« Nous avons résolu de suspendre la grève, pas indéfiniment car il faut bien le préciser, mais plutôt pendant que les travaux continuent en commission paritaire. Nous disons au gouvernement que nous suspendons la grève momentanément pour nous acquitter de nos engagements pris le jour que nous avons signé le protocole d’accord », a déclaré Joseph Mukadi, président des cadres scientifiques de l’UPN.

C’était à l’issue de la réunion de vendredi 11 février, qui a mis autour d’une même table les assistants et chefs des travaux de cette université, en vue de faire le point sur l’accord signé avec le banc gouvernemental.

Par ailleurs, il a rassuré que la grève sera définitivement levée si les résultats des travaux en commission paritaire avec sont satisfaisants.

La levée de cette suspension de la grève des cadres scientifiques intervient alors que les professeurs ne se sont pas encore prononcés sur cette question.

Pour Joseph Mukadi,  » il y a tâches que les cadres scientifiques peuvent exécuter sans nécessairement le concours des professeurs « .

« (…) la grève nous ne l’avons pas décrétée le même jour et c’est normal que nous ne la levions pas le même jour. Donc, la grève dépend des cahiers de charges des uns et des autres. Si les professeurs n’ont pas encore vu clair, c’est normal qu’ils maintiennent la pression. Quant à nous, comme le gouvernement a fait le premier pas, nous avons pris la décision de surseoir la grève », a-t-il laissé entendre.

C’est depuis le 3 février dernier que le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire ( ESU) avait annoncé la fin de la grève des scientifiques et personnel administratif, mais le constat est tout autre dans les universités et instituts de l’ESU où les cours n’ont pas encore repris.