Décès d’un enfant de 4 ans et 6 maisons calcinées. C’est le bilan de l’incendie qui s’est déclaré au quartier Ndosho, sur l’avenue Kanyamuhanga, la nuit de lundi 14 à ce mardi 15 février 2022, en ville de Goma.

La fillette de 4 ans a été surprise dans la maison par le méchant feu qui lui a laissé aucune chance de survie.

Selon Claude Rugo, président du Conseil des jeunes de la commune de Karisimbi, qui a livré l’information à votre média, l’origine du feu reste jusqu’ici inconnue. Il a tout de même demandé aux autorités de songer à l’assistance des familles victimes dans la mesure du possible.

Malgré les efforts des jeunes de Ndosho, à maîtriser le feu, plusieurs maisons sont allées en fumée.

Curieusement, aucune intervention des services de la protection civile n’a été signalée jusqu’à ce que ces habitations soient complètement consumées. De notre source, nous apprenons que le corps de l’enfant décédé a été tiré des décombres et conduis à sa dernière demeure sur ordre du procureur de la République.

Le Tribunal de Grande instance de Kamituga, siégeant en matière pénale au premier degré a reconnu ce mardi 15 février 2022, sieur Destin Wabile, comme auteur du meurtre de la journaliste Charline Kitoko.

Sa condamnation est intervenue à l’issue d’un procès en audiences foraines, qui a commencé le 8 février 2022 à l’esplanade de la mairie de Kamituga, par le Tribunal de Grande Instance de Kamituga.

Dans cette décision de justice, le TGI l’a condamné à 15 ans de prison ferme et au paiement des dommages et intérêts, notamment aux membres de la famille de la victime, et à l’Etat congolais.

En rappel, Charline Kitoko, 21 ans, a succombé le 5 janvier 2022 des coups violents lui infligés par son mari Destin Wabile à Kamituga, alors qu’elle revenait d’une cérémonie organisée par la radio Vision Shala, une chaîne émettant depuis Kamituga.

D’intenses combats sont signalés depuis la matinée de ce mardi 15 février 2022 entre Maï Maï Yakutumba et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Bibokoboko, nous sommes au village Magaja, secteur de Mutambala, en territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu.

Des sources de la Société Civile locale, renseignent que les combats ont commencé après une attaque du groupe Yakutumba contre les forces loyalistes, dans cette entité où se trouve un grand camp de déplacés internes.

Les sources militaires dans la zone confirment ces affrontements, mais aucun bilan n’est pour l’instant disponible.

Il faut également signaler qu’aux environs de Minembwe, vers la localité de Koweit, une autre attaque des miliciens Twigwaneho a été repoussée le lundi 14 février par les FARDC, qui rapportent un bilan provisoire de plusieurs miliciens blessés par balle lors des combats qui ont suivi cette attaque.

Nous y reviendrons !

Ces troupes qui viennent de la base militaire de Kamina, dans le Haut-Lomami, lourdement armées pour faire face à la menace des groupes armés qui continuent à tuer des paisibles citoyens et déstabiliser la province de l’Ituri, sont arrivées lundi 14 février à Bunia, chef-lieu de cette province.

Le général de Clément Bitangalo, Commandant de la 32ème région militaire a confirmé cette information.
Ce dernier s’est adressé à ces troupes en ces termes: « Je vous exhorte à maintenir la discipline militaire, en observant la devise, celle de ne pas trahir la Nation congolaise, respecter les règles d’engagement et de comportement, ainsi que d’éviter la mutilation de l’ennemi, parce que vous êtes une unité d’élite, une armée professionnelle ».

La province d’Ituri est sous l’état de siège depuis le mois de mai de l’année dernière, après le décret du président de la République, instituant cette administration spéciale dans la province du Nord-Kivu voisine.

Ce, après la réponse du gouvernement
à un certain nombre des préoccupations qui ont été soulevées par les professeurs d’universités et institutions d’Enseignement supérieur, a indiqué le professeur Rodolphe Emery, coordonnateur du Réseau des associations des professeurs du Congo (RAPUCO).

« Vous savez que dans toutes négociations il y a toujours des concessions, de la part du gouvernement et du banc syndicale académique. Et aujourd’hui, nous avons atterri, parce que nous avons constaté que le banc gouvernemental a réagi à un certain nombre des points que nous avions soulevés », a-t-il fait savoir.

Alors que l’année académique 2021-2022 a été lancée depuis le 5 janvier dernier, les professeurs de l’ESU exigeaient au gouvernement la prise en compte de la totalité de leur cahier des charges avant la reprise des cours.

« En tant qu’enseignant nous avions dit que nous ne pouvons pas continuer à rester ferme et il fallait évoluer et c’est ainsi que nous sommes arrivés à signer ce protocole d’accord », a-t-il expliqué.

C’est depuis plusieurs semaines que le Rapuco était en grève, exigeant au gouvernement l’amélioration de leurs conditions sociales.

Dans l’entre temps, plusieurs composantes sont mises en place. Il s’agit de la composante Infrastructures, socio-économique, promotion du développement de l’économie rurale, renforcement des capacités de gestion du développement rural, sans oublier celle du suivi et renseignement sur le progrès du programme, a indiqué le ministre du Plan, Christian Mwando.

Ce dernier a indiqué que 10 millions de dollars seront remis à chaque territoire en deux ans. Le coût total du projet lui, est de 1.6 milliards de dollars américains.

L’autre information c’est que les experts scientifiques sont déjà dépêchés sur le terrain. Ils doivent travailler avec les chefs coutumiers de chaque entité.

Le ministre du Plan a noté que ces travaux seront exécutés par le PNUD et le Bureau de coordination (BCECO). Ces deux organisations ont la charge de lancer les appels d’offres, en vue d’offrir les marchés aux entreprises locales compétentes.

« Les premiers résultats palpables sont attendus dans 8 mois. Le pilotage politique et stratégique revient au président de la République, qui est opérationnel avec le chef du gouvernement. Les ministères du Plan, du Développement rural ainsi que les agences au niveau local », sont également impliqués, a explicité Christian Mwando.