Telle est la substance de leur communiqué du dimanche 24 avril dernier. Le Conseil d’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) et le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO) ont menacé de mobilisation pour des manifestations de rue, en cas du manque de consensus autour des réformes électorales, dont l’examen a commencé dans les travées de l’hémicycle.
Les deux structures de l’apostolat laïc des deux Églises traditionnelles de la République démocratique du Congo (RDC) voudraient faire d’une pierre deux coups, pour notamment indexer les restrictions des droits et libertés fondamentaux et l’insensibilité du pouvoir aux cris de détresse de la population face à la misère grandissante.
Les protestants et catholiques affirment constater avec regret, la mauvaise foi du pouvoir en place au sujet du processus électoral de part la suite des évènements.
“Après la modification, à priori, politiquement motivée de la composition de la Cour Constitutionnelle, en violation de la Constitution et des lois pertinentes et, subséquemment, le passage en force par l’Assemblée nationale dans le processus de mise en place des animateurs de la Ceni, au mépris total de la loi par elle-même votée. Et, malgré le chapelet des bonnes intentions miroité pour endormir le peuple, tout porte à croire que le pouvoir en place est déterminé à faire fi de tous les appels aux réformes électorales consensuelles pour des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023. L’examen en cours de la loi électorale en dit plus”, indique le communiqué.
À cet effet, elles ont affirmé avoir déjà procédé aux consultations des forces sociales et politiques de la nation pour la redynamisation, et planifier les actions à entreprendre dans les tous prochains jours.
Giscard Havril
Réformes électorales : Calcc et Milapro menacent de descendre dans la rue en cas de manque de consensus
Équateur: Le rapporteur adjoint de la CENi réaffirme la volonté d’organiser les élections dans le délai constitutionnel
C’est depuis lundi 25 avril que le rapporteur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Paul Mohindo est arrivé en ville de Mbandaka, dans la province de l’Equateur.
Lors d’un tête-à-tête avec le gouverneur de province Bobo Boloko, celui-ci a réitéré la volonté de la centrale électorale d’organiser les élections à tous les niveaux dans le délai constitutionnel, soit en 2023.
Ce faisant, indique-t-il, la Ceni envisage rapprocher les centres d’enrôlement et les bureaux de vote auprès de la population avant l’enrôlement, a-t-on appris.
Autres détails c’est que, la centrale électorale veut également déployer les envoyés pour la cartographie électorale sur terrain, en plus, mettre fin aux conflits entre les chefs de groupements dans quelques provinces.
EPST : Les syndicalistes du Grand Kivu et Tanganyika saluent l’innovation de la SECOPE pour la paie des NU
Ils sont arrivés lundi 25 avril à Kinshasa, pour faire le point sur les problèmes qui gangrènent le sous-secteur de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), particulièrement en ce qui concerne la paie des Nouvelles unités (NU).
Il s’agit des syndicalistes du Grand Kivu te du Tanganyika qui, à l’occasion ont eu un entretien avec le Directeur, chef de service technique du Service de contrôle et de la paie ( SECOPE) et les membres de son staff technique.
Le directeur du SECOPE a indiqué que son service a une maîtrise parfaite des effectifs et des écarts. Ainsi, il a fait part aux syndicalistes des données statistiques globales qui sont actualisées chaque mois.
Une satisfaction pour cette délégation qui a été rassurée de la paie des NU pour ce mois d’avril avec un nouveau listing.
« On vient de nous montrer comment on a modernisé la gestion des effectifs. Nous sommes heureux, c’est vraiment une innovation au SECOPE», s’est réjouit le coordinateur de la délégation.
D’après le service de communication de l’EPST, ces syndicalistes auront également des discussions avec le Premier ministre, ainsi que le ministre des Finances, sur le déblocage des arrêtés interministériels qui, selon eux, ouvrent la voie à l’octroi des frais innovants.
Football: Florent Ibenge blessé à la colonne vertébrale dans un accident de circulation
Hier lundi 25 avril, le congolais Jean Florent Ibenge entraîneur de RSB a connu un accident de circulation dans son chemin de retour après une séance d’entraînement avec son club.
Les services de RSB indiquent que l’ancien entraîneur de Léopards de la RDC est admis au soin dans le CHU du Mohamed V. où il a été repéré dans son corps après examen, une blessure au niveau du colone vertébrale.
Alors que son équipe s’apprête à affronter les Corbeaux du TP Mazembe de la RDC le 08 mai prochain. Florent Ibenge va observer un repos médical d’une semaine et dix jours.
Son club et plusieurs fans ont exprimé leur gratitude au personnel médical et lui ont souhaité prompt rétablissement.
Justice: La Cour de cassation fait rebondir les dossiers Bakonga Willy et Eteni Longo
Bakonga Willy et Eteni Longondo, deux noms que les congolais de Kinshasa ou d’ailleurs n’oublieront jamais. Les deux anciens ministres de l’ère Sylvestre Ilunga Ilunkamba, respectivement en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (Epst) et de la Santé publique, hygiène et prévention ne se sont pas encore complètement déchargés des griefs qui pèsent sur eux en justice.
Des sources judiciaires affirment du rebondissement de leurs dossiers à la Cour de cassation qui doit relancer les invitations,a-t-on indiqué.
Willy Bakonga, l’ancien chantre de la Kabilie, convertit en ‘’tshisekediste-fatshiste’’, a été appréhendé, il y a plus d’une année à l’aéroport international de Maya-Maya, au Congo Brazzaville, alors qu’il voulait prendre son vol pour l’étranger, avec plusieurs dizaines de milliers de dollars. Après être extradé en République démocratique du Congo (RDC), il a été incarcéré pendant plusieurs mois au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, ex prison de Makala, avant de bénéficier d’une liberté provisoire.
Son collègue Eteni Longondo, membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), actuelle mouvance présidentielle, a été lui aussi, cité dans une affaire de détournement des fonds alloués à la Covid-19, alors qu’il était ministre de tutelle de la santé. Après être mis sous mandat d’arrêt provisoire et détenu pendant quelques semaines à Makala, ce membre du parti présidentiel a bénéficié également d’une liberté provisoire. Après que le traitement de son dossier ait pris fin au parquet général de Kinshasa/Gombe, il est relancé à la Cour de cassation qui entend lui lancer une invitation. Et ce, juste une question des heures, affirment les mêmes sources.
Giscard Havril
Bukavu : trois morts et plusieurs blessés, bilan encore provisoire d’un éboulement à Nyakaliba
Trois personnes mortes et plusieurs autres blessées, c’est le bilan encore provisoire d’un éboulement de terre sur avenue Kadurhu, Quartier Nyakaliba sur la Colline surplombant l’ITFM Bukavu non loin du Parking Lycée Wima dans la Commune de Kadutu, ville de Bukavu.
Cet incident a eu lieu un peu après 18 heures 30, la nuit de ce lundi 25 avril 2022 causant l’écroulement de 5 maisons selon le chef de quartier Nyakaliba.
Pour l’instant, les opérations de fouille d’autres personnes qui seraient sous les décombres se poursuivent.
Bitoko Faustin, chef de quartier Nyakaliba, promet de donner le bilan exact de cet incident après les recherches en cours.
Lubumbashi: Sama Lukonde à cheval sur la négociation entre les nobles du Grand Kasaï et Grand-Katanga
Dans le cadre d’une restauration de la paix et le vivre ensemble entre les deux communautés, le Chef du Gouvernement Sama Lukonde, s’est entretenu, le week-end dernier avec la société civile du Grand Katanga, les confessions religieuses ainsi que les communautés socioculturelles des provinces vivant au Haut-Katanga.
Cet entretien a consisté à faire part au Chef du Gouvernement de certaines propositions sur l’organisation de la table ronde et épingler quelques questions très cruciales qu’il faille traiter lors de ces assises.
De son côté, Monseigneur François Mutombo, président de l’Union des églises indépendantes du Congo a fait savoir que sans paix, on ne peut ni bâtir, ni construire, moins encore développer une nation.
«Dans nos assemblées, dans nos mosquées, dans nos cathédrales, nous ne parlons que de la paix chaque jour. Vous savez que la paix nous a coûté chère, nous chrétiens, alors on ne peut pas bâtir, construire, développer un pays si il n’y a de paix. Nous sommes tous congolais, nous devons nous aimer vivre dans la paix et nous l’avons écouté, nous lui avons promis notre accompagnement», a-t-il rajouté.
Pour François Mutombo, les confessions religieuses du Haut-Katanga nous soutenons cette vision de son Excellence, Monsieur le Président de la République relayée ici par le Premier Ministre, nous allons accompagner à tous les niveaux ce message de paix et nous allons vivre dans la paix
Par ailleurs, les communautés socioculturelles des provinces vivant au Haut-Katanga, ont saluée cette initiative du Président de la République, et ont fait certaines suggestions au Premier Ministre quant à ce.
Kongo Central: Adrien Bokele annonce la réorganisation du secteur de la pêche avant la relance de la production
Le ministre de la pêche et élevage Adrien Bokele , est arrivé dimanche 24 avril à Matadi dans la province du Kongo-central dans la soirée, pour notamment réglementer le secteur de la pêche dans la côte maritime à Muanda.
Il y est également pour tenir une séance de travail avec les Entreprises et/ou Organisations de pêche mais aussi inaugurer le chalutier de la Société de Pêche Plataforma Union, a-t-on appris.
Le ministre Adrien Bokele devra également tenir des séances de travail avec la Société Congolaise des Pêches (SOCOPE) basée à Matadi dans la perspective d’acquisition des bateaux de pêche par le Gouvernement et visiter quelques fermes.
« Vous savez que le gouvernement a décidé de doter la RDC des bateaux de pêche. Parce que nous voudrions relancer la production halieutique, nous voudrions que la population mange et nous sommes disposés maintenant à travailler pour que cette relance de la production soit effective », a-t-il dit devant la presse.
Et d’ajouter « Il faudrait procéder à l’évaluation, du dispositif logistique de la SOCOPE, cette société a une port, il faudrait qu’on vérifie réellement si ce port existe, et s’il peut recevoir des bateaux des pêches ».
Lualaba: Un nouveau déraillement d’un train enregistré à Lubudi
Après celui du 15 avril, le territoire de Lubudi dans la province du Luababa a enregistré, dimanche 24 avril 2022, un nouveau déraillement d’un train de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) dans la section comprise entre les villages Nguba et Mutaka.
Il s’agit du train semi-direct dénommé New Express Diamant Béton, lancé en service depuis plus de 10 mois dont la desserte devrait couvrir le trafic ferroviaire Lubumbashi-Mwene Ditu.
D’après l’agence nationale de presse qui livre cette information, une collision entre le train et une voiture serait à la base de cet accident. La voiture, un Howo Truck de marque chinoise transportant du sable s’est heurté à la locomotive 1802 qui, heureusement, ne s’est pas renversée.
Aucune perte en vies humaines ni l’ampleur de dégâts matériels a été signalés à la suite de cet accident, renseigne le service de communication de la SNCC.
Il convient de signaler que le taux d’ accident ferroviaire s’accentue dans la province du Lualaba depuis le début de cette année, soit au moins 4 accidents de cette nature.
La plus meurtrière a coûté la vie à 75 personnes et plus d’une centaine de blessées, le 12 mars dernier, au niveau du village Kitenta et Buyofwe situés à 19 kilomètres du chef-lieu du territoire Lubudi.
Kinshasa : Human Rights condamne l’attaque policière au siège de l’ECIDé
Le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (Human Rights), a condamné l’usage excessif et inopportun de la force par la police nationale congolais au siège de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDé), lors de la dispersion des militants la semaine dernière.
Alors que ces derniers manifestaient pacifiquement aux alentours du palais du peuple, la police a envahi le siège de ce parti sur le boulevard triomphal dans la capitale Kinshasa, et a interpellé plusieurs militants de ce parti.
Dans un communiqué publier la semaine dernière à la suite de cet incident, le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme représenté en RDC, a renseigné selon les informations concordantes, les cas de plusieurs blessés graves et de l’arrestation de plusieurs personnes, au-delà de vandalisme qui s’est perpétré au siège de l’ECIDé.
Cette branche de la mission onusienne en RDC, a rappelé que les manifestations publiques pacifiques, même lorsque celles-ci ci n’ont pas été notifiées aux autorités conformément à la constitution ne sauraient être dispersées violemment.
En outre, elle a insisté sur le droit à l’intégrité physique, lequel doit en tout temps être protégé et les civils interpellés doivent également être traités dignement.
Consécutivement aux dégâts collatéraux, Human Rights a appelé aussi les militants des partis politiques à respecter les procédures en vigueur en matière de manifestations publiques, à privilégier le dialogue et à respecter les instructions des forces de l’ordre.
Human Rights invite les autorités judiciaires à ouvrir une enquête en vue de tirer les leçons de ces événements et de traduire les responsables des violations des droits de l’homme devant les instances compétentes.
« A l’approche des échéances électorales, il est plus que jamais nécessaire de rendre effectives les lois garantissant la liberté de manifestation pacifique et encadrant son exercice », a écrit Le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme.
Au final ce service de l’ONU, a réitéré sa disponibilité de soutenir les efforts visant à prévenir les violences et à garantir un processus électoral respectueux des droits de l’homme.
Consécration de la villa de Papa Wemba: « C’est ici que va désormais se raconter la Rumba Congolaise par la parole » (Cathérine Kathungu)
La maison du défunt artiste musicien Jules Shungu Wembadio, dit papa Wemba a été officiellement transformée en musée de la Rumba par la ministre de la culture, Arts et patrimoines et ce, à l’occasion de la journée africaine de la Musique célébrée le 24 avril de cette année.
A cette occasion, une cérémonie a été organisée dans cette parcelle située à l’avenue au numéro 16 de l’avenue de la Forêt, au quartier Joly parc, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.
Outre le ministère sectoriel, plusieurs autres personnalités ont pris part à cette cérémonie, entre autres, les sénateurs, les députés, les ministres d’Etat, les cinéastes, les comédiens, les écrivains les modélistes, les musiciens, les producteurs et bien plus.
Cathérine Kathungu s’est dit est fière, en sa qualité de ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de voir que la décision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, d’acheter cette maison donne un surplus, à la culture en général et à la Rumba singulièrement.
« C’est ici que va désormais se raconter la Rumba Congolaise par la parole, par les photos, par la musique, par la sculpture, par la danse, par des textes poétiques, des recherches et des archives. Dans cette maison d’un certain luxe, au goût du roi de la Rumba, nous ferons aussi des expositions, des conférences, des ventes aux enchères, des compositions, des répétitions et autres », a-t-elle indiqué dans son mot de circonstance.
RDC : L’église catholique face au célibat des prêtres parents
Les évêques catholiques réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont début avril 2022, convié les prêtres qui ont des enfants et qui ont fondé clandestinement des familles à quitter les presbytères de s’éloigner de l’état clérical.
« Nous avons pris l’engagement de rester chastes et célibataires pour le royaume lors de notre ordination sacerdotale. Pour son célibat, le prêtre devient l’homme pour les autres. Le célibat devient l’expression de l’amour du prêtre pour le Seigneur. (…) Ceux qui ont des enfants doivent être éloignés de l’état clérical », ont exhorté les évêques congolais à ceux que l’on peut appelés ‘’fils égarés’’.
L’appel de la Cenco se montre être une expression de la douleur, du chagrin. Mieux, une compassion de celui qui alerte à celui qui est alerté. Au demeurant, rien d’humiliant, de moquerie. Aucune menace, aucune brimade et/ou malédiction à l’endroit de l’interpelé. Par ricochet, les évêques du Congo ne sont pas allés par le dos de la cuillère pour aborder dans lunette la question du contrôle sexuel, dans les rapports entre prêtre (homme) et la femme.
Et ce n’est pas tout. La question de la progéniture issue du fruit interdit n’a pas été oubliée. Les princes de l’église catholique dans leur perspicacité d’esprit se sont interdits de distribuer telle ou telle autre mention pour la mauvaise ou la bonne conduite, lorsqu’on sait que la chasteté est une obligation pour tout clerc.
Le prêtre on le sait, est appelé à dormir seul, à exprimer son amour envers tous sans distinction aucune. Même ses ennemis. À l’instar de l’adoration à genoux, le prêtre la doit à seul Dieu et non à une femme quelle que soit sa beauté.
Par cette interpellation sous la douleur, les évêques ont appelé les prêtres parents clandestins à s’éloigner de l’état clérical en faveur des femmes qu’ils ont aimées ou abusées sous la soutane, marchant ainsi sur leur engagement au célibat et à la chasteté, en trahissant au même moment les qu’ils ont fait avec ces femmes alors qu’ils ont besoin de l’affection des parents.
Que des prêtres concernés répondent de leurs responsabilités
À l’échelle tant mondiale que nationale, des prêtres ont été cités dans plusieurs cas d’abus sexuels, pédophilie et homosexualité sur des personnes filles ou garçons. Il existe même des enfants métis ou autres, abandonnés par des prêtres. En France, le cardinal Barbarin avait même remis sa démission au pape François, pour être mis à la disposition de la justice française, pour avoir gardé silence face aux abus et scandales de pédophilie causés par des prêtres dans son diocèse. Des actes qui ont secoué
l’Église catholique dont l’image a été ternie par ces hommes.
En République démocratique du Congo, les évêques ont décidé que ces prêtres répondent à leurs charges comme parents et non plus comme prêtres. « L’Église propose que la demande de dispense des obligations sacerdotales pour le prêtre concerné réponde à ses responsabilités ». Partiale, l’Église par ses évêques veut protéger les personnes vulnérables, victimes desdits abus. « L’Église veut protéger non seulement la sainteté mais aussi les droits des personnes vulnérables et des enfants », ont-ils soutenu.
La miséricorde ou la compassion n’exclut la justice ou la vérité, par leur exhortation, les évêques ne sont pas adressés qu’aux clercs qui ont des enfants, souligne sous anonymat un curé d’une paroisse catholique de Kinshasa. « Il s’agit d’une méditation qui s’adresse aussi aux fidèles qui refusent de protéger les prêtres à vivre de la meilleure façon leur vie des consacrés. Ces fidèles qui participent à l’œuvre de tentation qui pousse au péché le prêtre », regrette-t-il.
Dans un monde où nombre des déviances sont devenues une expression de liberté débridée pervertie, il est important qu’en lieu et place de se servir de l’androïd pour faire du sextape du prêtre, de mettre en muni-jupes, dos nu, ou sous une tenue indécente, exhibant string, nombril et/ou seins, les chrétiens, tous sexes confondus feraient mieux de s’engager à permettre aux calotins de vivre en bonne et due forme leurs quatre conseils évangéliques, estime-t-on.
Giscard Havril
RDC : Félix Tshisekedi appelé à utiliser son propre compte Twitter pour communiquer
La communauté des internautes sur Twitter a appelé le Président de la République Félix Tshisekedi a communiqué désormais via son propre compte.
Ceci fait suite à la réélection du Président Français, Emmanuel Macron, où le chef de l’État congolais a via le compte Twitter de la présidence félicité celui-ci d’avoir obtenu un second mandant à la tête de la République française.
« Monsieur le Président et Cher Emmanuel Macron, je vous exprime mes très vives félicitations pour votre brillante réélection à la tête de la République française » a écrit la présidence de la RDC.
Plusieurs réactions ont fustigé la gestion de communication de la présidence congolaise, estimant que celui-ci reste et demeure un service administratif de la toute première institution du pays. Une raison de se limiter à communiquer les informations administratives de la Présidence, et non écrire au nom du Président.
« Une communication purement privé publiée sur un compte institutionnel !
Même Emmanuel Macron n’en reviendra pas », a commenté Abel Augustin Amundala.
« Le Président doit aussi avoir un compte Twitter certifié comme tous les autres. Ça c’est un compte de la présidence et non du Président. Aidez le président svp », a réagi Manassé Bokwa
Pour certains, le chef de l’Etat possédait avant son élection en janvier 2019 un compte personnalisé dans ce microblogage, cependant depuis qu’il est à la tête du pays ce prétendu compte n’existe plus.
« Le Président Félix Tshisekedi a son compte privé pourquoi depuis qu’il est élu président il ne parle pas ? nous voyons leurs collègues présidents parlé dans leurs comptes privé », s’est interrogé Patrick Kamand.
Quelques membre de ce réseau social doute de l’authenticité des tweets publiés au travers ce compte administratif de la présidence, estimant au final que le chef de l’Etat, ne connaîtrait pas les contenus de ce qui se rencontre sur lui sur ce compte.
Demi-finales/CAF C2: La retrouvaille entre Mazembe et Florent Ibenge
L’ancien entraîneur de l’As V.club et actuel de RS de Berkane, Florent Ibenge, retrouve son ancien adversaire acharné lors des classiques de la Ligue congolaise de football (Linafoot). Mais cette fois, ils vont livrer bataille dans le cadre des demi-finales de la Coupe de confédération de la CAF (C2).
Le Tout puissant Mazembe de Franck Dumas reçoit à la phase aller prévue le 08 mai prochain au temple de Badiangwena à Lubumbashi la Renaissance Sportive de Berkane de Florent Ibenge.
Le match retour est prévu au Maroc une semaine après. Outre Jean Florent Ibenge, l’ancien ailier droit de V.club et sociétaire de RSB, Chadrack Muzungu, va également retrouver la pelouse de Mazembe.
L’autre demi-finale oppose les libyen de Al Ahli Tripoli aux sud africains d’Orlando Pirates.
Le M23 bannit des consultations pour non-respect de la trêve
Le groupe d’experts chargé de consultations des groupes rebelles actifs à l’Est de la RDC à Nairobi ont chassé hier dimanche le mouvement rebelle du M23 de la table de consultations pour le non-respect de cessez-le-feu.
Les Forces armées congolaises ont affirmé que les rebelles du M23 ont attaqué leur position dans le territoire de rutshuru, foulant au pied la trêve décrétée pour permettre l’aboutissement heureux dès consultations de Nairobi au Kenya.
C’est depuis samedi dernier que la RDC a lancé les consultations avec une dizaine des groupes armés conformément aux conclusions du conclave de cinq présidents de la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA).
Élection Française : « Emmanuel Macron a été réélu pour sa sincérité et son réalisme lors du débat contradictoire » (Augustin Kabuya)
Le secrétaire général a.i de l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS) Augustin Kabuya a soutenu que, la réélection du Président Français Emmanuel Macron résulte de sa sincérité et son réalisme.
Pour lui, le débat entre Emmanuel Macron et Marine Lepen avant l’élection fut l’enjeu idéal ayant permis au président réélu de s’imposer aux urnes.
« Il a été élu pour sa sincérité et son réalisme lors du débat contradictoire pour le second tour » a-t-il renchérit.
Ainsi, Augustin Kabuya, a félicité le Président Macron d’avoir été réélu pour un second mandat avec 58,2%.
« Mes sincères félicitations au Président français Emmanuel Macron réélu pour un second mandat avec 58,2% », a-t-il écrit.
En parallèle, la communication de la présidence a soutenu que ce nouveau mandat d’Emmanuel Macron permettra aux pays Républiques de renforcer davantage la coopération bilatérale.
Nord-kivu : Des manifestations ce lundi dans la partie nord pour exiger la levée de l’état de siège
Le groupe de pression “Veranda Mutsanga” et plusieurs autres mouvements citoyens ont décrété depuis le week-end dernier deux journées sans travail soit lundi 25 avril et mardi 26 avril pour protester contre l’état de siège et soutenir le boycott des élus du Nord-Kivu et de l’Ituri d’assister aux plénières à l’Assemblée nationale jusqu’à la levée de cette mesure.
Déjà tôt le matin ce lundi, des barricades sont signalé à Kirumba, à Lubero et dans la ville de Butembo où les manifestants interdits tout passage sur les artères principales. Situation à la base d’une panique généralisée dans cette partie nord de la province du Nord-Kivu.
Durant ces deux jours, la véranda Mutsunga invite les habitants de Beni-Butembo et tout le Nord-Kivu, au respect de ce mot d’ordre. Cette action vise selon cette structure, à exiger la levée de l’Etat de siège, qui ne produit pas des bons résultats sur terrain.
Le groupe de pression s’appui aux dernières statistiques de 11 derniers mois de ce régime spécial, et estime que la mesure de l’état de siège dans les deux provinces du pays est inefficace voire inopportune d’autant plus que les civils continuent à être tués par les mêmes groupes armés qui opéraient avant l’instauration de ce régime militaire.
Ebola refait surface à Mbandaka
Un nouveau cas d’Ebola a été confirmé samedi en République démocratique du Congo (RDC), quatre mois seulement après la fin de la 13e épidémie au pays.
Selon l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) qui confirme cette information, le cas enregistré a été détecté chez un homme de 31 ans, en ville de Mbandaka, dans la province de l’Equateur.
Le patient a été admis le 21 avril, dans un centre de traitement Ebola pour des soins intensifs, mais est mort tard dans la nuit. Les échantillons prélevés après sa mort ont permis de confirmer la résurgence de cette maladie virale.
L’infortuné aurait présenté les symptômes depuis le 05 avril. Des enquêtes pour déterminer la source de l’épidémie sont en cours.
Pour l’OMS, « de nombreuses personnes à Mbandaka sont déjà vaccinées contre Ebola, ce qui devrait contribuer à réduire l’impact de la maladie ».
CAF C2 : Mazembe en demi-finale
C’est un pari réussi. Les corbeaux du TP Mazembe ont arraché ce dimanche 24 avril au Temple de Kamalondo leur ticket pour la demi-finale de la coupe de la confédération de CAF.
Les congolais du TP Mazembe se sont débarrassés facilement des égyptiens de Pyramids Fc sur le score sans appel de deux buts à zéro (2-0).
Koffi Kouame et Jephte Kitambala sont les buteurs de cette rencontre l’un à marqué à la 33e minute et l’autre à la 44e.
En attendant les autres résultats, l’unique représentant congolais encore en lice est le premier à se qualifier dans cette phase. Les autres rencontres se jouent ce soir.
Kinshasa: Basea Loimba, présidente de la ligue des jeunes PPRD arrêtée et transférée à Makala
Une information confirmée par les sources judiciaires. Ces dernières ont expliqué que la présidente de la Ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a commencé par être détenue pendant trois jours au Parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe, avant d’être transférée au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa ( CPRK), ex prison de Makala.
S’agissant du motif de son arrestation, des sources parlent d’une interpellation pour une affaire de vente d’une parcelle à conflit.
Giscard Havril
Négociations gouvernement congolais-groupes armés, le M23 dans un double front
Alors que les négociations entre la partie gouvernementale et celle des groupes armés ont débuté à Nairobi, la capitale kenyane, ce samedi 23 avril, sur terrain le Mouvement du 23 mars (M23) a repris les hostilités.
Ce samedi, des sources concordantes ont signalé des combats dans le territoire de Rutshuru, où plusieurs villages de la chefferie de Jomba ont été attaqués par les rebelles du M23 aile Sulutani Makenga, a-t-on indiqué.
Après avoir pris connaissance de cette reprise des combats par ce groupe armé, la partie gouvernementale a exigé et obtenu l’expulsion de la salle des consultations, de la délégation du M23. Les échanges ont repris après cette expulsion, a-t-on indiqué.
Aux yeux de l’ACAJ (Association congolaise d’accès à la justice) pense que l’aile Sulutani Makenga est constituée des criminels de guerre et ne mérite d’être associée à ces échanges.
Par ailleurs, des observateurs pensent que le double front du M23 soutenu par l’extérieur pour imposer l’obtention de ses droits. Le gouvernement doit rester ferme à ce sujet, et ne doit céder aux caprices des groupes armés, conseille-t-on.
Dans une publication consultée par notre média, le Député Promesse Matofali lui, pense que seul le terrain militaire permettra à la République démocratique du Congo à mettre fin à cette question. Plus question de négociations politiques, a-t-il soutenu.
RDC: Le CNSA tire la sonnette sur la ségrégation institutionnelle dont il est victime
Le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) a saisit le Premier ministre par le biais d’une correspondance, dont l’objet repris en concerne est le fonctionnement de cette Institution.
Dans sa correspondance, l’institution d’Olenga Nkoyi a rappelé le contexte de la création et la mise en place de cet organe d’appui aux Institutions lors de la dernière élection qui a eu lieu en République démocratique du Congo (RDC).
Le CNSA affirme n’avoir rien reçu, en termes de frais de fonctionnement ni d’autres frais connexes de droit, tel que décrit dans les différents budgets mais jamais exécutés, et ce, depuis trois ans et demi.
Il déplore ce qu’il qualifie de ségrégation institutionnelle, et avance qu’elle porte gravement atteinte et préjudice la République du fait de la non-réalisation des missions assignées à cet organe.
« Cette volonté apparamment délibérée de privatiser l’Etat au détriment de certaines institutions, en violation de la Constitution et des lois de la République, risque d’avoir des conséquences regrettables pour la nation tôt ou tard », peut-on lire.
Incidents au palais du peuple, Christophe Mboso indexe l’ECIDé/Lamuka
« Les incidents déplorés ce vendredi 22 avril devant le palais du peuple ont été occasionnés par des inciviques armés qui répondaient à l’appel lancé par un Haut-cadre de l’ECIDé/Lamuka dans les médias de la place », a souligné le président de l’Assemblée nationale, dans un communiqué vendredi dernier.
Sur place au palais du peuple, plusieurs citoyens sont allés manifester leur soutien à la plénière consacrée au sur la loi électorale ont été également victimes de cette mésaventure.
D’après le speaker de la chambre Basse du Parlement, ces inciviques ont causé des dégâts importants à leur passage, troublant aussi l’ordre public.
« Les inciviques prérappelés ont causé d’importants dégâts matériels à leur passage et porté atteinte à l’intégrité physique des paisibles citoyens venus soutenir les institutions de la République à l’occasion du débat sur la loi électorale », a-t-il renchéri.
Ainsi, Christophe Mboso tire l’attention des uns et des autres sur le fait que la liberté de manifester son opinion en public est constitutionnelle « Cependant, son abus peut tomber sous le coup des sanctions pénales ».
CAF-C2 : TP Mazembe joue sa qualification en demi-finale ce dimanche
Après un nul arraché à l’extérieur, les corbeaux du Tout Puissant Mazembe vont chercher à maintenir la barre très haute et faire la joie de leurs supporters.
Ça sera ce dimanche 24 avril, à Badiangwena en ville de Lubumbashi face au Pyramids FC. Le club congolais engagé dans cette compétition continentale sera obligé de créer la sensation.
La belle performance démontrée au match aller ne suffit pas, les hommes de Franck Dumas se contenteront d’une victoire pour se qualifier en demi-finale.
Déjà à Lubumbashi, le club Égyptien de Pyramids FC reste lui aussi déterminé à ramener la qualification à la maison.
D’après la confédération africaine de football ( CAF), cette rencontre aura lieu à partir de 15 heures de Lubumbashi et 14 heures de Kinshasa.
Assemblée nationale : Voici le calendrier de l’élection du premier vice-président
Quelques semaines seulement après le dépôt par Jean-Marc Kabund, de sa démission au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, place à son remplacement.
Ainsi, le bureau de la chambre Basse du Parlement a rendu public, les différentes dates relatives au processus du vote de son remplaçant.
Ce calendrier indique que, le dépôt des candidatures débute le vendredi 22 avril au samedi 23 Avril prochain.
En outre, l’examen des candidatures interviendra le 25 avril soit 24 heures avant la date prévue pour la campagne électorale.
L’audition des candidats est prévue le mercredi 27 Avril prochain, le jour même de cette élection.
Dans cette perceptive, du côté de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et du Cap pour le changement (CACH), le choix a été porté sur André Mbata.
Il convient de préciser que, ce dernier est à ce jour président de la commission PAJ de l’Assemblée nationale.