L’artiste musicien Fally Ipupa s’est joint lundi 13 juin à la mobilisation du soutien aux Forces armés de la République démocratique du Congo ( FARDC) au milieu de conflit entre RDC et le Rwanda.

Accompagné des membres de sa Fondation dénommée « Fally Ipupa Fondation » (FIF), Fally Ipupa a remis en mains propres au Chef d’État-Major Général des Forces Armées Congolaise, le général Célestin Mbala, au Camp Colonel Kokolo, à Kinshasa, des vivres constitués des sacs de riz, des sacs de semoule, des cartons de boîtes de sardines, des bouteilles d’eau, des paquets de biscuits, des boîtes de lait et autres pour soutenir l’armée congolaise.

L’artiste Fally Ipupa promet d’organiser des levées de fonds au cours des concerts et d’autres évènements socioculturels qu’il compte organiser pour plus de soutiens aux compatriotes victimes des massacres.

Après l’occupation par le mouvement des terroristes du M23 de la cité de Bunagana dans le Nord-Kivu, la société civile de cette partie du pays a indiqué que l’armée congolaise a quitté cette zone pour des raisons de sécurité de la population.

Les villages voisins restent vidés de leurs populations depuis lundi pour une bonne raison, celle d’éviter qu’il y ait des dégâts collatéraux, selon le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze.

À l’en croire, les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se seront retirés juste après les bombardements qui ont commencé à retentir dans cette cité de Bunagana. Ils ont été forcés de se replier du côté ougandais de la frontière. 

« Les bombes commençaient déjà à tomber non loin de Bunagana, et les FARDC n’ont pas voulu s’affronter avec les rebelles dans la cité de Bunagana, pour éviter qu’il y ait des dégâts sur la population » a indiqué le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze.

De son côté, l’armée congolaise a parlé d’une invasion de Bunagana par l’armée rwandaise. Elle a affirmé que, toutes les dispositions sont mises en place pour la reprise en main de la situation. Un plan serait en cours pour remettre dans les droites lignes dans les prochains jours.

D’après le porte-parole des UPDF, Felix Kulayigye, les militaires des FARDC, sont accueillis dans une caserne proche de la frontière de Bunagana. Ils resteront sur place jusqu’à la stabilisation de la situation côté congolais.

Malgré que la RDC continue à pointer du doigt le Rwanda d’être responsable de ces attaques, le Pays de Paul Kagame nie toujours toute implication de ses soldats.

La visite en République démocratique du Congo (RDC), depuis le 7 juin dernier, du roi Philippe et de la reine Mathilde son épouse est diversement commentée au sein de la classe congolaise, mieux par différents acteurs et opérateurs politiques du Congo.

Madame Blandine Matondo Diafutua, Vice-présidente nationale du parti politique RCK (Résistants combattants Kongolais ) est de ceux-là qui y ont accordé de la voix. Au-delà de la légendaire hospitalité congolaise, la cheffe adjointe du RCK attendait du roi des excuses et/ou un pardon sincère, au regard de ce que ses aïeux ont commis comme crimes en RDC.

“Je pense que la venue du roi des Belges en RDC, est un pas vers la réconciliation des deux peuples et qu’elle marque la reconnaissance de la rupture passée entre les 2 pays. Le RCK souhaite vivement que le roi des Belges puisse demander avec sincérité pardon, et manifester un profond regret pour ce que ses ancêtres proche (son grand-père) ont fait aux peuples Kongolais. Il doit promettre de ne pas s’opposer à la recherche de la vérité sur les criminels et leur jugement en RDC. Aussi, pour la mort de nos héros de l’indépendance Patrice Emery Lumumba et tous les autres. Sinon cette relation doit dépasser le stade émotionnelle, voir au travers de cela l’intérêt économique que cela peut nous apporter ou pas”.

Saluant l’accueil du roi en RDC, elle fustige l’exagération avec laquelle cet accueil a été organisé.

“Je pense que savoir accueillir est une qualité, mais de là, à mobiliser tout l’Etat, c’est à mon avis exagéré, surtout avec le passif que nous avons avec la Belgique. Je ne dis pas qu’il fallait les recevoir sans tam-tam, mais pas autant. Mais, en dehors de l’Etat (Ndlr: présidence, gouvernement et institutions) le peuple Kongolais a tendance a oublier son passé et à accueillir tout étrangers  » comme s’ils étaient des messis et en se courbant, c’est cela que l’on appelle l’aliénation mentale et psychologique”.

Le travail du RCK c’est de redonner la dignité aux Kongolais, leur faire prendre conscience des valeurs humaines et intellectuelles qui sont les leurs, a-t-elle soutenu.

Giscard Havril

L’information est confirmée ce lundi 13 juin, par le protocole du chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de votre média.

« Sous le haut patronne du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et dans le cadre de l’accompagnement de l’accord passé entre la famille Lumumba et le Royaume de Belgique pour le rapatriement de la dépouille du premier Premier ministre, ministre de la Défense de la République démocratique du Congo, Patrice Emery Lumumba dans son pays natal, il sera organisée ce mardi 14 juin 2022, au camp Kokolo à 10 heures, une cérémonie de réconciliation des Forces armées de la République démocratique du avec la population congolaise », sait-on lire.

Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961 logera désormais dans un mausolée en cours de construction à l’esplanade de l’Échangeur de Limete, la très célèbre tour de Kinshasa. Il y sera introduit le 30 juin prochain, à l’occasion de la fête nationale congolaise, la fête de l’indépendance.

Giscard Havril

La cité frontalière de Bunagana est tombée entre les mains des terroristes du M23 depuis le matin de ce lundi 13 juin 2022.

C’est après des violents combats depuis la soirée du dimanche 12 juin, toute la nuit et tôt ce matin entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

À 13h00 de ce lundi 13 juin, les éléments du M23 et leurs alliés se changent des tenues neuves. D’une source locale, nous apprenons que ces derniers viennent d’ouvrir par forces les bureaux à la douane, cassant les cadenas pour probablement installer leur administration.

A noter que dans son communiqué rendu public dans la soirée du dimanche, l’armée congolaise à travers le général de brigade Sylvain Ekenge porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, a notifié que le Rwanda voulait à tout prix avoir possession de la cité de Bunagana pour asphyxier facilement la ville de Goma.

Wait and see…

Désormais une course en taxis motos revient à 1000 FC en ville de Butembo au Nord-Kivu , contrairement à la coutume de depuis toujours, cela coûtait 500 FC par course.

Une situation qui est également envisagée par les conducteurs des transports en commun consécutivement à la hausse du prix de carburant dans cette partie du pays.

D’après un conducteur qui s’est confié à la radio onusienne, quand les passagers s’alarment trop, ils sont obligés de les prendre à bas, cédant ainsi la place à une mauvaise recette journalière.

«(…) A la fin de la journée, on se retrouve malheureusement avec une recette qui ne nous permet même pas de subvenir aux besoins de nos familles, au regard de la vie chère dont nous faisons face actuellement», a-t-il fait savoir.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé la mort d’un des officiers au front à Bunagana ce dimanche 12 juin 2022.

Il s’agit du Major Éric Kariku Mwisa qui, selon un communiqué des FARDC rendu public ce même dimanche soir, serait tué par des terroristes du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise qui ont tenté a plusieurs reprises d’occuper le poste frontalier de Bunagana afin d’asphixier la ville de Goma, un moyen de faire pression sur le gouvernement congolais.

Lors de cette attaque qui a rencontré une armée forte, puissante et bien déterminée à sauvegarder l’intégrité nationale et qui l’a empêchée d’atteindre son objectif, le communiqué indique que les forces loyalistes ont pu contenir cette énième agression et pousser l’ennemi en débandade en abandonnant plusieurs corps sans vie.

Malheureusement, le major Eric Kiraku Mwisa, alors officier de sécurité du commandant des opérations Sukola II Nord-kivu, a perdu la vie au champ d’honneur dans l’embuscade tendue dans les installations de Premidis sur la route de Bunagana.

Les FARDC se félicitent du visage présenté par la population dont la bravoure, son patriotisme et sa ferme détermination à barrer la route à ces terroristes et les appellent à maintenir haut la barre de vigilance et dénoncer toute présence suspecte aux services de sécurité.

Signalons que, durant les affrontements qui ont opposé les deux protagonistes, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont bénéficié du soutien aérien de la mission onusienne.

Dans un communiqué parvenu à votre média ce samedi, la Conférence Épiscopale nationale du Congo ( CENCO) annonce la nomination du Monseigneur Jean-Crispin Kimbeni Ki Kinda comme nouvel évêque du Diocèse de Kisantu dans la province du Kongo Central.

A en croire la CENCO, celui-ci succède au Monseigneur Fidèle Nsielele Zi Mputu qui a présenté sa renonciation pour des raisons de santé.

Nommé par le Pape François, l’actuel évêque de Kisantu était jusqu’à ce jour, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa, a précisé la même source.

« Le Secrétariat général de la CENCO se réjouit de cette nouvelle, il présente ses vives et sincères félicitations au Monsieur Mgr Jean-Crispin Kimbeni et lui souhaite un fécond et fructueux ministère épiscopal dans l’Eglise-famille de Dieu qui est à Kisantu», peut-on lire dans ce document signé par Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.

Un obus a fait deux morts et un blessé à Biruma, une vingtaine de kilomètres au Sud de Rutshuru centre sur la route Goma (Nord-Kivu), vendredi 10 juin 2022.

Selon Innocent Bwenge, un habitant de Biruma, les deux enfants tués, Isaka Mapendo (7 ans) et Jérémie Nziyunvira (6 ans), jouaient dans la cour de l’Institut Saint Gilbert de Biruma.

« Un obus leur est tombé dessus. Ils se sont tout de suite éteints. Un autre éclat sorti de cet obus a blessé un autre enfant qui jouait sur la cour de ce même établissement scolaire. Il a été dépêché au centre de santé de la place pour les soins », indique Samuel, un autre habitant de Biruma.

Nos sources renseignent que d’autres obus tombent sur d’autres collines dans cette partie du groupement de Kisigari semant la peur au sein des habitants. « On ignore, pour l’instant, l’origine de cet obus », rapporte le porte-parole du gouvernement provincial du Nord-Kivu.

Depuis l’avant-midi de ce vendredi, les militaires des Forces armées de la république Démocratique du Congo (FARDC) affrontent les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) dans le groupement de Jomba.

Que prépare Félix Tshisekedi ?

Déterminé à rétablir la paix dans cette partie pays, le chef de l’État Félix Tshisekedi a récemment déclaré que s’il faut qu’il ait la paix, cela doit être totale.

Malgré les appels au retour de la paix, le Rwanda continue ses exactions à l’Est de la RDC après le déploiement de plus de 500 militaires il y a quelques jours.

Visiblement le Rwanda de Paul Kagame avec moins de 30 000 habitants se dit prêt pour la guerre contre la RDC de Félix Tshisekedi de plus de 100 000 habitants.

Qui vivra verra !

Le choix de la juridiction devant juger le conseiller en matière de sécurité du chef de l’Etat est parmi les éléments qui ont prolongé la détention de M. François Beya.

Le deuxième jour du procès, après que la Cour a rejeté la demande de liberté provisoire de monsieur sécurité du président Tshisekedi, ses avocats estiment que la Haute cour militaire n’est pas compétente pour juger François Beya, qui selon eux devrait être déféré devant une juridiction civile.

Après ses argumentaires, le procureur militaire n’a pas répliqué dans l’immédiat. Même chose pour les juges de la haute cour, qui ont promis de répondre à cette demande dans une semaine.

D’après une source proche du dossier, il serait important pour M. Beya d’être jugé par une juridiction civile parce que les arrêts de la haute cour militaire ne peuvent faire l’objet d’appels.

La société Intellico envisage mettre une application qui permettra à la République démocratique du Congo (RDC) de maximiser les recettes et contrôler les flux générés par Facebook, Amazon et bien d’autres sites.

C’est ce qui ressort des échanges ce vendredi 10 juin entre le Directeur de cabinet du ministre des Postes Télécommunication et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (PTNTIC) et le chef de cette société.

« Nous avons été intéressés par cette présentation, et il a été demandé au partenaire d’écrire officiellement étant donné que le matin il a été reçu par le président de l’autorité de régulation de la poste et des Télécommunications du Congo, pour le même projet», a fait savoir Richard Achinda, Directeur du Réseau national des Télécommunications par Satellite, qui a accompagné le chef de Intellico ».

Et de poursuivre « Et donc le directeur de cabinet a demandé à ce qu’il puisse envoyer son offre pour concourir… parce que le gouvernement est intéressé par cette application de contrôle des flux régénérés par la messagerie et tous ces majors Facebook et Amazon qui échappent au pays ».

Selon le service de communication du ministère des PTNTIC, la société Intellico basée en Suisse offre des solutions dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Le souverain pontife de l’Église catholique, François 1er, est contraint de renvoyer son voyage apostolique prévu du 2 au 7 juillet prochain en RDC et Soudan du Sud, pour des raisons sanitaires, a confirmé le Saint siège par le biais de son Directeur du Bureau de presse.

En effet, c’est depuis le mois de mai dernier que l’état de santé du Saint père s’est visiblement dégradé. Agé de 85 ans, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, se déplace désormais en fauteuil roulant. Il souffrirait de gonalgie et d’une arthrose particulièrement douloureuse au genou, comme l’affirment certaines sources.

«Le Saint-Père est contraint de reporter le voyage apostolique.» a annoncé Matteo Bruni, le Directeur du bureau de presse du Vatican l’a confirmé ce vendredi 10 juin 2022

Et d’ajouter: «Acceptant la demande des médecins, et afin de ne pas annuler les résultats des thérapies du genou encore en cours, le Saint-Père se voit contraint, à regret, de reporter le voyage apostolique en RDC et au Sud-Soudan prévu du 2 au 7 juillet, à une nouvelle date à définir».

La nouvelle de ce report pour une date ultérieure intervient alors que les préparatifs de l’accueil du Pape ont atteint un stade très avancé dans son exécution.