En marge des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a sensibilisé son staff sur le leadership féminin.

Dans ce cadre, cette agence Onusienne a organisé ce mercredi 8 décembre à son siège de la commune de la Gombe, à Kinshasa, un cadre d’échanges sur  le renforcement de leadership de la femme dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Une occasion pour les participants, parmi lesquelles des influenceuses et d’autres partenaires de cogiter sur les pistes de solutions, en vue de lutter contre les violences que subissent la femme et la jeune fille dans plusieurs milieux.

À entendre Madame Berthe Akatshi Osako, coordonnatrice générale du Réseau des femmes d’entreprises du Congo (REFEC), le mauvais habillement des femmes est l’une des causes à la base des violences dont elles sont victimes, d’où la nécessité d’intervenir dès la petite enfance.

« En RDC, pour les violences basées sur le genre, on a encore du chemin à faire. Ce ne sont pas seulement les femmes qui sont violées mais les hommes également (…), je soutiens que la violence peut être provoquée par une femme. Une femme qui s’habille de façon très légère peut se mettre à la disposition des violeurs », a-t-elle déclaré.

Tout en reconnaissant que l’habillement non descend chez la femme serait l’objet de conflit dans la société, madame Xavérine Kira, responsable du genre au PNUD, pense que pour y remédier, il est nécessaire d’éduquer « les victimes et les auteurs. L’habillement de la femme ne peut pas être la cause de la violence », a-t-elle soutenu.

Pour sa part, Madame Odia Kabakele, estime que chaque personne « doit apprendre à désapprendre les mauvaises habitudes pour réapprendre les bonnes habitudes pour vivre en paix ».

« (…) Nous pouvons être capables de changer la mentalité, nous devons nous obliger à faire le formatage de nos esprits, de tout ce que nous avons dans notre subconscient pour qu’il (subconscient) emmagasine maintenant des choses positives et les mettre en action ».

Et d’ajouter: « les chaines de télévisions au lieu de diffuser des choses qui n’ont trait qu’à la danse, devraient maintenant commencer à faire beaucoup plus des films documentaires sur les formations, instructions et l’éducation ».