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Droits de l’homme en RDC : le BCNUDH dresse un tableau sombre pour février 2017

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Le Bureau conjoint des nations unies pour les droits de l’homme a publié son un rapport sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo ce mercredi pour le mois de février de l’année en cours.C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC.

Le Directeur du BCNUDH José Maria Aranaz a indiqué qu’au courant du mois de février son institution a documenté au moins 461 cas de violations des droits de l’homme dans l’ensemble du territoire de la RDC, soit une augmentation par rapport aux tendances du mois de janvier dernier.

Les principales violences repertoriées durant cette période sont celles liées à la liberté de personnes, le droit à l’intégrité physique et ainsi que les droits politiques. Les forces de l’ordre et les groupes armés toutes tendances confondues ont été à la base de la plupart de ces violations.

Pour ce qui est des violences sexuelles, la BCNUDH a répertorié plus de cent cas des violences en rapport aux conflits armé, dont plusieurs commises par les agents étatiques. Pour palier à cette récurrence des forfaits commis par les agents de l’Etat, le Bureau conjoint a organisé des formations à l’intention des éléments gouvernementaux.

La Cenco reconnait devant la plénière qu’après restructuration, le vide à la tête du Rassemblement est «désormais» comblé

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Dans son mot de réouverture des négociations du centre interdiocésain entre majorité et opposition, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Monseigneur Marcel Utembi a reconnu urbi et orbi la nouvelle direction du Rassemblement avec Félix Tshisekedi (président) et Pierre Lumbi (président du conseil des sages) à sa tête.

Le président de la Cenco a dans son speech rappelé que la disparition d’Etienne Tshisekedi n’a pas seulement privé le Rassemblement de son leader, mais aussi de l’interlocuteur de haut niveau pour le présidium de la mission des bons offices et pour le chef de l’Etat, autorité de la majorité présidentielle.

L’archevêque de Kisangani a par ailleurs reconnu devant toute l’assemblée réunie en plénière les nouvelles autorités de cette plate-forme de l’opposition :

« Tout récemment le Rassemblement venait de rendre public sa restructuration, dans laquelle sont identifiés ses nouveaux responsables c’est-à-dire, ceux qui ont le pouvoir d’engager cette famille politique devant les tiers. Le bureau de la mission des bons offices prend acte de cette organisation et estime que le vide est désormais comblé à la tête du Rassemblement», a dit Monseigneur Marcel Utembi.

La reconnaissance officielle de «l’aile» conduite par le tandem Tshisekedi-Lumbi, en présence de tous les délégués majorité, opposition et société civile réunis pour la relance des négociations sur l’arrangement particulier marque peut-être la fin d’une guerre entre orphelins politiques d’Etienne Tshisekedi, dont les séquelles ne seront pas vite effacées.

Patrick PN Mbala

Mécontente du passage de M. Katumbi à Lusaka, la RDC exige des explications de la Zambie

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L’opposant congolais Moise Katumbi en exile depuis plusieurs mois dans le continent européen était de passage récemment à Lusaka où il a participé à un match de football. Cela n’a pas réjouit le gouvernement de la RDC qui a exprimé sa déception au gouvernement zambien à travers une correspondance de sa représentation en Zambien.

La lettre de l’ambassade congolaise à Lusaka datant du 9 mars (selon Jeune Afrique), et adressée aux affaires étrangères zambiennes indique qu’il est incompréhensible que la Zambie puisse accorder le visa d’entrée sur ses terres à Moise Katumbi.

Pour la diplomatie congolaise, le comportement de l’ancien gouverneur du Katanga serait à même de compromettre « la paix, la stabilité et le bien être » des congolais. Au delà de tout l’ambassade de la RDC en Zambie veut des explications sur ce qu’est allé faire l’opposant congolais en Zambie.

Ahmad Ahmad élu président de la CAF en défaveur d’Issa Hayatou

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Le Malgache Ahmad Ahmad vient d’être élu, à la surprise générale, président de la Confédération africaine de football (Caf), ce jeudi, à l’issue d’une élection organisée à Addis Abeba en Ethiopie. C’est ce qu’indique une dépêche de l’Agence France Presse (Afp), parvenue il y a peu à KINSHASATIMES.CD.

Il détrône le Camerounais, Issa Hayatou, qui dirigeait l’organisation depuis 1988, soit 29 ans à la tête de cette grande structure de football africain.

Selon l’Afp, M. Ahmad a obtenu les suffrages de 34 des 54 des fédérations africaines votantes lors d’un scrutin organisé dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, M. Hayatou obtenant les 20 autres voix, selon les résultats officiels communiqués à l’Assemblée générale de la CAF.

Déjà, peu son élection, le Malgache avait promis de moderniser et de révolutionner la gestion du sport roi, le football, au niveau du continent en donnant plus d’espaces aux jeunes africains et aux pays d’être de plus en plus visibles à travers le monde.

La CHINE et la RUSSIE boudent la FDIH, ASADHO, FILIMBI et LE

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La Chine et la Russie ont boudé tout échange avec la délégation de la société civile congolaise, qui séjourne aux Etats-unis en mission de plaidoyer international, au regard de la situation difficile que traverse la République démocratique du Congo.

« Les membres de la délégation ont le regret de constater que certains membres du Conseil de Sécurité, tels que la Chine et la Russie, continuent à refuser tout échange avec les représentants des organisations non gouvernementales sur les questions qui relèvent de la compétence du Conseil notamment des Droits Humains», peut-on lire dans un communiqué conjoint de la société civile, parvenu ce matin à KINSHASATIMES.CD.

Chez Donald Trump depuis le 06 mars, cette délégation de la société civile, composée de la Ligues des Électeurs (LE), la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), de l’Association africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), et du mouvement citoyen « FILIMBI », affirme cependant, avoir échangé avec les diplomates accrédités de l’Union Européenne, la France, la Grande Bretagne, les États-Unis, la Belgique, le Japon, l’Éthiopie, l’Ukraine, les Pays-Bas, la Suède et l’Italie aux Nations unies.

Aussi, les délégués de la société civile de la Rdc ont échangé avec les Départements des Opérations de Maintien de la Paix et celui des Affaires Politiques et l’office du Haut-commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (OHCHR), mais boudés par les diplomates russes et chinois, accrédités aux Nations unies.

Plusieurs sujets étaient au menu des différents échanges, parmi lesque les violations des Droits de l’Homme, la grave crise politique que traverse la RDC, la fin du mandat de la Mission des Nations Unies au Congo (MONUSCO), la sécurité et le processus électoral.
La Chine et la Russie, deux membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont refusé d’échanger avec la délégation congolaise, après leur opposition à toutes sanctions contre Kinshasa.

Enlèvement agents Onu dans le Kasaï: Maman Sidikou prévient les ravisseurs

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De passage à Kananga, capitale de la province du Kasaï-central, le représentant du Secrétaire général des Nations Unies, Maman Sidikou a lancé un message aux ravisseurs des deux agents de L’Onu enlevés en début de semaine avec leur suite congolaise.

Le représentant d’Antonio Guteres (nouveau SG Onu) s’est rendu dans cette province située au centre de la République démocratique du Congo pour s’enquérir de la situation sécuritaire qui depuis la deuxième moitié de l’année 2016 est devenue instable avec la naissance du phénomène Kamwina Nsapu.

Le patron de la Monusco a profité de ce passage éclair pour aviser les auteurs du rapt de deux agents de l’Onu kidnappés avec leurs accompagnateurs congolais pendant qu’ils étaient en mission pour une enquête. Maman Sidikou a indiqué que cette question sera au centre des discussions à New York où il se rendra mardi prochain.

 » Je rappelle que ce sont des civils qui étaient en train de remplir un mandat de soutien au peuple congolais nous leur demandons de comprendre cela et de faire le nécessaire pour les libérer. Et à Maman Sidikou d’ajouter, Si par malheur il arrivait quelque chose à nos collègues je rassure tout le monde qu’il y aura des conséquences sérieuses… Mais alors sérieuses ».

Trois jours après la disparition du Suédois et de l’Américain, l’Onu affirme poursuivre les recherches

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Trois jours après la disparition de deux officiers onusiens dans la province du Kasai-Centra, la Mission des Nations unies pour la stabilité de la République démocratique du Congo (Monusco) affirme que les recherches se poursuivent afin de les retrouver. C’est ce qu’a indiqué Charles-Antoine Bambara, responsable de l’information, lors du point de presse hebdomadaire de l’Onu.

A l’en croire, les opérations, menées par les troupes onusiennes et les Forces armées de la Rdc (Fardc) continuent sur le terrain dans cette province, depuis l’année dernière, fragilisée par la présence nuisible des miliciens de l’ancien et défunt chef coutumier Kamwena Nsapu.

Cependant, la détermination qu’affichent les Nations unies et les Fardc, à retrouver ces deux experts onusiens, rassure plus d’un observateurs, quand-bien même que la zoné soit réputée très dangereuse. Ce qui redonne de l’espoir, mais aussi de la confiance à la population, victime de la barbarie de ces inciviques, qui opèrent contre tout.

A côté de l’Américain, Michael Sharp et du Suédois Zahida Katalan, il y avait quatre Congolais, dont trois conducteurs des motos et un interprète, tous enlevés le dimanche sur l’axe Bukonde-Tshibulu dans la province du Kasai-Central.

CENCO: les discussions sur l’arrangement particulier reprennent ce jeudi au centre interdiocésain

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La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a annoncé la reprise des négociations sur l’arrangement particulier entre majorité et opposition ce jeudi à Kinshasa.

Une plénière de reprise a été convoquée au centre interdiocésain ce 16 mars. Elle permettra aux parties prenantes de se retrouver encore une fois de plus autour des évêques en vue trouver une issue aux questions qui divisent jusqu’à présent la majorité présidentielle et le Rassemblement de l’opposition.

Côté Rassemblement on espère même la signature du document annexe de l’accord
d’ici la fin de cette semaine. La plate-forme de l’opposition se serait engagé à tout mettre en œuvre pour faciliter la tâche aux évêques à en croire l’un de ses cadres.

«Avec la rentrée parlementaire et le périple africain du désormais président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, reconnu par la Cenco, on peut dire que le bout du tunnel n’est plus très loin», affirme un observateur de la scène politique congolaise.

Les négociations sur l’arrangement particulier ont été suspendues fin janvier à la suite d’un voyage des évêques de la Cenco, médiateurs desdits pourparlers à Genève, voyage qui a malheureusement coïncidé avec décès de l’autorité du Rassemblement qui a retardé un peu plus la clôture des discussions.

Haut Katanga: le prix du sac farine de maïs passera de 45 à 8 dollars, un don signé Moïse Katumbi

L’ancien gouverneur de la grande province du Katanga l’a annoncé ce 15 mars dans l’après midi. A travers un tweet, Moïse Katumbi a promit d’envoyer un lot de 100 000 tonnes de farine de maïs dans la province.

La surprise c’est plutôt le prix du sac fixé par l’ancien homme fort du Katanga. Ce dernier a indiqué qu’au lieu 45 dollars américain comme vendu actuellement dans la province, le lot qui sera mis sur le marché dans les prochains jours.

A en croire des sources proches du dossier dans le haut Katanga, une partie du lot serait déjà arrivé dans la province.

A New York, la société civile congolaise invite l’Onu à plus de sanctions contre ceux qui entravent le processus électoral

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Les membres des organisations de la société civile congolaise en tournée aux Etats-Unis depuis début mars poursuivent leur périple de plaidoirie au sein des organisations internationales. Paul Nsapu (SG FIDH), Jean Claude Katende (ASSADHO), Floribert Anzuluni et Carbone Béni Beya (FILIMBI) ont conféré avec plusieurs diplomates accrédités à l’Onu.

Dans ses contacts, délégation congolaise a présenté à ses interlocuteurs le tableau de la situation politiques et celle des droits de l’homme qu’ils jugent alarmantes en République démocratique du Congo, en raison des « massacres » perpétrés dans les foyers de tension que connait ce pays actuellement. Ils ont également déploré la restriction des libertés individuelles et « la répression violente par le pouvoir en place des initiatives citoyennes et pacifiques en faveur de l’alternance politique ».

Les membres de la délégation ont insisté sur la nécessité de formaliser un mécanisme permettant d’appliquer des sanctions ciblées à l’encontre d’individus impliqués dans des cas de violations graves des Droits de l’Homme et d’atteinte aux libertés publiques, et/ou qui entravent le processus électoral en cours devant aboutir à une alternance pacifique.

La délégation des ong congolaises a à ce jour échangé avec les diplomates accrédités de l’UE, les États-Unis, le Japon, l’Éthiopie, l’Ukraine à l’Onu. Mais aussi les responsables des Départements des Opérations de Maintien de la Paix, des Affaires Politiques, l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme. La Chine et la Russie par contre rechignent de les rencontrer.

Session parlementaire de mars : priorité loi budgétaire 2017

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La session parlementaire de mars s’ouvre ce mercredi avec comme priorité l’adoption de la loi des finances de l’exercice 2017, loi qui n’a pas été examinée en 2016 à la suite de la démission du gouvernement Matata II.

Le ministre des Relations avec le parlement, Justin Bitakwira rassure que le projet du budget sera déposé au plus tard le 31 mars. A l’instar de la loi des finances, les députés et sénateurs doivent également examiner le projet de répartitions des sièges indispensables à l’organisation des élections. Cependant cette loi ne peut être élaborée qu’après la fin d’enregistrement des électeurs prévue en juillet prochain.

Les députés de l’opposition, eux estiment que la priorité doit être la concrétisation de l’accord du 31 décembre, qui doit se réaliser par la nomination du premier ministre, issu du Rassemblement.

Notons que, les Institutions, notamment, l’Assemblée nationale et le Sénat sont fin mandat et tirent leur légitimité à l’Accord de la Saint Sylvestre issu du Dialogue modéré par  les évêques de la CENCO. Dans le cas de non application de cet accord, toutes les institutions seront doubleùent frappées d’illégitimité et d’illégalité.

Mouloudia d’Alger atterrit mercredi à Kinshasa

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Mouloudia Athlétic Club d’Alger, adversaire du FC Renaissance du Congo en 1/16ème de finale de la 14ème Coupe de la Confédération de la CAF, est attendu mercredi à Kinshasa.

Les arbitres érythréens devant officier le match retour entre les Clubs précités, rejoignent également la capitale congolaise le même jour. C’est au stade des Martyrs de la Pentecôte que sera abritée cette rencontre.

Le FC Renaissance du Congo a été battu vendredi dernier sur le score de 0-2 face à Mouludia lors du match aller. Le club congolais est sensé remonter à la fin de cette semaine, surtout que le match se dispute à domicile.

Nouveaux affrontements entre forces de sécurité et miliciens Kamwina Nsapu à Kananga

Les éléments de la milice du chef traditionnel Kamwina Nsapu et les forces de l’ordre se sont affronté une nouvelle fois dans la nuit du 14 au 15 mars à Kananga, capitale de la province du Kasai-Central.

Des tirs discontinus ont été entendus à partir de minuit jusqu’aux petites heures du matin ce mercredi. Des miliciens auraient repris la route de la ville, après 48 heures d’accalmie retrouvée grâce à la médiation du ministre de l’intérieur Ramazani Shadary qui tente de réconcilier les parties en conflit. Ce dernier affirme que les forces de l’ordre ont tiré pour dissuader quelques miliciens isolés qui voulaient « créer un mouvement de panique ».

Du coté de la société civile de cette province par contre on indique que plusieurs arrestations ont eu lieu pendant cette nuit et on déplore des morts. Elle demande au gouvernement d’identifier les responsables de cette milice en vue de dialoguer et trouver une solution à cette crise qui se généralise dans la province.

« C’était un très mauvais jour, le pire que nous n’ayons connu depuis le début de cette crise. La situation a touché presque toutes les communes ce qui n’avait pas été le cas avant. C’est dommage parce que la population s’attendait au retour de la paix grâce au passage du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur », a dit une source de la société civile à Radio Okapi.

Pape François : «Il était prévu d’aller dans les deux Congos, mais, avec Kabila…»

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A en croire le journal allemand Die Zeit cité par Jeune Afrique, le souverain Pontife a rayé Kinshasa de la liste des villes prévues pour son périple africain de l’année 2017.

Le motif du changement d’avis du pape François est sans surprise la crise politique en République démocratique du Congo qui peine à trouver une issue malgré l’accord signé le 31 décembre dernier sous les auspices des évêques de l’église catholique.

«Il était prévu d’aller dans les deux Congos mais avec Kabila, ça ne va pas, je ne crois pas qu’on puisse y aller», a confié le Pape originaire d’Argentine à la presse allemande.

Fin septembre dernier le Président congolais a été reçu en audience par le Pape, après les émeutes de protestation contre la non-convocation du corps électorale comme le prévoit la constitution. Aucune information importante n’a fuité des échanges entre les deux hommes.

La situation politique et sécuritaire en République démocratique du Congo est suivie de près par le Vatican.

Crise au Rassemblement, l’aile Olengha pour la réconciliation des différentes tendances de la plate-forme

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Dans une déclaration publiée à l’issue de sa réunion de ce mardi 14 mars, le conseil des sages du Rassemblement à la tête duquel Olengha Nkoy est revenu sur les questions brûlantes de l’heure. La crise actuelle au sein de la plate-forme de l’opposition était parmi les points abordés à cette réunion.

Lors de cette rencontre, les membres de cette aile du Rassemblement ont à nouveau réaffirmé leur opposition à la restructuration «inopportune» et «irrégulière» des organes de la plate-forme, réforme à l’issue de laquelle Pierre Lumbi et Félix Tshisekedi ont été désignés respectivement Président du conseil des sages et Président du Rassemblement.

En dépit des divergences nées de ce changement, la frange du Rassemblement dirigée par Joseph Olengha Nkoy promet d’entreprendre des consultations nécessaires en vue d’aplanir les querelles suscitées par cette restructuration «décriée» et ainsi renforcer la cohésion interne la famille politique.

«Le conseil des sages informe l’opinion nationale et internationale qu’il fera tout ce qui est nécessaire et possible pour maintenir l’unité et la cohésion du Rassemblement condition sine qua non pour assurer la mise en œuvre efficace et rapide de l’accord global et inclusif du 31 décembre», renseigne cette déclaration signée par Bruno Tshibala, porte-parole du Rassemblement.

La Dynamique de l’opposition lance son 2e congrès

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La Dynamique de l’opposition a lancé ce mardi son deuxième Congrès dans l’espoir de parvenir à une issue heureuse de l’Accord de la Saint Sylvestre. C’était en présence de plusieurs cadres de cette plateforme de l’opposition, qui a accueilli en même temps des nouveaux recrus.

« La réaffirmation de l’identité et du rôle de la dynamique de l’opposition dans le combat du peuple congolais pour l’alternance en RDC », telle est la thématique centrale retenue pour ce forum de deux jours, soit du 14 au 15 mars, énoncé par le modérateur Martin Fayulu, président de Ecidé, à côté du président du comité d’organisation de la Dynamique, Claudel Lubaya.

« Pour ce faire, nous articulerons nos réflexions autour des questions suivantes : Que pensons-nous de de l’organisation et du fonctionnement actuel de la dynamique de l’opposition ainsi que du cadre qui le régit? Quel est le bilan que nous faisons à ce jour de l’action de la Dynamique ? Quel est le rôle que la dynamique doit jouer au sein du rassemblement ? Quel est l’apport attendu de la dynamique dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord ? quels sont la place et le rôle de la femme et des jeunes dans le combat pour l’alternance dans notre pays ? » .

Autant de sous points qui seront traités à côté du thème central, par les participants afin de dégager des pistes solides au regard de la situation politique qui s’enfonce de plus en plus. Et c’est maintenant, estime le modérateur, Martin Fayulu, qu’il faut parvenir à ces pistes de solution.

« Nous sommes un parti politique d’opposition dès le départ. Nous militons pour l’Etat de droit comme l’a fait Etienne Tshisekedi. La seule manière de lui rendre hommage c’est de continuer sa lutte. Voilà la raison de notre adhésion au sein de la dynamique de l’opposition », a lâché Rudy Mandio, président de Peuple au service de la Nation (Psn), désormais compté au sein de la plateforme.

La Commission Justice et paix (Cenco) publie son rapport d’observation des opérations d’enrôlement

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La Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) de la CENCO a rendu public ce 14 mars son rapport d’observation de l’enrôlement des électeurs au Nord-Ubangi, pendant la période allant du 28 Août au 06 Novembre 2016, dans cinq territoires (Gbadolite, Bosobolo, Businga, Yakoma, Mobayi-Mbongo) où se sont déroulées les opérations de révision du fichier électoral.

Les observateurs déployés par la CEJP ont couvert 58 % des centres d’inscription. Les 14 personnes déployées ont pu se rendre compte des points forts, ainsi que des points faibles relatifs à l’administration électorale, l’éducation civique et l’information des électeurs, la participation de la société civile et des citoyens, la sécurité et enfin, l’inscription des électeurs.

Il ressort de ce rapport que 99,6 % des centres visités étaient opérationnels. Cependant la CEJP déplore la faible participation des femmes dans les équipes d’enrôlement, le manque de chronogramme des activités ainsi qu’une faible mobilisation des électeurs dans les villages.

Un Américain et un Suédois enlevés au Kasai Central

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Deux fonctionnaires de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), accompagnés de quatre Congolais, viennent d’être enlevés ce lundi dans la province du Kasai-Central, théâtre des troubles depuis l’année dernière, indique un communiqué du Gouvernement, parvenu ce soir à KINSHASATIMES.CD

D’après le ministre congolais des Médias et porte-parole du Gouvernement, qui livre cette information, il s’agit de deux officiels des Nations unies, Michael Sharp de nationalité américaine et Zahida Katalan de nationalité suédoise, enlevés sur l’axe Bukonde-Tshibulu dans la province du Kasai-Centrail.

« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo vient d’être informé de l’enlevement dans des circonstances encore non élucidées, de deux officielms des Nations unies, Michale Sharp de nationalité américaine et Zahida Katalan, de nationalité suédoise accompagnée de quatre Congolais sur l’axe Bukonde- Tshimbulu », a indiqué Lambert Mende.

A l’en croire, ce groupe (Les deux fonctionnaires et les Congolais) sillonnait la province du Kasai Central à moto, sans que les autorités locales en aient été informées, et serait tombé, selon les premières indications, entre les mains des forces négatives non encore identifiées sur le pont Moyo à proximité du village Ngombe, secteur de Bukonde.

Lambert Mende précise que les autorités judiciaires du Kasai Central viennent d’ouvrir une enquête afin d’identifier les auteurs de cet enlèvement et les traduire devant les juridictions compétentes pendant que les services administratifs et de sécurité s’emploient de concert avec la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Rdc (Monusco), à obtenir la libération des personnes enlevées.

Enterrement Tshisekedi : la guerre est lancée entre familles et gouvernement

La question de l’inhumation continue à faire débat entre autorités gouvernementales et les familles biologique et politique d’Etienne Tshisekedi. Après l’arrêt des travaux d’aménagement du carré spécial accordé par la province pour inhumer feu le chef de fil de l’opposition congolaise, à la suite de la demande de sa famille, le gouvernement central a à son tour exclu toute option d’enterrement du sphinx de Limete dans un milieu urbain habité. Décision que l’Udps a balayée par un revers de la main.

On n’en est pas à une première de cette option d’enterrement à Limete du défunt président du conseil des sages du Rassemblement. Déjà au départ du «dialogue des sourds» Udps- hôtel de ville, des photos montrant le Secrétaire général du parti emblématique de l’opposition avec des supposés architectes entrain d’étudier le terrain en vue de construire un mausolée circulaient sur les réseaux sociaux. Un coup de force stoppé avec le compromis trouvé pour un enterrement «provisoire» du sphinx de Limete au site proposé par le gouverneur de la ville de Kinshasa au cimetière de la Gombe.

Les combattants s’imposent

Mais l’entente conclue avec la famille de l’illustre disparu représentée par son jeune frère prêtre et la hiérarchie du parti n’a pas été du goût de la base de l’Udps incarnée par les combattants. Ces derniers ont refusé catégoriquement l’inhumation de leur chef à un cimetière « désaffecté ». Ils auraient obtenu même l’annulation du rapatriement du corps de l’ancien leader de l’opposition (prévu initialement pour le 11 mars avant d’être reporté sine die) à coup de menaces proférées à l’endroit des membres de sa famille biologique voire les dirigeants de du parti.

Le Gouvernement réitère son ouverture

Si le gouvernement reste ouvert pour les discussions en vue de faciliter l’inhumation de l’ancien premier ministre de la RDC, cela n’est pas sans condition. Le porte-parole de l’exécutif central, l’a dit dans le compte-rendu de la réunion extraordinaire du conseil des ministres, précisant que tout se fera «dans le respect des dispositions légales et réglementaires qui régissent la police des cimetières en RDC, ce qui exclu l’inhumation sur un site urbanisé, habité».

Pareil du coté de l’exécutif provincial qui par le biais de son ministre de l’intérieur a précisé que c’est l’Etat qui organise et protège la police des cimetières, donc force reste à la loi.

La guerre par médias interposés ne fait que débuter entre l’Etat congolais et les familles biologique et politique du Lider Maximo. Ces dernières ont de concert levé l’option d’enterrer Etienne Tshisekedi dans l’enceinte de son parti politique à en croire son frère cadet Monseigneur Gerard Mulumba. A l’Udps on affirme même que la maquette serait déjà prête. Un nouveau feuilleton vient de commencer.

M. Katumbi dénonce l’exploitation illégale du bois rouge dans le Haut-Katanga

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, reprise dans son intégralité par KINSHASATIMES.CD, l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga, Moïse Katumby Chapwe, dénonce l’exploitation illégale du bois rouge dans la nouvelle province du Haut Katanga, située dans le sud-est de la République démocratique du Congo.

L’opposant congolais Moïse Katumbi s’alarme de l’exploitation illégale du bois rouge dans le Haut-Katanga, l’une des quatre provinces issues du riche Katanga, qu’il a dirigé entre 2007 et 2015. Il s’apprête à envoyer un courrier à l’Union africaine (UA) sur le sujet. « Après les mines, on s’attaque désormais à nos forêts », dénonçait ce lundi 13 mars le dernier gouverneur du Katanga, dans la province méridionale de la RD Congo. Alerté par des habitants, Moïse Katumbi s’est aussi dit « profondément préoccupé par la multiplication des cas d’exploitation illégale de bois rouge dans le Haut-Katanga ».

Élu gouverneur du Katanga (aujourd’hui démembré) en 2007, Moïse Katumbi a dû démissionner de son poste en septembre 2015, consacrant ainsi son divorce avec le président Joseph Kabila. Poursuivi dans deux affaires rocambolesques − celle relative au recrutement de mercenaires étrangers et un litige immobilier −, l’opposant a quitté la RD Congo, au lendemain de son inculpation pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du pays.

Plus de 100 hectares de forêt coupés chaque jour

Se fondant sur des témoignages d’habitants sur place, Moïse Katumbi explique au téléphone à Jeune Afrique que « la faune se retrouve menacée : plus de 100 hectares de forêts sont coupés chaque jour sur la route Kasenga et Pweto. Et plusieurs camions sont mobilisés pour transporter du bois rouge vers l’extérieur du pays ».

« Je compte envoyer un courrier à l’UA et à d’autres institutions internationales spécialisées, pour les interpeller et faire arrêter ces attaques contre l’environnement », poursuit-il depuis son exil, dénonçant un « vrai mercenariat contre la nature ».

À cette allure, c’est le parc national de Kundelungu qui risque de disparaître

« Car, à cette allure, c’est le parc national de Kundelungu qui se trouve dans la zone de cette exploitation illégale, qui risque de disparaître », ajoute l’opposant, tirant la sonnette d’alarme sur des « risques de sécheresse et ses conséquences sur les barrages hydroélectriques » dans cette partie du pays.

« J’invite le président Joseph Kabila à se pencher sur ce sujet », conclut-il.

CAF : As V. Club s’entraine à Dakar pendant deux jours avant son retour Jeudi à Kinshasa

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Après avoir imposé un nul précieux à la formation gambienne de Ports Authority FC sur la marque de 1-1, dimanche dernier au stade de l’Indépendance de Bakau, à Banjul, l’As V.Club s’entraine mardi et mercredi à Dakar pour bien aiguiser ses outils dans le cadre de préparation pour le match retour dimanche prochain à Kinshasa au stade des Martyrs.

Les Dauphins noirs regagneront le pays jeudi 15 mars après ces deux jours d’entrainement à la capitale sénégalaise.

Les résultats des matches aller et le calendrier des matches retour des seizièmes de finale se présentent comme suit :

(1-1) As v club – Gambia autority port, dimanche 19 mars au stade des martyrs de Kinshasa ;
(1-1) TPM – Caps United, dimanche 19 mars à Harare à Zimbabwe ;
(0-2) FC Renaissance – Mouludia, vendredi 17 mars à Kinshasa.

Immigration clandestine : L’Onu tient une conférence ce mercredi

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19 567 migrants sont arrivés en Italie par la mer en 2017. Après le dernier naufrage de ce week-end, 521 sont morts en mer – 50 de plus par rapport à la même période en 2016. La majorité de ces migrants sont originaires du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Nigéria et de la Gambie – comme en 2016.

Certains des migrants qui arrivent en Europe et qui partagent leur épreuve avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) (www.IOM.int) révèlent que leur voyage était beaucoup plus dangereux que prévu. Beaucoup ignorent les dangers et les risques de migrer avec l’aide de passeurs, non seulement en mer ou dans le désert, mais aussi dans des pays de transit tels que la Libye.

Evoquer les risques qui ont menacé leur vie le long de leur voyage est souvent très pénible et dans de nombreux cas, la plupart des migrants souhaitent oublier et aller de l’avant avec leur vie et ont donc tendance à ne pas partager leur expérience avec les pairs qui sont encore à la maison.

La campagne Aware Migrants (www.AwareMigrants.org) vise à informer les migrants de 15 pays – principalement en Afrique de l’Ouest, en Tunisie et en Egypte, sur les dangers de la migration irrégulière à travers le désert du Sahara, la Libye et la mer Méditerranée.

La campagne est lancée dans les pays cibles de transit et d’origine en Afrique à travers les médias sociaux, la télévision et des spots radio. Et Flavio Di Giacomo et Shiraz Jerbi, du Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée – l’Agence des Nations Unies pour les migrations tiendront une conférence de presse en ligne le mercredi 15 mars à 10h00 GMT.

OMS : La pollution tue plus de 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans chaque année

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Un million sept mille enfants de moins de cinq ans dans le monde, soit plus d’un quart sont tués chaque année suite à la pollution de l’environnement, rapporte l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué publié samedi dernier, a –t –on appris de l’ACP.

Selon la source, les risques environnementaux, tels que la pollution de l’air intérieur et extérieur, le tabagisme passif, l’insalubrité de l’eau, le manque de moyens d’assainissement et d’hygiène insuffisante entraînent seraient à la base de la mort des enfants chaque année.

Parmi eux, 570.000 meurent d’infections respiratoires (pneumonie) attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif.

« Un environnement pollué est mortel et rend Les jeunes enfants particulièrement vulnérables car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille », a souligné le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, citée dans le communiqué.

Dans cette communication, il est rappelé que les déchets électroniques et électriques, notamment les téléphones portables usés, qui ne sont pas correctement recyclables, exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer. La quantité de déchets électroniques et électriques aura augmenté de 19% entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes.

Par ailleurs, le même communiqué a fait savoir que 361.000 enfants de moins de cinq ans meurent par la diarrhée à cause d’inaccessibilité à l’eau potable et aux moyens d’assainissement et d’hygiène.

Dr Margaret Chan a montrée quelques maladies qui sont à la base de décès d’enfants âgés de un mois à cinq ans, entre autre, les maladies diarrhéiques, le paludisme et la pneumonie. Ces maladies pourraient être évitées grâce à des interventions qui réduisent les risques environnementaux, telles que l’accès à l’eau potable et l’utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas, a noté l’OMS.

Pour boucler, le Docteur a appelé le peuple de partout à utiliser toute pratique possible qui pourrait amortir les nombres de décès causé par malaria.

Nous avons constaté que des petites poubelles qui étaient installées depuis quelques années par les autorités urbaines le long de grandes artères ou près des arrêts de bus n’existent plus.

D’ailleurs, les poubelles encore en place sont rouillées, laissant sortir des immondices ou encore reçoivent même des déchets qui ne sont pas évacués à temps.

Pire encore dans des différents marchés de la ville, les articles tel que légumes, feuilles de manioc et autres sont exposés en même le sol. Le cas de marché « INDOU» à Kingasani ya suka et marché municipal de la commune de Matete.

15 ans d’engagement à côté de la Rdc, la justice a encore du chemin, estime Asf

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Il y a 15 ans, presque jour pour jour, Avocats sans frontières (ASF) ouvrait son premier bureau à Kinshasa et démarrait ses activités en faveur de l’état de droit en République démocratique du Congo ; C’est ce qu’a appris KINSHASATIMES.CD ce matin de cette structure, qui estime que la justice a encore du chemin dans ce pays
post-conflit.

L’organisation y est toujours active aujourd’hui, engagée pour garantir à la population l’accès à une justice de qualité. « Que d’avancées, depuis nos débuts! Que de rencontres, d’échanges, d’énergie déployée, de difficultés surmontées, de projets menés », indique l’Asf, affirmant ceci :

« Ce 15e anniversaire est l’occasion pour nous de remercier toutes les personnes et organisations avec lesquelles nous collaborons – barreaux, avocats, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers, citoyens… et, bien sûr, nos équipes. Que d’avancées, mais aussi que de défis à venir: le besoin de justice est plus que jamais vivant au sein de la société congolaise. Nous espérons pouvoir y contribuer encore longtemps ».

Kasaï-Central : Ramazani Shadari tente de recoller les morceaux

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Le Vice-premier ministre ministre de l’intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari a fait le déplacement dans le Kasaï Central où il a débuté les discussions avec les membres de la famille du chef traditionnel Kamwina Nsapu.

A travers ces échanges entamés, le numéro un de la territoriale congolaise va tenter d’engager les parties en conflit dans ce coin de la République démocratique du Congo dans un processus de paix, en vue d’une sortie de la crise sanglante qui oppose forces de sécurité et miliciens se réclamant adeptes du chef coutumier décédé mi 2016, en plein affrontement avec la police.

Selon le journal Forum des As, Ramazani Shadari va pendant son séjour dans le Kasaï Central organiser l’inhumation du chef coutumier Kamwina Nsapu selon les “us et coutumes” de la province, mais aussi l’intronisation de son successeur.

Le conflit dans le Kasaï a débuté en août 2016. Depuis, c’est un climat d’insécurité qui s’est installé dans cette province devenue l’une des plus instables actuellement en RDC, avec plus de trois cent morts déplorés à ce jour.