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Le Rassop dénonce la sollicitation de plusieurs de ses membres par la Mp

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Le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) dénonce et condamne la sollicitation de plusieurs de ses membres par la Majorité présidentielle (Mp).

D’après son président, Félix Tshisekedi Tshilombo, plusieurs personnalités de sa plateforme font aujourd’hui l’objet de sollicitation de la part du pouvoir.

« Le Rassemblement dénonce et condamne ce comportement irresponsable et improductif face à des questions d’une si haute portée politique pour la survie de la nation », indique-t-il, dans un communiqué parvenu il y a peu à KINSHASATIMES.CD

Pour le n°1 de ce regroupement politique de l’opposition, tous les contacts établis par le pouvoir en dehors des structures appropriées du Rassemblement, sont des manœuvres pour autant contourner et circonvenir l’esprit de la lettre de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Avant, de souligner que les consultations évoquées dans ledit Accord, ne peuvent avoir lieu qu’entre le président de la République et le président du Rassemblement, chef de la délégation du Rassemblement dans les négociations politiques sous les bons offices de la Cenco. Et ce, conformément à l’esprit de l’article 78 de la Constitution tel que repris dans l’Accord global et inclusif du Centre interdiocésain.

« Prenant le peuple congolais et la Communauté internationale témoin, le Rassemblement invite la famille politique de Monsieur Joseph Kabila à plus de responsabilité et moralité », conclut Félix Tshisekedi Tshilombo.

Kananga : L’Onu affirme la présence de 23 fosses communes documentées

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Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) affirme avoir déjà documenté 23 fosses communes dans les provinces du Kasaï, rongées la présence nuisible des inciviques du défunt chef coutumier, Kamuina Nsapu, tué l’année dernière.

« Nous avons documenté 23 sites de fosses communes dans différentes localités : à Nkoto, Kabeya, Nguema et Tshimbulu. Et ces informations ont été partagées avec les grandes autorités judiciaires, civiles et militaires congolaises. La situation est très préoccupante. Il faut faire la lumière. Il faut traduire en justice les responsables de cette tuerie qui s’est passée et qui continue à se passer. Nous sommes préoccupés par le niveau des chiffres», a souligné José-Maria Aranaz lors de la session du Conseil des droits de l’homme.

Le directeur du BCNUDH estime que l’enquête menée actuellement nécessite l’implication de l’Union africaine et d’autres organisations internationales à côté du gouvernement congolais pour faire la lumière sur les tueries au Kasaï et traduire les présumés auteurs en justice.

Cependant, s’exprimant à cet effet, la ministre congolais des Droits humains, Marie-Ange Mushebekwa, a apaisé son prédécesseur et toute l’assistance quant à la volonté du Gouvernement congolais d’associer les Nations unies ainsi que l’Union africaine à l’enquête ouverte par les autorités nationales sur la situation au Kasaï. Une situation qui préoccupe tout le monde et que les moyens conséquents sont déployés afin de mettre fin à l’insécurité, semée par les miliciens de Kamuina Nsapa, se termine.

Par ailleurs, indique un communiqué de la Cour pénale internationale (Cpi), le procureure de cette grande instance de justice a appelé au calme après des fortes violences survenues dans cette partie de la République démocratique du Congo.

« Je suis profondément préoccupée par les nombreux rapports faisant état d’une situation de violences graves depuis plusieurs mois en Rdc, en particulier dans les provinces des Kasaï », a déclaré la procureure Fatou Bensouda dans ce communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD

M. Katumbi: « J. Kabila et la MP veulent s’accrocher au pouvoir, nous avons le devoir de les en empêcher »

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Réagissant pour la premier fois depuis le constat d’échec de la signature de l’arrangement particulier lundi dernier, l’opposant Moise Katumbi n’a pas ménagé sa verve pour accuser « Joseph Kabila et sa majorité » d’être à la base du blocage du processus de dialogue entre les forces vives de la nation, dialogue qui devrait conduire à la formation d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement, la plate-forme de l’opposition à laquelle il appartient.

L’ancien gouverneur du Katanga a dans sa déclaration dénoncé « la mauvaise foi », « les basses et méprisables manoeuvres » du régime en place pour l’application de l’accord de la Saint Sylvestre qui selon lui devrait être historique pour la République démocratique du Congo et « exemplaire » pour l’Afrique.

« Le temps est venu de désigner les responsable de ce blocage; J. Kabila et sa majorité qui veulent s’accrocher au pouvoir. Nous avons le devoir de les en empêcher », a dit Moise Katumbi qui s’est plaint que trois mois après sa signature de l’accord du 31 décembre n’est toujours pas appliqué.

L’ancien proche de Joseph Kabila a également affirmé dans sa déclaration que sa famille politique (le Rassemblement) n’a accepté le maintien de ce dernier à la tête de la RDC que pour « éviter le chao », et que sa seule légitimité ne se trouverait que dans l’accord signé sous l’égide des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
« l y a trois mois j’appellais le peuple à la vigilance; aujourd’hui face au blocage de la MP, j’appelle le peuple à la mobilisation », a-t-il conclu.

Remise des diplômes aux femmes accoucheuses ayant plus de 40 ans de métier

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La Vice-ministre de la Santé publique, Maguy Rwakabuba Ribagiza, a remis jeudi symboliquement des diplômes honorifiques aux sages femmes œuvrant dans ce métier depuis plus de 40 ans pour sauver des vies de mères et des enfants, au cours d’une journée clôturant le mois de la femme organisée par la Société Congolaise de la pratique sage-femme (SCOSAF).

La Vice ministre Rwakabuba a considéré la sage femme comme une héroïne de la santé maternelle, infantile et néonatale, placée à l’aube de l’humanité, c‘est-à-dire, qu’elle reçoit les premiers cris de l’humanité et elle est placée au centre de ce mystère.

Elle a rassuré le soutien du ministère de la santé avec les partenaires à la santé, afin de lutter contre la mortalité maternelle pour qu’aucun enfant ne meure pendant l’accouchement. Selon elle, les données de la Banque mondiale, du Fonds des Nations pour l’Enfance (UNICEF) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent qu’environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.

En 2015 plus de 303.000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou à l’accouchement et la majeure partie de décès se sont produits dans des pays à revenus faibles alors que la plupart auraient pu être évités, a-t-elle relevé.

Firmin Mubele : « À Rennes, Christian Gourcuff me fait confiance »

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Transféré au Stade rennais en janvier dernier, Firmin Mubele, l’attaquant des Léopards de la RDC, a pris pied dans l’un des meilleurs championnats européens. L’ancien joueur de l’AS Vita Club donne à Jeune Afrique ses premières impressions sur la Ligue 1, et aborde l’avenir de la sélection nationale.

Jeune Afrique : La RD Congo vient de s’incliner au Kenya (1-2, le 26 mars) en match amical. Cette défaite, qui suit l’élimination en quart de finale de la CAN face au Ghana (1-2) est-elle préoccupante ?

Firmin Mubele :
Non, pas du tout. Ce n’était qu’un match amical, disputé sur un terrain difficile, avec des arbitres kényans et dont certaines décisions étaient bizarres… Notre équipe était constituée majoritairement de joueurs évoluant en Europe, ce n’était donc pas facile. Je suis confiant pour l’avenir de la sélection. On a fait une bonne année 2016 avec ce que nous avons montré lors de la CAN au Gabon, même si nous avons des regrets. Car il y avait moyen de faire mieux, d’aller plus loin que les quarts de finale. Florent Ibenge, le sélectionneur des Léopards, a émis l’hypothèse d’arrêter l’année prochaine…

J’espère vraiment qu’il va rester. Avec lui, nous avons vraiment progressé. Il a permis à la RDC de franchir un cap. Il a dit qu’il pensait arrêter mais ce n’est pas sûr. Florent Ibenge est un des meilleurs sélectionneurs africains. Il m’a dirigé à Vita Club et il m’a fait beaucoup travailler, pour que je progresse.

La RDC est bien partie pour se qualifier pour la Coupe du monde. A-t-elle les moyens d’aller au bout de cet objectif ?

Bien sûr ! Nous avons remporté nos deux premiers matches. En août et septembre prochains, on va affronter deux fois la Tunisie, notre adversaire principal. Tout se jouera peut-être là. Je pense que nous avons les qualités pour nous qualifier, avec ce que nous montrons depuis quelques années. Et dès le mois de juin, nous débuterons les qualifications pour la CAN 2019 en accueillant le Congo. Aller au Cameroun dans deux ans, c’est notre objectif.

Ce dont j’ai besoin, c’est de marquer

Vous êtes arrivé à Rennes après la CAN. Comment se passe votre adaptation ?

Très bien. Je suis né à Kinshasa, j’arrive du Qatar, donc question climat, ce n’est pas pareil (rires)… Mais j’ai été très bien accueilli au club. Comme je comprends mieux le français que je ne le parle, je vais commencer à prendre des cours pour m’améliorer. Au niveau du jeu, le plus difficile, c’était de m’adapter tactiquement, car physiquement, j’étais au point. Il a fallu que j’apprenne assez vite les consignes de l’entraîneur, Christian Gourcuff. Mais comme il me
fait confiance et que je joue régulièrement, ça va mieux.

Je pense avoir notamment fait un bon match contre Dijon (1-1, le 11 mars). Ce
dont j’ai besoin, c’est de marquer.

Venir en Ligue 1 était votre priorité ?

Oui. Cela faisait quelques mois que Rennes me suivait. La Ligue 1 est un des meilleurs championnats européens. Des gens pensaient que cela ne serait pas facile pour moi de passer du Qatar à la France, mais je pense que j’ai les qualités pour m’imposer en France. Le championnat du Qatar est nettement moins fort que la Ligue 1, mais j’ai appris des choses là-bas, où j’ai aussi marqué pas mal de buts [21 toutes compétitions confondues en un an et demi, NDLR]. Pour moi, ce passage par le Qatar était un tremplin vers l’Europe.

Quand j’étais à Vita Club, c’était plus difficile d’y venir. Je suis passé par un championnat intermédiaire pour progresser et venir en Europe. C’est fait. À moi de prouver que j’ai le niveau…

KINSHASATIMES/Jeune Afrique

J. Kabila entame déjà des contacts informels pour la primature et le Cnsa

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Le président de la République démocratique du Congo a entamé déjà des contacts informels avec des parties prenantes en vue de baliser le terrain en rapport avec la désignation du premier ministre et d’une personnalité consensuelle pour la présidence du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre (Cnsa), après l’échec de la médiation catholique. C’est ce qu’a indiqué le Porte-parole de la Majorité présidentielle (Mp) à KINSHASATIMES.CD

« Le président de la République a déjà initié des contacts informels avec des différentes parties prenantes afin de baliser le terrain en rapport avec la désignation du premier ministre et d’une personnalité consensuelle devant présider le Conseil national de suivi de l’Accord », a indiqué André-Alain Atundu Liongo.

Réagissant au dernier communiqué du Rassemblement appelant à une ville morte sur l’ensemble du pays en date du 03 avril 2017 et à une grève générale le 05 du même mois, la Majorité présidentielle dit, « non sans surprise et déception », pris connaissance de l’étrange l’appel de cette frange de l’opposition, qui met en cause la bonne foi du Président Joseph Kabila dans la normalisation du Processus électoral.

Cependant, la Mp qui croit à la volonté de son autorité morale, invite le Rassemblement à un sursaut salutaire de patriotisme et au respect du peuple congolais en contribuant de façon constructive à la présentation d’un short list de trois personnalités à la candidature
au poste du premier ministre. C’était avant que l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, exhorte la jeunesse congolaise à ne pas être l’artisan de son propre malheur en participant à des actions de destruction de la cohésion nationale, programmées par le Rassemblement.

Iris Nzolantima : «les serviettes hygiéniques restent inaccessibles à une grande partie des femmes en RDC»

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Jeune entrepreneure congolaise, fondatrice de House of Irico, Iris Nzolantima s’est confié exclusivement à KINSHASATIMES.CD sur sa campagne visant à faciliter l’accès aux serviettes hygiéniques aux filles démunies.

KINSHASA TIMES.CD : vous avez initié récemment la campagne « BRISONS LE SILENCE, PARLONS MENSTRUES » dont le slogan est « une serviette hygiénique gratuite pour chaque femme ». Qu’est-ce qui a motivé cette ambitieuse initiative ?

Iris Nzolantima : «il n’y a des richesses que d’Hommes » dixit le Président Joseph Kabila lors de son discours sur l’éducation en 2011. Le terrain était vide. Personne n’y avait pensé en République Démocratique du Congo. J’ai non seulement saisi l’opportunité de débuter, mais également celle d’apprendre des communautés visées par ce projet. Pour être honnête, j’ai fait face à cet accès limité aux serviettes hygiéniques pendant mes années universitaires en Afrique du Sud, c’est ce qui a suscité en moi la volonté d’entreprendre ce projet.

KT : Le thème de la campagne fait partie des questions taboues en RDC. Quels défis rencontrez-vous?

IN :Les défis rencontrés sont énormes, notamment le refus de communiquer sur ce sujet qui reste tabou dans notre société, la crainte de ce que les autres peuvent penser de votre engagement, l’inaccessibilité aux financements pour notre stock de distribution, l’insuffisance des personnes volontaires formées pour l’expansion de ce projet. Mais malgré tout, Nous continuons la sensibilisation pour faire connaître et comprendre à la population ce qu’est l’hygiène menstruelle.

KT : Quelles sont les catégories de femmes que la campagne vise, vu qu’il y a certainement des femmes qui n’ont pas besoin de gratuité pour se prendre en charge ?

IR : Nous visons les jeunes filles démunies, de 10 à 25 ans. Ces filles et femmes vivant dans les communautés périurbaines et rurales de la RDC.

KT : Votre campagne veut doter chaque congolaise d’une serviette hygiénique gratuite. Cela va certainement perturber les affaires de beaucoup d’opérateurs économiques qui vendent les serviettes.

IR : Non ! Puisque nous nous sommes lancés aussi dans la vente de ces produits. Nous ne supprimons ni ne réduisons sa commercialisation. La gratuité existe pour les préservatifs, mais il existe toujours des préservatifs commercialisés. Par gratuité, nous avons voulu transmettre le message de l’accessibilité. Les serviettes hygiéniques restent inaccessibles à une grande partie des femmes en RDC faute des moyens.

KT : Comment pensez-vous arriver à assurer la gratuité de ces serviettes ?

IN : Pour l’instant, nous fonctionnons en grande partie sur fonds propres. Nous recevons aussi quelques donations de personnes touchées par notre démarche. Nous avons près de 400 filles à ce jour qui reçoivent les serviettes hygiéniques sur une base mensuelle. Actuellement, nous sommes en rupture de stock et nous avons suspendu la distribution jusqu’au ravitaillement.

KT : Quel est votre rêve par rapport aux femmes de la RDC ?

IR : Notre rêve est de déclencher une génération de femmes fortes, confiantes, instruites et autonomes. De donner la possibilité à chaque femme de se gérer elle-même et de savoir que dans le monde, l’accès aux serviettes hygiéniques est devenu possible pour chaque fille et femme.

La Grande Bretagne lance l’alerte sur le risque d’un report des élections prévues fin 2017 en RDC

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C’est ce qui ressort d’une déclaration du ministre britannique pour l’Afrique Tobias Ellwood sur la situation de blocage des négociations pôlitiques actuelles.

« A moins que des progrès soient réalisés, il sera impossible de tenir cette année des élections crédibles qui conduisent à un transfert historique et pacifique du pouvoir, selon la volonté clairement exprimée par le peuple congolais », previent ce membre du gouvernement britannique.

Félicitant la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour avoir obtenu le consensus sur des questions importantes inscrites dans l’accord signé le 31 décembre, la Grande Bretagne regrette le fait que les partis politiques n’aient pas réussi à parvenir à un consensus en date du 27 mars tel que fixé par la médiation des évêques.

Tobias Elwood appelle la classe politique « et en particulier » le président de la République à parvenir à un accord « dans les plus brefs délai ».

« Le présent et l’avenir de la RDC se trouvent gravement menacés ; un transfert pacifique n’est possible que si toutes les parties font preuve d’une plus grande flexibilit黨

Patrick PN Mbala

Nikki Haley: « l’ONU soutient la corruption en RDC »

Alors que les négociations pour le renouvellement de la mission se poursuivent, l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Nikki Haley, a déclaré mercredi que les Casques bleus de l’ONU en République démocratique du Congo aident un gouvernement « corrompu et qui assaille ses citoyens ».

« La mission de maintien de la paix de l’ONU est mandatée pour établir un partenariat avec le gouvernement », a déclaré Mme Haley au Council on Foreign Relations de New York [NDLR : un think tank non partisan américain, ayant pour but d’analyser la politique étrangère des États-Unis]. « Autrement dit, l’ONU aide un gouvernement qui inflige des actes criminels à son propre peuple. Nous devrions avoir la décence et le bon sens d’y mettre fin », a-t-elle ajouté.

Les propos de Mme Haley sont intervenus deux jours avant l’expiration du vote du renouvellement, pour 1,2 milliard de dollars de budget, du mandat de la mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo (Monusco).

Les négociations confidentielles du Conseil de sécurité sur son renouvellement se déroulent au milieu d’avertissements de la part des Nations unies quant au risque d’expansion de la violence dans tout le pays à l’approche des élections prévues avant la fin de 2017.

Les Etats-Unis veulent que le plafond des troupes soit réduit d’un quart, soit à 15.000, affirment de hauts diplomates. Du côté de l’ONU, le Secrétaire général, Antonio Guterres, souhaiterait au moins une augmentation de deux unités supplémentaires de police (320 officiers) ; ce que Washington ne veut pas entendre parler et voudrait plutôt maintenir le total actuel de 1.050 policiers.

Additionnant à la tension actuelle, la découverte la semaine dernière par des villageois des corps de deux enquêteurs de l’ONU et de leur interprète congolais qui avaient disparu ce mois-ci dans la province du Kasaï-Central, une région en proie à une violente insurrection.

L’échec à aller de l’avant met en péril les progrès actuelles

La RDC est un riche pays en ressources naturelles, qui a obtenu son indépendance de la puissance coloniale en 1960 mais n’a jamais connu une transition pacifique du pouvoir. En décembre, le maintien du président Joseph Kabila à la fin de son dernier mandat a soulevé des craintes que le pays, chroniquement instable, puisse basculer à nouveau dans une guerre civile.

Toutefois, l’opposition avec la coalition au pouvoir et les alliés de Kabila ont signé un fragile accord le 31 décembre qui prévoit la fin du mandat du président Kabila à l’issue d’élections qui doivent avoir lieu d’ici la fin de 2017. [Mais cet accord tarde à se mettre en place].

« L’échec à aller de l’avant avec l’accord viole clairement la volonté du peuple congolais et met en péril les progrès réalisés jusqu’à présent », a déclaré mardi Mark Toner, le porte-parole du Département d’Etat américain.

« Les Etats-Unis exhortent les membres du gouvernement et dirigeants de l’opposition à s’abstenir de toute déclaration ou action qui pourrait inciter à la violence ou aux troubles », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Gédéon, ancien seigneur de guerre, en liberté dans les rues de Lubumbashi

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Gédéon, cet ancien seigneur de guerre congolais dans l’ex province du Katanga, vit en homme libre, alors qu’il a été condamné à mort en 2009, indique une vidéo diffusée hier sur les antennes de Tv5 dans le journal Afrique.

Cet un ancien homme fort sanguinaire, condamné pour crime de guerre et contre l’humanité en 2009, vit en toute impunité dans un quartier huppé de Lubumbashi dans l’ex province du Katanga, pendant que ses victimes se cachent et vivent dans la peur des représailles pour avoir
témoigné contre lui.

La plupart d’entre elles, désespérées de voir leur bourrot aujourd’hui, converti en acteur politique, se réclamant partenaire politique du chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, se taisent et affirment qu’elles sont abandonnées. « Car, il peut faire n’importe quoi sur nous », a indiqué une des victimes dans la vidéo.

L’ennemi d’hier, étant devenu ami d’aujourd’hui, Gédéon est visible dans cette vidéo, au côté de l’actuel gouverneur de l’ex-Katanga, saluant la foule, qui clamait des chants à leur passage.

Dans cette nouvelle casquette de politique, Gédéon, habillé en t-shirt teinté de l’effigie du président Joseph Kabila, que l’on voit dans cette vidéo, se dit désormais à la tête d’un grand parti politique, qui soutien le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila.

Noel Tshiani condamne les violences dans le Kasai-central

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Dans une publication sur facebook, Noel Tshiani, cet opérateur économique, mais aussi analyste politique, condamne les atrocités inhumaines qui secouent la République Démocratique du Congo en général, et la province du Kasai-Central en particulier.

Il estime qu’un grand nombre de Congolais sont tués et enterrés nuitamment dans de fosses communes sans qu’aucune enquête sérieuse ne soit menée de façon crédible.

« L’image et la réputation de la RDC sont ternies par ces violences qui sont devenues monnaies courantes, comme si le Gouvernement, la police nationale et les forces armées n’existent que de nom », a indiqué ce Congolais, bien introduit dans les milieux financiers internationaux, avant de préciser que les citoyens Congolais sont exposés tous les jours à un niveau de barbarie sans interruption depuis 1996.

Pour ce banquier international, le fait que les experts onusiens qui menaient leurs enquêtes sur les fosses communes soient retrouvés mort dans un trou, montre suffisamment que les commanditaires des violences qui se vivent dans le Kasai-central sont les mêmes que les
tueurs des enquêteurs onusiens.

« Le monde entier est désormais témoin de la brutalité et de la barbarie auxquelles le peuple congolais est soumis depuis plusieurs années. Trop, c’est trop », a-t-il souligné

Noel Tshiani a également demandé aux Nations Unies de prendre leurs responsabilités pour mener une enquête indépendante, sérieuse et igoureuse afin que le sang de Michael Sharp et de Zaida Catalan ainsi que de milliers des congolais ne soit pas versé en vain.

« La RDC ne cessera d’être la risée du monde que lorsque la communauté internationale aidera le peuple congolais á se débarrasser de ces tueurs qui veulent transformer le pays en une jungle ingouvernable pour éviter d’aller aux élections démocratiques transparentes et crédibles », a-t-il conclu

Le Rassemblement appelle la population à observer une journée ville morte ce 3 lundi avril

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Trois annonces clés se dégagent de cette communication du Rassemblement de l’opposition. La plate forme:

-Demande au peuple congolais à demeurer en état d’alerte et de résistance;

-Appelle la population à contribuer à la réussite de la journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national, lundi 3 avril et

– Invite la population à soutenir le mouvement de grève générale décrétée par les syndicats le mercredi 5 avril prochain.

« Face à la gravité de la situation, le Rassemblement lance un appel solennel au peuple congolais à se prendre en charge » , lit-on dans cette déclaration.

Cette prise de position du Rassemblement intervient après l’échec de la signature de l’arrangement particulier le lundi dernier avec la majorité présidentielle. Face à cette situation, l’UDPS avait annoncé une manifesta le 10 avril, date jugée trop éloignée par la base du plus vieil parti de l’opposition qui a souhaité passer à l’action illico presto.

IRDH condamne la mort 39 policiers et des experts onusiens

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L’Institut de recherches en Droits humains (IRDH) condamne la mort de 39 policiers congolais décapités par les miliciens du défunt chef coutumier Kamuina Nsapu et des deux experts onusiens, dont les corps ont été découverts hier dans la province du Kasai-Central.

« Les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’Institut de Recherche en Droits humains (IRDH) se disent vivement préoccupés par des agissements des plus ignobles dont les plus impensables sont la décapitation des soldats par des civils, le massacre des civils par des militaires, ainsi que l’enlèvement suivi de l’exécution des experts de la MONUSCO »,indique Tshiswaka Masoka Hubert, Directeur général de l’IRDH.

Par ailleurs, l’Institut de recherche en Droits humains déplore et juge inadmissible des actes comme des attaques contre des véhicules de transport des denrées alimentaires importées et la justice populaire
qui consacre de bruler des prétendus voleurs.

Pour cette structure, cette situation est causée malheureusement par le comportement irresponsable « des politiciens véreux qui tirent profit de la non application de l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, du 31 décembre 2016. Celui-ci offre une solution transitoire vers l’organisation pacifique d’élections des animateurs d’institutions publiques de la République Démocratique du Congo (RDC) dont les mandats ont déjà expirés ».

18 miliciens Kamuina Nsapu tués

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Dix-huit miliciens Kamuina Nsapu, ce défunt chef coutumier, sont tués par les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), lors d’un affrontement survenu dans la localité de Kabamb à Lualaba.

Le grand chef traditionnel des Lunda, Mwant Yav, cité par la radiookapi, affirme que dix-huit miliciens Kamuina Nsapu ont été tués mardi 28 mars à Kambamb dans la province du Lualaba lors des affrontements avec l’armée.

La même source précise que les miliciens étaient venus de la localité de Kaleng man dans la province du Kasaï-Central, voisine du territoire de Kapanga où est située la localité de Kambamb, avant d’affirmer que les adeptes de Kamuina Nsapu marchaient à pied et portaient des armes blanches invitant les habitants de la région à intégrer leur mouvement. « Alertés, les militaires se seraient rendus sur le lieu et auraient affronté les miliciens », renchérit la radio onusienne, signalant par ailleurs que le calme est revenu dans la localité de
Kambamb.

Cette attaque des Fardc est intervenue au lendemain de la découverte des corps des deux experts onusiens et de l’un de leurs collaborateurs, tous enlevés le 12 mars dernier dans la province du Kasai-Central.

Patience Barandenge: « la femme doit mériter ce qu’elle veut obtenir et non attendre l’aumône »

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Scrutant la réalité de la femme en République démocratique du Congo, la responsable du Women’s market (marche de femmes) au sein de de la Rawbank, Patience Barandenge estime que les femmes dans le travail doivent penser à évoluer en carrière en termes de promotion au lieu de se contenter par exemple d’obtenir une augmentation de salaire.

A la tête d’un programme visant l’épanouissement des femmes entrepreneures à travers des activités de divers types (financement, renforcement des capacités, accompagnement, assistance juridique…) , Patience Barandenge indique un net progrès du portefeuille femmes entrepreneures de son institution qui est passé de 23 à 3700. Il y a
selon elle des femmes comprennent qu’elles peuvent avoir accès aux services financiers aujourd’hui et développer leurs activités, ce qui n’était pas le cas hier.

Elle déplore par contre le fait que la femme recherche souvent à être exonérée. « Il y a des femmes entrepreneures qui veulent être exonérées des taxes alors qu’elles ont des activités génératrices des revenues », constate t-elle aussi dans les entreprises « la femme doit mériter ce qu’elle veut obtenir et non attendre l’aumône. Malheureusement elle ne veut pas oser ».

Des heurts signalés à Lubumbashi, réactions à l’échec de la signature de l’arrangement particulier

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Il a été signalé des troubles à Lubumbashi ce mardi dans la journée. Des réactions de mécontentement d’une frange de la population intervenant suite à l’échec de la signature de l’arrangement particulier par les forces vives de la Nation réunies autour de la Cenco le lundi 27 mars.

Plusieurs quartiers de Lubumbashi ont été touchés par ces heurts, paralysant presque la ville toute l’avant midi. Après quelques heures de psychose, des agents de l’ordre sont intervenus dans la plupart des quartiers chauds de la ville pour remettre de l’ordre.

Ces événements dans le Haut-Katanga interviennent deux jours après la non-signature de l’arrangement particulier devant permettre l’application de l’accord du Centre interdiocésain.

Une situation similaire a été observée à Kinshasa la capitale hier mardi, faisant d’elle une ville fantôme. Les activités commerciales ont été paralysées, des moyens de transport à peine trouvable.

Pierre Lumbi : ni ennemi de la République, ni ennemi de Kabila

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Pourquoi Pierre Lumbi, Président du Conseil des sages du Rassemblement fait-il autant peur à la Majorité présidentielle ? Tout simplement parce qu’il a eu le courage, en son temps, de dire la vérité au chef de l’Etat au moment où tous les autres courtisans se distinguaient par l’hypocrisie, attitude proche de la félonie. Ayant pris ses libertés pour n’avoir pas été entendu, Pierre Lumbi ne peut, aujourd’hui, être considéré comme l’ennemi de la République, encore moins comme l’ennemi de Joseph Kabila.

En tout cas, hier lundi au Kempmski Fleuve Congo Hôtel, les ténors de la MP ont étalé toute leur haine vis-à- vis de Pierre Lumbi. Ils ont craché le morceau qui les coinçait dans la gorge. Acculés par la presse devant leur intransigeance à boucler le dossier de la présidence du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), poste pourtant réservé, selon l’accord du 31 décembre au président du Conseil des sages du Rassemblement, les caciques de la MP ne pouvaient plus se voiler la face.

La révélation faite au cours de l’échange avec la presse permet aujourd’hui de comprendre pourquoi la MP s’est opposée à toute forme de compromis lorsqu’il s’est agi de pouvoir au poste de président du CNSA. Sa peur, ce n’est pas parce que le poste revient de droit au président du Conseil des sages du Rassemblement, c’est plutôt la personne de Pierre Lumbi. Très redouté désormais par ses anciens camarades, le président du G7 – ce groupe de sept partis politiques qui ont quitté la barque MP au temps opportun, est devenu le mal aimé du pouvoir en place.

Lundi au Kempinski Fleuve Congo Hôtel, Ramazani Shadary, virulent membre de la MP, a rompu le silence. Il a urbi et orbi révélé les raisons pour lesquelles la MP déteste la présence de Pierre Lumbi au président du CNSA. Il assimile cette désignation à une «prime à la traitrise ». Par rapport à quoi ? Seule la MP en détient le secret.

Il faut dire que, par son dynamisme et sa perspicacité Pierre Lumbi n’a pas tardé à avoir du vent en poupe lorsqu’il a basculé dans l’opposition. Ce positionnement rend la MP malade et lui fait monter la moutarde au nez. De l’antipathie la MP est passée à la répugnance.

A telle enseigne que Pierre Lumbi passe pour un ennemi du pouvoir au lieu d’être considéré comme un adversaire politique dans contexte réputé démocratique.

Que redoute la MP? Réponse, le parcours de Pierre Lumbi. Au cours de son cheminement, celui-ci a fait preuve d’une loyauté et d’une sincérité que nul ne peut lui contester. C’est avec le défunt Samba Kaputo, grand stratège de la MP, qu’ils ont monté le MSR (Mouvement social pour le renouveau), deuxième force politique de la MP au terme des élections de 2006. Bien auparavant, Pierre Lumbi avait toujours incarné des valeurs qui ont justifié – à juste titre d’ailleurs – son ascension dans l’échiquier politique. Alors, dire aujourd’hui qu’il a trahi, comme le prétendent les ténors de la MP, c’est mal connaître l’homme et méconnaître en même temps son parcours d’homme d’Etat, assorti de valeurs nobles de la démocratie.

MP, TERROIR DE GRANDS TRAITRES

Conseiller spécial du chef de l’Etat, Pierre Lumbi était lié à Joseph Kabila par le sermon de lui dire la vérité, rien que la vérité. Est-ce cela qui peut être transformé en trahison ? Pas du tout. Il l’a fait, à l’époque, par devoir mais aussi pour se conformer à son statut de conseiller du chef de l’Etat en matière de sécurité. Son rapport au chef était une façon à l’alerter sur les pensées profondes de la population, sans chantage ni flagornerie.

En réalité, les ténors de la MP ceux qui continuent à entêter le chef de l’Etat à ramer à contre-courant de la volonté du peuple – sont les premiers qui le trahissent. Ils ont peur de dire la vérité au chef de l’Etat. Ils font semblant de jouer à la salsa, alors que le navire, à l’instar du Titanic, coule. Accrochés à leurs intérêts acquis, ils ne voient pas l’iceberg qui se dresse sur le chemin du pouvoir exercé désormais par défi. Ils sont presque hypnotisés par un pouvoir dont ils perdent chaque jour les manettes.

A l’époque, Pierre Lumbi a eu le courage de prévenir sa hiérarchie. Il a été fidèle au sermon- la vérité rien que la vérité – qui le liait au chef de l’Etat. Certes, il n’a pas été entendu. Mais, l’histoire retiendra son courage et son sens d’honneur dont nul ne peut se targuer aujourd’hui dans les rangs de la MP. Ils sont tous corrompus – jusqu’à la moelle épinière. Ils sont tous aveuglés. Et c’est dans ce précipice qu’ils veulent entraîner leur autorité morale, en le couvrant de chimères. Alors que sur le terrain, la situation vire au pire.

A l’époque, Pierre Lumbi avait son devoir, à savoir, faire état des signaux que renvoyaient la rue. Et aujourd’hui, c’est cette même rue qui gronde, au moment où la MP prend ses vessies pour des lanternes et fait croire au chef de l’Etat d’avoir le contrôle de la situation. Coordonnateur du G7 et Président du Conseil des sages du Rassemblement, Pierre Lumbi reste fidèle au chemin de la liberté qu’il a choisi. Il s’accroche aux valeurs de la République qu’il a juré de défendre jusqu’au bout. Avec le chef de l’Etat, il n’a jamais été un félon, n’en déplaisent à ceux qui prétendent le contraire. Le navire tangue.

La rue gronde et grinces les dents au moment où la MP cherche à présenter au chef de l’Etat le contraire.
Objectif : le couper de la réalité. Tôt ou tard, la vérité finira par éclater au grand jour. Et ce jour n’est plus loin. Lorsque viendra le moment du sauve¬ qui-peut ou du reniement, l’on saura qui a trahi le chef et qui lui a été fidèle. Nombreux garnissent encore les rangs de la MP- par simple hypocrisie.

M. Makaya Phagan: « ce n’est plus choquant de voir une femme médecin ou avocate »

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Dans le cadre du mois de la femme, KINSHASATIMES.CD vous propose en exclusivité une série d’interviews, réalisées avec des femmes évoluant en République démocratique du Congo. Elles sont femmes des médias, diplomate, banquière, pilote… Et elles parlent de la situation de la femme dans le monde, en RDC et particulièrement dans leur secteur d’intervention.

Entrepreneure, Marie Makaya Phagan estime que les droits des femmes ont évolué considérablement depuis quelques temps.

« On ne perçoit plus la femme aujourd’hui comme cette mère au foyer qui n’est capable que de s’occuper de la maison. Les droits des femmes ont évolué »

Dans l’entrepreunarait, elle affirme par contre que ce nest pas toujours « si facile » d’être femme entrepreneure en RDC. Et regrette que les femmes chefs d’entreprises sont parfois objet de violences morales quant à leur autorité qui se voit quelques fois contestée.

« Sur ce qui est de l’autorité on accepte plus les instructions venant d’un homme que celles venant d’une femme »; a-t-elle dit.

Sur la question du rôle des hommes dans l’atteinte de la parité ou l’émancipation totale de la femme, l’entrepreneure dit que les hommes doivent encourager les femmes en ce sens. « Encourager le droit de la femme c’est donner une chance aux femmes d’aujourd’hui, une chance que nos mères n’ont pas eu ». Optimiste, Marie Makaya pense que si on atteint pas les 50/50 à l’horizon 2030, il y aura du moins des progrès par rapport à la situation de la femme aujourd’hui.

Les États-Unis préoccupés par l’incapacité de la classe politique congolaise à appliquer l’accord du 31 décembre

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Dans un communiqué du département d’Etat américain, les États-Unis s’est dit « déçu par l’absence de progrès » dans la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre.

« Nous sommes préoccupés par l’incapacité du gouvernement de la République démocratique du Congo et des dirigeants de la coalition du Rassemblement de l’opposition à faire des compromis nécessaires pour promulguer les dispositions prédéfinies de l’accord » , dit le communiqué publié à partir de Washington DC.

Les États unis affirment que le fait de ne pas appliquer l’accord « viole clairement » La volonté du peuple. Ils en appellent aussi à toutes les parties à s’abstenir de toute déclaration de nature à susciter des violences dans le pays.

Éliminatoires du CHAN-Kenya 2018 : RDC vs le Congo le 13 août 2017 à Pointe Noire

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La République démocratique du Congo rencontrera le Congo Brazza dimanche 13 août 2017 à Pointe Noire, au Congo Brazaville, en éliminatoires aller du 5ème Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018 pour la zone Centrale.

Tenants du titre, les Léopards de la RDC recevront les Diables Rouges du Congo d’en face une semaine plus tard au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, en match retour.

Deux fois vainqueur de cette compétition continentale, la RDC sera qualifié pour la phase finale prévue en janvier/février 2018 au Kenya.

Il se joindra aux deux autres vainqueurs des doubles confrontations Guinée équatoriale-Gabon et Sao Tomé et Principe-Cameroun qui auront lieu aux mêmes dates.

Le calendrier des éliminatoires pour la zone centre s’établit comme suit :

Zone Centrale (3 places)

• Premier tour aller – 11, 12 ou 13 août 2017

Guinée équatoriale-Gabon, Congo-RDC, Sao Tomé et Principe-Cameroun

• Premier tour retour – 18, 19 ou 20 août 2017

Gabon-Guinée équatoriale, RDC-Congo, Cameroun-Sao Tomé et Principe

« Filimbi » accuse le régime en place de bloquer l’organisation des élections

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Le Mouvement citoyen « Filimbi » pointe le régime en place de Kinshasa, responsable du retard dans l’organisation des élections, attendues à la fin de cette année, a indiqué le chargé de Réseau de ce mouvement dans un message parvenu à KINSHASATIMES.CD.

D’après Carbonne Beni ; « Il y a une stratégie de chaos mis en place par le président de la République et son entourage pour bloquer le processus électoral », indiquant que cette stratégie a visé justement à désamorcer la date du 19 décembre, marquant la fin du deuxième mandat constitutionnel du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.

Aussi à diviser l’opposition, à affaiblir, si pas anéantir la capacité de mobilisation de l’opposition et des mouvements des jeunes et de créer une situation d’insécurité et des foyers des tensions généralisées.

Le chargé de Réseau du Mouvement estime que toutes ces manœuvres mises en place par le régime en place, visent à imposer un référendum pour une quatrième république avec toute possibilité qu’il (Ndlr: Le chef de l’Etat) se représente et s’éternise au pouvoir.

Et donc, pour lui, la solution pour tirer le pays de cette situation de crise, se trouve ailleurs. « (…) surtout pas des ces distractions appelées négociation de la Cenco », renchérit Carbonne Beni, avant d’indiquer que la solution, c’est le peuple qu’il appelle à la résistance.

Éliminatoires CHAN 2018 : RDC rencontre le Congo Brazza le 13 août prochain

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La RDC rencontrera le Congo Brazza dimanche 13 août 2017 à Pointe Noire, au Congo dans le cadre des éliminatoires aller de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des nations CHAN Kenya 2018, pour la zone Centrale.

Tenants du titre, les Léopards de la RDC recevront les Diables Rouges du Congo une semaine plus tard au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, en match retour.

Deux fois vainqueur de cette compétition continentale, la RDC est en course pour une qualification dans la phase finale prévue en janvier/février 2018 au Kenya.

ONU : Antonio Guterres confirme la mort des experts disparus dans le Kasai-Central

Le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres a confirmé hier mardi 28 mars dans la soirée, la mort des experts des Nations Unies disparus le 12 mars dans la province du Kasai-central.

Leurs corps ont été retrouvés lundi 27 mars près de la rivière Moyo, entre les localités de Bonkonde et Tshimbulu.
Le patron de l’ONU exhorte les autorités congolaises à poursuivre les recherches pour retrouver les quatre ressortissants congolais qui accompagnaient les deux experts, en coopération avec l’ONU.

Parmi eux, se trouvaient un interprète, identifié par l’ONG Human rights watch comme étant Betu Tshintela, ainsi que trois conducteurs des motos, dont un seul a été identifié en tant qu’Isaac Kabuayi.

« Je fais confiance aux autorités congolaises pour qu’elles conduisent une enquête complète sur cet incident. Les Nations unies mèneront aussi une enquête. En cas d’actes criminels, les Nations Unies feront tout leur possible pour s’assurer que justice soit faite », a déclaré Antonio Guteres.

Rappelons que les deux experts onusiens, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan, ont été portés disparus le 12 mars dernier au Kasaï central alors qu’ils menaient une enquête sur les violations perpétrées par les miliciens de Kamwina Nsapu.

Rencontre Kabila-CENCO : échec des bons offices des prélats

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Le Président Kabila a rencontré les évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)  le 28  mars 2017 suite à l’impasse dans les négociations menées par les prélats catholiques.

Se confiant à la presse après la rencontre, l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO, a livré l’essentiel de la rencontre avec Kabila :

« Le président Kabila prend acte de la fin de la mission des bons offices de la CENCO et a promis aux évêques de trouver une solution aux dernières divergences. »

A propos de ces divergences, les vues sont restées diamétralement opposées entre pouvoir et opposition sur deux points : le mode de désignation du Premier Ministre et le choix du Président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA). Pour le pouvoir, trois candidats doivent lui être  soumis pour le poste de premier ministre. Ce que l’opposition rejette, insistant qu’elle ne doit soumettre qu’un nom.

Quant au président du CNSA, poste que devait occuper le défunt Etienne Tshisekedi, le pouvoir estime que le choix de son occupant doit désormais être consensuel. Nenni que dit l’opposition, affirmant  que ce poste lui revient exclusivement.

Excédés par ces divergences, les princes de l’église ont mis un terme à leurs bons offices le lundi 27 mars 2016 et s’en sont remis au Chef de l’Etat pour une issue à l’impasse. Kabila leur a promis d’user de ses prérogatives de garant de la nation pour réconcilier les vues.

Rappelons qu’au lendemain de la conclusion de l’accord politique de la Cité de l’Union Africaine signé avec seulement une frange de l’opposition en octobre 2016, la CENCO s’était assigné la mission d’atteindre une inclusivité totale. Elle y parviendra en décembre 2016 avec l’Accord de la Saint Sylvestre, considéré à juste titre comme compromis global et inclusif sur la gestion consensuelle de la transition pour les élections apaisées.

D’aucuns craignent que ne pas l’appliquer puisse sonner le glas de tout espoir de paix durable en RDC.

RDC : Joseph Kabila s’adressera bientôt à la nation à travers le parlement

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Après sa rencontre avec les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo, la présidence de la république a annoncé dans les prochaines jours une adresse du chef de l’Etat Joseph Kabila à la nation à travers les deux chambres du parlement réunies en congrès. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la présidence de la république.

«Le Président de la république, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions s’adressera prochainement à la Nation, conformément à l’article 77 de la constitution», peut-on lire dans le communiqué de la présidence.

Le même document parvenu à la rédaction du KINSHASATIMES.CD rappelle la position du chef de l’Etat quant à la question polémique du prochain chef du gouvernement qui doit selon l’accord de la Saint Sylvestre provenir du Rassemblement de l’opposition.

Rejoignant la position sa majorité, Joseph Kabila appelle les parties prenantes aux négociations à désigner une personnalité consensuelle pour la présidence du Conseil de suivi de l’accord (CNSA).