La liste de 28 Léopards convoqués pour la double confrontation face aux Lions de l’Atlas du Maroc est enfin dévoilée. Pour la seul surprise on note l’absence de l’ancien attaquant du TP Mazembe Jackson Muleka, l’homme est actuellement en forme en première division championnat turc.
Mais il faut noter également la présence de Théo Bongonda et le retour de Meschack Élia. Ces deux attaquants se sont montrés très disponibles pour ces deux rencontres prévues le 25 et le 29 mars prochain. On note également la présence des cadres de cette sélection, notamment Marcel Tisserand, chancel Mbemba et Dieu Merci Mbokani.
Voici l’intégralité de la liste de Hector Cuper.
Gardiens:
Joël Kiassumbwa
Hervé Lomboto
Lionel Mpasi
Défenseurs:
Chancel Mbemba
Christian Luyindama
Chris Mavinga
Jordan Ikoko
Arthur Masuaku
Vital Nsimba
Marcel Tisserand
Mukoko Amale
Glody Ngonda
Milieux de terrain
Edo Kayembe
Bastien Samuel
Samuel Moutoussamy
Gaël Kakuta
Paul-José Mpoku
Pelly Mpanzu
Merveille Bope Bokadi
Attaquants
Ben Malango
Chadrac Akolo
Théo Bongonda
Yoane Wissa
Cédric Bakambu
Elia Meschack
Yannick Bolasie
Neeskens Kebano
Dieumerci Mbokani.
Barrage RDC Maroc: Hector Cuper dévoile enfin sa liste, sans Jackson Muleka
Première conférence sur la gestion des volcans de Virunga : À Goma, Guy Loando lance les assises
Ouverte ce samedi 19 mars 2022, en ville de Goma, la première conférence internationale sur la gestion des volcans de la chaîne de Virunga a été lancée par Guy Loando, ministre d’État et ministre d’aménagement du territoire.
Dans son mot de circonstance, le représentant du Président de la République et du Premier ministre a saisi l’occasion, pour revenir sur les menaces permanentes que présentent ces volcans à la population des villes de Goma, Gisenyi et du territoire de Nyiragongo.
Du haut du podium de Serena hôtel où ces assises se tiennent, Guy Loando a jugé crucial de poursuivre les efforts, en matière de surveillance des aléas volcaniques et d’anticipation à la gestion des risques volcaniques dans la région de Virunga, afin de prévenir l’impact des prochaines éruptions.
Accordant une importance capitale à cette première messe sur la gestion des volcans, le ministre de l’Aménagement du territoire, après être revenu sur les objectifs généraux et spécifiques de ces assises, a invité les parties prenantes à un travail acharné afin de produire des recommandations pertinentes pour aider tous les acteurs impliqués, de jouer pleinement leur rôle dans la prévention de la gestion des risques volcaniques dans le Virunga.
De son côté, José Mpanda Kabangu, ministre de la Recherche scientifique et technique, a soutenu que cette conférence sera aussi une opportunité pour les populations locales. Pour lui, c’est cette population qui sera utilisée dans la mise sur pied de toutes les résolutions issues de cette conférence.
Il a annoncé des actions concrètes au niveau du gouvernement congolais, afin de matérialiser les résolutions qui y sortiront, pour la sécurisation de la population et par la réduction des substances, des incertitudes, mais aussi l’amélioration des conditions de vie des agents de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG).
Notons que cet événement marque aussi l’entrée dans une nouvelle ère dans l’histoire de la RDC, particulièrement dans la gestion et la prévention des risques liées aux volcans de Virunga. Ce, après les éruptions de 1975, 2002 et 2021.
Développement à la base: Les députés provinciaux en séminaire à Kinshasa dès ce samedi
Les députés provinciaux de toutes les 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC) sont invités à prendre part au séminaire d’appropriation du programme de développement local des 145 territoires, qui ouvre ses portes ce samedi 19 mars 2022.
Prévu du 19 au 20 mars courant, les travaux de ce séminaire seront ouverts par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Quant à l’objectif poursuivi, c’est d’amener les députés provinciaux à s’approprier la vision du programme de développement à la base dans les 145 territoires.
Évaluer à 1,66 milliards de dollars américains ce projet qui vise l’amélioration des conditions des vies des populations rurales congolaise a été lancée en octobre 2021, à Kenge dans le Kwango et à Songololo dans le Kongo Central, par le Premier ministre Sama Lukonde.
CAF-C2 : TP Mazembe croise As Otoho ce dimanche
Le seul représentant congolais aux interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), est à la porte de sa qualification aux quarts de finale de cette compétition.
Ce dimanche 20 mars, le Tout-puissant Mazembe sera reçu au stade des Martyrs de la Pentecôte par l’As Otoho du Congo-Brazzaville, en match comptant pour la 5ème journée de phase des groupes.
Après deux victoires, une défaite et un match nul, face aux brazzavilois, une victoire permettra aux corbeaux de Lubumbashi d’obtenir leur ticket des quarts de finale.
Au classement provisoire, TP Mazembe occupe la 2ème position, talonné par Al Masry d’Égypte, suivi de l’As Otoho et Coton Sport du Cameroun vient à la dernière position.
ESU: Le Rapuco menace de lancer l’opération “toge dans la rue ” d’ici le 24 mars
Dans un communiqué ce vendredi 18 mars, le réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs de la République democratique du Congo (RAPUCO), informe l’opinion nationale que depuis la signature du protocole d’accord du 14 février, le gouvernement, fait du surplace , malgré les assurances du Premier ministre.
La commission paritaire qui devait commencer le 07 mars, n’a toujours pas démarré. considérant que ce retard entretenu a des conséquences fâcheuses sur ce que les professeurs considèrent comme acquis dans le protocole d’accord, dont les retombées sont attendues dès le deuxième trimestre 2022, le RAPUCO n’attend nullement reculer.
Par conséquent, il exige du gouvernement le démarrage effectif des travaux de la commission paritaire d’ici mardi 22 mars . si cela n’est pas fait, le RAPUCO va lancer l’opération “TOGE DANS LA RUE ‘ pour la journée de jeudi 24 mars, avec comme point de chute à Kinshasa: le palais de la Nation, dans les chefs-lieux des provinces: le gouvernorat de province et dans les chefs-lieux lieux des territoires, le bureau de l’administrateur du territoire.
Bipartite Goma – Rubavu: Les deux villes s’accordent sur le trafic frontalier
Le maire du district de Rubavu (Rwanda) et celui de la ville de Goma, en République démocratique du Congo, se sent mis d’accord sur des résolutions de bon voisinage afin de faciliter le trafic frontalier entre les deux villes sœurs, après les travaux marathon bipartite qui se sont déroulés à Goma au Nord-Kivu.
Dans une déclaration conjointe lue à la presse vendredi 18 mars, le Commissaire principal François Kabeya Makosa et son homologue Ildefonse Kambogo, Maire du district de Rubavu, souhaitent matérialiser leurs assurances de vivre-ensemble, en consolidant les relations de collaboration, pour faciliter les petits commerces entre les habitants de Goma et ceux de Gisenyi et afin de lutter efficacement contre le banditisme.
Les deux personnalités ont pris les engagements, « d’encourager la poursuite des rencontres pour consolider les liens de collaboration entre les deux villes, collaborer de la manière efficiente pour faciliter les petits commerces transfrontaliers en vue de l’émergence et de la réciprocité des économies bilatérales en décourageant les pratiques malveillantes et non adaptées », rapporte cette déclaration.
Par ailleurs les deux maires s’engagent à favoriser « les échanges entre les organisations de la société civile et les opérateurs économiques en vue de promouvoir les valeurs socioculturelles et les économies entre les deux peuples, s’appuyer mutuellement dans les préparatifs de la tenue de la dixième Assemblée générale de la plateforme des autorités locales des pays des Grands-lacs qui se tiendra à Rubavu en août 2022 ».
Une réunion qui permettra de rationaliser le système d’information et de communication de manière à bannir les traversées clandestines à travers les pistes frontières et décourager les fraudes au niveau des services, fait savoir le communiqué final.
A l’issue des échanges bipartite qui ont eu lieu entre les deux délégations, les deux maires se sont dit prêts à renforcer le mécanisme de collaboration entre les autorités et services de sécurité locaux pour décourager le banditisme urbain dans les deux villes.
Ils se sont également engagés à gérer de manière plus efficiente la question de la main d’œuvre locale du secteur informel entre les deux villes voisines, prendre en compte la préoccupation des personnes à mobilité réduite sur les aspects migratoires et dans le respect des normes. Ensuite, faire un plaidoyer commun sur la question du drainage des eaux en provenance du Rwanda qui inondent la partie congolaise dans les quartiers riverains
Adrien Ambanengo
Brian Nelson salue les efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre la corruption et le financement du terrorisme
Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a eu un echange vendredi 18 mars avec le sous-secrétaire américain au Trésor en charge du terrorisme et du renseignement financier Brian Nelson, en mission depuis quelques jours.
Un satisfecit de l’homme d’État américain Brian Nelson qui a salué les efforts menés par le gouvernement congolais dans la Lutte contre la corruption et le financement du terrorisme.
Le sous secrétaire américain au trésor ayant en charge le terrorisme et le renseignement financier a également exprimé sa joie de voir qu’une loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux soit entrain d’être examiner au parlement.
Mike Hammer, l’ambassadeur des USA en RDC, Serge Tshibangu, Mandataire spécial du Président Tshisekedi et plusieurs hauts fonctionnaires américains ont été également présents lors de cette rencontre.
Haut-katanga: Journée mondiale de recyclage, Lubumbashi ne trie pas ses déchets plastiques
À l’occasion de la journée mondiale du recyclage des déchets, ce vendredi 18 mars, le journaliste des questions environnementales, Demester Maloba, parle à Kt.cd des défis majeurs qui ne permettent de recycler les immondices et les déchets ménagers en ville de Lubumbashi. Il pense qu’il faut sensibiliser et créer un bon geste dans les habitudes des gens, à recycler leurs propres déchets.
Dans le chef-lieu du Haut-Katanga, il n’y a pas de bacs à tri, juste avant évacuation des déchets. Il n’existe pas d’endroits non plus pour trier les mêmes déchets, nous a-t-il confié. Pour lui, la journée du 18 mars devrait être capitalisée pour sensibiliser les populations à comprendre le danger existant, lorsque les déchets plastiques sont mal gérés. D’où l’intérêt de passer à la sensibilisation de la population, à créer un bon geste dans les habitudes de la population pour cette fin.
Les entreprises de production qui paient la taxe d’environnement et d’évacuation des déchets, dont certains ne sont pas biodégradables et ne subissent pas de transformation. Les emballages, les cartons, les métaux de fer, les verres et les bouteilles plastiques collectés dans les différents coins de rue, sont tous jetés dans le même bac, fait-il observer, tout en déplorant.
Il y a encore du chemin à faire sur le recyclage, selon lui. Les choses n’évoluent pas du tout, sur la gestion des immondices et les déchets plastiques, parce que la ville ne dispose d’une unité capable de recycler les déchets. Nous n’avons ni site approprié où les déchets sont jetés et triés pour être transformés. Il y a donc des efforts à déployer, pour mettre en place une entreprise de recyclage, comme c’est fait déjà au niveau de Kinshasa.
Outre le recyclage, Demster déplore le site transitoire installé au rond point de la Gare
Si les efforts déployés par le maire intérimaire de Lubumbashi, Laurianne Kalombo Mwema, sont satisfaisants, sur la gestion des déchets collectés dans la ville, néanmoins, Demester Maloba note cependant que sa brigade d’assainissement a créé en plein centre ville un site transitoire des ordures.
L’accumulation de tas des déchets ménagers et d’immondices non évacués qui s’entassent sur plusieurs mètres et y restent parfois pendant plusieurs jours, le lieu communément appelé place de la Gare, de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC), transforme la ville de Lubumbashi en un dépotoir. Les résidus stockés sur cet avenue provoquent non seulement le rétrécissement de la voie de circulation, mais exposent les passants à plusieurs maladies.
Pour lui, c’est une occasion de revenir sur les bonnes pratiques, « Buchafu ni Bulozi ». C’est illégal l’attitude qu’affichent ses agents qui n’arrivent plus à assurer la gestion des déchets accumulés à cet endroit, surtout en cette période où il pleut abondamment sur la ville, avec le lot des maladies qui peuvent s’en suivre.
RDC-Rwanda : Les accords transfrontaliers signés à Goma entre les maires de Goma et Rubavu
Le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur provincial François Kabeya, a reçu son homologue rwandais du district de Rubavu, Idelphonse Kambogo, ce vendredi 18 mars 2022.
C’était dans le cadre des rénouer les échanges entre les deux villes, qui existent depuis plusieurs décennies.
Aussitôt accueillie, la délégation rwandaise a été conduite à l’hôtel Linda où, pendant plusieurs heures, les deux parties ont échangé sur comment consolider les relations de bon voisinage qui existent entre les deux villes.
Une visite de courtoisie qui vise à toujours rapprocher les deux peuples, tel l’a bien dit le maire de Goma, le commissaire supérieur provincial François Kabeya.
« Nous avons parlé du problème de développement entre nos deux villes. Nous avions dit que dans un avenir proche, nous devons organiser certaines choses qui n’ont pas été faites avant l’état de siège. Nous donc, entre Rubavu et Goma, s’il y avait des problèmes, que tout soit planifié pour trouver urgemment solution et que nos populations vivent dans une cohabitation pacifique», a dit monsieur le maire de Goma.
Même réaction pour Idelphonse Kambogo de Rubavu qui, satisfait de l’accueil lui réservé à Goma, a fait savoir que dans l’avenir le maire de Goma pourra aussi se rendre dans son entité pour plus d’expériences. Il a poursuivi en disant que les deux mairies vont organisé des séances des travaux communautaires sur la zone neutre, pour rendre propre la petite barrière.
Les discussions ont été clôturées par l’échange des cadeaux entre les deux hôtes, avant d’effectuer une visite guidée sur différents sites de la ville de Goma. Ce, avant de boucler la boucle de cette visite par la signature d’un communiqué final.
Guerre de l’Ukraine : Déniés de droit de poursuivre leurs études en Belgique, les étudiants congolais se voient rejetés.
Les étudiants congolais, rescapés de la guerre de l’Ukraine ne sont pas autorisés à poursuivre leurs études en Belgique, au même titre que leurs collègues de nationalité ukrainienne.
Une lueur d’espoir partie en fumée, 48 étudiants congolais qui espéraient bénéficier d’un accueil hospitalier sont victimes d’une discrimination qu’ils qualifient d’une politique de deux poids, deux mesures.
En un certain moment, ils nous a été demandé de faire deux lignes, explique un étudiant congolais en médecine nommé Idriss. On a mis les noirs d’un côté puis de l’autre, on laissait passer seulement les collègues ukrainiens, cette selection ne nous plaisait guère, a-t-il ajouté.
Un peu plus loin, les universités belges repondent aux étudiants congolais clairement que la possibilité d’admission pour poursuivre les études n’est reservée qu’aux ukraniens.
Ce traitement différencié est denoncé par plusieurs associations Belgo-congolaises, qui demandent un traitement équitable entre les ressortissants ukraniens et les étudiants africains.
RDC: Kenya airways reprend ses deux avions prêtés à Congo Airways
La compagnie aérienne Kenya Airways a repris ses deux avions prêtés en leasing (en location) avec option d’achat, à Congo Airways, pour insolvabilité de la part de la compagnie aérienne congolaise.
Telle est la nouvelle qui enfle les réseaux sociaux ce vendredi 18 mars. Le directeur de marketing de la compagnie congolaise, Alain Kabwe a confirmé ce retrait, tout en précisant qu’il n’y a rien à voir avec le prétendu non-respect des engagements.
Il précise que “les avions sont rentrés au Kenya jeudi dernier tout simplement parce que le contrat qui liait ces deux compagnies aériennes était arrivé à son terme”.
« Cette information est à moitié vraie et à moitié fausse. Les avions sont réellement partis hier. Mais ce n’est pas parce qu’on n’a pas honoré les engagements. Dans le secteur de l’aviation on paye à l’avance une caution qui couvre un certain nombre d’heures. Ce qui sécurise les partenaires mutuellement. Là, le contrat avait une durée. Il est arrivé à sa fin. C’est comme ça que les avions sont partis. Cela n’a rien d’impaiement« , a-t-il déclaré.
Alain Kabwe a, par ailleurs, reconnu qu’actuellement, la compagnie d’aviation nationale est butée à certains problèmes de trésorerie.
« Nous avons des problèmes financiers comme toutes les entreprises du monde, encore plus accentués à l’avènement de la Covid-19. Mais nous n’avons pas de problèmes financiers avec les Kenyans. Nous sommes en train de voir quels autres types d’avions que nous pouvons sélectionner chez eux qui répondent au besoin de notre marché« , a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Nous n’avons pas été en mesure de renouveler ce contrat faute de moyens. Pourtant, on fait face à une forte demande. Depuis qu’on a baissé les prix, la demande est forte. Mais cela ne veut pas dire qu’on n’a pas pris des mesures d’encadrement. Nous attendons que le gouvernement nous vienne en aide.
En outre, il pense qu’il faut mettre à la disposition de sa société au moins 4 avions de plus, afin de lui permettre de mieux desservir les différents coins du pays.
La guerre des mots après le retour de Félix Tshisekedi au pays
À la cité de l’Union africaine (UA), à la hauteur de Kitambo magasin, ce vendredi 18 mars, Félix-Antoine Tshisekedi a présidé en présentiel, la 45ème réunion du Gouvernement. Ce, après son retour au pays, jeudi 17 mars.
Cependant, au pays la guerre des mots enfle au sein de la classe politique congolaise, après ce retour que le camp présidentiel qualifie de triomphal. À l’opposition par contre, l’on assène le régime, et l’accuse de mobiliser les institutions pour accueillir un chef d’Etat de retour dans son pays.
Pour François Nzekuye, président du groupe parlementaire PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), « ce pouvoir fait tout ce qu’il condamnait hier. Ils sont dans le djalelo », fait-il observer avant d’ajouter que « toutes les institutions doivent être indépendantes ».
Du côté de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), la réaction s’est fait attendre. Augustin Kabuya, Secrétaire du parti au pouvoir a indexé la haine, tendant à souhaiter la mort d’un être humain. Pour lui, c’est de la « jalousie et la mauvaise foi. Ils annonçaient la mort du chef de l’Etat et Dieu les a confondus », a-t-il déclaré à la presse.
Et d’ajouter: « ils ont tué ce pays et n’ont pas honte. Est-ce un péché quand un Premier ministre ou les présidents du Parlement vont accueillir leur chef de l’Etat », a-t-il interrogé.
Rappelons que, c’est la deuxième fois que les institutions sont mobilisées pour accueillir le retour du président Tshisekedi. La dernière en date, c’est lorsqu’il est rentré de son périple israélo-européen, alors qu’il venait de prendre part à la dernière conférence mondiale sur le climat (Cop26).
Révision constitutionnelle : Steve Mbikayi dépose sa proposition pour un mandat septennal
Steve Mbikayi vient rendre en acte ce qu’il a déclaré il y a quelques jours sur son compte Twitter. Ce vendredi 18 mars à l’Assemblée nationale, le président national du Parti travailliste a déposé au Bureau de Christophe Mboso, président de cette chambre législative, sa pétition sur la révision constitutionnelle.
À l’occasion, il a demandé au chef de la chambre Basse du Parlement congolais, à inscrire sa pétition parmi les matières à traiter à la session de mars, ouverte depuis le 15 mars dernier.
Parmi ses propositions, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire veut que le mandat du président de la République passe de 5 à 7 ans. « Les élections coûtent trop chères. Les organiser tous les 7 ans permettra d’affecter d’autres moyens au secteur productif », soutient-il.
Si la Constitution est modifiée, l’actuel chef de l’Etat pourrait prolonger son bail à la tête du pays jusqu’en 2037. Ce qui est son souhait.
Steve Mbikayi veut aussi voir le Sénat et le CNSA (Conseil national de suivi de l’Accord) être supprimés. Il s’agit pour lui, « des institutions qui bouffent de l’argent pour rien ».
RDC : Plus de 2050 civils tués depuis l’instauration de l’état de siège, (Muhindo Kasekwa )
Depuis l’instauration de l’état de siège en mai 2021, dans deux provinces de la RDC (République démocratique du Congo), Nord-Kivu et Ituri, plus de 2050 personnes ont été tuées par les ADF, selon le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa.
Malgré les nombreuses propagandes de la bonne marche de cette mesure présidentielle, laquelle vise l’éradication de l’insécurité dans ces parties du pays, Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, a malheureusement noté un fort enlisement dans l’exécution de ladite mesure.
« Quant à la période de la mutualisation (soit du 30 novembre 2021 à ce jour), l’on dénombre au moins 383 civils tués en 104 jours » a relevé le député.
Tenant compte du grand nombre des décès enregistrés depuis l’entrée en vigueur de cette décision, ce dernier a adressé une question orale avec débat au ministre de la Défense, Gilbert Kabanda, autour des recommandations émises par la commission défense et sécurité sur la situation sécuritaire à l’est du pays.
Depuis ce mois de mars, a-t-il indiqué, « au moins 79 civils congolais ont été massacrés du 12 au 14 mars courant dans plusieurs localités des territoires d’Irumu/ituri et Beni/Nord-Kivu ».
À l’en croire, la situation prétendue être sous contrôle par les soldats congolais dans ces deux provinces, irrite la conscience nationale.
« Des images relayées à travers les réseaux sociaux de corps sans vie emballés dans de sacs et transportés sur des motos des lieux de massacres, ont profondément irrité la conscience nationale à ce sujet » a-t-il conclut.
L’affaire diffamation contre les femmes tetela prend d’autres tournures: Le pasteur Joël Francis traduit en justice
“Les Batala sont des sauvages, si tu veux épouser une mutetela il faut réfléchir”, a dit Joël Francis à ses fidèles.
Au cours de sa prédication, le pasteur Joël Francis Tatu a fait savoir à ses fidèles “qu’à part la nouvelle naissance où Jésus le lion et l’agneau est entré en elle (femme tetela), il y’a toujours un lion tetela ke mafumbe qui gère, elle peut te mettre les griffes”.
Ces propos ont suscité tant de polémiques auprès de l’opinion. Ils lui ont valu une plainte en justice, déposée jeudi 17 mars 2022, au Tribunal de Paix de Kinshasa Gombe, par un certain Idriss-Ghislain Okenge, appuyé par un collectif d’avocats de la Cour d’Appel.
Injures publiques, diffamation, faux bruits, haine et aversion raciale, telles sont les infractions commises par le responsable spirituel de l’Église “Porte des cieux”. Ces infractions sont punissables par les articles 75, 74 et 199 bis du code pénal.
Le prophète lui, dit confirmer et assumer ses propos qualifiés de diffamatoires et injurieux via un communiqué diffusé le 14 mars 2022 sur sa page facebook.
IFASIC : La reprise des cours fixée au 23 mars prochain
Les étudiants de l’Institut facultaire des sciences de l’Information et de la Communion (IFASIC), vont enfin reprendre le chemin de l’université, près de 4 mois après le lancement de l’année académique.
Dans un communiqué signé par le professeur Arthur Yenga, Secrétaire général académique, cet établissement public a annoncé pour le mercredi 23 mars la reprise des cours.
« Le Secrétaire Général académique de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), le Professeur Arthur Yenga invite les étudiants de L1 LMD A et B, ceux des promotions G2, G3, L1 (toutes) et L2 (toutes) à reprendre le chemin des auditoires à partir du mercredi 23 mars, suivant l’horaire affiché aux valves », lit-on.
Dans ce même document, il précise que, seuls les étudiants en ordre avec l’acompte de 400.000 FC auront l’accès dans les auditoires.
Peu avant cette annonce, l’Association des professeurs de l’IFASIC (API) avait dit pouvoir reprendre les activités à l’issue des travaux des états généraux qui, jusqu’à ce jour n’ont commencé.
Economie: Mauvaise gestion des ressources, le ministre Kalumba visé par une pétition d’un groupe de députés nationaux
Les députés nationaux ont initié une pétition pour obtenir le départ du ministre de l’Économie nationale.!Ces élus reprochent au ministre Jean-Marie Kalumba la mauvaise gestion des fonds publics mis à sa disposition.
Éliézer Ntambwe, député national et signataire de la pétition, annonce que près de 70 signatures sont déjà récoltées à la chambre base contre ce membre du gouvernement Lukonde. Il a expliqué que cette pétition porte le nom du groupe car selon lui, si la pétition porte le nom d’un seul député, ce dernier sera recherché pour la négociation.
Il estime que le ministre de l’économie ne remplit pas bien ses fonctions dans la mesure où, dans le secteur économique, le chef de l’Etat a promis à la population de devenir des millionnaires. Par contre, la politique économique de notre pays est en train de boiter depuis sa prise de fonction à la tête dudit ministère, a-t-il renchérit.
Les députés auteurs et signataires de cette pétition reprochent à Jean-Marie Kalumba un maque de politique économique claire, il est devenu commerçant en ayant pris 20 millions pour aller déposer à Namibie, afin de prendre les poissons sans donner un rapport ni aucune planification, a soulevé Éliézer Ntambwe.
Il a conclu que l’option du dépôt de cette pétition sera levée quand tous les membres initiateurs seront tous réunis. Le député de Ensemble pour la République a révélé que même pour le dépôt de la fameuse pétition tous les membres seront présents.
RDC: Daniel aselo en guerre contre les barrières illégales
Le Gouvernement est déterminé à mettre fin aux barrières «illégales» sur les voies routières congolaises comme décidé lors du conseil des ministres du 04 mars. C’est le combat qu’a endossé le ministre de l’Intérieur sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo.
En séjour depuis mercredi 16 mars à Kwango, le VPM a entamé une série des descentes sur les voies routières du pays pour recenser les services opérant sur ces voies routières et démanteler ceux qui n’ont aucun rapport avec ce trafic.
A son passage sur la Route nationale numéro 1, axe Kinshasa-Tshikapa, Plusieurs services se partagent les bureaux de la Police de circulation routière. ont disparu et leurs barricades jetées, soit dans la brousse, soit derrière les maisons. C’est ce qu’ont indiqué ses services.
« Sans tarder, nous avons commencé à répertorier les services qui sont sur place. Des propositions seront faites au niveau du Gouvernement et des mesures sévères seront prises car il faut définitivement mettre fin à ces tracasseries et taxes illégales qui font souffrir les opérateurs économiques qui ramènent des vivres à Kinshasa, avec comme conséquence : flambée des prix de produits de première nécessité », ont-ils renseigné.
Et d’ajouter: « Entre Kinshasa et Kenge, une ville de la province de Kwango, se compte une dizaine de barrières qui se suivent à des différents kilomètres de distance. On y constate soit des bidons d’huile, des pneus ou des morceaux de troncs d’arbres qui barricadent le passage et chaque usager de la route est obligé de payer une taxe improvisée. », regrette-t-ils.
Drame sur le pont Maï-Ndombe : Jean-Claude Molipe sur terrain pour s’enquérir de la situation
Quelques heures après l’accident de circulation qu’il y a eu le jeudi 17mars sur le pont Maï-Ndombe qui a couté la vie à 9 personnes, le Premier ministre Sama Lukonde a dépêché le Vice-ministre de l’Intérieur, Jean-Claude Molipe sur lieu pour s’enquérir de la situation.
Sur place, une équipe technique a été déployée pour mener des recherches en vue de repêcher les 9 corps noyés et sortir, à l’aide d’un camion-grue, le véhicule qui se trouve au fond des eaux.
Seul 2 des 11 passagers ont survécu à cet accident dont un député provincial et un étudiant sauvé de justesse vers 2h30 du matin. Franck Gatola l’un de survivant est hospitalisé à l’hôpital Marie Biamba Mutombo de Kinshasa.
Ce véhicule en provenance du Kwilu a fini sa course dans la rivière Maï-Ndombe, après avoir quitté la route à vive allure afin d’éviter un camion chargé des braises faisant sa descente à 25 m du pont Mai-Ndombe. La panne du système de freinage serait à la base de ce drame.
Barrages RDC-Maroc: La liste des Léopards disponible incessamment
Le technicien argentin Hector Cuper a annoncé jeudi 17 mars, que la liste des Léopards convoqués pour la double confrontation contre le Maroc dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, est fin prête et sera publiée incessamment.
Il l’a déclaré après sa rencontre avec le ministre des Sports Serge Nkonde. Selon lui, son équipe va donner le maximum pour arracher la qualification et donner le sourire aux congolais qui sont tous motivés pour la victoire.
Il a saisi l’occasion pour appeler les congolais à l’unité derrière les fauves congolais en quête de qualification plus de 40 ans après.
Les Léopards de la RDC vont affronter les Lions de l’Atlas du Maroc en double confrontation respectivement à Kinshasa et à Rabat le 25 et 29 mars. Le vainqueur de ce choc va arracher son ticket pour la Coupe du monde Qatar 2022.
Justice : au Parquet de Grande Instance de Kinshasa- Kalamu, Rose Mutombo rapporte du constat amer
Après avoir effectué une visite surprise jeudi 17 mars au Parquet de Grande Instance de Kinshasa- Kalamu, la Ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a constaté des cas d’irrégularité dans la gestion de ce parquet.
« J’ai commencé en ce jour de parcourir les différents offices pour comparer la réalité de la prison et la réalité des offices des parquets » a fait savoir la ministre Rose Mutombo à la presse, au terme de sa visite.
La ministre de la justice congolais, s’y est rendue avec des magistrats inspecteurs, où elle a constaté après son inspection, des réalités autres que celles qui sont rapportées au niveau de la Prison centrale de Makala.
Elle a remarqué en effet, qu’il y a plusieurs cas de détention irrégulière et qu’il y a des personnes qui sont condamnées, mais qui n’ont plus aucun document.
« Le constat est amer puisque nous avons réellement remarqué le dysfonctionnement entre les réalités qui sont faites au niveau de la Prison Centrale de Makala et les réalités dans les registres des magistrats», a déclaré Rose Mutombo à la presse, au terme de sa visite.
Dans cette même optique, elle a annoncé qu’un travail profond sera fait dans les tout prochains jours.
Rose Mutombo a promis des sanctions à l’endroit des magistrats qui ne respectent pas les lois, règlements et circulaires relatifs à l’organisation judiciaire en RDC.
Circulation illicite de l’Or en RDC: les USA imposent des sanctions à Alain Goetz et son réseau
Les États-Unis d’Amérique ont imposé des sanctions à Alain Goetz et son réseau au sujet de la circulation illicite de l’Or en République démocratique du Congo.
Cette décision est contenue dans un communiqué rendu public ce jeudi 17 mars 2022, dans lequel, les États-Unis d’Amérique via son ambassade acreditée à Kinshasa, précisent que monsieur Alain Goetz et compagnies achètent de l’Or tiré des régions sous contrôle des groupes armés impliqués dans les conflits en République démocratique du Congo.
« Nos actions soulignent l’engagement des États-Unis à perturber le commerce illégal des minérais en RDC, qui menace la paix , la sécurité et la stabilité dans la région de grands Lacs.
Alain Goetz et compagnies achètent de l’or tiré des régions contrées par les groupes armés impliqués dans les conflits en RDC. Ces groupes armés et leurs commandants ont attaqué des civils et sont impliqués dans des atrocités comprenant des massacres ethniques, des viols et le recrutement forcé d’enfants.
L’or prévenant des régions en conflit fournit la plus grande source de revenus aux acteurs armés dans l’Est de la RDC , y compris les groupes armés qui font des profits à travers les taxes illégales » peut-on lire dans le communiqué.
Le même document renseigne que Alain Goetz et compagnies ont un réseau qui s’étend sur l’Ouganda, les Emirats Arabes Unis et la Belgique. Ce même réseau a été condamné en 2020 en Belgique pour blanchiment d’argent et fraude en rapport avec ses activités liées au commerce de l’Or, confirme les USA.
Les USA promettent qu’ils continueront d’appuyer les efforts du gouvernement de la RDC visant à lutter contre la corruption, à mettre un terme à l’impunité, à promouvoir la croissance économique et à renforcer la paix et la sécurité.
Diplomatie : La lutte contre le financement du terrorisme évoquée dans un entretien entre Sama Lukonde et une délégation américaine
La lutte contre le financement du terrorisme et la lutte contre la corruption, tels sont les points au menu des échanges de ce jeudi 17 mars entre le Premier ministre congolais Sama Lukonde et une délégation américaine.
Dans la suite de cette délégation, Brian Nelson, le sous secrétaire du département du Trésor américain chargé de lutte contre le terrorisme et du renseignement financier, a mis l’accent sur l’importance d’améliorer les renseignements financiers en RDC en vue de lutter contre le blanchiment des capitaux.
« Nous avons essentiellement parlé de notre lutte contre le terrorisme mais également de la lutte contre le blanchiment des capitaux, en améliorant les renseignements financiers en RDC», a déclaré Brian Nelson.
Dans cette optique, il préconise le vote par le parlement, de la loi sur la lutte contre le financement des capitaux, qui selon lui, sera un bon départ.
« Je pense que le nouveau départ c’est la Loi qui est présentement au niveau du parlement, la loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux . Si elle est votée par le parlement, ce sera un bon départ parce que c’est le cadre juridique nécessaire pour cette lutte », a-t-il soutenu.
Nord-kivu : Les jeunes des clubs de paix de CPN exigent la tenue des élections locales pour le prochain cycle électoral
Réunis au sein des différents clubs de paix de Congo Peace Network (CPN), ces jeunes exigent l’organisation des élections locales lors du prochain scrutin prévu en 2023.
Dans une note des plaidoyers adressée ce jeudi 17 mars au Secrétaire exécutif de la CENI, ces jeunes ont noté la nécessité des élections locales en vue « de faire respecter l’esprit de la démocratie et faire participer les populations locales à la gestion de la chose publique en d’améliorant la bonne gouvernance ».
De son côté, Rolande Masudi, membre du club des paix du CPN, a fait savoir que cette réclamation constitue l’un des moyens la jeunesse du Nord-Kivu d’interpeller directement leurs élus au niveau de la base et d’instaurer un dialogue avec elle
« Les élections locales sont cruciales car elles permettent la participation citoyenne, autrement dit le contrôle citoyen à la base qui impulse une nouvelle gouvernementalité de la base vers le haut du système politique. Pour les jeunes des clubs de paix , le processus électoral en RDC restera incomplet tant que les élections locales n’auront pas été organisées. Ces élections ont un rôle à jouer dans le processus de paix en RDC, car elles permettraient de créer des espaces politiques ouverts et démocratiques, où le dialogue et la négociation seraient possibles», lit-on dans cette note des plaidoyers.
Il convient de signaler que depuis le cycle électoral de 2006, l’organisation des élections au niveau des entités territoriales décentralisées n’a jamais été effective en République démocratique du Congo (RDC).
Congo Peace Network (CPN) est une organisation non gouvernementale basée à Goma depuis 2010. Elle travaille dans la défense des droits humains, la prévention, la résolution des conflits, la cohabitation pacifique et l’éducation civique de la population à travers l’encadrement de la jeunesse.
Goma: 7 maisons attaquées par des bandits armés à Kyeshero
L’insécurité n’a pas encore dit son dernier mot dans le quartier Kyeshero, à l’Est de la ville de Goma au Nord-Kivu.
La nuit du mercredi à ce jeudi 17 mars, plusieurs maisons ont été attaquées par des bandits armés non autrement identifiés opérant sous le label d’Alibaba et les quarante voleurs.
Selon Jules Ngeleza, président du Conseil communal de la jeunesse de Goma, les maisons visitées sont au nombre de 7 réparties dans différentes avenues de ce quartier considéré ce jour parmi les entités les plus insécurisées de la ville volcanique.
« 7 maisons ont été visitées cette nuit par les 40 voleurs respectivement sur les avenues eringeti, bukama et de l’abattoir au Quartier Kyeshero en Commune de Goma», a-t-il dit.
Ces bandits ont réussi à emporter une importante somme d’argent et autres biens, sans aucune intervention des forces de sécurité, a-t-on fait savoir.