Dans le cadre du programme de l’aménagement des 145 territoires que compte la RDC, le ministre Guy Loando a accordé son hospitalité à la délégation des jeunes venus de la province du Sud-kivu.

Au cours d’une audience qu’il a accordé à une délégation du Conseil provincial de la jeunesse du Sud-kivu, le ministre d’État a rassuré son accompagnement aux organisations et entreprises des jeunes dans les différentes phases de l’élaboration de ce programme et son exécution.

Ayant dirigée la délégation, Joëlla Sambo présidente du CPJ/Sud-kivu a remercié leur hôte de sa volonté à accompagner les jeunes du Sud-kivu et de l’Est en général.

Par rapport au projet du sommet artistique et entrepreneurial qui sera tenu à Bukavu le 15 avril prochain, le ministre Guy Loando promet de dégager son agenda pour être bien présent à cette grande activité culturelle et de soutenir les organisateurs tant sur le plan technique, moral que financier en vue d’échanger avec la jeunesse.
En suite, le patron de la Fondation Widal a promis à la délégation d’étendre cette initiative dans la partie Est pour soutenir toutes les initiatives des jeunes.

Il encourage cette jeunesse a s’impliquer activement dans l’entrepreneuriat en vue de leur appropriation des initiatives du gouvernement et des partenaires, mais aussi pour le développement des territoires et villes de la province du Sud-Kivu.

La production des nouveaux permis de conduire en RDC par une entreprise étrangère fait actuellement couler beaucoup d’encre et de salive.

Après qu’un communiqué soit publié la semaine dernière dernier par le ministère de transport et voies de communication,portant la production de ces permis biométriques et sécurisés, plusieurs langues se sont deliées.

C’est le cas de KODINET qui, au cours d’un point de presse tenu dans la ville de Goma ce samedi 12 février 2022, cette organisation qui pense être une solution dans la gouvernance électronique en RDC a fait savoir être choqué par cette initiative du ministre congolais de transport Chérubin Okende.

Ir Patrick Daudi Faraja directeur de KODINET estime que démarche du numéro Un de transport au pays est en violation avec la vision du chef de l’État, celle de promouvoir les initiatives locales. Tout en réitérant son indefectible soutien au président de la République, celui-ci lui recommande de pouvoir évaluer l’efficacité de son projet en essayant d’accorder la chance aux congolais.

« Vous comprenez combien de fois, on a dit que le premier permis de conduire ne sera possible qu’en fin Mai. Mais nous dans notre expertise locale, je vous rassure que si on nous demande de le faire, nous pouvons produire les permis de conduire sécurisés avec puce électronique dans deux jours. Ilya beaucoup d’autres exemples qui montrent que l’expertise locale a aussi sa valeur et malheureusement peut-être nos autorités n’ont pas encore eu l’occasion d’expérimenter cette expertise locale. Voilà pourquoi combien de fois je ne peux pas me tromper quand je dis l’expertise locale est plus avancée que l’expertise étrangère », a-t-il dit.

Il sied de rappeler cependant que le ministre de Transport a signé un contrat avec l’entreprise
Jofar Systems pour produire ces permis de conduire en RDC au détriment des initiatives locales.

En vue d’assurer le développement et déploiement d’un système performant d’observation, le ministre de la recherche scientifique et innovation, José Mpanda a porté à l’intention de ses collègues de la nécessité de se doter d’un satellite d’observation de la terre devant assurer la surveillance et la maîtrise de la vaste étendue de la République démocratique du Congo dénommé  « RDC – SAT ».

D’après le compte rendu du conseil des ministres signé par le porte parole du gouvernement, cette acquisition qui va offrir au pays plusieurs avantages, devrait se faire au travers l’Établissement Public à caractère scientifique et technologique dénommé Centre National de Télédétection (CNT).

« Du point de vue économique et financier, la République démocratique du Congo pourra attirer des investissements qui devront se traduire par la création des emplois et une contribution significative au budget de l’Etat au moyen de diverses taxes relatives auxdits investissements. Sur le plan sécuritaire, « RDC-SAT » aidera le pays dans la gestion efficiente de ses frontières, particulièrement celles de la partie Est qui est confrontée à des forces négatives de tout bord et ce, depuis plusieurs décennies», indique ce document.

Dans cette même perspective, José Mpanda a également fait part a ses collègues du projet de partenariat avec une structure internationale habilitée qui sera à l’œuvre de ce grand projet.

Débattu et soumis à la délibération du conseil des ministres, ce projet a été adopté, affirme la même source.

Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilimbo semble afficher des doutes sur le système LMD (Licence-Master-Doctorant) lancé pour tous les instituts et universités, par Muhindo Nzangi, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Au cours de la réunion du conseil des ministres tenu ce vendredi 11 février, le chef de l’État a exprimé son admiration à cette réforme, tout en précisant que ça devrait intervenir à un bon moment pendant que tous les moyens nécessaires sont réunis.

« La réforme est bonne mais elle doit se faire lorsque tous les moyens sont disponibles. La généralisation du système LMD nécessite que certains préalables soient réunis”, a dit le Président de la République.

Cette intervention recadre t-elle le ministre de tutelle qui a tenté mordicus à intégrer le système LMD dans le programme éducatif congolais à partir du début de cette nouvelle année académique lancé le 05 janvier dernier?

Wait and see!

« Nous avons résolu de suspendre la grève, pas indéfiniment car il faut bien le préciser, mais plutôt pendant que les travaux continuent en commission paritaire. Nous disons au gouvernement que nous suspendons la grève momentanément pour nous acquitter de nos engagements pris le jour que nous avons signé le protocole d’accord », a déclaré Joseph Mukadi, président des cadres scientifiques de l’UPN.

C’était à l’issue de la réunion de vendredi 11 février, qui a mis autour d’une même table les assistants et chefs des travaux de cette université, en vue de faire le point sur l’accord signé avec le banc gouvernemental.

Par ailleurs, il a rassuré que la grève sera définitivement levée si les résultats des travaux en commission paritaire avec sont satisfaisants.

La levée de cette suspension de la grève des cadres scientifiques intervient alors que les professeurs ne se sont pas encore prononcés sur cette question.

Pour Joseph Mukadi,  » il y a tâches que les cadres scientifiques peuvent exécuter sans nécessairement le concours des professeurs « .

« (…) la grève nous ne l’avons pas décrétée le même jour et c’est normal que nous ne la levions pas le même jour. Donc, la grève dépend des cahiers de charges des uns et des autres. Si les professeurs n’ont pas encore vu clair, c’est normal qu’ils maintiennent la pression. Quant à nous, comme le gouvernement a fait le premier pas, nous avons pris la décision de surseoir la grève », a-t-il laissé entendre.

C’est depuis le 3 février dernier que le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire ( ESU) avait annoncé la fin de la grève des scientifiques et personnel administratif, mais le constat est tout autre dans les universités et instituts de l’ESU où les cours n’ont pas encore repris.

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu accorde un moratoire de trois jours aux propriétaires des maisons, bureaux, boutiques, magasins et salles de fête se trouvant dans le périmètre de 100 mètres carré de tout lieu où se trouve localisé sur les voies publiques principales et secondaires pour évacuer tous les immondices qui continuent à salir la ville de Bukavu.

Cette décision est contenue dans un communiqué rendu public le 10 février par le ministre provincial de l’urbanisme, habitat, environnement, médias et porte-parole du gouvernement provincial du Sud-Kivu.

Dans ce document, Jeremie Basimane indique que cette décision intervient après concertation avec les autorités urbaines, les cadres de base et son ministère dans le cadre de l’opération « Tusafishe Muji »

« Conformément à l’arrêté provincial portant assainissement des agglomérations de la province du Sud-Kivu et dans le cadre de la matérialisation de l’opération Tusafishe Muji ainsi que les résolutions prises lors de la réunion du 19 janvier 2022 avec les autorités urbaines et les cadres de base, le ministre provincial de l’environnement informe la population de Bukavu et ses environs, qu’à dater du 12 février 2022, un délai de trois jours est accordé propriétaires des maisons, bureaux, boutiques, magasins et salles de fête se trouvant dans les périmètre de 100 mètres carré de tout lieu où se trouve localisé sur les voies publiques principales et secondaires pour évacuer tous les immondices qui continuent à salir » lit-on dans ce communiqué.

Faute de se soumettre à cette décision, le gouvernement provincial menace de sceller les maisons, bureaux, boutiques, magasins et salles de fête qui ne devront être descellés qu’après paiement des amendes transactionnelles.

Un atelier de validation de module de formation des autorités territoriales en gestion des pandémies et des catastrophes naturelles, s’est ouvert ce vendredi 11 février à Kinshasa, dans la salle Virunga de l’immeuble de la territoriale.

Organisé sous le haut patronage du vice-premier ministre charge de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo avec l’appui technique et financier de l’USAID et l’AFROHUN, cet atelier de deux jours a été lancé par le vice ministre de l’Interieur.

Dans son allocation, Jean-Claude Molipe a mis l’accent sur la nécessité de renforcement des capacités et du leadership des autorités politico-administratives, en vue d’assurer la coordination dans la gestion des pandémies et catastrophes.

Selon lui, c’est sera un temps d’appréciation conjuguée entre la conception des experts et les propositions pratiques des autorités territoriales, afin de ressortir un module efficace et efficient dans la gestion des pandémies et catastrophes à travers le territoire national.

Les troupes combattantes de la Garde Républicaine seront dans la rue de Kinshasa ce samedi 12 février dans le cadre de leur traditionnelle marche « d’endurance » organisée chaque année dans la capitale congolaise.

Selon un communiqué de la GR rendu public en soirée de ce vendredi et relayé par la cellule de communication de la présidence, cette marche partira de l’échangeur de Limete jusqu’au boulevard du 30 juin.

S’agissant de l’itinéraire retenu, tout partira de l’échangeur de Limete où deux groupes dont le premier va emprunter le boulevard Lumumba jusqu’au camp CETA( aéroport) et le deuxième se dirigera vers la Gare Centrale en passant par Limete, le Boulevard Triomphal , l’avenue de Libération et le boulevard du 30 juin. Un autre groupe partira de la Gare Centrale jusqu’au Camp Tshatshi en passant par Bandalungwa et Kitambo magasin.

La même source précise que, près de 5000 hommes appartenant à cette unité d’élite des FARDC chargée de la protection du Chef de l’État et des institutions du pays vont se déployer à travers les grandes artères de la ville de Kinshasa à partir de 5 heures du matin jusqu’au début de l’après-midi.

Ce faisant, l’État major de la GR appelle les habitants de Kinshasa a vaquer paisiblement à leurs occupations quotidiennes car cette marche d’endurance est un exercice militaire de routine qui a pour objectif de renforcer la condition physique de ces vaillants hommes en uniforme.

La Cour militaire du Nord-Kivu a rendu son arrêt ce vendredi 11 février 2022, dans le procès en flagrance opposant le Ministère public au député national Josué Mufula.

Dans son arrêt, cette dernière s’est déclarée « incompétente » pour juger ce député national accusé de provocation et incitation à des manquements graves envers l’autorité publique mais aussi l’outrage à l’armée ».

Une satisfaction du collectif d’avocats de cet élu de Goma. Selon Me Frédéric Kivoghi la Cour s’est basée sur l’article 19 de la Constitution congolaise, qui donne le pouvoir à la Cour de cassation pour juger les élus nationaux.

De son côté, le prévenu Josué Mufula a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui l’ont accompagné et soutenu, ce, avant d’indiquer que la Cour n’a fait que dire la loi.

Il sied de rappeler que, le député national Josué Mufula a été arrêté le mardi 8 février dernier à l’aéroport international de Goma alors qu’il voulait se rendre à Kinshasa, puis libéré le lendemain soit le mercredi 9 février.

Le décès ce vendredi du journaliste sportif Fwasa Tombisa, de la télévision publique congolaise, marque les esprits de plusieurs personnes.

Le ministre des Sports et loisirs est de ceux-là. Serge Nkonde salue la mémoire « d’un géant de la presse sportive congolaise ».

« Faustin Fwasa, par ta voix, tu as informé, relaté et commenté les évènements sportifs auxquels tu as assisté. Mes condoléances à toute ta famille et à la presse sportive de la République démocratique du Congo. Que ton âme repose en paix », a-t-il déclaré.

Faustin Fwasa Tombisa a travaillé pendant plusieurs années à la RTNC comme journaliste sportif, formant un duo de célèbres commentateurs avec Kabulo Mwana Kabulo.