diminution sensible de financements augmentent le risque du choléra. La RDC à travers la collaboration de l’UNICEF avec l’appui financier de la Coopération Britannique contribue à l’amélioration de la Couverture en eau potable et des services adéquats d’assainissement et d’hygiène.

Par ailleurs, l’UNICEF appuie la lutte contre le choléra en renforçant l’accès à l’eau potable à travers les interventions d’urgences aux déplacés dans les sites et les communautés d’accueil; la réhabilitation et aménagement de puits d’eau ainsi que la mise en place d’un comité de gestion du point d’eau dans les zones en conflits et avec épidémies de choléra.

Indignée, la Rdc qualifie le communiqué de la Monusco d’allégation imprécise

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Le Gouvernement congolais se dit indigné du dernier communiqué de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la Rdc (Monusco), publié le samedi 18 mars, qualifié d’allégation imprécise qui ne facilite aucune recherche nécessaire à la découverte de la vérité sur la situation sécuritaire au Kananga dans la province du Kasai-Central.C’est ce qu’indique un communiqué, parvenu ce jeudi à KINSHASATIMES.CD.

Dans ce document du ministère des Médias, signé par la ministre du Portefeuille, Wivine Mumba, Kinshasa estime que la Monusco aurait du lui fournir des renseignements précis, susceptibles de lui permettre de mener des enquêtes en vue d’établir des responsabilités éventuelles au regard de la situation qu’elle décrit.

Le Gouvernement congolais dit ne pas comprendre exactement l’accusation relative aux restrictions de mouvement de la Monusco, dans la mesure où le communiqué de la mission onusienne, « n’indique ni la nature de celles-ci ni le responsable gouvernemental qui les aurait ordonnées ».

« En effet, le Gouvernement de la République tient à rappeler que la Monusco est venue en Rdc à la demande de notre Gouvernement pour appuyer les efforts de ce dernier dans le rétablissement de la sécurité à l’Est du pays à la suite de la guerre d’agression et des pseudo-rebellions y associées », indique la ministre.

Celle a déploré le fait que :

« le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, qui a séjourné à Kananga dans la journée du 15 mars 2017, sans y rencontrer ni les autorités politiques, ni les autorités administratives ou militaires », et ne peut affirmer qu’il aurait trouvé deuil et désolation ».

Rappelons que la Mission des Nations unies au Congo avait exprimé ses préoccupations le samedi dernier sur les allégations faisant état de nouvelles violences à Kananga entre le 14 et le 17 mars 2017. La Mission a déclaré avoir reçu des informations crédibles selon lesquelles un nombre important de personnes auraient été tuées au cours d’affrontement entre miliciens de Kamuina Nsapu et les membres des Forces de sécurité congolaises.

Les informations, dont Kinshasa aimerait avoir afin de lui permettre d’approfondir ses recherches, selon ce communiqué. Malheureusement, elle ne les a eues.

L’intégralité du communiqué peut être lu ici

Lutte antimines : Le Japon octroie 450,000 Usd à la Rdc

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Le peuple Japonais a accordé un don de 450,000 dollars américains au Service de la Lutte Antimines des Nations Unies (UNMAS) afin de lui permettre de mener des activités humanitaires en République Démocratique du Congo (RDC). C’est ce qu’indique un communiqué de presse, parvenu à KINSHASA TIMES.CD ce mercredi 22 mars.

Selon le chef de programme de UNMAS RDC,PehrLodhammar, ce don permettra à cette institution de renforcer les capacités de gestion des munitions, armes légères et petit calibre des institutions nationales de sécurité ainsi que de réduire l’impact des mines et restes explosifs de guerre (REG) dans le cadre des efforts d’ensemble visant à consolider la paix et la stabilité en RDC et dans la région des Grands Lacs.

Cette donation permettra également à UNMAS d’assister la Police Nationale Congolaise (PNC) et la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC) à mieux gérer leurs armes et munitions afin de sécuriser les stocks de l’Etat et réduire l’instabilité causée par la prolifération des armes au sein des groupes armés.

« L’ambassade du Japon attache une grande importance à la consolidation de la paix et de la stabilité comme l’un des piliers de la coopération japonaise en RDC. Le Japon appuie les activités humanitaires de lutte antimines afin que la RDC puisse s’acquitter de son obligation d’être libre des mines avant 2021 », peut-on lire dans le communiqué

CPI : Jean-Pierre Bemba, Fidèle Babala et Aimé Kilolo condamnés

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L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable par la Cour pénale internationale de subornation de témoins dans son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, est condamné mercredi à un an d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

« Jean-Pierre Bemba est condamné à un an d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende pour subornation de témoins (…) La Chambre a ordonné que l’intéressé purge cette peine à la suite de celle prononcée à son encontre dans l’affaire principale », indique  un communiqué la CPI, faisant référence à la précédente condamnation de l’ancien vice-président congolais à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Le même communiqué précise que la Chambre a également condamné Jean-Pierre Bemba à une amende de 300 000 euros, qu’il devra verser à la Cour dans un délai de 3 mois à compter de la décision relative à la peine, et qui sera ensuite transférée au Fonds au profit des victimes.

Le procureur avait requis huit ans de prison à l’encontre de Jean-Pierre Bemba, jugé coupable mi-octobre 2016 d’avoir influencé quatorze témoins, présenté de fausses preuves et sollicité la déclaration de faux témoignages.

Deux autres proches de Jean-Pierre Bemba condamnés

D’après le même texte, deux proches de l’ancien-vice président congolais ont également été condamnés dans le cadre de cette affaire. Parmi eux, la Cpi, cite Maitre Aimé Kilolo, l’un des avocats de Jean-Pierre Bemba, qui écope d’une peine totale de deux ans et six mois d’emprisonnement, dont a été déduit le temps qu’il a déjà passé en détention, ainsi qu’à 30 000 euros d’amende.

Aussi, Fidèle Babala, député du Mouvement pour la Libération du Congo (Mlc) et ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba, a également été condamné à une peine de totale de six mois d’emprisonnement, dont a aussi été déduit le temps déjà passé derrière les barreaux.

M. Sidikou : « La mise en œuvre intégrale de l’Accord politique du 31 décembre 2016 ouvrira la voie aux élections ».

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Intervenant hie à a tribune des Nations unies au regard de la crise qui sévit en République démocratique du Congo, le représentant du secrétaire général des Nations unies, Mama Sidikou a fait savoir que la mise en œuvre intégrale de l’Accord politique du 31 décembre 2016,ouvrira de façon la plus claire la voie à la tenue des élections.

Selon le chef de la Monusco, le contexte politique et sécuritaire en RDC a connu de profonds changements durant les mois écoulés,
nécessitant par conséquent un ajustement des priorités et de la
posture de la MONUSCO.

Cependant, souligne-t-il : « Il me plait toutefois de noter que la situation semble évoluer dans le bon sens depuis quelques jours. La désignation du Secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Felix Tshisekedi comme Président du Rassemblement et d’un représentant du Groupe des sept (G7), Pierre Lumbi à la tête du Conseil des sages du Rassemblement constitue une avancée importante qui a permis la reprise le 16 mars, sous les auspices de la CENCO ».

Aux Nations Unies le président de la Cenco a déploré les manoeuvres politiques retardant la mise en oeuvre de l’accord en RDC

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Dans son intervention au conseil de sécutité des Nations Unies, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo a rappelé que l’accord de la Saint Sylvestre était la voie royale pour une sortie de crise en République démocratique du Congo tout en déplorant le comportement de cetraines politiques qui mettent des bâtons dans les roues dans le processus devant conduire à l’application du compromis trouvé le 31 décembre 2016.

A New York, Monseigneur Marcel Utembi a évoqué la compléxité de la crise que traverse la RDC, insistant sur le caractère inédit de celle qui touche particulièrement les institutions à mandat électif, »une première dans l’histoire de notre pas depuis son accession à l’indépendance ».

« Le constituant n’ayant pas prévu une telle situation, l’accord global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa s’avère la seule feuille de route réaliste pour pouvoir sortir le pauys de la crise institutionnelle », a dit le président de le Cenco.

Il a par ailleurs exprimé l’incertitude persistante quand à l’application effective de cet accord signé par l’ensemble de la classe politique au soir de 2016, regrettant les manoeuvres politiciennes qui risqueraient de retarder l’application de l’accord.

« Malheureusement l’arrangement particulier destiné à assurer la mise en oeuvre dudit accord peine à se conclure alors que la population attend impatiement les élections, le statu quo du à l’intransigeance des négociateurs sur quelques points de divergence restants et entretenu par des maneouvres politiciennes que le manque de volonté politique risque de retarder indéfiniment l’application de l’accord de la saint sylvstre », a déclaré Mgr Marcel utembi au Conseil de sécurité de l’Onu.

Comité olympique congolais : Quatre candidats pour la présidence et deux à la vice-présidence

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Amos Mbayo (président sortant), Alain Badiashile (secrétaire général sortant), Herman Mbonyo, Beya wa Kabenga, tels sont les quatre candidats à la prochaine élection présidentielle du Comité olympique congolais (COC). Alors que pour la vice-présidence, les deux candidatures enregistrés sont: Docteur Ngiebe et Nko Nkiete Henry.

Rappelons que le scrutin est fixé au 25 mars prochain, au siège du COC,situé au quartier industriel de la commune de Limete.

L’élection se tient tous les quatre ans au Comité olympique congolais, soit une année après les Jeux olympiques.

Le Comité olympique congolais gère toutes les fédérations sportives de la RDC et sélectionne des athlètes pour participer aux Jeux olympiques.

Le comité sortant que pilotait Amos Mbayo est en place depuis avril 2010. Il avait été élu lors d’une élection partielle, en remplacement de Jean Beya wa Kabeya qui était accusé de «mauvaise gestion».

Noel Tshiani réclame la libération de Sephora Bashiya

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Le Docteur Noel Tshiani réclame la libération de la vice-présidente de la ligue des jeunes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS),Sephora Astride Biduaya Bashiya, arrêtée à Goma, capitale du Nord Kivu.

Dans un message publié hier dans son compte Facebook, Noel Tshiani, banquier international, indique que cette militante a été arrêtée depuis le 19 décembre dernier pour des raisons non révélées, et est toujours détenue dans une prison de Goma sans raisons valables.

A en croire ce banquier, cette militante est détenue dans des conditions inhumaines, et estime qu’en ce mois de Mars, dédié à la femme, son jugement ne devrait pas tarder afin qu’elle recouvre sa liberté.

Par ailleurs, dans son combat, ce Congolais, bien implanté dans le milieu financier international, privilégie la femme qui a toujours eu une place de choix.

Ce banquier international félicite Sephora AstrideBiduayaBashiyapour son courage et l’invite à toujours se battre pour la démocratie en République Démocratique du Congo. « Le Peuple congolais ne t’abandonne pas ! » , a-t-il conclu.

Foot transfert : Everton sollicite cedrick BAKAMBU

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Sous contrat jusqu’en juin 2020 avec Villarreal, l’attaquant international congolais Cédric Bakambu (25 ans) serait dans le viseur du club anglais Everton.

L’ancien sociétaire de Sochaux et de Bursaspor aurait été ciblé pour compenser un éventuel départ de Romelu Lukaku, qui pourrait notamment retourner à Chelsea. Selon le site dailystar.