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Lisanga Bongana exclu de la CAT et du Rassemblement

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La Coalition des alliés d’E. Tshisekedi (CAT) a radié ce vendredi son coordonnateur Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Le regroupement politique lui reproche d’avoir fait des déclarations «perfides».

C’est ce qui ressort de la déclaration politique de la CAT signée par Henriette Wamu, présidente de l’Alliance pour le progrès du Congo (APC), ce 14 avril.

Dans cette déclaration, la Coalition des partis alliés à feu le président de l’Udps dénonce les déclarations perfides de Lisanga Bonganga « faisant croire qu’il existerait au sein du Rassemblement deux courants : Tshisekedistes et Katumbistes».

La coalition réaffirme que le Rassemblement est «un » et « indivisible », sous le leadership de Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi.

« Nous prenons acte du nouveau choix politique fait par Monsieur Lisanga Bonganga, consacrant de ce fait son auto-exclusion de la CAT et du Rassemblement », indique la déclaration.

Vingt-quatre heures avant cette exclusion, Lisanga Bonganga avait créé solennellement un courant dénommé « Tshisekediste » précisant que cela n’était nullement une dissidence au sein de la plate-forme Rassemblement, mais un contrepoids à la tendance « hégémoniste » des partisans de Moise Katumbi au sein de cette plate-forme créée à Genval en 2016.

Lomami : Plus de cinq cent personnes expulsées de leurs villages

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Plus de cinq cents habitants des localités voisines de Mwene- Ditu dans la province de Lomami ont été expulsés jeudi dernier de leurs villages par des hommes armés appartenant à la communauté Kanyoka. Ces derniers les accusent d’occuper illégalement les terres ne leur appartenant pas.

Les déplacés se sont réfugiés à Mwene-Ditu où, ils espèrent trouver un abri et de la nourriture. Selon un témoin joint par nos confères de radio okapi, n’ayant pas eu le temps de récupérer leurs affaires, ces personnes n’ont pas de nourriture. Ils passent la nuit à la belle étoile dans des mauvaises conditions.

Parti à la rencontre des déplacés, le gouverneur de la province de Lomami, Patrice Kamanda a promis qu’il usera de son pouvoir pour que toutes ces personnes regagnent leurs localités.

Selon les sources locales, ce sont plus de cinq cents personnes, dont 333 enfants, 120 femmes et 90 hommes qui passent des nuit dehors sans eau, ni nourriture attendant que les autorités leur viennent en aide.

Le parti de J.C Muyambo accuse la MP «d’utiliser» le pouvoir judiciaire pour nuire aux opposants

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Dans une déclaration politique rendue publique ce vendredi 14 avril 2017, la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) a critiqué avec «véhémence» la condamnation de son leader l’opposant politique Jean-Claude Muyambo Kyassa.

Le document signé par le bureau politique de ce parti dénonce «la machination de la justice congolaise à des fins politiques», machination (par le pouvoir en place) qui selon lui aurait boutiqué le verdict prononcé il y a deux jours à l’encontre de M. Muyambo, condamné à cinq ans de prison pour abus de confiance dans l’affaire immobilière l’opposant au grec Alexandre Stoupis.

« La Scode condamne avec véhémence cette énième instrumentalisation de la justice congolaise par le pouvoir en place dans le seul but d’étouffer les libertés et droits des vrais opposants en République démocratique du Congo», lit-on dans cette déclaration.

Dans cette même déclaration le parti membre du Rassemblement de l’opposition accuse la Majorité Présidentielle de «mater» les opposants en utilisant la justice par des «simulacres de procès » qui aboutiraient selon le parti de Jean-Claude Muyambo à des condamnations « fantaisistes».

Par ailleurs la Scode qui renouvelle son engagement de se battre pacifiquement pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC, invite le Président de la République, magistrat suprême [tel que reconnu par tous dans l’accord du 31 décembre 2016], de prendre ses responsabilités «en mettant fin» à cette machination de la justice «dont sont victimes les acteurs politique de l’opposition».

Meurtre des deux experts onusiens, un suspect arrêté

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Un suspect du meurtre de deux experts onusiens, vient d’être arrêté dans le Kasai Central. C’est ce qu’a annoncé l’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo.

D’après l’auditeur général des Fardc, le général Ponde Isambwe, qui a donné cette information à la presse, il s’agit de Daniel Mbayi Kabasele, insurgé de la milice Kamuina Nsapu, tué depuis l’année dernière, mais dont les éléments sèment terreur et désolation dans cette partie de la Rdc et ses environs.

A en croire cet officier des Forces armées de la Rdc, ce milicien a été arrêté avec son collègue, mais que ce dernier a réussi à s’évader.

C’était dans la localité de Bunkonde à Kananga dans le Kasai Central.Les deux étaient des suspects du meurtre de Michael Sharp et Zaida Catalan, les deux experts onusiens.

Le général s’est déterminé à faire éclater la vérité dans l’assassinat de ces deux experts, et compte pour ce faire procéder à la confrontation de ce milicien, arrêté avec les quatre policiers, qui étaient chargés de garder le groupe d’insurgés suspectés.

Rappelons que les corps de Michael Sharp et Zaida Catalan ont été retrouvés fin Mars près de la localité de Bunkonde, alors que portés disparus depuis le 12 mars de l’année en cours dans une région très agitée, tenue par les miliciens Kamuina Nsapu, actuellement en train de faire face aux éléments de la Police nationale congolaise et ceux des Fardc.

Le président de l’UA reconnait à demi mot la persistance de la crise en RDC

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Dans une interview accordée aux médias français le président en exercice de l’Union Africaine Alpha Condé a reconnu la poursuite de la période de crise politique en République démocratique du Congo, ce, après même la nomination du premier ministre issu d’une aile du Rassemblement tel que prévu dans l’accord.

Lors de sa rencontre avec les émissaires du gouvernement de la RD Congo conduits par le vice-premier ministre et ministre sortant des affaires étrangères, Léonard She Okitundu, le Chef d’Etat guinéen s’est réjouit [diplomatiquement] de la poursuite des pourparlers au sein de la classe politique pour arriver à la mise en oeuvre de l’accord du 31 décembre.

A Paris hier, Alpha Condé s’est réjouit un peu moins qu’il y a une semaine (une partie de l’opposition se plaignait déjà du relai de la Cenco pris par le Chef de l’Etat Joseph Kabila) lors cette rencontre avec Kinshasa, après la nomination controversée il y a tout juste une semaine de Bruno Tshibala (membre du Rassemblement aile Olenga Nkoy) au poste de premier ministre. Ce dernier considéré comme un dissident du Rassemblement par la frange de cette plate-forme politique à la tête de laquelle Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi.

« J’avais téléphoné au président Ali Bongo qui est président de la Cemac (Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale, Ndlr), pour qu’on voit ensemble comment nous pouvons agir, quitte à nous rendre ensemble au Congo, discuter avec le président Kabila et les autres », a dit le président de l’UA.

Les déclarations de l’Union Africaine sur la RD Congo ont de manière très voilée reconnu que la nomination par Joseph Kabila du nouveau premier ministre n’augurait guère la fin de la crise politique au pays de Lumumba.

«En tout cas nous allons accompagner, l’Union africaine va accompagner le Congo parce que le Congo c’est le poumon et le centre, le cœur de l’Afrique. Il est extrêmement important pour nous que ce pays soit stable et que les choses se passent normalement. Donc nous allons discuter sans ingérence, mais nous allons les accompagner. On verra ce que nous pourrons faire pour les aider. »

Plus loin Alpha Condé a indiqué que dans le cadre de la recherche d’une sortie de crise en RDC, le déplacement d’une importante délégation des Chefs d’Etat d’Afrique Centrale n’était pas exclu dans les jours à venir.

 »Ali Bongo et d’autres, comme le président dos Santos, le président Sassou Nguesso, le président Idriss Déby, le président Obiang. C’est-à-dire les principaux acteurs de l’Afrique centrale ».

Le Rassop/ F.Tshisekedi ne participera pas aux consultations de B. Tshibala

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Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) que préside Felix Tshisekedi affirme qu’il ne participera aux consultations initiées par le premier ministre Bruno Tshibala pour la formation d’un gouvernement de transition.C’est ce qu’indique un communiqué de cette plateforme politique, parvenu à KINSHASATIMES.CD

Selon le président de sa Commission des sages, le Rassemblement réitère sa ferme désapprobation sur la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre. Pierre Lumbi appelle le chef de l’Etat au respect, sans délai et dans son intégralité, de l’accord du 31 décembre 2016.

Enfin, le Rassemblement invite encore une fois le peuple congolais à restés mobilisé et vigilant à poursuivre sans relâche les pressions sur le pouvoir.

Le parti Démocratie Chrétienne de Diomi suspend son secrétaire général après sa rencontre avec Bruno Tshibala

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Freddy Kita a été suspendu de son parti politique après sa rencontre le mercredi dernier avec le nouveau premier ministre Bruno Tshibala.

La majorité présidentielle populaire, plate-forme coordonnée par parti politique d’Eugène Diomi Ndongala, Démocratie chrétienne a à travers un communiqué radié son secrétaire général après son passage à la cité de l’Union Africaine où Bruno Tshibala consultait la classe politique en vue de la formation du futur gouvernement.
Le cadre du parti de l’opposant congolais emprisonné a pourtant affirmé au sortir de sa consultation que la hiérarchie de sa famille politique était informé de ce rendez-vous donné par le chef du gouvernement nommé il y après d’une semaine.

Freddy Kita a été suspendu pour insubordination et vagabondage politique.

MONUSCO : déploiement de 2 compagnies des casques bleus dans les Kasaï

La Monusco a déployé deux compagnies des casques bleus dans les Kasaï en vue de renforcer sa présence pour la restauration de la paix et de la sécurité dans cette partie de la République démocratique du Congo, théâtre des graves violences depuis plusieurs mois.

L’annonce a été faite mercredi dernier par Le Représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies.

«Pour l’instant nous n’avons à peu près que 300 hommes qui sont sur le terrain dans les cinq provinces, donc ce n’est pas un grand nombre. On va continuer d’examiner notre présence, mais la protection des civils reste toujours notre préoccupation », a-t-il indiqué avant de souligner que ce renforcement portera sur la sécurisation de l’opération d’inscription des électeurs sur les listes électorales.

Les provinces de Kasaï font face depuis plusieurs aux violences sanglantes mois entre les miliciens «Kamuina Nsapu» et les forces de l’ordre. Ces affrontement ont causé des centaines de mort et ont amené des nombreux habitants à fuir leur localité pour se réfugier dans la brousse.

Un hélicoptère de la Monusco rate son atterrissage à Bukavu

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Un appareil de la mission de l’Onu en République démocratique du Congo a raté son atterrissage ce mercredi 12 avril vers la fin des après-midi à Bukavu dans le Sud Kivu.

D’après les services de sécurité congolais, quelques personnes ont été légèrement blessées. On ne déplore aucun mort de cet incident survenu à l’aéroport de Kavumu qui selon des sources de la Monusco ne serait pas un crash comme rapporté par certains.

Les causes exactes de cet incident ne sont pour l’instant pas connues.

Pour rappel, en 2012 un avion privé transportant plusieurs cadres politiques congolais s’est écrasé aux alentours de l’aéroport de Kavumu causant 5 morts dont feu Augustin Katumba Mwanke, l’ancien proche de l’actuel président de la RDC.

Les Etats-Unis inquiets de la non mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016

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Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, les Etats-Unis se disent déçus du non-respect de l’accord du 31 décembre 2016 en ce qui concerne le choix du nouveau premier ministre.

Selon les Etats-Unis, la mise en œuvre complète et rapide par le gouvernement de la République Démocratique du Congo de l’accord conformément à la résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU est essentielle pour assurer le premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir en RDC.

«Il est essentiel de veiller à ce que le désir des Congolais de voter au cours des élections libres et équitables soit respecté. Malheureusement, l’incertitude quant à l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre l’accord et à organiser des élections d’ici la fin 2017 crée une incertitude inquiétante dans toute la RDC», peut-on lire dans le communiqué

Les États-Unis encouragent les dirigeants de la coalition du Rassemblement de l’opposition à travailler avec le Conseil des évêques catholiques et d’autres signataires de l’accord du 31 de la saint Sylvestre vers l’objectif des élections et exhortent le gouvernement et les dirigeants de l’opposition politique à s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible d’inciter à la violence.

« Les États-Unis restent prêts à imposer des restrictions aux individus qu’ils soient du gouvernement ou de l’opposition, qui sapent les institutions démocratiques de la RDC », conclu le communiqué.

Claudia Muleya

Nomination Tshibala: Moïse Katumbi cri à la violation de l’accord et appel les congolais à résister

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Dans une adresse publiée ce 9 avril depuis la ville de Marrakech, au Maroc, l’opposant Moïse Katumbi Chapwe a appelé les congolais à la résistance face à ce qu’il considère comme étant une application contraire à l’esprit et à la lettre de l’accord du 31 décembre.

L’ancien membre de la majorité présidentielle devenu farouche opposant à Joseph Kabila invite l’opinion tant nationale qu’internationale à ne pas reconnaître l’équipe que dirigera Bruno Tshibala.

« Parce que ne respectant pas l’esprit et la lettre et la lettre de l’accord de la Saint Sylvestre, Joseph Kabila et l’ensemble des institutions électives sont devenus illégitimes. J’appelle donc les congolais et la communauté internationale à ne pas reconnaître le gouvernement du nouveau premier ministre », lit-on dans cette déclaration parvenue à KINSHASATIMES.CD.

Le membre du Rassemblement lance un appel à la lutte pacifique, comptant sur le courage et la détermination des mouvements citoyens, de la société civile et des droits de l’homme.

« Où que nous soyons, quelque soit notre statut, fonction,appartenance, notre avenir est en jeu. Personne ne viendra à notre secours si nous acceptons l’inacceptable! », indique l’appel de Marrakech au peuple congolais.

Bientôt la 4ème Semaine Française de Kinshasa

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Dans le cadre du rapprochement des communautés d’affaires françaises et congolaises, la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise (C.C.I.F.C) organise, avec le concours de partenaires, la 4ème édition de la Semaine française de Kinshasa du 24 au 27 mai 2017 à l’Institut Français de Kinshasa (Halle de la Gombe) situé dans la municipalité kinoise de la Gombe. Pour rappel, il s’agit là d’un événement unique de promotion de l’offre française en République démocratique du Congo (RDC).

« Le numérique et l’agribusiness », le thème de cette 4ème édition qui se présente comme une opportunité de rapprocher davantage les professionnels d’affaires de la RDC et de la France, et ce en facilitant la mise en relation entre partenaires potentiels.

Pour la RDC, un pays francophone de la taille d’un continent, cette opportunité est à saisir. La manifestation permettra la rencontre des décideurs privés et institutionnels, lesquels auront à réfléchir, par le biais de conférences, sur l’état actuel de certains secteurs de l’économie congolaise. Comme dans les éditions précédentes, une présente beaucoup plus remarquable des exposants (membres de la C.C.I.F.C) est attendue.

Avec une population de plus de 80 millions d’habitants, et à considérer ses ressources du sol, du sous-sol et autres formes de richesses, la RDC offre de bonnes perspectives de développement, mais encore faut-il que les Congolais s’assument. C’est une interpellation !

Inquiète, l’Ue déplore le manque de consensus dans la nomination de B. Tshibala

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La Délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo (Ue) dit déplorer le manque de consensus sur la nomination du nouveau premier ministre, Bruno Tshibala par le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

« L’Union Européenne prend note du discours du Président Kabila du 5 avril sur l’état de la Nation, suivi par la désignation d’un nouveau Premier ministre, contrairement à la lettre et à l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016. Elle observe le manque de consensus sur cette nomination et marque sa grande inquiétude à ce sujet. Le rétablissement d’un large consensus national pour un gouvernement mandaté pour des élections avant la fin de l’année est au cœur du dit Accord », peut-on lire dans les lignes de cette note parvenue à KINSHASATIMES.CD

Ainsi, l’Ue déclare appuyer pleinement la nouvelle résolution 2348 que le Conseil de Sécurité des Nations Unies vient d’adopter à l’unanimité, qui prie toutes les parties prenantes en RDC de mettre en œuvre sans délai l’Accord du 31 décembre 2016, en toute bonne foi et dans son intégralité.

S’agissant de la tenue des manifestations prochaines annoncées par une partie de l’opposition ;

« l’Ue rappelle que le droit de manifester pacifiquement est le corollaire de tout processus politique. Elle demande à tous les acteurs politiques de tout faire pour éviter les débordements et invite les autorités à garantir le respect de l’espace public et à éviter l’utilisation disproportionnée de la force par les responsables du maintien de l’ordre ».

Elle affirme suivre la situation de près, en partenariat avec les pays de la région et les autres membres de la communauté internationale, avant de rappeler :

« à tous les responsables politiques et aux membres des forces de sécurité que de nouvelles mesures restrictives individuelles pourront être adoptées contre ceux qui seraient responsables de graves violations des Droits de l’Homme, inciteraient à la violence ou qui feraient obstacle à une sortie de crise consensuelle, pacifique et respectueuse de l’aspiration du peuple congolais à élire ses représentants.»

Bruno Tshibala appointed Prime Minister

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The wait is over as the 48-hour deadline set by president Kabila expired. Finally, it is the Olenghankoy wing of the Rassemblement which will take up the premiership.

He has been appointed this evening as Badibanga’s successor following Kabila’s address to both houses of parliament on 5 April 2017. Tshibala has spent nearly his entire political career in the Union for Democracy and Social Progress (UDPS) main opposition party in the DRC whose leader, Etienne Tshisekedi passed away earlier this year. He was UDPS Secretary General when he left the party to join the dissident wing.

He was one of Tshisekedi’s right-hand men.

Bruno Tshibala nommé Premier ministre

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Fin de l’attente alors qu’expire le délai de 48 heures fixé par le président Kabila. C’est finalement le rassemblement Aile-Olenghankoy qui rafle la mise. Bruno succédera à Samy Badibanga.

C’est Officiel. Le prochain locataire du palais du gouvernement est connu. Il s’agit de Bruno Tshibala de l’aile dissidente du Rassemblement qui a été ce soir nommé premier ministre.

Qui est Bruno Tshibala ?. Il a milité pendant plus de trois décennies au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti du feu Etienne Tshisekedi. Avant de se joindre à l’aile dissidente, Tshibala a occupé le poste de Secrétaire Général de l’UDPS.

Il aura été l’un des bras-droits du défunt Tshisekedi avant son expulsion de l’UDPS.

A l’attente de l’annonce du Premier ministre : Des gaz lacrymogène lancés chez Tshisekedi

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Des gaz lacrymogène lancés près de la résidence d’Etienne Tshisekedi, sur Petunias afin de disperser une foule devenant de plus hostile, constituée à l’entrée de cette avenue du quartier résidentiel de Limette, a indiqué le porte-parole de la Police à KINSHASATIMES. CD.

A en croire, le colonel Muanamputu, qui livre cette information, une foule s’est constituée à l’entrée de l’avenue Pétunias estimée à plus au moins 300 personnes, devenait de plus en plus hostile à certains passants qu’ils identifiaient comme étant partisans de Valentin Mubake et de Bruno Tshibala.

« La police a utilisé le mégaphone monté sur une jeep d’intervention pour les dissuader mais en vain. Les unités d’intervention n’ont eu d’autres recours que de les charger. Et dans leur fuite ils ont endommagé un véhicule sur révolution », a indiqué le porte-parole de la Police nationale congolaise (Pnc), déplorant le fait.

Pour l’instant, précise-t-il, la police interdit tout poste de rassemblement dans cette zone qui doit être isolée de toute perturbation.

Nouveau premier ministre, les Congolais continuent de retenir leur souffle

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Les 48 heures indiquées par le chef de l’Etats lors de sa dernière adresse au Congrès, s’épuisent petit à petit sans que le nouveau locataire de la Primature ne soit encore connu. Cependant, les champs s’empoisonnent et des spéculations sur la personne du futur premier ministre gagnent les différentes places des débats, après que la
classe politique n’est pas parvenue à une issue heureuse lors des assises de la Cenco.

Après l’échec des négociations sur les modalités d’application de l’accord de la Saint-Sylvestre, le président congolais, Joseph Kabila, a décidé de nommer aujourd’hui vendredi un nouveau Premier ministre,
qui au regard de l’Accord dudit Accord, proviendra de l’opposition non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016.

Deux accords de taille, signé au cours de la même année et pour un même objectif d’organiser les élections présidentielles, législatives, municipales et locales cette année. Mais par quel Gouvernement ? C’est la question que tout le monde se pose. Et les Congolais, pris en otage par cette annonce, prennent leur mal en patience et des pieds fermes, attendent connaitre celui qui devra conduire le pays vers les élections.

C’est certainement ce soir ou carrément cette nuit, comme cela se fait dans la plupart des cas, que l’annonce du Chef ne va pas rater de tomber, même si plusieurs langues évoquent déjà l’hypothèse d’un report pour demain. Ce qui n’est pas exclu. Surtout que dans son discours, le chef de l’Etat a appelé le Rassemblement des forces
politique et sociales acquises au changement (Rassop), courant « Tshisekediste », d’harmoniser sa liste de candidats, avec le Rassemblement, aile Limete. Ce qui va certainement élargir le cercle des prétendants, alors que voulue à trois noms par le président, pas plus, pas moins.

Encore un appel à l’abandon des poursuites judiciaires contre Moise Katumbi

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La Coalition de 33 Ong appelle à l’abandon des poursuites judicaires à caractère politique à l’égard de Moise Katumbi, ancien gouverneur de l’ex province du Katanga actuelle en exil, et de plusieurs autres acteurs politiques. Ce conformément aux mesures de décrispation politique de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Outre cet appel, son coordonnateur, Georges Kapiamba, estime que la sortie de crise que vit actuellement le pays passe par le respect de la Constitution et des engagements pris par les parties prenantes dans l’accord de la Saint Sylvestre. Il s’agit notamment de n’entreprendre ni soutenir aucune initiative de révision et changement de Constituions, et de respecter l’article 220 de la Constitution et particulièrement de la mise en œuvre de toutes les mesures de décrispation politique notamment l’abandon de poursuites judiciaires à caractère politique.
Et parmi ceux qui doivent bénéficier de l’abandon de ces poursuite, la Coalition cite : Moïse Katumbi et du député Gabriel KyunguwaKumwanza.

Elle appelle aussi à la libération de douze proches de l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga,  actuellement détenus à la prison de Makala; de Norbert Luyeyeet ses sept proches (sept), actuellement détenus à la prison de ndolo ; de douze opposants détenus dont Madame Astrid Sephora Biduaya enceinte, à la prison de Munzenze à Goma; du bâtonnier Jean-Claude Muyambo ; 142 amnistiés mais toujours en détention dont 114 à la prion de ndolo et 28 à celle de Makala…

« La Coalition invite les operateurs politiques congolais à leur sens de responsabilité et d’honneur dans une société démocratique, à avoir le souci des souffrances du peuple congolais, à s’éloigner des pratique de corruption, d’achat de conscience et de débauchage politique », a indiqué son coordonnateur, avant d’appeler la classe politique congolaise à combattre farouchement la pratique de dédoublement des partis et regroupements politiques.

 

(OFFICIAL) Samy Badibanga hands Over the Resignation of his Government

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The President of the Republic Joseph Kabila received this afternoon at the State House the resignation of the government headed by Samy Badibanga Ntita since last December.

The Head of state immediately accepted the resignation, as a result of his promise given 24 hours earlier, to appoint a Prime Minister from the Rassemblement in accordance with the agreement signed under the mediation of the bishops of the National Episcopal Conference of Congo (CENCO). .

The Badibanga government invested in Parliament on 22 December 2016 lasted only three months and two weeks. This government team is a result of the meetings held at Cité de l’Union de Africaine, which led to the signing of the political agreement executed on 18 October.

Journée mondiale de la santé – 7 avril 2017 : Que fait l’Union européenne pour la santé des Congolais?

Mwambuyi Ndaya, âgée de 64 ans, ménagère sans revenus, habitant le village Bena Kalubi dans la zone de santé de Tshilenge (Kasai Oriental) a bénéficié d’un mécanisme de solidarité pour les indigents, et témoigne: « Avant, j’avais des sérieuses difficultés pour me faire soigner, chaque fois que j’avais des soucis de santé, je recourais aux plantes ou aux pratiques traditionnelles, mais cela n’apportait pas des solutions efficaces.

J’ai été très heureuse de voir un jour une équipe de personnes venues me visiter chez moi à la maison, elles m’ont posé plusieurs questions puis m’ont remis un jeton rouge me demandant de me présenter avec ça à l’hôpital chaque fois que je me sentais malade. Elles m’ont rassurée qu’avec ce jeton, je devrais être soignée gratuitement vu que je n’avais pas de moyens.

Au début, je n’y croyais pas trop, car pour moi, l’hôpital est fréquenté par des gens ayant des possibilités… Un jour, j’ai eu des malaises et j’ai décidé d’aller à l’hôpital; arrivée là-bas, j’ai montré mon jeton, et j’ai été bien reçue et prise en charge gratuitement.

Je n’ai rien payé ! Cela m’a fort impressionnée… Depuis lors, chaque fois que je suis malade, je me rends à l’hôpital et je suis prise en charge par le médecin. Ces soins ont permis de stabiliser mon état de santé ». Un petit pas vers la Couverture Sanitaire Universelle mais qui vaut la peine !

L’appui de l’Union européenne est dirigé vers environ 4,5 millions de personnes dans 6 provinces: l’Ituri, le Kasai Oriental, le Kongo central, la Lomami, le Nord Kivu et le Haut Uélé. Dans ces provinces, l’Union européenne vient en appui aux autorités sanitaires pour réaliser le Plan national de développement sanitaire (PNDS), par le renforcement du système de santé afin de répondre aux besoins de la population, et de lui offrir des soins de santé suffisants, de qualité, et à un prix abordable.

L’important est que les populations bénéficiaires puissent réaliser qu’elles peuvent exercer leur droit à la santé, quels que soient leur statut social et leur capacité financière, et que les services qui leur sont proposés sont de qualité.

Concrètement, le partenariat RDC-UE fournit, en fonction des besoins, les intrants nécessaires à la fourniture des services de santé (personnel formé et payé, médicaments, équipements médicaux et mobiliers, véhicules, etc. et dans certains cas la réhabilitation ou construction de formations sanitaires y inclus certains hôpitaux) d’abord dans les zones de santé (centres de santé et hôpitaux généraux de référence), et dans certains cas au niveau provincial (hôpitaux provinciaux); ces apports permettent d’offrir les services nécessaires à un prix réduit pour les patients qui paient un montant forfaitaire (toujours le même montant, tout inclus) quels que soient leurs maux.

L’appui concerne aussi un renforcement des institutions (bureaux de zone de santé, Divisions Provinciales de la Santé, certaines directions centrales du MSP), et de leurs capacités à planifier, gérer et produire les services de santé de qualité. De plus, l’Union européenne permet l’accès aux soins de santé aux indigents par le biais de subsides additionnels.

L’Union européenne apporte ainsi un appui financier principal de 145 millions d’euros (pour une durée de 6 ans) au gouvernement de la RDC pour réaliser son Plan national de développement sanitaire (PNDS 2016-2020) et améliorer la santé des congolais, en particulier les populations les plus vulnérables, comme les femmes et les enfants, les indigents. Cet apport de l’UE passe par le « Programme de renforcement de l’offre et développement de l’accès aux soins de santé en RDC » (PRO DS).

Pourquoi investir dans la santé?

Il y a de nombreuses raisons pour investir dans la santé, en voici quelques-unes. La santé est reconnue comme un droit humain, et devrait donc être accessible à tous; le droit à la santé est consacré dans la Constitution de la RDC à l’article 47. Elle permet l’épanouissement des personnes, et les rend capables de remplir leurs tâches et fonctions, que ce soit l’écolier, la maman, le travailleur, le retraité, … En d’autres termes être en bonne santé (et vivre plus longtemps) est un énorme atout pour pouvoir être épanoui et productif, pour contribuer au « capital humain[1] » et à la richesse de son pays, car la santé a un rôle démontré dans la croissance économique. Dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) par toutes les nations d’ici 2030, la Couverture sanitaire universelle est une cible majeure à atteindre pour « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge » (objectif 3 des ODD) par toutes les nations, y compris la RDC.

Comment obtenir « la santé »?

De nombreux autres éléments comme l’hygiène, l’eau saine, l’alimentation, l’éducation, l’habitat etc., mais aussi les prédispositions génétiques (qu’on ne choisit pas et qu’on ne peut pas acheter!) sont des éléments déterminants de la santé. Les services de santé répondent aux aspects plus « techniques » qui permettent de prévenir ou soigner la maladie. Ils sont essentiels à maintenir la population en bonne santé, en leur prodiguant un ensemble de soins définis par le Ministère de la Santé publique, l’autorité sanitaire du pays: des soins de prévention (comme la vaccination, les consultations pré- et post-natales, la santé reproductive, etc.), des soins curatifs (de la maladie la plus banale au centre de santé jusqu’à des cas plus complexes à l’hôpital) sont définis et organisés par niveau de soins.

 

Les services de santé contribuent eux aussi par maints aspects à la croissance économique; par exemple en agissant sur la fertilité et en limitant la croissance démographique, en agissant sur la transmission des maladies –vacciner, détecter et signaler les risques épidémiques-, etc. ; ou encore parce que le secteur de la santé représente une part non-négligeable de l’économie par l’ampleur de ses infrastructures et de tous les intrants (personnel, médicaments, équipements, etc.) nécessaires à la production de ses services.

 

Voilà autant de raisons pour lesquelles l’Union européenne est attachée depuis de nombreuses années (en continuité depuis les années 1990) à apporter son appui au gouvernement de la RDC et au peuple congolais pour fournir des services de santé de qualité dans certaines provinces du pays.

 

Chaque année, la journée mondiale de la santé célèbre l’anniversaire de la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 7 avril autour d’un thème de santé publique important pour tous: le thème choisi pour 2017 est la dépression. C’est une occasion pour revenir sur l’importance de la santé, qui est définie par l’OMS comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

KINSHASATIMES.CD

Lutte contre les maladies d’épidémie et de malnutrition, la Grande Bretagne continue d’appuyer les pays touchés

Le 07 avril le monde célèbre la journée de la Santé. A cette occasion l’ambassadeur britannique en RDC, Grahim Zebedee a indiqué que son pays continue à appuyer la lutte contre les maladies d’épidémies et de malnutrition en soutenant les pays touchés par ces maladies, dans la mise en œuvre des systèmes sanitaires plus résilients.

Voici l’intégralité de sa réflexion.

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, nous pouvons réfléchir sur les progrès qui ont été réalisés face aux grandes menaces sanitaires, et pour nous protéger des maladies meurtrières.

Mais il s’agit aussi de prendre acte des grands défis sanitaires qui restent, et de nous rappeler qu’il est dans l’intérêt du monde entier d’avoir les meilleurs systèmes de sécurité sanitaire en place pour nous permettre d’être épargnés de maladies, d’épidémies et de malnutrition. Nous devrions travailler pour améliorer ces systèmes et nous assurer qu’ils fonctionnent de façon efficace pour ceux qui en ont le plus besoin.

D’énormes progrès ont été accomplis pour parvenir à un monde plus sanitaire, et le Royaume-Uni est fier d’avoir joué un rôle de leadership dans la réalisation de ces progrès:

• Sur le plan mondial, le nombre de cas de poliomyélite a été réduit de 350.000 en 1988 à seulement quatre cas en 2017. En RDC, aucun cas n’a été enregistré depuis 2012. Ceci signifie que la fin de la transmission de cette maladie dans le monde entier est une possibilité réelle.

• L’année passée, les décès dus au paludisme ont été réduits de moitié dans six pays en forte prévalence, y compris la RDC où la morbidité et la mortalité liées au paludisme ont diminué de 40% entre 2011 et 2015. Le Royaume-Uni a contribué à sauver la vie de 103.000 femmes enceintes ou en accouchement; nous avons aidé à vacciner plus de 67 millions de personnes contre des maladies évitables, et nous avons aidé plus de 64 millions de personnes à accéder à l’eau potable et l’assainissement ou à des conditions d’hygiène améliorées.

Malgré ces progrès, notre monde continue à être confronté à de grands défis y compris le changement climatique, la pauvreté généralisée, les conflits et la menace d’infections. L’épidémie d’Ebola en 2014 nous a montré que le monde n’est pas à l’abri des maladies meurtrières, et que des menaces sanitaires peuvent vite devenir des crises à grande échelle.

L’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) a un rôle essentiel à jouer dans la réponse à ces défis. Mais elle a urgemment besoin de se moderniser, d’entreprendre des mesures de réforme et d’augmenter son efficacité organisationnelle.

Il existe maintenant une réelle opportunité de voir s’opérer un changement positif, avec l’élection d’un nouveau Directeur général de l’OMS, qui aura bientôt lieu. A la fin du mois de mai, les ministres de la santé de 194 pays vont élire la personne qui – au premier jour du mois de juillet – remplacera le Dr Margaret Chan comme prochain Directeur-général de l’OMS.

Ce poste a pour objectif d’assurer la santé et le bien-être de milliards de personnes, et requiert pour cela une personne bien préparée à répondre à ce défi. C’est pour cela que le Royaume-Uni a apporté son plein soutien au Dr David Nabarro, l’un des trois candidats retenus pour briguer le poste:

• Dr Nabarro jouit d’une expérience inégalée. Il a passé plus de 40 ans dans le secteur de la santé publique internationale en qualité de médecin, enseignant, fonctionnaire international et diplomate, et il a à plusieurs reprises réussi à gérer et relever des défis complexes au plan mondial.

• Il a œuvré aux avant-postes dans plus de 50 pays, y compris plusieurs en Afrique. Il a également passé 15 ans de familiarisation avec les subtilités des systèmes de l’ONU et de santé mondiale, travaillant sur le virus Ebola, la grippe aviaire, le choléra et la nutrition.

La vaste expérience de David le rend exceptionnellement qualifié pour assurer que l’OMS est capable de faire face aux défis de la décennie à venir. Il est le bon candidat au bon moment.

La santé doit être une priorité majeure dans l‘agenda internationale. Le Royaume-Uni va continuer à mener des efforts visant à lutter contre ces maladies qui compromettent les vies de milliards de personnes à travers le monde, tout en soutenant des pays dans la mise en œuvre des systèmes sanitaires plus résilients, tel que nous le faisons en RDC à travers notre aide bilatérale et multilatérale. De plus, nous allons continuer à militer pour l’amélioration des organisations internationales, afin qu’elles puissent dans la mesure du possible nous protéger des menaces sanitaires.

Le monde ne mérite pas moins.

Graham Zebedee
Ambassadeur britannique en RDC

La Coalition de 33 Ong : « Le respect intégral de l’Accord de la Cenco est la solution à la crise »

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Après avoir suivi attentivement l’adresse du chef de l’Etat hier au Congrès, la Coalition de 33 Ong pour le respect de la Constitution estime que le respect intégral de l’Accord, signé le 31 décembre 2016, est la seule solution à la crise multiforme, que connait la République démocratique du Congo.

« …la Coalition de 33 ONG est d’accord avec Chef de l’Etat pour mettre les élections et le calendrier électoral au cœur de la revitalisation de la vie politique de la République Démocratique du Congo (RDC) », a indiqué son coordonateur, Maitre Georges Kapiamba dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, avant d’insister que

Cependant, elle affirme avoir constaté un éloignement dans le discours de Joseph Kabila lorsqu’il s’agit de la désignation du Premier Ministre et de la présidence du Conseil national du suivi de l’Accord.

Pour la Coalition, Il n’est pas indiqué que le Chef de l’Etat, garant de la légalité, puisse aller au delà en s’immisçant dans les querelles intestines de ce regroupement qui sont créée et entretenues par des personnes malveillantes.

 » Il n’y a qu’une seule délégation du Rassemblement qui a participé au dialogue de la CENCO et que seul son chef est seul indiqué à être consulté sur cette question pour préserver la cohésion en son sein « , fait-il remarquer, avant de souligner que l’approche de dédoublement, de fragmentation, de destruction des partis ou groupements politiques de l’opposition contribue au pourrissement de la situation, à l’aggravation de la crise politique multiforme.

Enfin, pour ce qui est du deuxième point, le Cnsa, la Coalition demande au Président de la République de revenir tout simplement sur l’accord qui prescrit à son point VI. 2. 2 troisième alinéa stipulant que le CNSA sera présidé par le Président du Conseil de sages du
Rassemblement.

« Il n’est nullement écrit que cette désignation se fasse après la consultation de qui que ce soit ni de l’élaboration de la loi », commente-t-il.

Facebook s’installe dans des locaux plus spacieux en Afrique du Sud

La société Facebook pour la région Afrique a déménagé de ses bureaux de Johannesburg, en Afrique du sud vers des locaux plus spacieux qui lui permettront de stimuler l’innovation par le biais de ses partenariats.

Selon Carolyn Everson, un cadre de Facebook, ces nouveaux bureaux découlent de l’engagement continu de cette plate-forme qui consiste à investir sur le marché africain et à travailler avec les innovateurs des pays cibles.

« Beaucoup de personnes en Afrique se connectent pour la première fois et ouvrent la voie à des nouvelles possibilités pour les particuliers et les entreprises. Nous constatons également la croissance des
petites et moyennes entreprises qui constituent le moteur du développement économique et que Facebook veut aider à développer localement et régionalement à l’échelle du continent », a-t-il déclaré en précisant que les nouveaux bureaux continueront de soutenir les annonceurs, les développeurs d’applications et les autres partenaires
clés à travers le continent.

Ayant assisté à l’inauguration de ces nouveaux bureaux, le directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nunu Ntshingila a indiqué que sa firme s’est renforcée depuis qu’elle a établi une présence
directe en Afrique subsaharienne en 2015.

« Nous avons le privilège de nous inspirer du continent et de jouer un rôle déterminant en aidant les individus et les organisations à se connecter au monde », a conclu Nunu Ntsingila

CGLU : Vers un accès à la finance climatique

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L’organisation panafricaine « Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique » (CGLU) organise demain 7 avril à Rabat au Maroc, un atelier de réflexion sur l’accès des collectivités territoriales
d’Afrique à la finance climatique.

Lors de la COP22, les villes africaines avaient demandé que soit
créé un guichet des collectivités territoriales au sein du Fonds Vert pour le Climat.

Elles ont souhaité que soit mis en place un programme de renforcement des capacités pour les rendre aptes à présenter des dossiers éligibles aux fonds vert climat et aux autres instruments de la finance climatique.

Les villes africaines ont également proposé que CGLU Afrique soit
reconnue comme une agence de mise en œuvre du Fonds Vert pour le
Climat.

Cependant cet atelier est l’occasion pour les participants d’apporter
des idées concrètes de mise en œuvre de ces recommandations en vue de
leur présentation à la COP23 qui aura lieu au mois de juin prochain à
Bonn en Allemagne.

(OFFICIEL) Samy Badibanga remet la démission de son gouvernement

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Le Président de la République Joseph Kabila a reçu cet après-midi au palais de la Nation la démission du gouvernement dirigé par Samy Badibanga Ntita depuis le mois de décembre dernier.

Le chef de l’État a aussitôt accepté cette démission, conséquence de sa promesse donnée 24 heures plus tôt, celle de nommer un premier ministre issu du Rassemblement conformément à l’accord signé sous la médiation des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). .

Le gouvernement Badibanga investit au Parlement le 22 décembre 2016 n’aura duré que trois mois et deux semaines. Cette équipe gouvernementale était issue des assises de la cité de l’Union Africaine, assises qui ont conduit à la signature de l’accord politique signé le 18 octobre.