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Le technicien français Thiery FROGER quitte le TP Mazembe

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L’annonce a été faite par le Club de Lubumbashi à travers ses pages des réseaux sociaux Twitter et Facebook dans une publication titrée « TP MAZEMBE – Thierry FROGER: LA SEPARATION »

Le motif de cette séparation tel qu’avancé par le club de Lumbashi est la non atteinte de l’objectif fixé dans le contrat signé entre les deux parties à savoir, la qualification aux huitièmes de finale de la Ligne des champions de la Confédération africaine de Football.

Sous la houlette de Thierry Froger, le Tout Puissant Mazembe a été sorti dès les 16es de finale de la Ligue des champions d’Afrique, dimanche dernier à la suite de son match nul 0-0 contre les Zimbabwéens de CAPS United après un score de 1-1 à l’aller.

A. Kimbuta: « Fayulu ne m’a jamais remboursé les 40 000 dollars »

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Revenant sur l’affaire de son deal controversé avec Matin Fayulu révélé dernièrement en pleine plénière des discussions sur l’arrangement particulier à la Cenco, André Kimbuta a crêvé l’abscès, affirmant que le député national ne lui a jamais remboursé le prêt de 40 000 dollars lui octroyé d’après lui, par son épouse.

André Kimbuta n’a pas mâché ses mots ce mardi sur Top Congo. Le gouverneur de la ville de Kinshasa a replacé l’affaire dans son contexte indiquant que tout est parti d’un prêt que l’élu de Lukunga lui avait demandé il y a quelques années. « Je n’ai pas prêté cet argent à un député mais à mon frère Martin Fayulu avec qui j’avais des bons rapports à l’époque ».

Les relations entre les deux hommes se seraient détériorées à en croire André Kimbuta lorsque l’ancien député provincial, président de l’Ecofin de l’assemblée a initié une motion contre lui après un voyage qu’ils ont effectué ensemble en Italie afin d’obtenir des financements pour la ville.

« J’étais fâché contre Martin qui a initié une motion contre moi. Je ne peux pas vous confirmer s’il a remis ou non cet argent mais je me rappelle quand même que l’honorable Mutuale m’a dit qu’ils ont reçu l’argent de Martin Fayulu. Je leur ai dit je n’ai pas besoin de cet argent là s’il vous rembourse, faites-en ce que vous voulez ». Selon Kimbuta, M. Fayulu « a toujours cherché sa tête.

Il n’y est pas arrivé, et c’est pour ça d’ailleurs qu’il a pour ce mandat préféré rester à l’assemblée nationale ». A la question de savoir si le crédit qu’il a octroyé au président de l’Ecidé a été remboursé, le gouverneur martèle « à moi il ne m’a jamais remboursé à moi, il l’a remboursé aux députés ».

La chaîne de télévision i24News veut s’installer en Afrique

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La chaîne de télévision d’informations internationales i24NEWS et les organisateurs du Sommet Afrique-Israël qui se déroulera du 23 au 27 octobre 2017 au Togo, ont conclu un partenariat média grâce auquel, a appris KINSHASATIMES.Cd ce matin, cette grande chaîne de télévision israélienne va s’installer en Afrique.

« L’innovation pour une prospérité partagée », tel est le thème de ce sommet Afrique-Israël, conjointement organisé par les ministères des Affaires étrangères du Togo et d’Israël et Africa-Israël Connect. Il réunira de nombreux dirigeants africains et israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, pour une série de rencontres diplomatiques et économiques inédites.

« Le Sommet Afrique-Israël est une formidable opportunité pour développer la coopération entre Jérusalem et le continent africain. Lomé a été choisi car la capitale togolaise accueille de nombreuses conférences internationales. De surcroît, le président Faure Gnassingbé est un ami fidèle de l’Etat hébreu. Il a mis en œuvre une diplomatie pro-active très dynamique qui est un atout essentiel pour la réussite de ce Sommet », explique Bruno FINEL, le directeur général d’Africa Israël Connect.

Pour sa part, Franck Melloul, le président de i24 News s’est félicité de ce partenariat avant de dire ceci : « Je suis très heureux que notre chaîne soit le partenaire média du Sommet Afrique-Israël. Je suis convaincu qu’il s’agit d’une initiative exceptionnelle pour promouvoir la coopération entre l’Afrique et Israël. Le Sommet représente une opportunité pour développer notre implantation en Afrique comme chaîne d’information global (…) La chaîne internationale entend s’implanter durablement sur le continent africain, où elle est déjà diffusée ».

Match amical Kenya – RDC : La délégation des Léopards déjà à Nairobi

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La délégation des Léopards a quitté Kinshasa lundi 20 mars pour Nairobi (Kenya) dans le cadre du match amical RDC vs Kenya prévu samedi 25 du moi encours.

A en croire une source proche de l’équipe nationale, trois joueurs : Yannick Bangala Litombo, Djo Issama et Matampi Vumi Ley, ont été retenus parmi les joueurs locaux.

Sur les 44 joueurs présélectionnés, le sélectionneur national Florent Ibenge n’a retenu que 24 joueurs qui vont participer à cette rencontre en guise des préparations des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018.

La compétence de deux équipes sur le plan continental et mondial La RDC est 6e en Afrique et 38e au monde sur le dernier classement de la FIFA alors que le Kenya se classe 21e au continent et 87e au monde.

Rappelons que le Kenya avait battu la RDC sur le score de (1 – 0), en match amical internationale joué en octobre 2016 au stade des Martyrs de Kinshasa.

Liste des 24 joueurs retenus

Gardiens :

1. Matampi Mvumi Ley (TP Mazembe)
2. Joël Kiassumbwa (Wohlen/Suisse).

Défenseurs :

3. Djo Issama Mpeko (TP Mazembe)
4. Jordan Ikoko (Guingamp/ France)
5. Fabrice N’sakala (Antalyaspor/Turquie)
6. Nsimba Manuel Vital (Bourg en Bresse/France)
7. Marcel Tisserand ( Ingolstadt/ Allemagne)
8. Merveille Bope Bokadi (Standard de Liège/ Belgique)
9. Yannick Bangala Litombo (As V.Club)

Milieux de terrain :

10. Chancel Mbemba Mangulu (New Castle/ Angleterre)
11. Rémy Mulumba (Gazelec Ajaccio/ France)
12. Wilson Kamavuaka (Darmstadt/ Allemagne)
13. Neeskens Kebano (Fulham/Angleterre)
14. Paul José M’poku (Panathinaikos/Grèce)
15. Jordan Nkololo (Laval/France)
16. Gael Kakuta (Deportivo la Corogne/Espagne)
17. Yeni N’gbakoto (Queens Park Rangers/Angleterre)
18. Jonathan Bijimine (Córdoba/ Espagne)
19. Aaron Tshibola (Nottingham/Angleterre)

Attaquants :

20. Firmin Mubele Ndombe (Rennes/France)
21. Junior Kabananga Kalonji (Astana/Kazakhstan)
22. Cédric Bakambu (Villarreal /Espagne)
23. Jonathan Bolingi Mpangi (Standard de Liège/ Belgique)
24. Elias Kachunga (Huddersfield/ Angleterre).

Par ailleurs, le sélectionneur reconnait les erreurs commises au Gabon et se dit pret à les corriger. « Nous devons surtout travailler dur pour corriger les erreurs commises lors de la CAN Gabon 2017 », a précisé Florent Ibenge.

Coupe de la Confédération: Mazembe affrontera JS Kabylie en match de barrages

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Eliminé en seizièmes de finale de la Ligue des champions de la CAF, le TP Mazembe croisera la Jeunesse sportive de Kabylie (Algérie) en match de barrages de la Coupe de la Confédération dont il est le tenant du
titre.

Le tirage au sort de ces barrages effectué ce mardi 21 mars au Caire en Egypte réserve quelques belles confrontations notamment un duel marocain entre le FUS Rabat et le MAS Fès. AC Léopard du Congo croisera Mbabane Swallows du Swaziland. Young Africans de Tanzanie matchera MC Alger.

La phase aller de ces barrages aura lieu du 7 au 9 avril alors que le retour est prévu du 14 au 16 avril.

Les vainqueurs de ces confrontations valideront leur billet pour la phase de groupes de la Coupe de la Confédération. Cette année, quatre groupes seront constitués.

Le calendrier des matches de barrages de la Coupe de la Confédération:

• AC Léopard – Mbabane Swallows
• Yonga – MC Alger
• TP Mazembe – JS Kabylie
• Rail Club K – CS Sfaxien
• Kampala C.C.A – Al Masry
• Gambia Ports – Al Hilal Obeid
• ASPL 2000 – Club Africain
• FUS Rabat – Mas Fès
• Zesco United – Rangers
• CF Mounana – ASEC Mimosas
• Bidvest Wits – Smouha
• CNaPS SPORT – C.R.D Libolo
• BYC – SuperSportFC
• AS Tanda – PlatinumStars FC
• Horoya – IR Tanger
• Rivers United FC – Rayon Sports

Arrangement particulier : prochain point de blocage en vue, la présidence du CNSA

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L’ombre d’une issue des discussions sur l’arrangement particulier se dessine peu à peu du côté du centre interdiocésain. Les acteurs politiques réunis autour des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) sont revenus ce lundi 20 mars à la plénière avec quelques propositions qui ont permis de faire avancer les discussions, mais des grandes divergences pourraient apparaitre sur des nouvelles matières à revoir.

Le grand pas franchi par les délégués lors de cette plénière a été celui en rapport avec la question de la nomination du premier ministre. Les délégués de la majorité présidentielle ont dans leur proposition liée à cette question suggérés une consultation entre le président de la république et le président du Rassemblement pour trouver solution à ce sujet.

Néanmoins, la MP campe sur sa position quant au mode de désignation qui selon sa proposition ne se fera pas autrement qu’à travers une liste des noms à soumettre au chef de l’Etat, ce contre quoi le Rassemblement à son tour s’oppose tout en s’inscrivant pour une rencontre entre les dirigeants des deux familles politiques.

Partage des responsabilités

Pour ce qui est du partage des responsabilités dans le futur gouvernement, une commission composée des délégués de chaque composante se chargera d’apporter des propositions claires sur les portefeuilles à pourvoir à chaque groupe ou partie prenante aux discussions de la Cenco débutée il y a pluys de trois mois.scussions.

Présidence CNSA pas pressés

Les parties prenantes aux discussions ne se sont pas par contre prononcées sur la nouvelle polémique de la présidence du comité de suivi de l’accord, qu’ils ont renvoyé ultérieurement. Le poste accordé au président du conseil des sages du rassemblement dans l’accord de la Saint sylvestre devrait être rediscuté pour la majorité présidentielle qui estime qu’il a été octroyé à Etienne Tshisekedi à titre personnel.

Si MP et majorité se sont mis d’accord (en partie) sur la procédure de résolution de la question épineuse de nomination du prochain chef du gouvernement, grande divergence à la base du retard de la signature de l’arrangement particulier, la question de la présidence du comité national de suivi pourrait être le nouveau blocage qui prorogera la signature du document annexe de l’accord signé entre opposition, majorité et société civile le 31 décembre 2016

Kassim T, patron de CONGO FUTUR arrêté

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Kassim Tajeddine, ce Libanais qui se compte parmi les grands opérateurs économiques étrangers en terre congolaise, patron du Groupe CONGO FUTUR, a été arrêté à l’aéroport de Casablanca au Maroc en exécution d’un mandat d’arrêt international, a appris KINSHASATIMES.CD de HESPRESS.

Selon le site de ce médias marocain d’informations générales, un mandat d’arrêt international a été délivré par la justice américaine contre ce Libanais pour son rôle présumé dans le financement du groupe terroriste Hezbollah, et risque l’extradition vers les Etats-Unis d’Amérique.

Le même site précise que Tajeddine est détenu parce que son nom figure sur la liste des personnes soumises à un mandat d’arrêt international.

Processus électoral : C. Nangaa au Benin

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Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Corneille NANGAA YOBELUO participe à la 5ème Assemblée générale du RECEF à Cotonou au Benin. C’est ce qu’indique une dépêche de la Centrale électorale parvenue ce soir à KINSHASATIMES.CD, précisant qu’au pays, il se poursuit la cascade de formation des agents électoraux pour les provinces des aires opérationnelles 3 et 4 ouvertes.

A cette occasion, précise la source, le Président de la Ceni/RDC en a profitera pour faire l’état des lieux du processus électoral en général et de l’opération de révision du fichier électoral en cours. Outre cette intervention, cet hôte de marque va échanger avec diverses personnalités du monde électoral notamment avec le Général SIAKA SANGARE, qui était le chef de la mission d’audit du fichier électoral RD Congolais diligenté en 2015 par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Par ailleurs, la Ceni a lancé le 20 mars la formation des Formateurs du niveau 1 de la cascade de formation des Membres des Centres d’inscription pour l’enrôlement des électeurs dans 13 provinces de la République Démocratique du Congo.

C’est son rapporteur, Jean Pierre KALAMBA MULUMBA N’GALULA, qui a procédé au lancement de cet exercice pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans 13 provinces suivantes : Bas Uelé, Haut Uéle, Tshopo, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Sankuru, Kwango, Kwilu, Mai Ndombe, Kongo Central et la ville province de Kinshasa.

Il s’agit des provinces constituant la 3ème et la 4ème Aire opérationnelle pour la Révision du Fichier Electoral, précise cette dépêche de la Ceni.

Cinq ans de servitude pénale contre JC. Muyambo en dépit de son blanchissement

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Le ministère public a requis 5 ans de servitude pénale principale et une amande 2.000.000 FC contre le bâtonnier, Jean-Claude Muyambo pour rétention illicite des documents des immeubles sis au croisement des avenues Moero et Adoula dans la commune de Lubumbashi. C’est à cette proposition que l’audience de ce lundi, tenue à la prison centrale de Makala devant le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, a fermé ses portes.

Alors que l’homme venait d’être blanchi, de la tête aux orteils par un témoignage éloquent de la part du professeur Cituka, invité à comparaître au regard des griefs reprochés au bâtonnier, à savoir : les menaces de mort et abus de confiance à l’encontre de l’homme d’affaire Grec M. Stoupis, le feuilleton est encore loin de se terminer.

Publiquement, ce professeur va déclarer être propriétaire des immeubles à conflit, localisés au croisement des avenues Moero et Adoula à Lubumbashi dans l’ex province du Katanga.

Dans son témoignage, il déclare ceci :

« c’est le 14 novembre 1979 que le Ministre des Affaires foncières a déclaré ces immeubles des biens sans maître ». C’est ainsi que lui (professeur) sera intéressé à l’affaire et acquit ces immeubles à travers le certificat d’enregistrement obtenu en octobre 1980. « Ce qui est vérifiable », souligne-t-il, par la lettre du Procureur général de la République, dont les termes de référence ont été lus publiquement, avant d’être confirmé propriétaire.

Le feuilleton continue et l’opinion s’interroge sur le bien fondé de cette proposition du tribunal, alors que les immeubles à problème, ont été récupérés et n’ont pas été vendus par l’incriminé d’aujourd’hui.

Belgique : la ségrégation des métis de la colonisation reconnue au Parlement francophone bruxellois

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57 ans après, le Parlement Francophone Bruxellois (PFB) est le premier Parlement belge à reconnaitre une page sombre et méconnue de la colonisation belge: la ségrégation menée par l’Etat belge à l’égard des Métis et ses conséquences dramatiques, en ce compris les adoptions forcées.

C’est un chapitre de l’Histoire de la colonisation assez méconnu. Celui des enfants métis nés pendant la colonisation. Des enfants nés d’une relation entre un père belge et une mère congolaise, rwandaise ou encore burundaise. Assumani Budagwa le relatait dans un livre paru en 2014 sous le titre « Noirs, blancs, métis: La Belgique et la ségrégation des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi (1908-1960) ».

Histoire d’une ségrégation menée par l’Etat belge

Charles, 72 ans, fait partie des milliers de ces métis issus de la colonisation belge au Congo. Né d’une mère congolaise et d’un père belge, il a été retiré très jeune de sa famille. Une blessure qui n’est pas prête de se refermer. « Peu après ma naissance, nous avons déménagé au Rwanda, suite à la mutation de mon père, qui était agent sanitaire au service de l’État.

Bravant les interdits et les préjugés, il m’a reconnu. Cet acte lui a valu son renvoi du fonctionnariat colonial belge. C’est au Rwanda que ma mère fut convoquée pour la première fois chez un administrateur territorial. Celui-ci décida de me retirer de ma mère sur décision de l’État colonial. Je n’avais que 6 ans. »

Les enfants de Save

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Le jeune Charles est alors placé en institution à Savé. Sa mère s’installe non loin de là pour tente de garder contact avec son fils. « C’était une espèce de caserne où on ne sortait presque jamais. Certains enfants recevaient des coups de fouet et étaient ligotés contre un mur. Heureusement pour moi, j’avais la chance de pouvoir être avec ma maman durant les vacances mais j’étais un cas rare », raconte l’homme, désormais actif au sein de l’association Métis de Belgique.

Quelques années plus tard, l’État organise l’envoi d’un grand nombre d’enfants métis en Belgique. « Je suis arrivé ici lorsque j’avais 12 ans. Malgré le fait que je dispose d’un acte de naissance signé par un officier de l’État civil belge, j’ai été mis sous tutelle sans aucun jugement. Nous étions alors placés en orphelinat ou en maison d’accueil. J’ai eu de la chance car j’ai été placé dans une famille extraordinaire mais ça n’a malheureusement pas été le cas pour tout le monde. Certains étaient exploités ou maltraités », se souvient Charles, qui vit désormais à Koekelberg.

Ce n’est finalement qu’à ses 18 ans que le jeune adulte obtient la nationalité belge. Il réussit néanmoins à rester en contact avec sa mère. « Je lui avais promis de revenir et je l’ai fait en 1977. Le fils aîné de ma famille d’accueil a même été lui rendre visite lorsqu’il est parti en mission au Rwanda. Et puis, il y a eu le génocide… »

C’est finalement à ses 18 ans que Charles obtient la nationalité belge
C’est finalement à ses 18 ans que Charles obtient la nationalité belge

Les enfants métis comme un danger

Dès leur petite enfance, on inculque aux métis qu’ils ont plus de valeur que les Africains, mais qu’ils restent inférieurs aux Européens…

Il n’y a pas de chiffres précis. Mais le chiffre de 20.000 enfants a été évoqué. Le phénomène prenait incontestablement de l’ampleur, à tel point que les autorités coloniales puis le gouvernement belge ont commencé à se pencher sur la question. On appelait alors ces enfants, des enfants mulâtres. Le terme vient de mulet, un croisement entre un âne et une jument. Cela donne une idée de la manière dont on les considérait.

Ces enfants attisent la curiosité des puissances coloniales, comme a pu le constater Assumani Budagwa. Il enquête sur le sujet depuis plus de 20 ans. Et vient de consacrer un livre à ce sujet: « Dès la fin du 19ème siècle, plusieurs puissances coloniales prennent conscience du phénomène de métissage. Et elles s’organisent en congrès pour essayer de comprendre l’ampleur du phénomène et aussi pour commencer à étudier l’enfant né de l’union ou de ces mélanges de races.

On les étudie presque comme on étudie les insectes: l’habitat, les types de maladies, le type d’alimentation qui leur convient etc… Et donc très vite, la plupart des puissances coloniales considèrent le métissage comme étant une menace aux intérêts coloniaux. Plus particulièrement, les métis sont considérés comme des dangers parce qu’il y a une ascendance européenne et une goutte de sang blanc.

Cumulant disait-on, les tares des deux races, ils pouvaient être les ferments de révolte. Cette obsession qui considère les métis comme un danger provient essentiellement du Canada, notamment de Manutauba où un métis appelé David Riel a été un leader de mouvements de contestation des métis. Et depuis lors, on a commencé à considérer que tout enfant métis était porteur de ces germes de révolte ».

La ségrégation des enfants métis

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Il y avait donc cette méfiance. Les Belges décident alors de trouver une place à ces enfants pour qu’ils ne nuisent pas en quelque sorte à l’intérêt de la colonie ni au « prestige racial ». Ils décident donc de séparer ces enfants de leurs familles d’origine, la plupart vivaient avec leurs mères africaines, et de les rassembler dans des colonies scolaires créées spécialement pour les métis.

Assumani Budagwa raconte: « des archives et des témoignages que j’ai consultés, il apparaît plusieurs manières de procéder. Il y a des endroits où ça a été brutal, où l’administration a envoyé des policiers dire : vous ramassez tous les métis que vous retrouvez et vous les ramenez au premier poste de mission. Il y a aussi des parents, des pères le plus souvent, qui, sentant que leur mission se terminait, ne souhaitant pas ramener leurs enfants en Europe, ont conduit eux-mêmes leurs enfants dans des centres d’accueil.

On pense même parfois que leurs employeurs les y encourageaient. Il y a aussi de manière très sournoise des délégations qui étaient envoyées auprès des mamans pour leur dire : l’état voudrait récupérer les enfants des Bazungus, les enfants des Européens, pour leur donner une éducation et donc ne vous opposez pas à ce que votre enfant soit acheminé à tel ou tel endroit. Il y a aussi des cas où ce sont les missionnaires, avec la crédibilité qu’ils avaient, qui sont allés trouver notamment les mamans pour leur dire : on peut s’occuper de votre enfant, lui donner une bonne éducation dans un internat. Et les mamans ont cru de bonne foi que leurs enfants étaient pris en charge par le clan européen, le clan blanc de leur papa ».

Résolution du Parlement Bruxellois

 Les députés francophones bruxellois étaient nombreux a exprimer leur soutien pour le vote la Résolution « Métis » (© Parlement francophone bruxellois)
Les députés francophones bruxellois étaient nombreux a exprimer leur soutien pour le vote la Résolution « Métis » (© Parlement francophone bruxellois)

C’est pour reconnaître cette ségrégation à l’encontre des métis sous l’administration coloniale du Congo belge ainsi que la politique d’adoptions forcées que le Parlement francophone bruxellois a voté ce vendredi 17 mars 2017, la résolution reconnaissant la ségrégation ciblée des Métis de la colonisation initiée par Julie de Groote (cdH), la présidente du Parlement bruxellois.

« C’est bien d’une politique officielle dont il s’agit aujourd’hui, une politique délibérée menée par l´Etat belge vis-à-vis des Métis, ni Blancs ni Noirs, ce ‘pénible problème’ et – je cite Nolf à nouveau – ‘aux conséquences sociales redoutables’. Ces enfants sont pratiquement enlevés à leur mère, les fratries séparées, pour être élevés dans des orphelinats, dont le plus connu est celui de SAVE. Autour de l’indépendance, les enfants sont envoyés en Belgique, placés dans des homes, mis sous tutelle ou confiés en adoption qu´on peut souvent qualifier de forcée.

Cette partie de l’histoire est méconnue, et le travail considérable de l’AMB, l’Association des Métis de Belgique, de la CEGESOMA, le livre d’Assumani Budagwa, les nombreux travaux et témoignages récents ont contribué à faire connaitre le destin de ces jeunes Métis. Une histoire méconnue, certes, mais pas cachée, pas taboue. Au contraire, une histoire construite, délibérée, et qui dès lors engage notre responsabilité collective » a-t-elle déclarait, lors de la clôture des débats, pour démonter la responsabilité engagée de l’Etat belge dans cette sordide action politique.

Par cette resolution, un texte qui a fait l’objet d’un consensus politique, le parlement via la Commission communautaire française (COCOF) demande au gouvernement fédéral belge de prendre des mesures en vue de résoudre les problèmes administratifs que rencontrent les métis et leurs descendants mais aussi de faciliter les retrouvailles par une meilleure collaboration avec les ambassades belges présentes sur place.

« Reconnaitre, c’est nommer, reconnaitre, c’est accepter sa responsabilité. C’est aussi pouvoir ensuite aller plus loin et réparer. On sait combien ce travail de mémoire collective est délicat. On sait combien il est difficile en Belgique de s’accorder sur cette histoire coloniale », renchérissait la presidente du Parlement.

Dans la foulée, le Parlement bruxellois francophone insiste également sur la simplification de la consultation des archives coloniales en Belgique par les métis belges, leurs descendants ainsi que par les habitants le Congo, le Rwanda et le Burundi.

« C’est la première fois en Belgique ! Merci au Pfb et un remerciement spécial à Mme de Groote, la Présidente, son équipe et tous les parlementaires francophones bruxellois de s’être engagés auprès de l’AMB [l’Associaiton des Métis de Belgique,NDLR] ! Merci de votre soutien… Un tout petit pas de mémoire mais un grand moment d’émotions et de dignité retrouvée ! « , a déclaré l’AMB dans un communiqué.

Julie de Groote, présidente du Parlement francophone bruxellois et les membres de l'Associaiton des Métis de Belgique ainsi que des députés bruxellois (© Parlement francophone bruxellois)
Julie de Groote, présidente du Parlement francophone bruxellois et les membres de l’Associaiton des Métis de Belgique ainsi que des députés bruxellois (© Parlement francophone bruxellois)

« Angalia Muzungu », un plaidoyer pour la Congolaise de l’Est

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« Angalia Muzungu », c’est le titre du documentaire d’Isabel Munoz, réalisé par Yoland Villalueng, une autre Espagnole, sur la situation de la Congolaise du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ce support de plaidoyer a été projeté le samedi dernier à l’ambassade d’Espagne à Kinshasa devant une fourchette d’invités.

C’est un vrai élément de plaidoyer pour cette Congolaise, qui vit encore sous les affres de la guerre et ses conséquences. Car, tout ce qu’elle a vu se construire, est parti à cause de la présence nuisible des forces de guerre, laissant malheureusement derrière elles, des conséquences horribles, rendant ainsi la vie difficile pour elle et ses enfants.

Aujourd’hui, celle-ci ne prie que voir la paix durable être réellement restaurée afin d’utiliser la force que lui offrent encore ses deux bras. « Ce document est un témoignage afin de faire en sorte que les choses puissent changer, pas seulement culturellement mais aussi un engagement de la Communauté internationale par rapport à la protection de la femme et de ses droits. Il y a tellement des choses, mais il ne faut pas oublier aussi que le pays est tellement riche », a affirmé Isabel Mumoz, rencontrée lors de cette soirée de gala, organisée à l’ambassade.

Pour elle, ce documentaire, déjà diffusé sur les antennes de la télévision nationale espagnole au mois d’octobre dernier, donne une autre image de la Rdc. Parce que, dit-elle : « Il y a beaucoup de lumière, d’espoirs, les gens (Ndlr : Les Congolais) sont fantastiques… Ils voient le changement. Je trouve que pour nous (Ndlr : Espagnols) c’est différent. C’est un témoignage pour que les choses changent et que les gens prennent conscience de ce qui se passe ici ». Avant de renchérir en ces mots : « Depuis que je connais le Congo, je l’ai dans mon cœur. Le Congo, c’est le ciel, mais aussi c’est l’enfer… ».

Ce documentaire rentre dans le cadre de son travail, qui parle de la femme, du Congo vers l’espérance. Et elle croit au développement de ce gigantesque pays. Car, affirme-t-elle ; « la Rdc est l’un des pays le plus riche et comme pour tous les pays, la Rdc doit faire beaucoup de changement ».

Après « les Grands singes », « Angalia Muzungu », a fait l’objet d’une grande diffusion en Espagne. Ce qui a été aussi d’une grande fierté pour son auteur, Isabel Muñoz, qui a obtenu le « Prix National de Photographie » et deux fois World Press Photo et médaille au Mérite des Beaux Arts…

Bukavu : 17 détenus s’évadent d’un cachot de la police locale

Dix-sept présumés bandits se sont évadés dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 mars dernier, du cachot du sous-commissariat de la commune de Kadutu à Bukavu dans le Sud-Kivu.

Selon le bourgmestre de Kadutu, Bekawo Munyole, cette évasion qui s’apparente à une simple libération, s’est effectuée avec la complicité des gardes du cachot. Il dit craindre pour sa propre sécurité et celle des habitants de la commune.

Cependant, selon certaines sources, l’ancienneté du cachot serait à l’origine de cette évasion. Les cellules ne remplissent plus les conditions sécuritaires nécessaires permettant la détention de plusieurs détenus. Les habitants de Kadutu redoutent des éventuels agressions de la part des évadés.

Sadc-Rassop: Langage des sourds

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C’est un langage des sourds qui s’installe malheureusement entre la Communauté des pays de l’Afrique australe (Sadc) et le Rassemblement des forces politiques et sociale acquises pour le changement (Rassop) que dirige Félix Tshisekedi, au regard deux correspondances opposées et échangées le week en dernier par les médias interposés.

A l’issue de son sommet extraordinaire tenu le samedi au Swaziland, les chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC ont encouragé l’opposition congolaise à proposer rapidement les noms des personnalités candidates au poste de Premier ministre.

Une main tendue malheureusement pas accueillie par le Rassop, qui a répliqué par une autre correspondance, dont la rapidité avec laquelle elle serait rédigée, étonne. Et donc, dans son communiqué d’hier, l’opposant Félix Tshisekedi fait savoir à la Sadc que l’Accord de la Saint Sylvestre ne prévoit pas la présentation d’une liste de plusieurs noms pour la nomination du Premier ministre.

Ce qui veut dire que le Rassop qui s’accroche aux prescrits des conclusions du 31 décembre, ne répondra pas à l’appel du régime en place. Cependant, du jour au lendemain, soit de samedi à dimanche pour réagir à cette correspondance, on l’imagine, de grande importance, le leader du Rassop n’a certainement pas eu la tête froide pour examiner le contenu, le souhait exprimé dans cette correspondance, qui témoigne, d’un côté, l’intérêt de cette structure sous-régionale de voir la République démocratique du Congo sortir de la crise, alors que de l’autre côté, il se présente comme un piège contre le pouvoir de Kinshasa.

Et la Majorité présidentielle (Mp) ne savait pas qu’en demandant trois noms à l’opposition, elle creuserait sa propre tombe. Cependant, après ses multiples voyages en Afrique australe et de l’ouest à la recherche d’un quelconque soutien à la mise en œuvre de cet accord, le Rassop devrait se saisir de cette main tendue de la Sadc afin de faire tomber Kinshasa dans ce piège. Malheureusement, l’opposition cramponne et refuse de proposer une liste de trois noms, pendant que ce ne sont pas des compétences, qui manquent, et tombe ou
encore fait le jeu de la Majorité présidentielle (Mp).

« Le Rassop invite la Sadc et la Communauté internationale à participer à la mise en œuvre de cet accord (…) Le Rassemblement déplore et regrette le retard connu dans la mise en œuvre de l’accord et signale que le blocage actuellement observé ne relève pas de son fait, mais de la volonté de la majorité présidentielle qui remet en cause des dispositions de l’accord », peut-on lire dans le communiqué de l’opposition congolaise.

16è des finales : As V Club qualifié pour la phase des poules après une belle victoire sur les Gambiens

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Un week-end joyeux pour l’As v club et décevant pour le Tpmazembe. Après le match nul d’un but partout en match aller en Gambie, l’as v club a pu arracher sa qualification ce dimanche en battant l’équipe Gambian autority ports sur le score de deux buts à zéro en match retour au stade des Martyrs de Kinshasa.

De  coups de tête ont fait sortir les Gambiens de la course

La première réalisation des dauphins noirs était l’œuvre de l’international rwandais, Ernest Sugira. Ce dernier a ouvert le score à la 39e minute de jeu, après un joli centre du côté gauche.

Au retour de la pause, les Gambiens ont mis le pied sur le ballon rond sans pour autant effrayer le portier Daouda Diabata de l’AS V club. Peu après leur retour de la pause, les dauphins noirs sont repartis de l’avant et ont marqué le deuxième et dernier but de la rencontre, à la 76e minute.

Le but va alourdir la marque pour les Congolais et les propulsera à la phase des poules. Les Corbeaux de Lubumbashi n’ont pas réussi à traduire leur supériorité au tableau de marque. Détenteur de la Coupe de la Confédération, le TP Mazembe vient de quitter l’aventure de la Ligue des champions contre le Caps United en 16e des finales.

Pour la deuxième année consécutive, l’aventure du TP Mazembe en Ligue des champions s’arrête avant la phase des poules. Tenu en échec (1-1) à domicile à l’aller, les Corbeaux de Lubumbashi n’ont pas réussi le petit but nécessaire pour espérer rester en course. A Harare, TPM a concédé un nul blanc (0-0) dimanche 19 mars face au club local de Cap United en 16e des finals retours de la messe des interclubs de la CAF.

Un départ inquiétant et un arrivé malheureux

Le départ des joueurs tels que Jonathan Bolingi, Roger Claver Assale, Christian Luyindama et Merveille Bope cette saison et l’arrivée des jeunes, n’ont pas apporté du bonheur au nouvel entraineur Thierry Froger, dont le coaching promet, mais n’a rien produit aucun effet en dépit du retour de Trésor Mputu aux deux rencontres antérieures.

Coupe d’Afrique : SM Sanga Balende éliminé

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Après sa victoire en seizièmes de finale aller à domicile (1-0), Sa Majesté Sanga Balende a été éliminé dimanche 19 mars en mâche retour de la Coupe de la Confédération de la CAF. Le club congolais a aussi été battu sur le score de (1-0) au Soudan par Al Hilal en full time,avant de perdre par (3-5) aux tirs au but.

C’est sur cette marque que le club Congolais quitte la compétition.

Le gardien de Nyuki sport (Butembo) meurt dans un accident de circulation

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Les joueurs de l’équipe Nyuki Sport de Butembo ont connu un grave accident de voiture ce dimanche 19 mars sur la route Butembo-Kyavinyonge, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

Le gardien de but de l’équipe ainsi que le porte-étendard ont péris dans l’accident. Leurs corps ont été acheminés à Butembo par les officiels de Nyuki Sport. Les blessés quant à eux sont internés au centre hospitalier de Kyondo situé à 30 km de Butembo.

Les témoignages recueillis sur le lieu de l’accident affirment que le chauffeur du minibus a fini sa course dans un ravin en voulant éviter une collusion avec un autre minibus qui venait dans le sens opposé .

L’équipe de Nyuki se rendait à Kyavinyonge pour livrer un match amical contre l’équipe locale Banamayi. Ce match, qui devait se jouer ce dimanche a été annulé.

Kasaï-Central : vers un retour à la paix totale

Le ciel s’est de plus en plus désembrumé dans la province du Kasaï-central depuis les discussions entamées par le Vice-premier, ministre de l’intérieur et sécurité Emmanuel Ramazani Shadari avec la famille de feu Kamwina Nsapu. Ce dimanche au stade de l’espoir à Kananga, miliciens du chef coutumier et forces de sécurité ont fumé le calumet de la paix.

Ils se sont réunis en grand nombre à Kananga, capitale de la province du Kasaï-central ce dimanche où ils ont exprimé leur volonté de déposer les armes. Des miliciens adeptes du défunt chef coutumier Kamwina Nsapu ont paradés à Kananga avec des éléments de la police entonnant des chansons à la gloire de celui qu’il considèrent comme leur leader.

Selon le vice gouverneur de la province, il y aurait des miliciens qui se seraient rendus avec leurs armes. Justin Molonga a aussi indiqué qu’une opération de remise des armes pour d’autres aura lieu au courant de cette semaine.

«Comme ils se sont rendus ayant compris l’importance qu’ils accordent à la paix, le pays saura quel sort réserver à ces miliciens. Leur sort sera déterminé par la hiérarchie. ce sont des dispositions stratégiques on ne peut pas tout étaler sur la place publique», a dit le vice gouverneur.

Justin Malonga a par ailleurs signalé que les miliciens seront cantonnés quelques part
et bien traités « parce que ce sont des filles et fils de cette province, ils auront droit à la protection, la sécurisation et à tous les avantages sociaux ». Le numéro deux de la province a assuré que les activités pouvaient reprendre à leur rythme normale à partir de ce lundi.

Révision du fichier électoral à Kinshasa : Les députés et sénateurs échangent avec la CENI

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Les députés nationaux de la ville province de Kinshasa ont échangé avec la Commission Electorale Nationale Indépendante sur la révision du fichier électoral, dont l’opération sera bientôt lancée dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Durant précisément deux heures et dix minutes, renseigne une dépêche de la Centrale électorale, parvenue à KINSHASATIMES.CD, le Président de la Ceni, Corneille NANGAA YOBELUO hôte principal du jour, a informé ses interlocuteurs sur la situation de l’enrôlement dans toutes les provinces à ce jour, avant de faire la présentation de la cartographie électorale de la Ville-province de Kinshasa avec les statistiques en termes de projection des personnes à enrôler, des centres d’inscription ainsi que des Kits disponibilisés pour cette opération.

Ensemble, ils ont examiné la matérialisation du processus d’enrôlement à Kinshasa, où la CENI achève aujourd’hui les préparatifs d’enrôlement pour les aires opérationnelles 3 et 4 auxquelles fait partie la capitale.

« Le lancement de l’opération à Kinshasa se fera simultanément avec l’enrôlement des congolais de la diaspora probablement mi-avril 2017. Son Excellence Monsieur le Président de la CENI a rappelé aux participants que la diaspora congolaise ne votera que pour l’élection du futur Président de la République », peut-on lire dans ce document envoyé à la presse.

« Si la CENI avance efficacement, c’est tout le pays qui avance vers un processus électoral apaisé … Mais Kinshasa, capitale du pays est le centre de tous les enjeux socio-politiques et électoraux. De ce fait, elle doit être le lieu de capitalisation des erreurs et défis rencontrés dans les autres provinces… », a déclaré la député nationale, Marie-Ange Lukiana, qui conduisait la délégation des élus nationaux de Kinshasa à cet échange.
Rappelons que l’opération de la Révision du Fichier Electoral a atteint aujourd’hui 19.809.177 inscrits soit un taux de réalisation de 95%. Le bémol reste encore le faible taux d’inscription des femmes contrairement aux opérations de 2011.

MP : « Le combat de Tshisekedi n’est plus un patrimoine de l’UDPS… »

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« Le combat de Tshisekedi n’est plus un patrimoine de l’UDPS ou un droit du Rassemblement, mais l’histoire du peuple Congolais », a déclaré le porte-parole de la Majorité présidentielle (Mp), plateforme
soutenant le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila Kabange.

 

C’était vendredi face à la presse, en réaction aux manœuvres et conditions posées par l’Udps et la famille de l’illustre disparu pour le rapatriement du corps de l’ancien premier ministre congolais.

André-Alain Atundu a fustigé tout comportement d’instrumentalisation de la disparition d’Etienne Tshisekedi pour faire trainer les négociations. Aussi, face aux multiples réclamations d’un statut et traitement spéciaux pour l’ancien Premier ministre, il a dit ceci : «Seul l’État et le peuple ont le droit de lui accorder une place dans le panthéon de nos hommes politique ».

Cette communication de la Mp tombe après que la classe politique aitrepris le chemin de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour les derniers virages dans les arrangements particuliers devant aboutir à une répartition équitable des portefeuilles.

Malheureusement, les choses devront encore tarder. Simplement, parce que le Rassop se présente avec deux têtes. Ce qui est inadmissible, même si les prélats catholiques ont jeté leur dévolu sur l’aile Félix Tshisekedi, oubliant qu’ils devraient jouer aux sapeurs pompiers.

Au regard de la réalité de ce qui s’est passé le jeudi dernier, à la reprise des travaux, M. Atundu exhorte ses partenaires politiques à la coalition afin d’assumer la nouvelle situation d’un leadership plutôt polyarchique afin de poursuivre la normalisation du processus électoral.

Sinon, le président de la république tirera les conséquences de cette situation d’atermoiements dans l’intérêt du peuple, de la République et de la démocratie.

Disparition de deux officiels onusiens : La Belgique hausse le ton

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Le Royaume de Belgique indigné par la disparition de deux officiels de la Mission des Nations unies en Rdc dans le Kasai-Central, interpelle les autorités congolaises et onusiennes à œuvrer pour retrouver les deux experts et leurs quatre accompagnateurs congolais.

« La Belgique s’inquiète fortement de la disparation de deux membres du Groupe d’experts de l’ONU sur la République démocratique du Congo ainsi que leurs quatre accompagnateurs congolais, survenue le week-end passé dans la province du Kasaï-central. Cinq jours après leur disparition, elle appelle les autorités congolaises, avec l’appui de la MONUSCO, à déployer tous les moyens possibles pour retrouver les personnes concernées », indique un communiqué de presse parvenu à KINSHASATIMES.CD.

Le Royaume exprime sa reconnaissance au Groupe d’experts pour l’important travail de recherche et d’investigation qu’il effectue dans des conditions difficiles et salue le travail des experts Michael Sharp (Américain) et Zaida Catalán (Suédois) dans l’exercice du mandat que leur a confié le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Leur disparition, poursuit le communiqué, constitue une atteinte très grave aux efforts de la communauté internationale pour favoriser le retour de la paix et la stabilité en RDC.

Ce depuis le dimanche que les deux experts onusiens et leur accompagnateurs congolais (4 au total) sont enlevés dans la province du Kasai-Central, fragilisé par la présence nuisible des miliciens du feu Kamwena Nsapu.

L’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique en 16ème Africa Independents Forum en mai

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Le 16ème Africa Independents Forum , un événement clé sur le calendrier international du pétrole et du gaz, se déroulera à Londres les 24 et 25 mai.

Ce rassemblement annuel de l’industrie pétrolière et gazière amont de l’Afrique est une plate-forme essentielle pour examiner l’état de l’industrie et d’échanger sur les opportunités clés pour l’avenir.Présentant les principaux projets et opérateurs du secteur amont en Afrique, ce forum offre aux entreprises indépendantes, aux compagnies internationales de pétrole, de gaz et d’énergie et aux représentants des gouvernements des possibilités d’étendre leur réseau, de présenter leurs projets, de proposer de nouvelles affaires afin de conclure des
contrats de partenariats et d’investissement.

Le programme de cette année, axé sur le développement et l’accompagnement au changement de l’industrie, traitera du thème «Identifier le futur du Continent pour l’industrie pétrolière et gazière amont ». Des exposés approfondis fourniront un cadre pour explorer des solutions qui vont au-delà des tactiques de survie pour révéler les meilleures pratiques pour mieux équiper l’industrie face aux incertitudes et aux chocs tout en maintenant une performance optimale.

Un rapport récent d’Ernst & Young indique que la valeur totale des transactions pour l’Afrique en 2016 était de 4,9 milliards de dollars pour 61 transactions, dont 92% étaient en amont, les transactions en aval constituant le reste. Quatre-vingts pour cent des transactions en amont ont été annoncées au quatrième trimestre, probablement en raison d’un retour de confiance dans l’industrie et d’une reprise attendue de l’activité opérationnelle au cours des mois suivants.

Cette hausse des prévisions donne un ton optimiste pour le 16ème Africa Independents Forum. Les intervenants confirmés qui partageront leurs perspectives sont Pade Durotoye, PDG d’Oando Energy Resources; Darran Lucas, Directeur des travaux d’exploration et des nouvelles entreprises chez Sasol; Erwin Kroll, Premier Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez OMV Upstream; Neil Ritson, Président de Solo Oil Plc et Oisin Fanning, Président exécutif de San Leon Energy à Dublin.

Le 79ème dîner de PetroAfricanus, un des évènements clés du forum, sera organisé par ITE (www.ITE-Exhibitions.com) au Waldorf Hilton où Jasper Peijs, Vice-président des travaux d’exploration en Afrique chez
BP, s’adressera aux membres du Club PetroAfricanus. L’AIF accueillera aussi le 8ème déjeuner du Global Women in Petroleum & Energy Club organisé par Frontier Communications avec, comme intervenante, Sandy Stash, Vice-Président Groupe pour la sécurité, le développement durable et les affaires extérieures de Tullow Oil à Londres.

En 2015, le gouvernement ougandais, représenté par Ernest Rubondo, Directeur par intérim du pétrole, Direction de l’énergie et des minéraux, a profité de l’AIF pour promouvoir l’appel d’offres pour la concession de six blocs dans le Albertine Graben auquel 17 entreprises avaient candidaté pour être qualifiées.

Organisé par ITE, le forum offre une excellente visibilité pour les sponsors, les exposants et les annonceurs avec un certain nombre de possibilités sur mesure pour communiquer et réseauter. Le dernier sponsor à s’engager est ACAS-Law basé à Lagos.

16ème de Finale : Fc. Renaissance éliminée et quitte la compétition

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L’équipe congolaise, Fc. Renaissance est éliminée et quitte la compétition en dépit de sa victoire de 2 buts à 1, face aux Algériens de Mouloudia Athlétic Club. Ce, dans le cadre de la 16ème de finale de la 14ème Coupe de la Confédération de la CAF, jouée ce vendredi au Stades des Martyrs de Kinshasa.

Le Fibo, Remontada et autres stratégies développées par les hommes du pasteur Pascal Mukuna, devant son public, assommé, confondu dans un silence de cimetière, aucune d’elles n’a réussi pour cet après-midi au Stade des Martys où les Oranges-blanc ont malheureusement subi la loi des Algériens, dont la maitrise du jeu a épaté plus d’un
d’observateurs.

Ces magrébins devront continuer l’aventure de la plus belle manière. Car, ils ont été dominateurs de cette rencontre, à l’issue de laquelle le Fc. Renaissance n’a pas marqué, mais sauvé par des autobuts, alors que les Algériens étaient parvenus à réduire le score après l’égalisation à la deuxième mi-temps, sous le regard du trio arbitral érythréen.

C’est une victoire inutile, qui n’aura servi à rien aux Congolais pour avoir déjà encaissé deux buts à zéro au match aller.

La Côté d’Ivoire se prépare à commémorer l’an 1 de la mort de Papa Wemba

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Pendant que l’Etat congolais balbutie pour trouver les voies et moyens financiers de construire la pierre tombale et, ainsi, rendre hommage à l’artiste, les autorités ivoiriennes se préparent pour commémorer dignement l’An 1 de la disparition de Papa Wemba.

Salif Traoré dit A’salfo, Commissaire général du FEMUA La 10ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, « FEMUA», aura, bel et bien, lieu du 25 au 30 avril à Abidjan et à Adiaké, en Côte d’Ivoire. « Afrique face aux défis du réchauffement climatique ».

Tel est le thème retenu pour la saison 2017 de ce Festival qui a vu la dernière prestation scénique du chanteur congolais.Pour A’salfo, chacun doit de son côté jouer son rôle dans la sensibilisation contre le changement climatique.

« Le FEMUA est une belle tribune pour sensibiliser surtout, les jeunes de ne pas détruire l’environnement », a déclaré le Commissaire général au siège de l’UNESCO lors du lancement du FEMUA. Pour tout dire, il s’est résolument engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique sur le continent.

Il faut retenir qu’un partenariat a été signé entre l’organisateur du festival et l’agence onusienne pour l’éducation et la culture qui a pris l’engagement de construire deux écoles, l’une à Gagnoa au centre-ouest et à Odienné au nord-ouest de la Cote d’Ivoire.

Hommage spécial à Papa Wemba

Au-delà de l’engagement contre le réchauffement de la planète, le FEMUA 2017 va rendre un hommage spécial à l’artiste Papa Wemba qui est décédé sur scène lors de la 9ème édition de ce festival, à Abidjan. Les organisateurs n’entendent pas laisser passer inaperçue le 1er anniversaire marquant la disparition de cette icône de la rumba congolaise.

Un grand concert sera livré par le groupe Viva-la-Musica,le 24 avril, à la veille de l’ouverture du Festival pour rendre hommage au Chef du Village Molokaï.On se souvient que le FEMUA 2016 s’est prématurément achevé sur un épisode tragique lorsque «Papa Wemba s’éclipsait en plein spectacle,le dimanche 24 avril 2016, avant de s’effondrer.

« le FEMUA entend à la fois rendre hommage au « père de la Rumba » et donner un résonance encore plus forte à l’événement en lui faisant dépasser la barre des 150 000 spectateurs atteinte précédemment’’, renchéri A’Salfo

L’hommage ne s’arrête pas là car, poursuit-il, Papa Wemba aura également une place en son nom dans le village, Anoumabo, où le festival est né. « En accord avec les autorités ivoiriennes, la place du FEMUA à Anoumabo sera rebaptisée place Papa Wemba’’, a révélé le leader du groupe Magic Système.

De manière inédite, le FEMUA procédera à l’inauguration de la place «Papa Wemba » et à cette occasion, une parade de Sapeurs, et surtout un grand concert assuré par le Viva-la-musica, sont programmés.

A côté de Viva-la-musica, on retrouvera aussi d’autres grosses pointures de la musique africaine et d’ailleurs. Il y a notamment Salif Keïta (Mali), Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Singuila, Black M (France), Marema (Sénégal), Bisa K Deï (Ghana), Soul Bang’s (Guinée). S’ajoutent les Ivoiriens Monique Seka, Révolution, Nash, DJ
Leo, Kiff No Beat, Kruman Group Orchestra.

« 10 ans, ça se fête. Des dispositions sont prises pour que cette saison soit une belle fête, une édition très élevée du FEMUA », a indiqué le Commissaire général.

Projet immense et évolutif, FEMUA a vu le jour en 2008 à l’initiative de l’artiste Ivoirien Salif Traoré, leader vocal de Magic System. Facteur du développement par ses actions sociales, ce Festival contribue à la réhabilitation des écoles et apporte des équipements médicaux aux hôpitaux ainsi qu’aux orphelinats de Côte d’Ivoire.

 

Le TP Mazembe s’envole vendredi pour Harare

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Après le match nul (1-1) concédé à domicile, le dimanche dernier contre le club Zimbabwéen, Caps United, le TP Mazembe s’envole vendredi 17 mars pour Harare, où il rencontrera l’équipe zimbabwéenne précitée, dimanche au National Sports Stadium, en match retour des 16èmes de finale de la 21èmeLigue des champions de la CAF.

Déterminés à remporter cette rencontre, les Corbeaux se sont préparés physiquement et techniquement pendant trois jours dans le quartier Futuka à Lubumbashi, avant le challenge de Harare.

Il sied de savoir que la direction de ce match est confiée à l’arbitre seychellois Bernard Camille qui sera assisté par ses compatriotes Hensley Danny Petrousse (assistant 1) et Gerard Pool (assistant 2).

« Nketo-Bakaji », un groupe musical exclusivement féminin à la conquête du public

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Composé de dix dames, l’orchestre Nketo Bakaji est actuellement le seul groupe musical de la ville de Kinshasa qui met en exergue le savoir-faire des artistes féminins. Partant des percussions et batteries, guitares et violons jusqu’à la ligne chant, les musiciennesde Nketo Bakaji interprètent essentiellement les anciens succès des différents orchestres congolais. Au Centre M’Eko, à Kinsuka Pécheur,où est érigé le quartier général de Nketo-Bakaji, Aphia Star (chanteuse), se pointe et au nom groupe, elle fait découvrir cet orchestre crée depuis 2014 et qui draine du monde derrière lui.

KINSHASATIMES.CD : Pourquoi le nom de Nketo-Bakaji, ça dit presque la même chose ?

ALPHIA : Nketo en kikongo, bakaji en tshiluba. Nketo veut simplement dire « Femme ». Et Bakaji, c’est « les femmes au pluriel». Donc, avant qu’elles ne deviennent « Femmes », elles étaient avant tout « femme ». C’est la femme responsable d’un foyer, femme travailleuse, qui est venue s’associer aux autres pour constituer une force qu’on appelle «Bakaji ».

K. Qui en est l’initiateur et pourquoi sa création ?

A. Son initiateur est Monsieur Louis Onema. Il a eu cette idée de créer Nketo Bakaji en 2014 pour promouvoir les talents artistiques des femmes. Dans notre monde des arts, il était difficile de voir une femme jouer un instrument de musique ou un groupe qui ne soit constitué que des femmes. Et Monsieur Louis Onema a apporté son
savoir-faire pour nous rassembler autour de ce projet Nketo Bakaji.

Nous sommes toutes les ressortissants de l’Institut National des Arts (INA) et après nos diplômes de graduat, nous avons été contactées pour intégrer l’orchestre.

K. Quelles sont vos productions les plus marquantes ?

A. Il y en a plusieurs en tout cas. Au Kongo-Central, Beatrice hôtel, Pull man…. Il y en a plusieurs, je ne saurai pas tout citer.

K. Quelles sont vos difficultés majeures ?

A. Nous avons un sérieux problème de soutien. A part le centre M’Eko et le centre Wallonie Bruxelles, nous ne recevons aucun soutien. Nous faisons parfois des répétitions sans carburants, alors qu’il y a un groupe électrogène. Nous éprouvons d’énormes difficultés pour réussir nos projets. L’image que ça donne, on dirait qu’on n’existe pas.

K. Avez-vous mené des démarches auprès du Ministre du Genre ?

A. Nous sommes déjà partis voir la ministre. Elle a promis de nous rappeler pour un soutien. Mais nous avons attendu son soutien tellement qu’elle a fini même par perdre son poste au profit d’une autre. Et pourtant elle avait apprécié l’idée d’avoir un groupe musical qui ne regroupe que des femmes.

K. Vous êtes déjà parti voir la nouvelle venue ?

A. Non, la nouvelle, pas encore.

K. Quelles sont les réalités de votre métier entant que des musiciennes ?

A. Oui, nous avons compris que la plus part des hommes qui viennent nous soutenir visent d’abord un intérêt.

K.… quel est cet intérêt ?

A. L’intérêt, de l’amour. Chez nous, nous avons un principe : Si quelqu’un apprécie une chanteuse, le contact à donner est celui de notre président. Si les gens veulent nous aider doivent passer par notre président. Et c’est à lui de donner les modalités pour aider l’orchestre. Mais généralement, quand ils appellent et tombent sur une voix masculine, ils n’appellent plus prochainement. Nous travaillons dans des normes et des logiques tracées surtout que nous avons toutes étudiées. Peut être si nous étions dans les « chute ya sima » (sale combines), les gens allaient beaucoup nous soutenir. Peut-être, c’est ça le vrai problème qui fait que nous soyons délaissées.

K. Et si un homme se présentait pour épouser l’une de vous ?

A. Ce n’est pas aussi mauvais. Quelqu’un peut tomber amoureux de moi, par exemple, sur scène en appréciant mes mouvements corporels mais généralement il ne vise qu’une seule chose. Une fois, qu’il découvre ce qu’il cherchait il ne viendra plus. Mais si quelqu’un est sérieux, pourquoi refuser, aussi je vous informe que parmi nous, il y a des femmes mariées. Nous refusons des aventurieux.

K. Pour le mois de la femme, qu’entendez-vous par parité 50/50 d’ici 2030 ?

A.… (Rire…) je n’ai pas d’idée… (Rire aux éclats…) Eh, (s’exclame-t-elle posant ses deux mains sur la tête).

K.… Parité dans votre domaine veut dire que l’on retrouve aussi des orchestres féminins au côté de ceux animés et tenus par les hommes.

A. La parité, c’est une bonne idée. Chez nous NketoBakaji, nous avons un bassiste homme mais nous faisons tout ce que les hommes font. Il faut qu’il n’y ait plus des limites entre ce que les hommes font et nous (Ndr : Femmes). Nous ne voulons plus être exclues dans des manifestations officielles. Nous voulons aussi être là au même titre
que les autres groupes composés des hommes.

K. Quel est le contenu de votre répertoire ?

A. Notre répertoire est plus composé des anciens succès. Dans les compositions actuelles, il y a plus des insanités que des bons textes.
Mais par contre, dans les anciennes compositions comme « Mouzi », «Liberté », il y a beaucoup de conseils. Notre force et particularité, c’est notre répertoire composé essentiellement des anciens succès.

K. Comment arrivez-vous à gérer les conflits entre vous ?

A. Ça nous arrive aussi de nous disputer voir même de nous bagarrer entre nous. Mais quand nous montons sur scène, nous oublions tout. On fait tout pour que nos querelles n’influencent pas notre travail.

K. Les grandes comme Tshala Mwana, Mbilia Bel et les autres vous inspirent-elles ?

A. Bien sûr. Leurs textes. Leurs façons de se tenir sur scène. Mais nous avons vraiment besoin de gens pour le soutien. Notre groupe est composé que des filles, c’est ça aussi notre particularité. Nous sommes ouvertes au recrutement des jeunes dames ou filles qui jouent et qui chantent ou qui jouent à l’instrument. Nos portes sont ouvertes pour recevoir des nouvelles recrues.

K. Quelle est la vision de votre groupe ?

A. Qu’on nous cite dans le monde entier comme nous le faisons avec nos anciennes mamans comme Taz Bolingo. Nous voulons convaincre le monde afin de laisser nos empreintes. S’imposer dans le monde entier.
A suivre…