Vive polémique dans les milieux politiques, après le rapatriement d’un avion Gulfstream IV, qui a atterri mardi 9 novembre, sur le tarmac de l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa.

De retour au pays, cinq ans après avoir été confié aux techniciens espagnols pour son check-up, des
voix se lèvent, principalement dans l’entourage de l’ancien Président de la République démocratique du Congo (RDC), pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’une récupération politique au sujet de cet appareil.

« Il ne s’agit pas d’un avion présidentiel. Mais plutôt d’un avion immatriculé 9QC-GC, acheté par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, pour le compte de la RDC. Cet avion était parti en Espagne pour un check-up fin 2017. Le dossier sur le paiement de son rapatriement au pays figure dans les pièces de remise et reprise entre l’ancien Directeur de cabinet du président Kabila, Néhémie et Vital KAMERHE », déclare une source proche du cabinet du Raïs.

Mardi dernier, après l’atterrissage de cet appareil, la presse du président Tshisekedi a appris qu’il s’agit d’un avion présidentiel, bloqué en Espagne pour insolvabilité. La même source a indiqué que l’affaire remonte depuis l’année 2016, lorsque le gouvernement de la République a envoyé l’aéronef en Espagne pour un entretien, afin de répondre aux normes techniques telles qu’exigées par l’OACI.

Et d’ajouter: « Sur instruction du président Félix Tshisekedi, le Directeur de cabinet, Guylain Nyembo Mbwizia a mis en place un groupe de travail incluant le service de la logistique présidentielle, qui a suivi de près le dossier et ramener au pays ce patrimoine de l’Etat.

«Toutes les factures de réparation ont été honorées en bonne et due forme et les pénalités accumulées pendant plus de 5 ans ont été épongées. Le groupe GESTAIR, centre de maintenance de renommée internationale a remis à neuf le GIV avec deux nouveaux moteurs Rolls –Royce », a encore expliqué la cellule de communication à la présidence congolaise.