Face aux tensions intercommunautaires entre Katangais et Kasaiens, le chef du gouvernement Sama Lukonde a lancé ce vendredi 22 avril, les travaux de la table ronde sur la paix et le vivre-ensemble.
Dans son mot, le Premier ministre, a indiqué qu’au fil du temps, le phénomène des migrations diverses finissent toujours par rapprocher des populations, à l’origine culturellement éloignées dans un même vouloir de vivre ensemble.
”Ce forum est une occasion offerte aux panélistes de mener une réflexion pour des solutions durables et de soutenir le programme de développement à la base de nos 145 territoires initié par le chef de l’État dans le but de faire en sorte que chacun où qu’il se trouve, puisse y trouver des opportunités et jouir bien sûr du bien-être auquel tous aspirent sans devoir aller à l’aventure en quête de ce bien-être ailleurs“, a-t-il dit.
Et de renchérir « Lubumbashi est en effet, sans nul doute une ville ouverte à l’altérité. Pourtant, depuis quelques années, il y a une tendance à susciter, et ici je veux dire, à défaut malheureusement, une forme de tension intercommunautaire. Tension qui semble être une rumeur par moment. Mais pourtant, reste une réalité tant que nous restons, en tant que responsables politiques, alertés à tous les échos qui viennent vers nous ».
Ainsi, il préconise un diagnostic sincère et franc dans l’objectif de trouver des solutions durables pour la paix sociale.
”Il nous appartient donc, chers panélistes, de poser un diagnostic sincère et franc et envisager des mesures en vue des solutions durables pour la paix Sociale, la prospérité de nos compatriotes dont, bien sûr ces assises dépendent, et la capacité à stabiliser les populations de notre pays. Le chef de l’État nous a donc tous exortés à la gestion responsable et citoyenne« , a conclu le Premier Ministre.
Pour sa part, le Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kabuya, remerciant tous les participants à ce forum, a également attiré leur attention sur les effets nocifs de cette crise, qui selon lui, constituent un véritable frein au développement des communautés, ce, avant d’appeler tout le monde à bannir ces fléaux dans toutes les provinces.