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« Pierre Lumbi : ni ennemi de la République, ni ennemi de Kabila », réplique le G7

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La plateforme politique « G7 » a répliqué à la déclaration de la Majorité présidentielle (Mp) faite hier face à la presse, que son président, Pierre Lumbi n’est ni ennemi de la République, ni ennemi de Joseph Kabila, président de la République. C’est ce qu’indique cette formation politique à KINSHASATIMES.CD.

Dans une tribune vraiment, cette plateforme de l’opposition s’interroge pourquoi Pierre Lumbi, Président du Conseil des sages du Rassemblement fait-il autant peur à la Majorité présidentielle ? A cette question, le G7 répond en ces termes ; « Tout simplement parce qu’il a eu le courage, en son temps, de dire la vérité au chef de l’Etat au moment où tous les autres courtisans se distinguaient par l’hypocrisie, attitude proche de la félonie. Ayant pris ses libertés pour n’avoir pas été entendu, Pierre Lumbi ne peut, aujourd’hui, être considéré comme l’ennemi de la République, encore moins comme l’ennemi de Joseph Kabila ».

La réaction du G7, venant du point de presse de la Mp d’hier, lorsque le ministre congolais de l’Intérieur a déclaré tout haut qu’ils (Mp ) ne voulaient pas de Pierre Lumbi à la présidence du Cnsa, s’explique au regard de cette grande et forte déclaration d’Emmanuel Shadari, frôlant une haine cachée contre la personne de Pierre Lumbi. Ce qui ne devrait pas être le cas, d’autant plus qu’en démocratie, c’est la guerre des idées qui est privilégiée et non la haine.

Pierre Lumbi le déplore en ces termes :

« En tout cas, hier lundi au Kempmski Fleuve Congo Hôtel, les ténors de la MP ont étalé toute leur haine vis-à- vis de Pierre Lumbi. Ils ont craché le morceau qui les coinçait dans la gorge. Acculés par la presse devant leur intransigeance à boucler le dossier de la présidence du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), poste pourtant réservé, selon l’accord du 31 décembre au président du Conseil des sages du Rassemblement, les caciques de la MP ne pouvaient plus se voiler la face ».

Liliane Tshimpumpu: « Il n’y a plus de secteur professionnel fermé aux femmes »

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Dans le cadre du mois de la femme, KINSHASATIMES.CD vous propose en exclusivité une série d’interviews, réalisées avec des femmes évoluant en République démocratique du Congo. Elles sont femmes des médias, diplomate, banquière, pilote… Et elles parlent de la situation de la femme dans le monde, en RDC et particulièrement dans leur secteur d’intervention.

Femme dans le secteur minier et dans le football, Liliane Tshimpumpu nous a fait part de sa vision de la parité à l’horizon 2030 dans les secteurs dans lesquels elle évolue.

« Dans le secteur minier il y a peu de femmes. Le pourcentage est faible 15%. Les femmes sont en train de bousculer pour se faire une place mais ce n’est pas évident, nous a t-elle dit avant d’ajouter, même dans le football il y a très peu de femmes qui sont cadres dans le football. La plupart de fédérations sont dirigées par les hommes. Il y a du chemin à faire »

Par ailleurs elle indique qu’il y a des femmes qui sont en train de faire en sorte « que les hommes sachent que la femme est efficace », qu’elles donnent le même rendement qu’eux. D’après Liliane Tshimpumpu, il faut pousser les hommes à croire aux femme pour qu’il y ait plus de femmes en entreprise et logiquement atteindre la parité dans le monde du travail.

L’Udps appelle la population à la vigilance et annonce une marche pacifique le 10 avril

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Au cours d’une d’une conférence de presse tenue ce mardi à la résidence de feu Étienne Tshisekedi, le secrétaire général des l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a appellé la population à la vigilance et annoncé une marche pacifique pour le 10 avril prochain.

« J’appelle le peuple congolais à se mobiliser pour une grande marche pacifique sur toute l’étendue de la république et dans la diaspora, le 10 avril 2017, en guise de protestation contre la non-application de l’Accord de la Saint Sylvestre conformément à l’article 64 de notre constitution », a dit Kabund-a-Kabund.

Ne reconnaissant plus Joseph Kabila comme chef de l’Etat, le SG de l’UDPS a lancé également un appel aux forces de l’ordre à qui il demande de protéger les manifestants.

Cette annonce de l’Udps intervient au lendemain de l’échec des négociations sur l’arrangement particulier facilitées par les évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Marché de Pompage : les vendeurs à la criée s’exposent à la mort sur les trottoirs

Implanté en plein cœur de la commune de Ngaliema, le marché de Pompage est devenu un danger public. Assiégé par plusieurs vendeurs à la criée qui occupent sans-gêne les trottoirs, ce marché provoque d’incessants embouteillages et occasionne de nombreux accidents de circulation. Reportage.

Dès les premières heures de la journée, le marché de Binza-Pompage draine du monde. A 6h00 du matin déjà, des foules s’empressent autour des étalages des vendeurs, dont un nombre important envahit une partie de la chaussée sur l’avenue du Tourisme, qui longe le fleuve Congo.

Sur l’asphalte qui borde le marché, il est difficile de mettre le pied, tant les marchands qui exposent leurs produits à même le sol rivalisent d’ardeur. On y trouve des vendeurs des friperies, des vivres frais (poissons chinchards, tilapias, poulets, cuisses de poulet…), des légumes, des épices, de farine de manioc et de maïs, etc.

C’est aussi le lieu pour les marchands en provenance de Lufu (localité du Kongo central, située à la frontière d’Angola) de vendre leurs articles (brosses à dents, dentifrices, savons, détergents, couches, babouches, chaussures, riz, sucre…) très prisés par les Kinois, vu leur qualité et leur bas prix.

Vendre sur la chaussée pour être plus visibles

Les trottoirs et une partie du macadam étant noirs de monde dès le début du jour, les véhicules ont du mal à se frayer le chemin. De même, les acheteurs et les passants. «A vrai dire, nous explique un habitué du lieu, les vendeurs de ‘‘wenze ya Pompage’’ n’aiment pas vendre à l’intérieur du marché. Ils préfèrent exposer leurs produits au bord de la chaussée pour être plus visibles et écouler rapidement leurs marchandises. Têtus, ils ne veulent jamais bouger d’un iota, lorsque résonne un klaxon des véhicules. Ils ont même l’audace de tempêter sur les conducteurs qui négocient un passage sur la grand’ route, leur exigeant plutôt de rebrousser chemin».

«Moi, j’aime bien vendre ici sur le bord de la route, parce que j’ai l’opportunité d’attirer le plus de clients qui s’arrêtent souvent à la lisière du marché pour acheter des légumes à expédier à l’étranger», nous confie, toute heureuse, Mme Irène Mwadi, la trentaine révolue.

Fière d’avoir réussi à écouler tout son stock des légumes à 14 heures, elle comptait déjà ses recettes quand nous l’avons abordée. «Dans ce marché pirate, les affaires marchent mieux, avoue-t-elle. Plusieurs clients que nous recevons stationnent juste sur la chaussée, à bord de leurs véhicules, et réclament nos services. Ils ne veulent pas du tout perdre leurs temps en allant foncer au plus profond du marché».

Des étalages encore inoccupés

D’autres marchands soutiennent plutôt que ‘‘wenze ya Pompage’’ a une capacité limitée. «Il n’y a pas suffisamment d’espaces pour accueillir tous les vendeurs de ce marché. C’est pourquoi nous avons jugé utile d’envahir la chaussée», nous révèle une autre vendeuse des légumes qui a requis l’anonymat.

Vérification faite, des étalages sont encore inoccupés au fin fond du marché. Mais, les détaillants refusent de s’y engouffrer, en déboursant des fonds pour l’achat de l’espace, sans être sûrs de rentrer dans leurs frais.

Récalcitrants, les vendeurs, qui occupent la chaussée, ne veulent jamais quitter le lieu, malgré les menaces de la police. Bien qu’ils se plaignent d’être harcelés par des agents de l’ordre pour payer des taxes, ils s’agrippent sur le lieu. «Quand on les chasse le matin, ils reviennent au galop à midi. Menacés de déguerpissement dès leurs retours, traqués à 14h00, ils réoccupent leurs places initiales à 16h00. Bref, ils sont habitués à jouer au chat et à la souris avec les hommes en uniforme», nous confie une quinquagénaire qui vend des épices dans ce marché.

Chassés, ils reviennent au galop

Face à ce désordre, les accidents sont de plus en plus récurrents. De passage aux abords de ‘‘wenze ya Pompage’’ le jeudi 16 mars dernier, je suis surprise de constater un attroupement sur mon trajectoire. Un camion Ben en perte de vitesse venait de ramasser une mère qui cherchait à traverser la route, après avoir récupéré son enfant de l’école.

«Le conducteur du camion avait perdu le frein et ne savait plus où s’arrêter quand il vit surgir, devant lui, une dame, tenant en main son enfant. Elle avait du mal à avancer, vu le nombre des marchands qui bloquaient le passage sur la chaussée. La femme percutée s’est retrouvée avec une jambe fracturée. Curieusement, son enfant s’en est sorti sain et sauf. Et le véhicule a terminé sa course dans un caniveau, épargnant ainsi la vie de plusieurs autres personnes qui se trouvaient sur son trajectoire», nous raconte un témoin oculaire de l’accident.

De plus en plus conscients que l’occupation anarchique de la chaussée et des trottoirs aux abords de ‘‘wenze ya Pompage’’ exposent la vie de la population, la police a aussitôt déclenché une opération de déguerpissement énergique pendant deux jours. Les marchands ont disparu temporairement, le temps que la colère s’apaise. Mais deux jours plus tard, ils sont revenus sur leurs lieux habituels, sans la moindre gêne.

Insécurité dans le Kasai-Central : L’Ua, Nations unies, Ue et Oif condamnent le massacre de 40 policiers

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L’Union africaine (UA), les Nations unies (NU), l’Union européenne (UE), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les Nations unies, continuent de suivre de près l’évolution de la situation en République démocratique du Congo (RDC), avant de condamner le massacre de 40 policiers, décapités par les miliciens du défunt chef coutumier, Kamuina Nsapu.

Dans un communiqué parvenu il y a peu à KINSHASATIMES.CD, ces organisations disent noter avec une profonde préoccupation la grave situation qui prévaut dans les provinces du Kasaï, ainsi que l’attestent notamment les informations faisant état de la mort d’environ 40 membres de la Police nationale congolaise tués lors d’une embuscade tendue par des éléments appartenant à la milice Kamuina Nsapu, entre le 23 et le 24 mars, sur l’axe Tshikapa-Kananga.

Le niveau de violence ainsi que les rapports faisant état de violations des droits humains, que connaissent certaines zones de la RDC, doivent interpeller tous les responsables politiques congolais. À cet égard, elles exhortent les forces de défense et de sécurité à la retenue dans les efforts visant à restaurer l’ordre dans les provinces du Kasaï, et encouragent la poursuite du dialogue entamé récemment, entre le Gouvernement et la milice Kamuina Nsapu, afin de trouver une issue pacifique à la situation actuelle dans les provinces du Kasaï. Elles rappellent l’impératif de la conduite d’une enquête crédible pour faire la lumière sur les violations des droits humains et poursuivre en justice ceux qui en sont les auteurs. À cet égard, elles se félicitent des mesures annoncées par le gouvernement et attendent avec intérêt leur suivi.

Les quatre organisations partenaires soulignent également l’urgence que revêt la mise en œuvre effective de l’Accord du 31 décembre 2016, conclu sous les auspices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), y compris par la nomination, conformément aux dispositions pertinentes du dit Accord, d’un Premier ministre issu de l’opposition. Une telle avancée facilitera le processus de stabilisation du pays, le rétablissement de l’ordre public dans les zones affectées par la violence et la tenue, dans les délais prévus, des élections qui doivent conclure la période de transition convenue par les acteurs congolais.

Tensions observées ce mardi dans la capitale

La ville de Kinshasa s’est réveillée dans la panique ce mardi 28 mars. Au lendemain de l’échec de la signature à la Cenco de l’arrangement particulier de l’accord de la Saint Sylvestre. Plusieurs manifestants sont descendus dans la rue dans certains coins de la capitale pour manifester leurs mécontentements.

Sur l’avenue du commerce située dans la commune de la Gombe, un groupe des jeunes a brulé des pneus. Le même mouvement est observé Ndolo où les étudiants de l’institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) ont brulé des pneus sur l’avenue des poids lourds dans l’axe Baramoto.

Sur le boulevard du trente 30 juin un calme inhabituel règne. La circulation est fluide. La route est dégagée contrairement aux autres jours normaux. Certains magasins n’ont pas ouvert et ceux qui ont ouvert, referment les uns après les autres.

Arrangement particulier : la plénière de l’échec des pourparlers du centre interdiocésain

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Sans surprise, la plénière de ce lundi 27 au centre interdiocésain a été celle de la reconnaissance de l’échec des discussions sur l’arrangement particulier. Les parties prenantes à ces négociations l’ont reconnu.

Dans le seul discours prononcé durant la soirée, la médiation présidée par Monseigneur Marcel Utembi président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a indiqué que les évêques n’entendaient pas « conduire les bons offices indéfiniment », laissant entendre la fin de la mission leur confié par le président de la République.

« La Cenco en appelle à l’implication personnelle et à la responsabilité du Chef de l’Etat,en tant que garant de la nation, dans la mise en oeuvre de l’accord de la sain Sylvestre », a t-il dit appellant le peuple à la vigilance afin d’obtenir des acteurs politique devant aboutir à la tenue des élections dans le délai.

La majorité présidentielle et le Rassemblement n’ont pas pu se mettre d’accord sur le mode de désignation du premier ministre et la présidence du conseil national de suivi de l’accord (CNSA), ce qu’a déploré le présidium de la Cenco. Les deux parties au centre des derniers points de divergences qui retardaient la signature de l’arrangement particulier se rejettent la responsabilité de l’échec.

Pour le président du Rassemblement et chef de la délégation de cette plate-forme aux assises de la Cenco, sa famille politique n’a aucune concession à faire sur les questions relative à la primature et présidence du CNSA. « Il y a un accord signé le 31 décembre. Si vous regardez cet accord il n’y a aucun endroit où il est question de trois noms. On peut bien comprendre que tout était fait pour tuer l’accord à travers les arrangements particuliers. Il n’y a pas de tort partagé, il y a un coupable, c’est le camp du président Kabila ».

Du côté de la Majorité la faute est rejetée au camp d’en face. Selon le acapm présidentielle, l’opposition ne peut pas imposer au chef de l’Etat un premier ministre « le président de la République n’est pas une machine à nommer », a laché un cadre de la MP.

C’est une période d’incertitude qui s’ouvre en RDC avec la non-signature de l’arrangement particulier perçu comme seul issu pour arriver aux élections prévues en décembre prochain.

Kasai: les corps des deux experts de l’Onu enlevés retrouvés sans vie

C’est le porte-parole du Gouvernement qui l’a annoncé à la presse ce mardi. Les deux experts des Nations Unies en mission pour une enquête dans le Kasai ont été découverts morts.

A en croire l’information donnée par le ministre des médias Lambert Mende, trois corps ont été retrouvés dans une fosse dont un congolais, compagnon des deux experts onusiens, l’américain Michael Sharp, et Zaida Catalan une suédoise.

Le porte-parole du gouvernement a confirmé ces faits tout en indiquant que les responsables de la police provinciale ont été dépêchés sur place pour s’informer sur les circonstances de leurs décès.

NGIRI-NGIRI : ‘‘Wenze ya Bayaka’’ : les vendeurs déplorent l’arrêt brusque des travaux de réhabilitation

Lieu des négoces de référence à Ngiri-Ngiri, implanté entre les avenues Mokoto et Lokelenge, et situé de part et d’autre de l’avenue Assossa, ‘‘Wenze ya Bayaka’’ est reconnu pour la vente d’outils métalliques. En pleine réhabilitation depuis l’année dernière, ce marché a connu un brusque arrêt des travaux qui révoltent aujourd’hui plusieurs marchands opérant sur le lieu.

Debout devant son étalage en ciment, Maman Lynda B. vend paisiblement ses épices (tomates, ails, muscades, céleris…) dans un environnement propre. Autour d’elles, plusieurs autres marchandes, agrippées devant leurs étalages en ciment, s’affairent à héler les clients qui cherchent à s’approvisionner en épices, en légumes, en poissons fumés, salés et frais.

«Nous sommes contentes de voir que nos autorités nous ont enfin doté de pavillons en ciment fraichement construits, se réjouit Maman Lynda B. Depuis que ces travaux de réhabilitation ont été amorcés, nous travaillons dans de bonnes conditions et sommes à l’abri des intempéries dans un environnement que nous pouvons bien entretenir».

«Mais, la satisfaction n’est pas totale pour tous les vendeurs qui opèrent dans ce marché, nous explique cette dame, la cinquantaine révolue. Ceux dont les étalages – encore en bois – n’ont pas été réhabilités ne cessent de maugréer. Ils sont furieux de voir que les travaux de réhabilitation se sont brusquement interrompus, alors que tous les pavillons n’avaient pas été retapés. Ils sont dès lors contraints de continuer à vendre sur de vieux étalages en bois, exposés aux insectes et aux intempéries. Par ailleurs, leurs étals sont encore recouverts des tôles rouillées, alors que les commerçants qui œuvrent dans les pavillons réhabilités bénéficient déjà d’une toiture solide en ciment».

Au ‘‘wenze ya Bayaka’’, la ferraille fait la loi

En serpentant les couloirs de ‘‘Wenze ya Bayaka’’, les visiteurs ont le loisir de marchander des vivres, des produits de friperies, des triplex, des chevrons…et surtout des outils métalliques. Dans ce marché, la ferraille fait la loi. On y vend principalement des ustensiles de quincaillerie, des pièces de rechange pour véhicules, des clefs de roue, des barres de fer destinées généralement à la construction des bâtisses…

«Dans ce marché, ce sont plus les vendeurs des outils métalliques et des bois de construction qui écoulent rapidement et en grande quantité leurs marchandises. C’est curieusement leurs pavillons qui n’ont pas encore été réhabilités. Par contre, les vendeuses des produits alimentaires, qui opèrent désormais dans des pavillons érigés en matériaux durables, attirent moins des consommateurs par rapport aux autres petits marchés environnants», nous explique un client trouvé en train de sillonner les pavillons du marché.

«Par ailleurs, précise notre interlocuteur, ‘‘Wenze ya Bayaka’’ est parmi les rares marchés de Kinshasa qui n’a pas un ‘‘wenze ya bitula’’. Un petit marché ne fonctionnant qu’à la tombée du soleil et où les marchands vendent au rabais leurs produits alimentaires. Comme ce système n’est pas d’application ici, la plupart d’habitants des environs préfèrent se déverser sur les petits marchés des alentours où les prix des denrées alimentaires sont de loin plus bas».

Le Japon poursuit son soutien aux opérations du Pam en Rdc

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Le gouvernement japonais a accordé un don de 2.2 millions de dollars américains au Programme alimentaire mondial (PAM) en République démocratique du Congo (RDC). Cette nouvelle contribution est destinée à apporter une assistance alimentaire aux réfugiés sud-soudanais dans le Haut Uele, et burundais dans le Sud Kivu, et à assister les personnes les plus affectées par la faim et la malnutrition dans l’ex-province du Katanga, précise une dépêche de cette agence onusienne à KINSHASATIMES.CD.

Les conflits dans l’est du pays et dans les pays voisins ont aggravé les difficultés des personnes déplacées qui ont besoin de l’aide de la communauté humanitaire. L’arrivée récente de réfugiés sud-soudanais en RDC a mis davantage de pression sur les ressources, déjà insuffisantes, du projet d’Intervention Prolongée de Secours et de Redressement du PAM. Ce dernier continue de lutter pour mobiliser les ressources nécessaires afin de fournir de l’assistance alimentaire aux personnes les plus vulnérables, principalement dans l’est de la RDC.

« Le gouvernement japonais soutient le PAM en RDC dans ses efforts d’apporter une assistance alimentaire nécessaire à des milliers de personnes dont la sécurité alimentaire est compromise par les conflits », a déclaré l’ambassadeur du Japon en RDC, Hiroshi Karube.

Au cours des dernières années, le peuple japonais s’est avéré l’un des partenaires les plus engagés avec le PAM dans la lutte contre la faim et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en RDC. En 2014 et 2015, il a financé l’opération prolongée de secours et de redressement du PAM à hauteur de plus de 5 millions de dollars américains. De plus, le Japon a fourni un financement important au Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS), soit plus de 3 millions de dollars américains pour 2014 et 2015.

« Le Japon est un important allié du PAM dans la lutte contre la faim en RDC et dans le monde », indique Claude Jibidar, Directeur du PAM en RDC. « En dépit des contraintes financières dues à l’occurrence des crises politiques, économiques et sociales dans plusieurs régions du monde au cours des dernières années, le peuple japonais a su maintenir un appui fort envers un peuple congolais affligé par des conflits et envers les réfugiés ».

En 2017, le PAM vient en aide à plus d’un million de personnes. Ses priorités consistent à fournir une assistance alimentaire d’urgence aux personnes les plus vulnérables puis, à travers des projets à moyen ou long terme, à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour favoriser la stabilisation et le développement

Eve Bazaïba revendique le CNSA

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La secrétaire générale du Mouvement pour la Libération du Congo (Mlc) revendique la présidence du Conseil national pour le suivi de l’Accord du 31 décembre) pour le compte du Front pour le Respect de la
Constitution (Frc).

Rejetant l’idée selon laquelle elle serait en train de participer au partage du gâteau en revendiquant la présidence du CNSA, renseigne une dépêche de Top Congo, Eve Bazaibla estime qu’il y a une grande
différence entre être au gouvernement et au CNSA. Elle s’exprime en ces termes :

« Au gouvernement, on est dans la gestion quotidienne des choses publiques alors que le CNSA n’est pas une institution reprise dans la nomenclature des institutions constitutionnelles. C’est une institution ponctuelle pour le besoin de la cause par rapport au compromis », soulignant que pour que la direction de cette structure ne soit pas juge et partie, elle doit être entre les mains de la seule composante qui refuse d’aller au gouvernement.

« Cela permettra d’avoir la garantie de la mise en œuvre réelle et effective de l’accord de la Saint-Sylvestre. Nous serons dans l’opposition », renchérit cette femme de fer estimant que le blocage des négociations est dû à la crise de confiance et aux intransigeances entre la Majorité et le Rassemblement.

« Il faut se mettre au-dessus de l’orgueil, mettre de côté le moi et l’ego afin de privilégier le sens patriotique de la chose. Ça sera simple et on pourra avancer », a-t-elle exhorté.

Cependant, pour réellement occuper ce poste de président du CNSA, la secrétaire générale du Mlc devra avoir le soutien de tous ses pairs du Rassemblement des forces politiques et sociales pour le changement (Rassop), malheureusement actuellement, rongé par le vent de la division. Mettre tout le monde (opposition) d’accord afin d’occuper cette fonction, qui n’est pas sorcier.

Car, si hier, Etienne Tshisekedi avait réuni le consensus autour de sa personne pour occuper la présidence du CNSA, aujourd’hui Eve Bazaiba, dont la carrure politique persuade plus d’un, est capable de faire
l’unanimité et dégager le consensus afin de tirer ces discussions de la boue dans laquelle elles pataugent malheureusement.

La FIDH redoute une généralisation des violences

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La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) redoute une généralisation des violences en République démocratique du Congo à neuf mois d’une présidentielle incertaine dans ce pays minée par la crise politique, indique une dépêche d’Africatime, publiée il y a peu.

« La situation sécuritaire précaire qui règne en RDC pourrait très rapidement dégénérer et plonger le pays dans des violences généralisées », écrivent la FIDH et ses ONG partenaires congolaises, avant d’appeler le Conseil de sécurité à renouveler le mandat de la Monusco et de sa Brigade d’intervention et lui donner les moyens de renforcer sa présence à l’est, dans le centre et dans les grands centres urbains en amont de grands rassemblements.

Les auteurs de ce communiqué affirment que :

« La déstabilisation de plus en plus généralisée semble en partie encouragée et instrumentalisée par les autorités congolaises dans le but de repousser à nouveau l’organisation des élections et de conserver le pouvoir ».

Ce communiqué a été publié deux jours avant un vote du Conseil de sécurité des Nations unies sur le renouvellement du mandat de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco). La Monusco, présente depuis 1999 en RDC, a déployé près de 19.000 soldats, policiers et observateurs militaires dans l’Est et à Kinshasa essentiellement.

Cinq entreprises reçoivent le prix pour la valorisation de la femme

L’association internationale des femmes porteuses du développement (AIFPD) en collaboration avec les journalistes des grands médias, ont procédé ce dimanche 26 mars à la remise des prix aux institutions et entreprises ayant oeuvré pour la valorisation de la femme au cours de l’exercice 2016 en RDC.

C’était lors d’une soirée spéciale organiser à l’occasion de la clôture du moi dédié à la femme. Cinq entreprises ont été primées notamment Ivanhoemines, l’institut nationale de sécurité sociale(INSS), kibali Gold, Radio Okapi et la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).

La soirée a été animée tour à tour par plusieurs personnalités qui ont édifiées l’assemblée sur la place de  la femme et sa manière de se comporter dans la société.

Céline Mayanda, modéliste et professeur en Génie Industriel au Lycée Gustave Eiffel à Paris, a édifiée l’auditoire sur la tenue descente des femmes. Selon elle, une femme doit être capable d’adapter ses vêtements au contexte dans lequel   elle se trouve.

« Une femme raffinée, ne se présente pas à un deuil avec une ténue brillante, ni au travail avec une robe transparente. Une tenue qui se met dans l’intimité ne doit pas se mettre en public, quel que soit sa beauté ».

Pour le professeur Emile Bongeli conviée à cette cérémonie, la femme est dotée d’un grand cœur qui lui confère des dons de sociabilité, de partage et de tendresse.

«Les femmes peuvent également être porteuses de développement, leader politique, innovatrice. J’invite les femmes à secourir les hommes dans les tâches autrement masculine. Apportez votre touche miraculeuse et votre douceur. Vive la femme porteuse du bonheur!», a déclaré Emile Bongeli.

Amical : La RDC s’incline de nouveau devant le Kenya (1-2)

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L’équipe nationale de football de la RDC, les Léopards, s’est inclinée devant les Harambees Stars du Kenya, par 1-2, dimanche au Stade Kenyatta de Machakos, au Kenya, en match amical.

Le sélectionneur des Léopards de la RDC, Jean Florent Ibenge a affirmé que le match contre le Kenya lui a servi pour tester les nouveaux joueurs et faire le bilan de la CAN avec l’équipe.

« C’est un match qui arrive juste après la CAN du Gabaon durant laquelle nous n’avons pas eu beaucoup de temps de parler. Il faut mettre à profit toutes les dates FIFA pour la progression de notre équipe. Les matches amicaux sont aussi une occasion pour tester les nouveaux joueurs. Ce match arrive à point nommé », a expliqué Jean Florent Ibenge, avant d’ajouter :

« On va se parler et tout se dire les yeux dans les yeux, il n’y a pas des tabou».

Le succès du Kenya porte une fois encore la marque d’Olunga, déjà unique buteur lors de la dernière confrontation l’année dernière au stade des Martyrs à Kinshasa. Il a fait bouger le filet Congolais dès la 6e minute (1-0).

Sonnés par cette entame honteuse, les fauves Congolais ont tenté timidement de repartir de l’avant dans le camp adverse mais sans succès. Les fauves on rugi mais Kabananga était loin d’avoir la même hauteur qu’à la CAN précédente. Il fallait un coup – franc exécuté par Kakuta après la pause pour réduire le score à la 60e minute (1-1) avant que le buteur Kenyans, Olunga ne vienne alourdir le score à la 72e minute (2-).

Arrangements particuliers, L. Mende pointe la division du Rassop à la base du retard

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Le ministre congolais de Médias et Porte-parole du Gouvernement a déploré la division, qui ronge le Rassemblement des forces politiques et sociales pour le changement (Rassop), interlocuteur de la Majorité présidentielle (Mp), comme étant à la base du blocage dans les négociations actuelles.

« Il y a difficulté avec nos partenaires de l’opposition, le Rassemblement, qui doivent décider de celui qui devra être nommé comme premier ministre par le président de la République. Ils se déchirent depuis que cette possibilité leur est donnée. Nous attendons donc, qu’ils puissent régler ce différend entre eux et qu’ils puissent présenter les personnes pouvant être sélectionnée par le président de la République pour pouvoir diriger le futur Gouvernement », a indiqué Lambert Mende, qui intervenait ce matin sur les antennes de la Radio France internationale (Rfi).

D’après lui, il n’y a pas de manœuvres dilatoires du côté de la Majorité présidentielle dans la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre. Il balaye toutes les accusations en ces termes : « Je ne sais ou est ce qu’ils situent ces manœuvres. Nous avons signé cet accord et convenu qu’il fallait que le le premier ministre vienne du Rassemblement. Nous avons commencé à mettre en œuvre les résolutions de cet accord… Les exilés commencent à rentrer, les prisonniers sont libérés, plusieurs médias qui étaient fermés pour des mesures conservatoires ont été autorisés à réémettre ».

S’agissant des élections, il affirme que le Gouvernement s’engage à relever ce défi en déployant tous les moyens. Il l’a dit en ces mots.

« Tout d’abord, ce n’est pas qui nous qui organisons des élections en connaissance. Le gouvernement a mis à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante près de 300 millions de dollars déjà. Le Gouvernement a fait sa part en réquisitionnant les matériels auprès de l’armée et même une partie de la flotte aérienne de l’armée pour faciliter le déploiement de matériel électoral, qu’est-ce que l’on peut demander de plus à un Gouvernement ».

Arrangement particulier : encore quelques heures avant de constater l’échec…

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Les parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier ont palabré jusqu’à tard le soir du dimanche 26 mars, sans s’accorder sur les points qui bloquent la signature du fil conducteur de l’application de l’accord depuis plusieurs semaines.

La tension est montée à plus d’un cran hier au centre interdiocésain de Kinshasa. Les délégués en pourparlers modérés par les évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo n’ont pas trouvé de consensus aux questions qui les opposent depuis des semaines.

Mises de côté lors de plénière du samedi, les problèmes relatifs au mode de désignation du Premier ministre, la présidence du conseil de suivi de l’accord (CNSA), le rôle que doit jouer la Cenco au sein du CNSA ont résurgi avec leur dose de division. Pas de consensus autour de ces points.

Du côté de la Majorité présidentielle on ne veut aucunement entendre parler de la présentation d’un candidat unique pour la Primature. La même composante exige un nouveau consensus sur la personne à qui sera confiée la présidence du CNSA, bien qu’elle ne réclame pas ce poste contrairement à l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre menée par Vital Kamerhe et le Front pour le respect de la constitution coordonnée par Eve Bazaïba.

Le Rassemblement pour sa part campe également sur sa position: « Proposer trois noms au Chef de l’Etat pour nommer le futur premier ministre serait violer l’accord de la Saint Sylvestre ». Idem pour le CNSA qui « doit » être piloté par Pierre Lumbi, successeur d’Etienne Tshisekedi au conseil des sages du Rassemblement tel qu’inscrit dans l’accord.

« Le miracle » n’aura donc pas lieu ce lundi 27 mars 2017 sauf revirement de dernière minute. Une plénière pour constater l’échec des discussions sur l’arrangement particulier pourrait avoir lieu au centre interdiocésain aujourd’hui. En attendant Majorité et Rassemblement ont prévu des conférences de presse dans la journée.

Accord de la Saint Sylvestre : L’UA s’implique

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Le président en exercice de l’Union africaine, Alpha Konde demande à toutes les parties impliquées dans l’arrangement particulier de l’Accord de la Saint Sylvestre de conclure rapidement les négociations, indique un communiqué de cette structure africaine.

L’Ua déplore que trois mois après la signature de l’accord de la Saint Sylvestre pour la gestion de la période de transition devant conduire à la tenue d’élections paisibles et crédibles en décembre 2017, les parties n’ont toujours pas conclu les discussions sur la mise en œuvre effective dudit accord. Cette situation, souligne le communiqué, risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l’Accord du 31 décembre.

Le Président en exercice de l’UA et le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat affirment suivre de près l’évolution de la situation en République démocratique du Congo.

Dans le même document, l’Union africaine se dit inquiète de la recrudescence de la violence dans certaines provinces de la République démocratique du Congo.

Arrangement particulier : CNSA, primature, rôle Cenco et chronogramme en stand-by

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Contrairement aux points de blocage attendus au centre des discussions sur l’arrangement particulier ce samedi, les composantes réunis en plénière autour des évêques catholiques se sont plutôt planchés sur le partage des portefeuilles ministériels.

A 24 heures de la dead-line fixée par le présidium de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), aucun signe ne laisse présager une issue positive des échanges actuels au centre interdiocésain de Kinshasa.

Le point au centre des débats de la plénière de ce 25 mars était essentiellement l’attribution des ministères aux différentes composantes. La commission chargée de travailler sur cette problématique a présenté à la plénière une catégorisation des portefeuilles selon les secteurs à savoir: l’économie et finances (9), politique et sécurité (11), productif (12) et social (13).

Quant aux questions épineuses relatives au mode de désignation de Premier ministre, le président du conseil de suivi, le chronogramme d’application de l’accord et le rôle de la Cenco pendant la transition, elles n’ont pas été abordées. A en croire certaines sources des grandes divergences persisteraient encore entre parties sur ces points.

Les parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier se retrouveront encore une fois cet dimanche après-midi pour avancer en perspective d’une éventuelle signature lundi 27 février.

Décapitation des policiers, la Pnc parle des rumeurs mais vérifie tout de même

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Le porte-parole de la Police nationale congolaise (Pnc) affirme que les services compétents de la police sont en train de vérifier les informations selon lesquelles plusieurs policiers seraient décapités par les miliciens du défunt chef coutumier, Kamuina Nsapu, sur le tronçon Tshikapa-Kananga dans la province du Kasai Central.

D’après Reuters, ce média anglais, une quarantaine de policiers seraient tombés dans une embuscade, tendue par ces miliciens, citant le président de l’Assemblée provinciale François Kabamba comme source.

Cependant, joint par KINSHASATIMES.CD, le colonel Mwana Mputu, porte-parole de la Pnc, se réserve, avant d’affirmer que la Police nationale congolaise a appris ces rumeurs et s’attèle déjà à les vérifier, avant d’appeler la population au calme.

L’officier de la Police nationale congolaise a préféré parler des rumeurs d’autant plus que jusque-là, aucune confirmation n’est encore perceptible, avant de promettre de communiquer dès que les faits seront établis.

HRW: Aucune nouvelle de l’équipe de l’ONU disparue

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo devrait coopérer pleinement avec les efforts des Nations Unies pour localiser l’équipe du Groupe d’experts de l’ONU portée disparue depuis le 12 mars 2017 dans la province du Kasaï-Central, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Les personnes disparues sont Michael Sharp, un Américain ; Zaida Catalán, une Suédoise ; Betu Tshintela, un interprète congolais ; Isaac Kabuayi, un chauffeur de moto ; et deux chauffeurs de moto non identifiés. Ils enquêtaient sur des violations généralisées des droits humains près du village reculé de Bunkonde, au sud de la capitale provinciale, Kananga.

« Nous sommes extrêmement inquiets pour l’équipe de l’ONU disparue », a déclaré Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Le gouvernement congolais devrait coopérer pleinement avec l’ONU et les autres enquêteurs internationaux pour faire tout leur possible afin de ramener l’équipe en toute sécurité. »

Le 13 mars, le gouvernement congolais a annoncé que Sharp et Catalán étaient « tombés entre les mains de forces négatives non identifiées », mais il n’a fourni aucune information supplémentaire.

La mission de maintien de la paix de l’ONU en RD Congo, la MONUSCO, a déployé des forces de maintien de la paix uruguayennes et des forces spéciales tanzaniennes dans le cadre d’une opération de recherche et de sauvetage des personnes disparues. Ces efforts ont souffert d’un manque de coopération de la part du gouvernement congolais.

Le 18 mars, la MONUSCO a exprimé de « fortes préoccupations face aux restrictions imposées par les forces de sécurité à sa liberté de circulation à Kananga », ce qui « limite la capacité de la Mission à mettre en œuvre son mandat. »

C’est la première fois que des experts de l’ONU sont portés disparus en RD Congo, a déclaré Human Rights Watch. C’est également la première disparition ou le premier enlèvement de travailleurs internationaux enregistré dans les provinces du Kasaï, une région qui, jusqu’à récemment, avait été en grande partie pacifique, contrairement à l’est de la RD Congo, depuis longtemps en proie aux conflits entre des dizaines de groupes armés.

Le Groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo, établi en 2004, comprend six experts nommés par le Secrétaire général de l’ONU et chargés de contrôler la mise en œuvre du régime des sanctions en RD Congo, et de proposer l’ajout d’individus et d’entités à la liste des sanctions. Les experts collectent et analysent des informations sur les activités des groupes armés, leurs réseaux, le trafic d’armes, et sur les auteurs de violations graves des droits humains. Leurs rapports figurent parmi les sources d’information les plus complètes et fiables sur les dynamiques des conflits dans la région africaine des Grands Lacs.

Le 12 mars, la France a appelé la MONUSCO et les autorités congolaises à « déployer tous les moyens nécessaires » pour localiser l’équipe de l’ONU disparue. L’Allemagne a ensuite lancé un appel similaire, tandis que la Belgique affirmait que la disparition de l’équipe de l’ONU constituait « une atteinte très grave aux efforts de la communauté internationale pour favoriser le retour de la paix et la stabilité en RDC. »

Depuis l’éclatement de violences à grande échelle dans la région du Kasaï en août 2016, plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 200 000 personnes ont été déplacées de chez elles, selon l’ONU. Human Rights Watch a reçu des informations faisant état d’un grand nombre de personnes tuées au cours des dernières semaines.

La violence dans la région du Kasaï serait due à la question du contrôle coutumier sur les chefferies locales, mais il existe également des liens clairs avec la dynamique politique nationale, l’armée congolaise soutenant l’autorité de personnes considérées comme loyales au président Joseph Kabila et à sa coalition politique, et les groupes de la milice Kamuina Nsapu soutenant des personnes considérées comme plus proches de l’opposition.

Les violences ont augmenté après que les forces de sécurité ont tué Kamuina Nsapu, l’héritier apparent du trône d’une chefferie dans la région de Tshimbulu, en août. Depuis sa mort, la milice portant son nom est devenue un mouvement populaire plutôt qu’un groupe armé organisé doté de structures de commandement claires. Certains membres de la milice ont ajouté leurs revendications à la crise politique nationale, appelant le Président Kabila à quitter ses fonctions. Son deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution a pris fin le 19 décembre.

La milice a recruté un grand nombre d’enfants, et ses membres croient en des pouvoirs magiques qui, disent-ils, les rendent invulnérables aux balles. Munis de bâtons et d’autres armes rudimentaires, des membres de la milice ont attaqué des forces de sécurité et certains bâtiments gouvernementaux dans les provinces du Kasaï, du Kasaï-Central, du Kasaï-Oriental, du Sankuru et de Lomami.

Des responsables gouvernementaux congolais ont déclaré le 21 mars que 67 policiers et plusieurs militaires de l’armée congolaise avaient été tués dans la région du Kasaï depuis l’éclatement des violences.

Des forces de sécurité ont parfois répondu à la milice avec une force excessive, tirant sans nécessité sur des membres ou des partisans présumés de la milice, notamment des femmes et des enfants.

Plus de deux douzaines de fosses communes ont été signalées dans trois provinces du Kasaï depuis janvier. Cinq vidéos sont apparues à propos de la région du Kasaï ces dernières semaines, montrant des soldats tirant sur des membres de la milice désarmés ou peu armés, notamment de nombreuses femmes et enfants.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et les pays membres de l’ONU devraient soutenir l’appel du Haut-commissaire aux droits de l’homme en faveur de la création d’une commission d’enquête ou d’une enquête internationale indépendante similaire sur la situation dans la région du Kasaï, a déclaré Human Rights Watch. Une telle mesure pourrait être adoptée lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’homme.

Le 22 mars, la Ministre des Droits humains de la RD Congo a déclaré dans ses remarques finales lors du Dialogue interactif sur la RD Congo au Conseil des droits de l’homme que le gouvernement congolais coopèrerait avec la MONUSCO et l’Union africaine dans leurs enquêtes sur les violences dans les provinces du Kasaï.

« La disparition de l’équipe de l’ONU reflète le tableau plus global des violences et des abus perpétrés dans la région du Kasaï », a conclu Ida Sawyer. « Le Conseil des droits de l’homme devrait mettre en place une commission d’enquête sur les abus commis dans la région dans les plus brefs délais. Des efforts concertés sont nécessaires de toute urgence pour faire face à cette situation de plus en plus désespérée. »

Division I: Calendrier de la phase de Play-off

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La Ligue nationale de football (LINAFOOT) a publié samedi 25 mars, le calendrier de la phase de Play-off du championnat national de football.

Une première journée (2 avril) qui promet des joutes intéressantes. Si à Lubumbashi, le TP Mazembe recevra le Daring Club Motema Pembe (DCMP), à Mbuji-Mayi, Sa Majesté Sanga Balende sera l’hôte de l’AS Vclub; à Bukavu, le club local de Bukavu Dawa s’expliquera au FC.

Renaissance et le CS Don Bosco jouera contre l’OC Muungano.

Le grand choc de Kinshasa entre le DCMP et l’AS V Club est programmé pour le 26 avril 2017 lors de 6e journée. Et, le très attendu Vclub-Mazembe se jouera le 7 mai 2017 lors de la 7è journée.

La LINAFOOT a par ailleurs publié le classement des trois zones.

Dans la zone Ouest, l’AS Vclub termine en tête (43pts) devant le DCMP (41pts) et Renaissance (39pts).

Dans la zone Centre-Sud, le TP Mazembe (45pts), Sanga Balende (42pts) et Don Bosco (37pts) occupent les trois premières places.

Après avoir échoué une incursion en Rdc, plusieurs rebellesdu M23 arrêtés en Ouganda

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Plusieurs rebelles du M23, viennent d’être arrêtés par les autorités ougandaises, alors qu’ils tentaient une nouvelle aventure vers la République démocratique du Congo, a-t-on appris de la Radio France Internationale (Rfi).

D’après la Radio mondiale, ces miliciens, dont la plupart sont des Congolais, accueillis et cantonnés en Ouganda depuis la fin de la guerre en décembre 2013, ont été surpris et arrêtés pour port illégal d’armes à travers la ville.
La Rfi précise que ces miliciens congolais, soutenus pendant longtemps par l’Ouganda et le Rwandais, provenaient de l’autre côté de la frontière où ils venaient de tenter une nouvelle incursion en République démocratique du Congo.

Kasaï-Central: 40 policiers piègés et tués par des miliciens Kamwina Nsapu

Un contingent des policiers est tombé dans une embuscade des miliciens se réclamant adeptes du chef coutumier Kamwina Nsapu. Au moins 40 éléments de la police auraient été décapités.

Selon le speaker de l’assemblée du Kasaï-central, ces policiers qui venaient de Kinshasa se dirigeaient dans le Kasaï où ils étaient affectés. « En route un de leurs véhicules a connu un problème. Le temps de chercher de l’aide, les miliciens ont surgi et les ont appréhendé » .

Quelques uns parmi ces policiers pris dans ce guet-apens dans l’axe Kananga-Tshikapa auraient eu la vie sauve parce qu’ils parlaient correctement le tshiluba [ndlr: langue parlée dans le Kasaï Central].

La situation sécuritaire dans le Kasaï connaît un tournant inquiétant après le dialogue initié par le gouvernement avec la famille du défunt Kamwina Nsapu, dialogue qui a suscité l’espoir d’un retour de la paix dans la province.

Un pédiatre tire sa révérence dans son cabinet à l’hôpital général de Dipumba ( mbujimayi)

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Dr Willy Mulowayi Muya, médecin pédiatre de l’hôpital général de référence de Dipumba à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, a été trouvé mort le mercredi après-midi dans son cabinet de travail, a –t- on apprit d’une dépêche de l’ACP.

Selon la source précitée, le corps du pédiatre, a été retrouvé dans le bureau fermé à clef.
Les sources hospitalières révèlent que Dr Willy Mulowayi revenu lundi d’une mission de service dans la localité de Tshiaba, territoire de Lupatapata, s’est enfermé dans son bureau ou une odeur nauséabonde a attiré l’attention d’un membre du personnel de l’hôpital, pendant que sa famille le recherchait avant de le retrouver mercredi dans la soirée.

A en croire la même source, le parquet a ouvert une enquête judiciaire, et les conditions de sa mort restent encore obscures.

Dr Mulowayi avait 21 ans de service au sein de la Minière de Bakwanga (MIBA). Il devait fêter son 50è anniversaire de naissance au mois d’avril prochain. Il laisse une veuve et 7 orphelins.

« La Cenco a t -elle-une ambition ? » S’interroge A. Alain Atundu

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Dans cette tribune libre, cet acteur politique congolais salue la mission combien lourde du Chef de l’Etat aux évêques afin de parvenir à une issue heureuse de l’Accord de la Saint Sylvestre, avant cependant de s’interroger sur ce qui serait réellement caché derrière la démarche des prélats catholiques, lorsqu’on sait qu’à plus d’une fois, ils ont trébuché dans cette tâche des bons offices.

Mais qu’à cela ne tienne, est-ce que la Cenco s’arrêtera-t-elle au côté morale au détriment de l’humain de ces discussions qui touchent à la fin, ou a-t-elle une ambition ?

Voici l’intégralité de sa réflexion.

Au fur et à mesure que les échanges directs du Centre Interdiocésain amorcent leur atterrissage en douceur, apparaît comme confusément aux confins de l’horizon politique la question du sort de la CENCO à l’issue de ces tractations.

A la façon normande, je serais tenté de répondre que la mission de la CENCO prend fin à la remise de leur rapport au Président Joseph KABILA KABANGE après la signature de l’Arrangement particulier. Réponse logique s’il en est mais qui est loin de répondre à la vraie préoccupation contenue et exprimée par cette question apparemment
naïve.

L’expression exacte et idoine de cette question serait plutôt  » quel rôle réserver à la CENCO dans la structure mise en place dans le cadre de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier ». Aspiration, peut-être ou même certainement, légitime de la part de leurs auteurs ou des adeptes d’une telle perspective.
Mais présentée en ces termes, cette aspiration pose de façon cruciale et critique une question éthique fondamentale.

Etait-ce la finalité de la mission de bons offices que le Président Joseph KABILA KABANGE a confiée aux Evêques de la CENCO ? De toute évidence et en bonne logique, non. En effet, le fondement de la volonté du Président de la République se trouve dans le fait moralement certain que la CENCO n’est pas politiquement intéressée, n’a pas de parti pris et n’a aucune ambition de ce genre. Et donc, la CENCO était le parfait prototype de facilitateur pour ce genre de dialogue.

Sur le plan purement catholique, ce devoir confié par le Chef de l’Etat aux Evêques de la CENCO est comme une mission de miséricorde divine. Cette perception semble avoir été partagée et acceptée par toutes les parties prenantes sans réserve particulière quelconque.

C’est pourquoi, tous les Délégués sans exception trouvent logique et acceptable le rituel catholique de commencer les travaux par la prière dite par l’Evêque Président des céans non au nom de l’œcuménisme mais
au nom de l’Eglise catholique.

Par conséquent, cette pratique, autant que leur mission, se situe dans la logique eschatologique de « Misericordiae vultus  » où le Pape François affirme que  » Dans la miséricorde, nous avons la preuve de la façon dont Dieu aime. Il se donne tout entier, pour toujours, gratuitement et sans rien demander en retour.

… Il vient à notre secours lorsque nous l’invoquons « … Mais…  » sans tomber dans l’indifférence qui humilie, dans l’habitude qui anesthésie rame et empêche de découvrir la nouveauté, dans le cynisme destructeur  » (in misericordiae vultus).

D’autre part, sur un plan purement humain, cela signifierait qu’ils voudraient tirer profit de la rente de leur mission de bons offices pour entrer en politique par effraction. Tentative moralement indécente. S’agit-il d’un cas d’abus de position dominante ou d’une version édulcorée du plan B qu’ils menacent de mettre à exécution en
cas d’échec des échanges directs.

Dans tous les cas, se posent alors de façon lancinante deux types de questions :

– Pourquoi cette discrimination à l’égard des autres confessions religieuses ou même de la-Société Civile dont la CENCO fait partie ?
– La deuxième question concerne la problématique de la laïcité de la République Démocratique du Congo au risque de mettre l’Accord en porte à faux avec la Constitution et la nature même de l’Etat.

Tous bien considérés, particulièrement en cette période de carême, un tel appel ressemble moralement à la tentation de Jésus dans le désert en faisant miroiter la vanité des vanités, c’est-à-dire, la puissance
du Monde, au regard du Royaume des deux.

Pour ma part, je ne doute pas un seul instant que, comme Jésus à Satan, les Evêques de la CENCO commanderont à ces sirènes tapis à New York ou ailleurs, qui les poussent dans cette voie par un  » VADE RETRO  » autoritaire ce que dans une lecture libre nous pouvons traduire par  » Pas question ! Laissez-nous nous occuper du salut de rame après vous avoir donné la preuve de la miséricorde de Dieu.  »

Une telle attitude serait une réponse adéquate aux contestations de leur propre composante voire de certains de la classe politique avant qu’elles ne fussent nées.

Ce serait enfin, aussi, la preuve évidente de la sagesse divine sinon christique  » Laissez à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César « .

Fait à Kinshasa, le 22 mars 2017
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO