En République démocratique du Congo (RDC), l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement congolais ne représenterait plus rien d’autre que cet hippodrome constitué des hommes et femmes ( Ndlr: à quelques exceptions près), abusivement estampillés du titre d’honorables députés, et qui se rencontrent pour des fins du lucre ? La question est d’un observateur qui a contacté Kt.cd sous anonymat.

Ce, malheureusement, au détriment des attentes du peuple souverain du Congo, des missions et mandats reçus du souverain primaire, fait-il observer à votre média.

La preuve? « L’institution n’est plus prestigieuse. Elle ne mérite plus aucune révérence comme par le passé », ajoute-t-il, avant de justifier :  » que cette chambre législative, dont l’une des missions est le contrôle de l’exécutif, se laisse défier maintes fois, par ceux sur lesquels elle a pouvoir de faire et défaire ».

Et ce n’est pas tout. Chahut et fouillis organisés. Des ministres invités et/ou concernés par des questions orales avec ou sans débat, ont plus d’une fois boycotté ces initiatives. Brandissant une publication du Député Alphonse Ngoyi Kasanji qui, dans un tweet, le mercredi 8 décembre, dit regretter de constater qu’un ministre attendu par son institution, pour répondre à une question lui adressée, se targue de prendre l’avion à l’heure même où la représentation ( Ndlr: abusivement) nationale l’attendait:  » C’est dommage ! Le bureau de notre chambre vient juste de m’informer que le ministre de l’économie nationale va en mission officielle aujourd’hui en Namibie. C’est à l’heure où la plénière de son audition devait démarrer que cette information tombe??? », s’étonne et s’interroge l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental.

Pour notre observateur, ce cas n’est pas le premier. Des cas similaires ont régulièrement lieu depuis le début de cette législature. Des ministres, sans égard aucun à l’endroit de cette institution ont séché et/ou reporté à leur gré ce genre des rendez-vous. Et l’institution qui doit forcer admiration ne représente rien d’autre que ce cirque où l’on se rencontre pour croquer les beignets, soutient-il.

Une légèreté orchestrée par les animateurs de celle-ci ? Une hypothèse que notre observateur n’écarte point. Contrairement à son point de vue, nombreux sont ceux qui soutiennent qu’il « n’existe » de différence entre la législature actuelle et celles passées.