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Après l’adresse du chef de l’Etat, le FRONT appelle à la publication du calendrier électoral

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Réagissant à l’adresse du chef de l’Etat hier devant les deux Chambres du Parlement, réunies en Congrès, le Front pour le Respect de la Constitution dit prendre acte de la volonté de Joseph Kabila d’appliquer l’Accord de la Saint Sylvestre, avant de demander à la Ceni de publier le calendrier électoral dans le meilleur délai.

Dans un communiqué adressé à KINSHASATIMES.CD, la coordinatrice de cette plateforme politique, Mme. Eve Bazaiba suggère que dans le cadre de l’exécution de cet Accord politique, particulièrement en sa disposition V.5.b, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (Csac) soient redynamisés, en vue de l’implication de toutes les parties prenantes dans le processus électoral devant permettre l’organisation des élections crédibles, libres, démocratiques, transparentes et apaisées.

Cependant, le Front s’étonne et se dit même surpris de voir qu’au regard de la dégradation la situation socio-économique que connait le pays, le chef de l’Etat n’a pas fait appel au financement extérieur pour l’organisation des élections sachant que les revendications sociales des fonctionnaires et agents de l’Etat exerceront certainement une tension monétaire sur les ressources budgétaires.

« Afin d’éviter tout retard d’organisation des élections en décembre 2017 au plus tard, le FRONT recommande au Chef de l’Etat de prendre en compte l’accompagnement des partenaires bilatéraux et multilatéraux au processus électoral conformément aux Résolutions 2277 et 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies », peut-on lire dans les lignes de ce communiqué.

Enfin s’agissant de la présidence du Conseil National de Suivi de mise en œuvre de l’Accord (Cnsa) , le FRONT réitère sa disponibilité de conduire cette Institution et reste ouvert aux tractations éventuelles avec toutes les parties signataires de l’Accord en vue de trouver un consensus autour de son délégué ;

Le Rassemblement met de l’eau dans son vin après le discours de Kabila

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Le premier ministre doit «impérativement » être nommé dans les 48 heures qui suivent. Joseph Kabila a donné son mot lors de son adresse à la Nation à travers le parlement réuni en congrès ce mercredi 5 avril. Le Rassemblement n’a pas fait la sourde oreille face à ce coup de pression du Président de la République.

Dans une déclaration-réaction au discours du Chef de l’Etat, l’aile du Rassemblement conduite par Felix Tshisekedi a montré son ouverture quant à la recherche d’une issue à la crise politique qui depuis plusieurs mois ronge le pays. La plate-forme de l’opposition rappelle qu’il ne voit aucun problème en son sein qui empêcherait la présentation du prochain premier ministre conformément à l’accord signé le 31 décembre et sa nomination par le chef de l’Etat.

«Le Rassemblement continue à soutenir que seule la mise en œuvre intégrale de l’accord est à même d’ouvrir la voie à l’organisation des élections crédibles et apaisées d’ici le 31 décembre 2017», indique le communiqué.

Les heures qui suivent seront déterminantes quant au consensus tant recherché depuis des mois par l’ensemble des forces vives de la Nation. Plus particulièrement par le retour du groupe mené par le tandem Tshisekedi-Lumbi pour plus d’inclusivité dans l’application de l’accord.

Crise au sein de l’Udps : V.Mubake exclu

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Le secrétaire général adjoint de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (Udps), Valentin Mubake est exclu de son parti, indique un communiqué signé par le sectaire général de l’Udps, parvenu à KINSHASATIMES.CD

Dans ses lignes, Jean-marc Kabund reproche à son ancien adjoint le fait d’avoir pris part hier aux consultations, initiées par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabanga envue justement de régler la problématique de la désignation du premier ministre et de la présidence du Conseil national de suivi de l’Accor de la Saint Sylvestre, et cela sans l’aval de sa formation politique.

«…le Rassemblement plateforme, dont l’Udps est membre a levé l’option de ne pas se rendre à l’invitation de Monsieur Joseph Kabila dont le but inavoué est de torpiller la mise en œuvre de l’Accord. Contre toute attente et en violation de la ligne des conduites adoptée par le parti, l’opinion a suivi ce 4 avril 2017 par la voie des ondes Monsieur Valentin Mubake se faire recevoir par Monsieur Joseph Kabila », indique ce communiqué, soulignant :

« qu’à dater de ce mercredi 5 avril 2017, la présidence du parti prend acte et constate l’auto-exclusion de Monsieur Valentin Mubake et lui interdit d’utiliser la dénomination du parti, le logo, et insigne et de parler en son nom ».

L’homme fort, conseiller politique qui a combattu le bon combat pendant des années au côté du père de la démocratie en Rdc, Etienne Tshisekedi, Valentin Mubake est exclu désormais de l’Udps après le départ de son autre collègue, Bruno Tshibala, porte-parole du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop

La RDC et Rwanda signent un accord pour l’exploration pétrolière au Lac Kivu

La République Démocratique du Congo et le Rwanda ont signé ce mardi 4 avril à Rubavu dans l’ouest du Rwanda, un accord de coopération portant sur l’exploration pétrolière dans les profondeurs du Lac Kivu.

Cet accord prévoit également une exploitation commune en cas de découverte d’un gisement. Le ministre Rwandais des ressources naturelles, Vincent Birutaa assuré qu’il existe des « indices » laissant supposer que le Lac Kivu pourrait contenir du pétrole.

Pour La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, cet accord prouve que les deux pays sont en bonne relation.

« Nous avons eu et nous continuons à avoir un bon échange bilatéral avec la République démocratique du Congo (…) donc les activités entre nos deux pays continuent, nous souhaitons paix et stabilité pour nos frères et sœurs en RDC. » a-t-elle déclarée ce mardi lors d’une conférence de presse à kigali.

Le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku a quant à lui annoncé le début d’une coopération dynamique entre la RDC et le Rwanda.

Cependant, les deux pays voisins, devront mettre sur pied un comité d’experts et trouver une entreprise qui se chargera de la prospection avant de démarrer l’exploration.

« Minerais du sang » : l’Europe adopte de nouvelles règles contre l’importation

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Après trois ans de discussions, l’Union européenne a adopté de nouvelles règles pour bloquer l’importation de certains minerais africains. En vertu de cette réglementation, à laquelle le Conseil européen a donné son feu vert lundi 3 avril, les importateurs de tungstène, d’étain, de tantale et d’or devront s’assurer qu’il ne s’agit pas de « minerais du sang ». Ces mesures, déjà approuvées par le Parlement européen, doivent entrer en vigueur en 2021.

Les importateurs de matières premières devront donc s’assurer qu’il n’y ait pas de lien entre leur chaîne d’approvisionnement et des bandes armées. Pour Wendy Borg, la porte-parole de la présidence maltaise du Conseil européen, « Des groupes armés font souvent appel au travail forcé dans ces mines dont les minerais servent à financer leurs activités criminelles. La nouvelle réglementation devrait couvrir au moins 95% de tous les métaux et minerais importés par l’Union européenne », estime-t-elle.

Cette réglementation sur les « minerais de sang », qui entrera en vigueur en janvier 2021, sera donc contraignante pour les entreprises importatrices de l’UE qui se trouvent au début de la chaîne de production, y compris les fonderies et les raffineries.

Elles devront s’assurer et garantir qu’il n’y a pas de lien entre leur chaîne d’approvisionnement et les conflits armés, selon ce texte négocié depuis trois ans entre la Commission, les Etats membres et le Parlement, sous une forte pression des lobbies industriels.

Les minerais visés – tungstène, étain, tantale et or -, sont en effet indispensables à la production d’objets électroniques du quotidien. Sans ces minerais, il n’y aurait ni téléphones portables, ni ordinateur, ni rébellions dans l’Afrique des Grands Lacs. C’est du moins le point de vue de l’Union européenne, qui cherche à contrôler leur importation.

Ils sont surtout importés d’Afrique, notamment du sud et de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), dans la région des Grands Lacs, où des groupes armés se disputent le contrôle des mines.
« Le travail minier est souvent effectué par des enfants travaillant comme des esclaves plus de 12 heures d’affilée », a en outre accusé la députée socialiste belge Marie Arena.

Des mesures limitées

ONG regrettent que les nouvelles mesures ne visent pas les produits finis et exemptent les entreprises important de faibles volumes. (© Belga)

Mais les nouvelles mesures ne visent pas les produits finis et exemptent les entreprises important de faibles volumes. Un point qu’ont regretté certaines ONG. Emily Norton, une porte-parole de Global Witness – une ONG qui lutte contre le pillage des ressources naturelles et les violences qu’elles provoquent contre les civils, dans les pays pauvres – le regrette.

« Prenons l’exemple de téléphones portables fabriqués en Chine. Ils peuvent éventuellement contenir des minerais provenant de zones de conflit : on sait très bien que des pays asiatiques s’approvisionnent dans ces zones. Mais les téléphones portables qu’ils exportent à l’Union européenne ne sont pas du tout concernés par la nouvelle réglementation », souligne-t-elle.

« L’UE a envoyé un signal fort à un petit nombre d’entreprises », mais « au final, elle a fait confiance à un bien plus grand nombre pour continuer à s’autoréguler », déplore encore Global Witness.

L’eurodéputé écologiste français Yannick Jadot a regretté une autre « lacune », qui exempte la grande majorité des « entreprises en aval » fabriquant des produits de consommation finale, comme les tablettes ou smartphones.
L’Union n’a pas non plus identifié les « zones de conflit » concernées. La République démocratique du Congo est souvent mentionnée, mais d’autres pays pourraient être visés.

Des ONG regrettent par ailleurs que Bruxelles ait exclu un cinquième minerai, tout aussi controversé, le cobalt. Elles se réjouissent, malgré tout, de l’adoption de la nouvelle réglementation européenne. D’autant plus qu’une loi américaine en la matière risque d’être revue et corrigée par le président Donald Trump.

Réexamen de la Loi Dodd-Frank

Le Président Obama en compagnie du sénateur Chris Dodd et Barney Frank, un représentant du parlement américain
En effet, cette nouvelle réglementation s’inspire d’une clause de la loi américaine sur la réforme du système financier, adoptée en 2010 sous la présidence de Barack Obama, qui a contraint les entreprises américaines à davantage de transparence quant à leur exploitation de tels minerais. Or le nouveau président américain Donald Trump a annoncé en février un réexamen de cette législation.

« Malheureusement, certains signaux qui nous parviennent de Washington sur ce sujet ne sont pas encourageants », a commenté pendant le débat à Strasbourg la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.
Cela « souligne d’autant plus l’importance d’un leadership européen » sur cette question, a plaidé Mme Malmström.

Joseph Kabila : Le premier ministre sera nommé dans 48 heures

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Devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila Kabangé a indiqué que le premier ministre sera nommé dans 48 heures, a-t-on appris ce mercredi au Palais du Peuple.

Après avoir terminé ses consultations entamées depuis le lundi, le président de la République a fait savoir que le premier ministre de la transition sera nommé dans quarante huit heures afin de constituer l’équipe gouvernementale, qui aura pour première et principale mission l’organisation des élections présidentielles d’ici le mois de décembre prochain.

Cependant pour ce qui est de la présidence du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (Cnsa), Joseph Kabila a renvoyé la question aux deux chambres du parlement de voter une loi devrant organiser ce rôle.
La désignation du premier ministre et du président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre, rappelons le, étaient les seuls points de blocage lors des négociations des arrangements particuliers de ce forum, conduit par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui n’a malheureusement pas pu mettre toute la classe politique d’accord.

Plusieurs divergences nées à la suite de ces deux points, avaient obligé les prêtres de jeter l’éponge en se remettant au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, pour enfin trancher en sa qualité de garant de la Nation.

Joseph Kabila s’exprime devant le Parlement aujourd’hui à 10 heures

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C’est peut-être le grand rendez-vous de ce premier semestre de l’année 2017 en République démocratique du Congo. Après l’échec de la signature de l’arrangement particulier sous les auspices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), le Chef de l’Etat a pris l’engagement de faire aboutir ces pourparlers qui auront duré
plus de trois mois.

Pour s’y faire, Joseph Kabila a annoncé des consultations de la classe politique, consultations à l’issue desquelles il a promis s’exprimer à la Nation à travers le parlement.

Les leaders des différentes composantes présentes signataires de l’accord de la Saint sylvestre ont défilé tour à tour au palais de la Nation avec des propositions au chef de l’Etat, en vue d’une sortie de crise et la mise en oeuvre de l’accord du 31 décembre 2016, et la tenue des élections d’ici décembre prochain.

Seuls absents de ce rendez-vous, les leaders du Rassemblement/Limete, Pierre Lumbi et Félix Tshisekedi.

Au regard des situations politique, sécuritaire, économique et sociale, le discours de Joseph Kabila est très attendu par plus d’un congolais. A l’issu de cette adresse l’opinion nationale se fera peut-être une idée claire sur le gouvernement qui sera issu de l’accord du Centre interdiocésain de Kinshasa.

Le FRC réitère sa position à Kabila : PAS de participation à un quelconque gouvernement

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Programmé par le protocole de la présidence de la république pour rencontrer Joseph Kabila ce mardi 4 avril, le Front pour le respect de la constitution (FRC), conduit par Fidèle Babala a répondu présent au rendez-vous du chef de l ’Etat au Palais de la Nation.

La plate-forme de l’opposition coordonnée par la secrétaire générale du MLC Eve Bazaiba a dans le compte rendu de cette rencontre rappelé qu’elle a réitéré sa position au président de la république sur sa non-participation à un quelconque gouvernement qui sera issu des assises du centre interdiocésain.

« La délégation du FRONT a réitéré sa position de ne pas participer à un quelconque Gouvernement issu des discussions entre acteurs politiques ; l’objectif principal reste l’organisation des élections. Elle a insisté sur l’application de l’Accord en désignant le Premier Ministre au sein du Rassemblement », dit le communiqué.

Pour ce qui est de la désignation du président du Conseil de suivi de l’accord (CNSA), le Front a indiqué dans son compte rendu que cette question doit être revue vu «l’empêchement définitif» d’Etienne Tshisekedi, la personne qui était désignée «unanimement» comme Président du CNSA.

«L’acceptation de cette invitation en tant que partie prenante aux discussions directes sous la médiation de la CENCO rentre dans le cadre des efforts pour l’application de l’Accord du 31 décembre 2016, telle qu’encouragée par la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies», a souligné le FRC dans son communiqué.

Consultations politiques : Tête-à-tête V. Mubake et J.Kabila

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Après avoir échangé avec le Rassemblement du courant « Tshisekediste», c’était le tour de Valentin Mubake, cet ancien conseiller politique du défunt leader de l’Union pour la démocratie et le progrès sociale (Udps) Etienne Tshisekedi, de franchir les escaliers du bureau du Président de la République cet après-midi au Palais de la Nation.

Le bras droit, qui a combattu le bon combat au côté d’Etienne Tshisekedi, et secrétaire général adjoint de l’Udps, Valentin MUbake affirme être venu répondre à l’invitation du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Il s’exprime en ces termes:

« Suite à l’invitation qui m’a été lancée par le président et qui m’a été transmise par son protocole d’Etat, entant que personnalité et donc, il faut que cela soit clair, je ne suis pas ici pour représenter un regroupement
politique quelconque (…) Moi je vous dis que je ne suis pas ici entant que Rassemblement. Le président de la République m’a envoyé une invitation entant que personnalité et j’ai cru bien faire à répondre à cette invitation ».

Avant de lâcher un sourire aux journalistes à la question de savoir ce qu’ils se sont dits. Et Valentin Mubake de
renchérir :

« Ha non, nous avons échangé sur la situation politique, sur le travail que les évêques lui avaient remis, sur l’Accord de la Saint sylvestre et comment pouvoir aller de l’avant afin de mettre en application cet Accord de manière intégrale et le plus rapidement possible ».

Enfin, à la question de savoir pourquoi il est venu alors que tous les autres membres du Rassemblement, aile Limeté ont refusé l’invitation du chef de l’Etat, il a dit que cette question sera réglée au sein de sa plateforme. Cependant, précise le secrétaire général adjoint de l’Udps :

« Je vous apprend que j’ai appelé Monsieur Félix Tshilombo pour lui poser la question, pourquoi l’invitation du chef de l’Etat n’avait pas reçu satisfaction… Vous allez lui (Ndlr : Félix Tshilombo) poser la question ».

J. Tshiombela : « La mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre ne nécessite pas d’autres consultations »

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Le coordonnateur national de la Nouvelle société civile du Congo (Nscc) a déclaré que la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre ne nécessite pas d’autres consultations.

« La mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestres ne nécessite pas d’autres consultations politiques. Il indique qu’il faut aller directement dans le problème qui se pose et y donné la solution qu’il faut », a fait savoir Jonas Tshiombela au téléphone de KINSHASATIMES.CD

Selon lui, il faut la volonté politique pour arriver à la nomination du premier ministre et le président du Conseil national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre. Avant de préciser ceci :

« Le pays traverse une période délicate ou toutes les institutions sont illégitimes. Personne ne peut se prévaloir, la légitimité de toutes les institutions résulte de l’Accord du 31 décembre 2016. Voilà pourquoi, il est nécessaire de nommer rapidement un premier ministre qui conduira le pays jusqu’aux élections ».

N’étant pas invité aux consultations convoquées par le Chef de l’Etat, Jonas Tshombe pense que le Président Kabila doit border son adresse de demain devant le Congrès, dans le sens de l’aspiration de la population et défendre l’Accord du 31 décembre, et ne devra pas écarter les acteurs susceptibles d’apporter des solutions.

Consultations : Olengankoy, B. Tshibala, R. Lumbala, Fidèle Babala… chez Kabila

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A la veille de son adresse devant les deux chambres du Parlement, qui seront réunies en Congrès, le chef de l’Etat a poursuivi ce mardi ses consultations en vue d’arriver à décanter la crise, qui ronge malheureusement la désignation du premier ministre et la présidence du Conseil national du suivi de l’Accord du 31 décembre 2016.

Et pour ce mardi, Joseph Olengankoy, Bruno Tshibala… pour le compte du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) du courant « Tshisekediste » ont été reçus cet avant-midi par le président de la République.

Pour les « Tshisekedistes » deux points ont suffi pour captiver l’attention du président de la République. D’après Bruno Tshibala, porte-parole de cette plateforme de l’opposition, il s’agit de la désignation du Premier Ministre le Rassemblement et de la présidence du Conseil national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Pour le premier point, il a indiqué qu’une proposition a été faite au Chef de l’Etat, Joseph Kabila et qu’au moment venu, il pourra en donner la teneur à la population, alors que pour ce qui est de la présidence de la Cnsa ; « c’est Joseph Olengankoy, qui a été désigné président du conseil des sages du Rassop », a lâché Bruno Tshibala.

Abordant la problématique de l’unité du Rassop, cet élève du défunt leader de l’Udps, désigné par lui-même de son vivant, a fait savoir que l’unité du Rassemblement doit impérativement passer par le retour à l’ancienne configuration de Genval, avant de refuser la restructuration du Rassemblement, effectuée par l’aile de Limete que dirige Félix Tshisekedi et Pierre LUmbi, qui ont boudé les actuelles consultations.

Face au chef de l’Etat, le Front pour le respect de la Constitution (Frc) a réitéré sa disponibilité à diriger le Comité national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (Cnsa).

« Nous avons réitéré notre volonté de ne pas participer au prochain gouvernement. Nous avons dit que c’est une question à régler entre MP et Rassemblement ( …) Nous avons dit au chef de l’Etat que nous sommes disponibles. Nous avons répété ce que nous avons dit aux évêques. En son temps, le choix d’Etienne Tshisekedi ne posait pas problème parce que c’était à l’unanimité. Nous récusons cette lecture selon laquelle le président du Conseil des sages devrait automatiquement être le président du CNSA. »,

Ligue 1 : Firmin Mubele marque son premier but au Stade Rennais

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Firmin Mubele Ndombe a ouvert son compteur but en Ligue 1. Remplaçant au coup d’envoi, le congolais remplace Amalfitano (44’) blessé à la cuisse. Après huit matchs disputés dans le championnat de France, l’ancien joueur de l’AS V club, a attendu la 82e minute pour inscrire le but de l’égalisation.

Arrivé à 19 mètres après une feinte de frappe, le Congolais envoyait un missile entre Anthony Lopes et son poteau gauche. Il a permis à son équipe d’arracher un précieux point.

Firmin Mubele Ndombe est le premier joueur congolais à marquer pour Rennes en Championnat depuis Shabani Nonda contre Montpellier en avril 2000.

Protestations silencieuses en RD Congo contre l’échec de l’Accord de la Saint-Sylvestre

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À Kinshasa et dans plusieurs villes de République démocratique du Congo, de nombreuses personnes sont restées chez elles hier, plutôt que d’aller au travail ou en classe. Les boutiques et les marchés sont restés fermés ou ont ouvert tardivement, et les rues étaient en général peu fréquentées.

Cette manifestation silencieuse a fait suite à un mot d’ordre de l’opposition appelant à une opération « villes mortes » afin de protester contre l’échec de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre, un compromis incluant un partage du pouvoir conclu grâce à la médiation de l’Église catholique et qui a permis de désamorcer une situation explosive à la fin de l’année dernière. Cet accord permet au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite de deux mandats consécutifs imposée par la constitution, limite qui a été atteinte le 19 décembre 2016, jusqu’à la tenue d’élections avant la fin de 2017.

​L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) tient une conférence de presse à Kinshasa, capitale de la RD Congo, le 28 mars 2017.

La Conférence épiscopale nationale du Congo, la CENCO, a annoncé le 27 mars qu’elle renonçait à son rôle de médiatrice, en raison de l’impasse dans laquelle se trouve la mise en œuvre de l’accord. La coalition majoritaire au pouvoir a refusé d’accepter le choix de l’opposition de proposer Félix Tshisekedi comme Premier ministre, insistant pour que le Rassemblement, la coalition de partis d’opposition partenaire de l’accord, soumette au moins trois noms, parmi lesquels le président Kabila nommera un Premier ministre. La majorité a également rejeté la désignation par le Rassemblement de Pierre Lumbi pour succéder à Étienne Tshisekedi, récemment décédé, comme président du Conseil des Sages du Rassemblement, ce qui devrait automatiquement faire de lui le président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA).

En annonçant qu’ils se retiraient, les évêques catholiques ont appelé Kabila à prendre ses responsabilités et à s’engager personnellement pour assurer une mise en application rapide de l’accord. Ils ont également appelé la communauté internationale à y apporter un appui plus vigoureux, et le peuple congolais à rester « vigilant. »

Le lendemain, 28 mars, la tension était vive à Kinshasa et dans plusieurs autres villes, où des groupes de manifestants se sont répandus dans les rues, incendiant des pneus ou scandant des slogans contre le gouvernement Kabila, en signe de protestation contre l’échec de l’accord et pour appeler Kabila à abandonner le pouvoir.

À la fin de la journée, Jean-Marc Kabund, secrétaire général du principal parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a déclaré devant une foule importante rassemblée à Kinshasa que le pays était « dans l’impasse » et a appelé à « des actions de résistance pacifique », notamment à une manifestation nationale le 10 avril pour protester contre l’échec dans la mise en œuvre de l’accord. Après que des manifestants eurent appelé à une action plus immédiate, la police est arrivée et a tiré des cartouches de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Le 29 mars, le Rassemblement, auquel appartient l’UDPS, a publié une déclaration dans laquelle il considère que l’accord est « rompu. » Il a exhorté tous les Congolais à respecter l’opération ville morte d’hier, à soutenir un mouvement de « grève générale » le 5 avril et à participer aux défilés du 10 avril, ainsi qu’à des manifestations ultérieures afin d’exiger la mise en application de l’Accord de la Saint-Sylvestre.

Kabila aurait affirmé aux évêques, lors d’une rencontre le 28 mars, qu’il s’impliquerait personnellement dans la recherche d’une solution à cette impasse politique. La présidence a annoncé que Kabila rencontrerait les partis concernés cette semaine, mais le Rassemblement a d’ores et déjà déclaré qu’il n’y participerait pas. Kabila devrait s’adresser au parlement dans les jours qui viennent.

Ces manœuvres politiques se sont déroulées dans un contexte d’indignation publique croissante concernant les violences commises dans la région du Kasaï, dans le centre de la RD Congo, où le bilan des victimes ne cesse d’augmenter. La mort toujours inexpliquée de deux experts de l’ONU, Michael Sharp et Zaida Catalán, dont les corps ont été découverts la semaine dernière, la disparition jusqu’à ce jour de leurs quatre collègues congolais, et de nouvelles informations selon lesquelles des militaires auraient exécuté sommairement des jeunes en effectuant des opérations de recherche au porte-à-porte dans la ville de Kananga, soulignent la nécessité d’une enquête internationale et indépendante sur les violences commises dans cette région.

Les partenaires internationaux de la RD Congo devraient agir vigoureusement – y compris par de nouvelles sanctions ciblées de la part de l’ONU, de l’Union européenne et des États-Unis – et accroître la pression sur Kabila et son gouvernement. De nombreux Congolais sont en train de perdre tout espoir que l’Accord de la Saint-Sylvestre puisse être sauvegardé et qu’une transition démocratique pacifique puisse avoir lieu.

L’IRDH juge inopportune la réduction des troupes onusiennes

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L’Institut de recherche en droits humains (Idrh) juge inopportune la réduction des troupes de la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Rdc (Monusco) au regard de la fragilité de la situation sécuritaire, qui caractérise le pays.

Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’IRDH jugent inopportune la partie de la Résolution S/2017/268 du Conseil de Sécurité de l’ONU, du 31 mars 2017, ayant décidé de réduire de sept pour cent (7%) l’effectif du personnel militaire de la
MONUSCO, sous la pression des Etats Unis d’Amérique qui a diminué son soutien financier à l’ONU.

D’après son Directeur général, Maitre Tshiswaka Masoka Hubert, la raison évoquée par les Etats-Unis pour réduire son soutien financier à l’ONU devrait plutôt l’amener à renforcer l’appui aux efforts de médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), afin d’amener la classe politique, dite corrompue à appliquer l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, du
31 décembre 2016.

Le Rassemblement dit non aux négociations initiées par Kabila

Dans un communiqué publié le lundi 3 avril 2017, le Rassemblement des forces acquises au changement a rejeté les consultations directes initiées par le président Joseph Kabila pour baliser la voie à l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Cette plate-forme de l’opposition attribue l’entière responsabilité de l’échec des négociations menées par les évêques catholiques au camp présidentiel et refuse par conséquent de voir Kabila s’ériger en arbitre de l’impasse politique qui en résulte.

« Le Rassemblement rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a maintes fois dénoncé les manœuvres de blocage de l’application de l’Accord du 31 décembre 2016 dans le chef de Monsieur Joseph Kabila et sa famille politique qui ont systématiquement saboté les négociations sur l’arrangement particulier principalement sur les questions relatives à la nomination du Premier ministre et à l’installation du Président du Conseil national de suivi de l’accord. » indique le communiqué.

En guise de solution, ce regroupement politique exige la continuation de l’arbitrage des évêques et l’implication de l’ONU.

« La mise en œuvre de l’accord implique la finalisation de l’arrangement particulier, la poursuite des concertations de manière transparente et ouverte, avec la coopération de la CENCO ainsi que les bons offices du secrétaire général des Nations unies conformément à la résolution 2348 du conseil de sécurité. » lit-on dans le communiqué.

Pour rappel, les évêques de la CENCO avaient mis un terme à leurs bons offices à cause de la divergence des vues entre pouvoir et opposition sur la question de la primature et de la présidence du CNSA. Ils ont fait rapport du constat d’échec au Chef de l’Etat qui en a pris acte et a promis de résoudre le blocage par des négociations directes avec les parties prenantes.

Dans ce cadre, Kabila avait déjà échangé hier avec l’opposition et la société civile signataires de l’accord du 18 octobre ainsi que l’opposition républicaine.

Ces consultations sont censées prendre fin ce mardi avant l’adresse du Chef de l’Etat aux congrès.

Ce qui ressort de la première journée des consultations initiées par le Prédisent Kabila

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Suite à l’échec des négociations menées par les évêques catholiques en vue de la conclusion de l’arrangement particulier pour l’application de l’accord de la Saint Sylvestre, le Président Kabila a pris l’engagement de résoudre l’impasse.

Pour cette première journée des consultations, Kabila a échangé, tour à tour, avec Vital Kamerhe, chef de file l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre ; Léon Kengo Wa Dondo, Prédisent du Sénat et autorité morale de l’Opposition Républicaine, et Maguy Kiala, porte-parole de l’Opposition signataire de l’accord du 18 Octobre.

Au sortir de son audience avec le président, Kamerhe a confié à la presse que leurs échanges ont porté sur la Primature, le Conseil National de Suivi de l’Accord et les élections.

Léon Kengo a pour sa part loué l’initiative de Kabila de consulter les parties prenantes en précisant :

« C’est le Président de la République qui pose des questions à ses invités ».

Maguy Kiala a dit que la société civile signataire de l’accord du 18 octobre a recommandé au Président de la République d’accepter la liste que lui soumettra le rassemblement. Elle a par ailleurs demandé une révision à la hausse du quota de la société civile lors de la constitution du prochain exécutif de transition. Actuellement, seuls deux portefeuilles ont été alloués à cette composante. Quant à la présidence du CNSA, Maguy Kiala a souligné la nécessité d’aboutir à une personnalité consensuelle.

« Il faut un consensus autour de la désignation du Président de la CNSA ».

Débutées ce lundi, ces consultations vont se poursuivre et se clôturer le mardi avant à l’adresse du chef de l’état aux deux chambres réunies du parlement.

Selon le communiqué de la présidence, ces consultations visent à « baliser la voie à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 ».

Ville morte : Kinshasa et d’autres centres urbains de la RDC paralysés

L’appel à une ville morte lancé par l’opposition afin d’amener la majorité à appliquer l’accord de la Saint Sylvestre a paralysé les activités dans la capitale Kinshasa et d’autres villes à travers le pays.

L’engouement habituel qui se constate le matin aux arrêts de bus et taxi à Kinshasa, grouillement de vendeurs au marché central ou les embouteillages matinaux sur les grands axes ont laissé place à un vide fantôme. La circulation ne reprendra, timidement, qu’en début d’après-midi sur les grandes artères de la capitale. Goma, Bunia, Mbuji-Mayi…ont également tourné au ralenti

L’opposition se félicite de ce qu’elle qualifie d’une ville morte réussie grâce au respect du mot d’ordre donné. Cependant, les analystes estiment que plusieurs raisons peuvent avoir contribué à cette réussite : respect du mot d’ordre, crainte de désobéir au mot d’ordre pour ceux qui voulaient se rendre au travail, manque de moyen de transport, simple envie de bénéficier d’une journée chômée et payée.

L’appel a été lancé suite à l’échec des négociations pilotées par les évêques catholiques. Ils s’en sont remis au président Joseph Kabila pour une issue à l’impasse.

La rédaction de KINSHASATIMES.CD vous propose ci-dessous quelques photos de la ville de Kinshasa prises au cours de la journée.

Application accord Cenco: Kabila consulte les parties prenantes à partir de ce lundi

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Des sources de la présidence signalent que le Chef de l’Etat va recevoir les composantes aux négociations sur l’arrangement particulier pendant deux jours, à partir de ce lundi 3 avril.*

Ces audiences auront pour but de permettre aux parties prenantes de déboucher à une entente sur les points de blocage qui n’ont pas permis la signature de l’arrangement particulier le 27 mars dernier.

Ces échanges qu’initie Joseph Kabila auront pour socle le rapport final des négociations directes du Centre interdiocésain fait par les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo et remis au chef de l’Etat en
date du 28 mars 2017.

« Le President de la République,Son Excellence Joseph Kabila Kabange , reçoit en audience , ce lundi et mardi 3 et 4 avril 2017, peu avant son adresse devant les deux chambres parlementaires réunies en congrès , différents groupes de la classe politique et sociale concernés,en vue de baliser la voie à la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016», a indiqué l’annonce de la présidence de la république.

Le général C. Kanyama met en garde ceux qui vont perturber l’ordre public

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Le commissaire général de la police de la ville province de Kinshasa prévient que la police sera sur la route de ceux qui ne respectent pas la loi. Cet avertissement a été lancé lors d’une parade spéciale, organisée à l’intention des compagnies d’intervention de respecter l’ordre public, alors qu’une frange de l’opposition a appelé à une ville morte ce lundi.

« Il n’y a personne qui peut intimider l’Etat, personne. Il n’ya que l’Etat qui peut dissuader ceux qui commettent des infractions, ceux qui ne s’alignent pas derrière la loi. Il n’ya personne qui peut donner des ordres ; sortez dans les rues, faites ceci et cela au détriment de la loi, non. Si vous ne respectez la loi, vous trouverez la police », a mis en garde le général Célestin Kanyama, avant d’appeler les Kinoises et Kinois à vaquer librement et normalement à leurs occupations ce lundi, jour ouvrable et à ne pas céder aux intimidations.

Et de poursuivre : « Quelqu’un qui vous demande d’aller casser les biens publics, les biens de particuliers, je crois que quand vous le faites vous manquez ce sens-là patriotique. Que ça soit les civils, même nous, nous avons l’obligation de garder, de préserver les biens de l’Etat, les biens des privés », avant de déplorer la perte de ses vaillants policiers, tués par les miliciens du défunt chef coutumier Kamuina Nsapu, à Kananga dans la province du Kasai-Central.

Le général Célestin Kanyama a appelé ses troupes au respect de la loi, de la discipline et des consignes données par la hiérarchie.

B. Tshibala pointe la Mp et Moise Katumbi à la base de la déstabilisation de l’opposition

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Le porte-parole du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises pour le changement (Rassop), Bruno Tshibala, a pointé la Majorité présidentielle (Mp) et l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga, Moise katumbi, comme étant à la base de la déstabilisation de l’opposition.

Au cours d’une matinée politique, tenue devant ses militants, brandissant des drapelets aux couleurs de l’Udps, et banderoles, teintées à l’effigie de son défunt leader, Etienne Tshisekedi, à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), Bruno Tshibala est sorti de son silence pour affirmer que son parti, Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) n’est pas divisé. Il est seulement et malheureusement victime de quelques manipulations de la part de ses ennemis que l’on retrouve aussi bien dans la Majorité présidentielle (Mp) que dans l’opposition.

« Voulez-vous le Rassemblement katumbi ou de Tshisekedi », scandait-il à la foule, qui réagissait par : « Nous voulons celui de Tshisekedi ».

Avant de soutenir que son parti organisera des obsèques dignes afin d’honorer la mémoire d’Etienne Tshisekedi, mort il y a de cela deux mois déjà et dont le corps traine encore en Belgique.

Enfin, l’option est levée. Étienne Tshisekedi sera enterré dans son village

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Intervenant sur les antennes de la radio Top congo, le president du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Tshisekedi Tshilombo, a fait savoir que le défunt président de lUnion pour la Démocratie et le progrès social(Udps) sera enterré dans son village à Kebeya Kamuangz dans le Kasaï ,en attendant le retour au calme dans cette partie de la Rdc.

Par ailleurs, le président du Rassop qui dénonçait hier dans un communiqué parvenu à KINSHASA TIMES. CD, la sollicitation de plusieurs cadres de sa plateforme par le pouvoir, a démenti l’information selon laquelle le corps de son père a été déjà enterré en Belgique.

« … Je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie… Au moment venu, le corps du président Étienne Tshisekedi sera rapatrié dans son pays pour des obsèques dignes »,a-t-il fait savoir, avant d’ajouter qu’il avait de nouveau interpellé le ministre de l’intérieur lors de ces assises de la Cenco, sur les propositions de la famille et du parti pour ce qui est de l’enterrement. Mais, malheureusement aucune proposition de lUdps n’a été acceptée.

La Belgique appelle ses ressortissants à la vigilance

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Le Royaume de Belgique appelle ses ressortissants vivants en République démocratique du Congo à une grande vigilance le lundi, 03 avril 2017, décrétée par le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop), ville morte.

Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, l’Ambassade de Belgique en Rdc précise que : « Les prochains jours pourraient être agités non seulement à Kinshasa, mais aussi dans certaines villes du pays ». D’où cet appel à une grande vigilance aux citoyens belges vivant sur le sol
congolais.

Cet appel tombe quatre jours après l’échec d’un Arrangement particulier de l’Accord de la Saint Sylvestre, auxquels malheureusement l’opposition et la Majorité présidentielle (Mp) ne sont pas parvenues. Ce qui avait obligé la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) à rendre le tablier au chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila en sa qualité de garant de la Constitution et
du premier citoyen congolais.

Cependant, soulignons que le Rassop a décrété une journée ville morte ce lundi 3 avril, une grande marche pacifique le 05 avril et le 10 du même mois, une grève illimitée des fonctionnaires et employés de la fonction publique à partir du 5 avril prochain.

Patricia Nzolantima : «les entrepreneurs doivent faire en sorte qu’il ait parité lors des recrutements pour atteindre l’objectif 50/50 »

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Convaincue que la femme africaine réécrira une nouvelle page d’histoire, la Directrice de EXP Agency Communicart, Patricia Nzolantima voit l’atteinte rapide de la parité homme et femme selon plusieurs axes.

Parmi ces axes l’entrepreneure voit la femme, la mère comme actrice de l’égalité des genres parce que c’est elle qui éduque les enfants. Elle estime que si cette dernière apprend au garçon qu’il a les mêmes droits que la fille « lorsque ce garçon au sein de la société prendra des responsabilités comme chef d’entreprise, il fera en sorte qu’il ait cette égalité dans l’institution qu’il gérera». A ce rythme nous pourrons atteindre la parité plus tôt que prévu selon elle.

«La working Lady» affirme aussi que l’atteinte de l’objectif 50/50 à l’horizon n’est pas simplement une affaire des Etats :

«Lorsqu’on parle de la parité on a tendance à croire que c’est le gouvernement qui doit donner aux femmes 50% de postes ministériels ou au parlement alors on oubli que les personnes qui créent le plus d’emploi aujourd’hui ce sont les entrepreneurs», a-t-elle dit.

Patricia Nzolantima initiatrice des programmes «élites de demain» et «le monde de Nyota» inscrits dans le cadre de l’épanouissement de la jeune fille insiste par ailleurs que la parité doit se mériter. «Il faut qu’on vise l’excellence pour revendiquer ses droits», souligne t-elle avant d’ajouter que c’est sur base de la méritocratie que doit reposer la recherche de l’égalité entre les sexes.

Clôture du mois de la femme : « Autonomisation de la femme non voyante au cœur du débat »

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A l’occasion de la clôture du mois de mars, dédié à la Femme, l’Association « Voire avec le cœur » a organisé ce vendredi 31 mars au centre des handicapés de la Gombe, une journée de réflexion autour du thème : « l’autonomisation de la femme non voyante de Kinshasa».

Décortiquant ce thème devant une assistance attentive, la chargée de communication de « Voire avec le cœur », Mme. Elfie Nkanka, a exhorté les femmes non voyantes à accepter leur handicap,bannir les limites et à chercher à découvrir les dons et les talents qu’elles ont en elles pour ensuite les travailler afin de devenir indépendante, utile dans la société.

Pour le pasteur Dave Nzita, invité de la manifestation, « Voire avec le cœur », c’est voir avec ses pensées. « Pour atteindre cette autonomisation, la femme non voyante doit se reconsidérer selon l’image de Dieu et être capable de manifester et exploiter ses valeurs et croire en les potentialités que Dieu a placées en elle », a exhorté cet homme de Dieu.

Le coordonnateur de l’association, M. Mawete a quant à lui invité toutes les femmes handicapées et valides, mais aussi les autorités, ainsi que les personnes de bonne volonté à soutenir sa structure au regard de ses multiples ses actions, visant entre autre la promotion de la personne en situation d’handicap visuelle, notamment la femme.

L’Onu renouvelle son mandat en RDC avec deux priorités : la protection des civils et l’appui pour application de l’accord Cenco

Elle était attendue le mercredi dernier, puis reportée pour ce vendredi, la résolution prolongeant le mandat de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a été adopté ce vendredi au siège de l’Onu.

Le Monusco aura comme missions prioritaires lors de ce nouveau mandat de protéger les civils congolais sur l’ensemble du territoire et d’accompagner la RD Congo dans l’application de l’accord de la Saint Sylvestre. Avec la résolution 2348, la mission de l’Onu au Congo a été adaptée selon les enjeux de l’heure.

La mission onusienne verra également son effectif réduit de 3600 casques bleus. Une nouvelle qui tombe à point nommé au vu du souci du gouvernement congolais qui depuis pour un retrait de certains casques bleus vue leur inefficacité face aux mouvements armés ou des conflits d’autres types.


Une minute de silence a été observée durant cette réunion du conseil de sécurité en mémoire à l’américain Michael Sharp et la suédoise Zayda Catalan, deux experts des nations Unies tués récemment dans la Kasaï avec deux des quatre congolais qui les accompagnaient dans une mission d’enquête.