Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a répondu aux quelques préoccupations de la presse ce mardi 16 mai 2017 au siège de la commission électorale. D’après lui, on ne peut faire fi de l’éventuel obstacle que constitue la crise dans le Kasaï  à la tenue effective des élections à la fin de cette année.

A la question de savoir si la situation sécuritaire pourrait perturber la tenue des élections tel que prévu d’ici fin 2017, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a indiqué que son institution est à l’œuvre pour l’organisation des élections, mais  «pas au prix de sacrifier des milliers de congolais, mais nous travaillons pour qu’il ait des élections crédibles qui amèneraient plus ou moins le développement. Lier la situation au Kasaï et les élections qui doivent se tenir en décembre prochain, c’est oublier  que des congolais meurent tous les jours là-bas».

Le président de la Ceni a rappelé que la crise sécuritaire qui sévit actuellement au centre du pays remet en surface le «discours devenu le leitmotiv d’aujourd’hui, l’inclusivité. Irons-nous aux élections sans les provinces de Kasaï, Kasaï Central et Lomami? s’est-il interrogé avant d’ajouter, il n’est pas question d’organiser l’enrôlement en 20 jours dans les Kasaï alors qu’on l’a fait en 90 jours dans le Kivu. On doit pratiquer l’équité nationale».