Un soulagement pour des nombreux opérateurs économiques et commerçants de ce poste frontalier, où s’effectuent des échanges commerciaux entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Angola. Deux ans après sa fermeture, des activités viennent d’être autorisées dans ce coin devenu la première destination des marchands informels de Kinshasa, sans que le gouvernement ne trouve sa part.
Après la mise en place d’un poste douanier en avril dernier, le gouvernement congolais a procédé ce mardi 05 juillet, lors d’une cérémonie présidée par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo Okito, à la réouverture de cette frontière entre les deux pays.
Cet événement d’impact économique et social au bénéfice des populations de deux Etats s’est tenu côté congolais, où des nouvelles infrastructures de contrôle ont été érigées. Il a connu la présence des autorités de deux pays, notamment Eugenio César Labarinyo, ministre angolais de l’Intérieur, le gouverneur du Kongo Central Guy Bandu, les gouverneurs des provinces angolaises du Zaïre et Uiji, Pedro Carvalho Armando et José Carvalho Da Rocha.
Une mise en garde c’est que, malgré la réouverture de cette frontière, il n’est nullement question de tolérer le désordre, à précisé Daniel Aselo dans son allocution. Le ministre congolais de l’Intérieur a indiqué que cette réouverture est la conséquence de la diplomatie agissante du président de la République, Félix Tshisekedi, qui a toujours privilégié des relations de bons voisinages.
Les deux peuples ayant des liens historiques, la réouverture de ce poste frontalier fermé suite à la pandémie de Covid-19, va de nouveau booster les échanges économiques entre les deux peuples à travers notamment, le renforcement sécuritaire des personnes et de leurs biens, a-t-il conclu.