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Goma : libération des 4 artistes arrêtés vendredi dernier

Les quatre artistes arrêtés à Goma il y a quelques jours et détenus dans la prison centrale de Munzenze ont recouvré leur liberté ce mercredi en début de soirée, à en croire le message posté sur le compte Twitter du mouvement citoyen Lutte pour pour le changement (Lucha).

Precy Numbi, Mugabo Baritegera, Benito Mupenzi, Cruz Taylor Ndungo ont été interpellé le vendredi 23 juin dernier pendant qu’ils manifestaient contre la crise dans la Kasai et à Beni. Ils ont été libérés provisoirement à en croire des sources proches des artistes, après payement de caution.

Caf-LDC : le gabonais Castane arbitrera le match entre Vita Club et Espérance de Tunis

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La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le gabonais Eric Otogo-Castane, pour officier le match qui opposera samedi 1er juillet au stade des Martyrs à Kinshasa, l’As Vita Club et l’Espérance sportive de Tunis. Cette rencontre intervient dans le cadre de la 5è journée de la Ligue des champions d’Afrique (Groupe C).

Otogo-Castane sera assisté par ses compatriotes Théophile Vinga et Montel Moussounda.

Dans le groupe D, dimanche 2 juillet au stade de l’Amitié Sino de Libreville, le match entre le CF Mounana et le TP Mazembe sera dirigé par le marocain Rédouane Jiyed. Il aura à ses côtés, Mouhib Abdallah Filali et Yahya Mouali.

Au classement après 4 journées dans le groupe C, l’Esperance de Tunis mène avec 8 points. Saint Georges d’Ethiopie et Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud ont chacun 5 points. Vita Club de la RDC ferme la marche avec 3 points.

Dans le groupe D, la formation de Horoya de la Guinée est en tête avec 8 points. Super Sport United d’Afrique du Sud et le TP Mazembe comptent chacun 6 points. Le CF Mounana n’a toujours pas marqué des points depuis le début de cette phase de groupes.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Affrontement entre miliciens et forces de l’ordre à Muene-Ditu (Témoignage-Audio)

Les forces de l’ordre ont fait face aux éléments présumés de la milice Kamwina Nsapu ce mercredi dans la matinée, autour de la mairie de Mwene Ditu dans la province du Kasai-Oriental. Les miliciens ont essuyé des pertes en vies humaines. Deux d’entre eux ont été arrêtés.

«La ville est déserte. Il y a eu incursion des miliciens vers le centre ville. Des tirs nourris avaient déjà été entendus entre une heure ou une heure trente. L’accalmie est revenue vers sept heures», a affirmé une source à Mwene Ditu.

A en croire cette source ayant requis l’anonymat, les miliciens Kamwina Nsapu seraient à la base de cette incursion.

Le rassemblement appelle la population à se tenir prêt pour barrer la route à Kabila

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Dans un communiqué de presse rendu public le mardi 27 juin, le rassemblement ( limite) appelle la population congolaise à se tenir prêt afin de barrer la route au président Kabila qu’il d’être l’auteur de la crise que traverse actuellement en République démocratique du Congo, en bloquant l’organisation des élections.

« Le Conseil des sages du Rassemblement demande au peuple de se tenir prêt et débout pour barrer la route à la dictature et obtenir l’application intégrale et de bonne foi de l’accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, la tenue des élections présidentielle, législatives, provinciales libres et transparentes d’ici au 31 décembre 2017 comme convenu dans l’accord, enfin l’alternance politique», indique le communiqué, signé par Pierre Lumbi, président du conseil des sages du rassemblement

Par ailleurs, le rassemblement, dirigé par Felix Tshisekedi exhorte les forces politiques et sociales de constituer un bloc afin de faire échec aux actions du régime en place.

«A l’instar de la Cenco, le Conseil des sages du Rassemblement réitère ses appels incessants à la nécessaire unité des forces politiques et sociales acquises au changement, afin de faire échec , par des actions communes et conformément aux dispositions pertinentes de l’article 64 de la Constitution, au coup de force constitutionnel d’une minorité des Congolais qui, abusant de l’exercice du reste illégitime du pouvoir d’état, ont pris en otage la vie de toute une nation et ont privatisé les institutions de la République dans le seul but de satisfaire leurs intérêts égoïstes», dit le communiqué

Inauguration du projet de rehabilitation du pavillon 8 de l’hôpital Général de référence de Kintambo

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L’ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo, Hiroshi Karube a participé mardi 27 juin 2017, à la cérémonie d’inauguration du « Projet de Réhabilitation du Pavillon 8 de l’Hôpital Général de Référence de Kintambo ».

C’était en présence de la Représentante Personnelle du Chef de l’Etat en Charge de la Lutte contre les Violences Sexuelles et les Recrutements d’Enfants,  Jeanine Mabunda.

Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur du Japon a affirmé que le Pavillon 8, réhabilité, permettra la prise en charge médicale, psychologique et judiciaire des victimes et des survivants de violences sexuelles.

« Je voudrais souligner que les soins aux victimes de violences sexuelles requièrent non seulement des infrastructures, mais également du personnel qualifié.», a-t-il déclaré

Par ailleurs l’ambassadeur du japon a En réitéré son engagement à accompagner les efforts du Gouvernement congolais dans la mise en œuvre des projets permettant leur épanouissement, avant de demander aux autorités sanitaires et politiques congolaises « d’assurer l’affectation de personnel qualifié pour ce Pavillon, afin qu’il puisse accueillir les patients à tout moment dans les meilleures conditions »

Beni: Réseaux sociaux sous surveillance

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Le maire de Butembo, Sikuly’uvasaka Makala, a lancé une mise en garde contre  la diffusion des messages incendiaires sur les réseaux sociaux par rapport à la situation sécuritaire qui prévaut à Beni, Butembo et Lubero, à l’est de la RDC. C’est ce qui ressort d’un communiqué parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD. 

Makala avertit que les ennemis de la paix utilisent les canaux sociaux pour véhiculer des intoxications. La ville de Beni, en proie à l’insécurité depuis plusieurs mois, a été la semaine dernière le théâtre d’une attaque attribuée aux Mai-Mai. Le climat d’insécurité qui prévaut dans cette partie a été évoquée comme principal motif de la mise en garde.

« Le maire porte à la connaissance de tous les usagers de messageries cellulaires, Facebook, Twitter, WhatsApp, Imo et tous les autres réseaux sociaux que les ennemis de la République et de la paix véhiculent des messages d’intoxication à travers ce canal », peut-on lire dans le communiqué.

Le communiqué est assorti d’une menace de poursuite judiciaire pour ceux qui violeraient la mise en garde.

« Le maire met en garde les administrateurs des groupes sur ces réseaux sociaux et tous ceux qui émettent ces sous peine des poursuites judiciaires, tout en sachant que les services de sécurité sont déjà instruits quant à ce », conclut le communiqué.

Rappelons que le gouvernement central avait en janvier 2015 et décembre 2016 coupé ou réduit l’accès Internet à travers le pays pour contrer la diffusion des messages « subversifs ». La décision avait en son temps été critiquée par les défenseurs des droits de l’homme comme une entrave à la liberté d’expression.

 

Dernière attaque sur Beni: Le M23 dément son implication

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Le M23 mouvement rebelle congolais, basé en Ouganda, dément son implication dans les dernières attaques, qui ont opposé un groupe d’hommes non identifié, mais lourdement armés contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc).

« Nous n’avons aucun rapport avec les affrontements de Béni (…) Le M23 n’a pas participé à ces opérations qui ont semé le trouble et la désolation dans la ville de Béni » a affirmé Elie Mutela, directeur de cabinet du président du M23 au micro de la Radio France Internationale (Rfi), il y a peu.

Ces affrontements à l’arme lourde à Béni, dans le Grand Nord Kivu à l’Est de la Rdc, ont fait trois morts côté Fardc, 13 dans les rangs des assaillants et de nombreux blessés parmi les civils.

Selon cette radio, un mystérieux Mouvement national des révolutionnaires a revendiqué cette attaque, et sur place, précise-t-elle, il était question d’une coalition des groupes Maï Maï
avec des Adf, des Fdlr, des prisonniers évadés de la prison de Béni et des ex-M23.

Après l’attaque de Beni: Julien Paluku alerte l’armée sur une nouvelle guerre contre le pays

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Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, redoute que les récentes attaques armées recensées dans la partie Nord de sa province ne présage une nouvelle guerre.

Selon lui, ces attaques ne sont pas le fait des groupes armés locaux comme il est actuellement admis.

«Je lance cette alerte, particulièrement à l’Etat-major des forces armées que ce qui se passe à Beni désormais dépasse le niveau des simples groupes armés, pour que l’Etat-major focalise ses stratégies sur une nouvelle guerre qui pointe à l’horizon», a déclaré mardi 27 juin M. Paluku à Radio Okapi.

Le gouverneur souligne que les dernières attaques risquent de faire croire «qu’il s’agit des groupes armés locaux alors qu’il s’agit d’une grande guerre qui veut commencer». Il fait observer notamment que les hommes armés qui ont récemment attaqué à Kabasha, Kasindi et Beni résistent mieux à la riposte de l’armée que les groupes armés locaux.

Julien Paluku note également que des attaques sont lancées contre plusieurs agglomérations à la fois.

«Ce qui dénote un approvisionnement en munitions et armes lourdes. Or, les groupes Maï-Maï ne sont pas capables de le faire dans beaucoup d’agglomérations au même moment», explique-t-il.

Plusieurs attaques armées ont été récemment recensées dans le Nord de la province du Nord-Kivu, faisant de nombreuses victimes. Il y a une dizaine de jour, un homme affirmant parler au nom d’un mouvement rebelle inconnu jusque-là a revendiqué lundi la responsabilité d’affrontements meurtriers ayant opposé une milice et l’armée congolaise dans cette partie de la province. L’homme dit se nommer John Mangaiko et son groupe s’appellerait Mouvement national pour la révolution (MNR).

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi.

RDC : Chantal Safou Lopusa interpelle la conscience nationale sur la Journée internationale de l’enfant africain

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Au nombre de questions qui exigent des solutions urgentes en République démocratique du Congo (RDC) figure celle en rapport avec les conditions de vie à rendre meilleures des enfants. Ministre chargée du Genre, Enfant et Famille, Mme Chantal Safou Lopusa a saisi l’opportunité lui offerte par la commémoration du 16 juin de la Journée internationale de l’enfant africain pour interpeller, en cette année 2017, la conscience nationale congolaise sur bien d’aspects dont la protection des droits de l’enfant.

Dans son adresse à la nation, la ministre a d’emblée rappelé que cette commémoration, instituée par l’Union Africaine, l’est en souvenir du massacre du 16 juin 1976 des centaines d’enfants de Soweto en Afrique du Sud par le pouvoir de l’apartheid ! Des milliers d’écoliers noirs sud-africains n’avaient fait que marcher pacifiquement dans les rues pour demander un meilleur accès à l’éducation, un droit fondamental qui leur fut fatal, a ajouté la ministre.

Pour Mme C. Safou, cette journée sert à nous rappeler les nombreux obstacles qui restent aux Congolais de soulever pour permettre aux enfants de réaliser tout ce dont ils sont capables. Cette journée permet également de mettre en avant-plan l’important travail réalisé en faveur du droit des enfants en Afrique.

De la place de choix réservée à la promotion de l’enfant, a dit la ministre, des conventions des Nations Unies et de l’Union Africaine reconnaissent aux enfants des droits dans quatre (4) domaines à savoir le droit à la vie et la survie, le droit au développement, le droit à la protection et le droit à la ;participation.

« Accélérer la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances pour les enfants en Afrique d’ici 2030 », le thème choisi pour cette année en rapport avec cette commémoration. Ce thème, a déclaré Mme C. Safou, correspond à la ferme volonté du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange de promouvoir et de protéger les droits des enfants congolais, d’améliorer ses conditions de vie afin qu’il puisse se construire de meilleures chances d’avenir.

De son Ministère, Mme C. Safou a parlé du thème spécifique au niveau national qu’est « Combattre la malnutrition chronique ». Cette option, a-t-elle renchéri, traduit l’engagement gouvernemental à renforcer les activités de nutrition, notamment au moyen d’un plan stratégique dont la RDC s’est dotée afin de lutter contre la malnutrition chronique en assurant l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.

A ses compatriotes, la ministre a indiqué que cette célébration est pour son Ministère une invitation à agir dans un cadre multidimensionnel qui intègre les gouvernants, les communautés, les familles et les enfants, eux-mêmes, comme agents du changement positif. De particulier, la ministre a annoncé une quinzaine dite des droits de l’enfant, du 16 juin au 2 juillet 2017, marquée par des activités organisées par différents acteurs du domaine de l’enfant. Cette quinzaine a pour objectif de promouvoir les droits de chaque enfant dont celui lié à la fourniture d’une alimentation équilibrée et suffisante. Un accent particulier est mis sur la lutte contre les mariages et autres grossesses précoces.

Il en est aussi question de sessions d’informations pour plus d’éveil des communautés sur l’alimentation équilibrée, d’un appui nutritionnel qui sera octroyé aux centres d’hébergement des enfants vulnérables répartis dans quatre districts de la ville-province de Kinshasa et de la sensibilisation de proximité sur les méfaits du mariage d’enfants et des grossesses précoces. Car l’idéal de la protection, de l’autonomisation et de l’égalité des chances pour les enfants en Afrique et en RDC en particulier d’ici 2030, ne pourra se réaliser, a-t-elle spécifié, qu’avec un engagement ferme de tous, reflet de l’intérêt que nous portons ensemble à ces êtres chers qui représentent l’avenir de la RDC,

Au passage, il sied de signaler la matérialisation de la Quinzaine des droits de l’enfant avec les visites du 19 juin 2017 de la ministre qui a secouru les orphelinats de la municipalité kinoise de Mont-Ngafula (Pauline Albinos, Fondation pédiatrique de Kimbondo et le Centre Maman Koko), Ses descentes sur terrain, notamment dans les communes de Ngaba (visite du Centre Mère et Enfants pour une assistance matérielle) et Maluku pour sensibiliser à l’enrôlement en vue d’excellents scrutins, sont autant de preuves de sa volonté de mieux faire pour booster ce Ministère.

Massacre de Soweto, plus jamais ça ! C. Safou a ainsi mieux fait d’interpeller la conscience nationale parce que le bout du tunnel en cette matière de protection des droits de l’enfant congolais est encore loin, voire très loin !

CENI : 30 million d’électeurs enrôlés selon Corneille Nangaa

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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), Corneille Nangaa a annoncé mardi 27 juin que la CENI a déjà enrôlé 30 millions d’électeurs, soit 73% des estimations attendues.

Cette annonce a été faite à l’occasion du lancement d’un atelier de formation et de sensibilisation des professionnels des médias avec comme thème : « Médias et élections en RDC ».

Commencé ce Mardi 27 juin au Centre d’informations électorales (CIEL) à Kinshasa, l’atelier va se clôturer mercredi 28 juin.

L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a été lancé le 28 mai dernier dans la ville de kinshasa, mais depuis, les habitants de la capitale ne cessent de se plaindre du mauvais déroulement de cette opération, notamment à cause de la lenteur des agents la Ceni chargés de délivrer la carte d’électeur.

Foot-RDC : le FC Renaissance relégué à l’EPFKIN

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Le Football club Renaissance du Congo est exclu du championnat
national de la Ligue nationale Division I. selon la décision de la
Ligue nationale de football (LINAFOOT) publiée lundi 26 juin, le club
du président Pascal Mukuna est « immédiatement relégué en division
inférieure [Entente provinciale de football de Kinshasa]».

« Etant un cas de récidive, le FC Renaissance est exclu du championnat
et relegué immédiatement en division inférieure, faisant référence aux
articles 31 et 80.2 du CDF modifié plus notification décision numéro
LNF/SN/KLJ/434 du 10 mai 2017 », peut-on lire dans le communiqué de la
LINAFOOT.

Le FC Renaissance devra aussi payer 20 000 USD d’amende pour jet de
projectiles par ses supporters. L’équipe perd son match contre Vclub
par forfait, ainsi les recettes de la rencontre. Elle est aussi sommée
de réparer les préjudices causés.

Samedi 24 juin dernier, le comité de gestion de la LINAFOOT avait
préventivement suspendu le FC Renaissance, ainsi que le résultat de
son match contre Vita Club (1-2). Cette rencontre de la 12e journée
des play-offs du championnat national de football, s’est terminée dans
la violence au stade des Martyrs.

Même si Vclub gagne le match par forfait, le club devra payer 5 000
USD pour jet de projectiles et usage des fumigènes par ses supporters.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

« Moise Katumbi n’a qu’une seule nationalité » (Olivier Kamitatu)

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Intervenant sur les antennes de la Radio France internationale (RFI), Olivier Kamitatu a contredit le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, qui avait affirmé lors de son dernier voyage en Europe que l’opposant congolais,  Moïse Katumbi avait  la nationalité italienne. Ce qui ne permettrait pas de prendre part aux prochaines élections prévues pour cette année en République démocratique du Congo(RDC).

« Moise Katumbi n’a qu’une seule nationalité congolaise », a déclaré
Olivier Kamitatu, porte-parole de l’ancien gouverneur de l’ex
province du Katanga, Moise Katumbi actuellement en exil.

Selon lui, Moïse Katumbi ne détient qu’une nationalité congolaise et qu’on cherchait à fabriquer de faux documents pour « le disqualifier ».

Ce ton de l’opposant tombe pendant que le pays vit des moments durs politiquement de son histoire après la signature de l’Accord de la Saint Sylvestre, qui malheureusement n’est pas arrivé à fédérer toutes les parties prenantes pour une issue crédible et heureuse garantissant
l’organisation des élections à la fin de cette année.

L’UDPS exclu 19 de ses membres

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Dans un communiqué de presse rendu public le lundi 26 juin, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) annonce l’auto-exclusion de dix-neuf membres ayant intégré le gouvernement Tshibala.

La décision a été prise le même jour à l’issue d’un conseil extraordinaire élargi aux présidents fédéraux, au siège du parti à Limete.

« Après débat et délibérations, il est fait constat d’auto-exclusion des membres du parti ci-après : Aristote Kitenge Kumba, Macotty Tungunga, Kichinja Osako Dieudonné, Maurice Muyananu, François Kongolo, Pirre Samanda, Roslaie Tubiangane, Gilbert Cibangu, Jean-Baptiste Mwampata, André Kayembe, Sylvain Kamulombo, Oly Ilunga, Alfred Ndinga, Astrid Mayinga, Joseph Kapika, Bruno Ntumba, Dori Dumbi, Ismael Mbuyi et Felly Fambwa », indique le communiqué

Par conséquent, les membres auto-exclus sont désormais interdits « d’engager le parti, de parler en son nom, d’utiliser sa dénomination, ses insignes et logos (…) sous peine des poursuites judiciaires »

Il est reproché à ces membres d’avoir intégré le gouvernement conduit par le Premier ministre Bruno Tshibala, établi selon l’Udps en violation à l’accord du 31 décembre 2016 issu du dialogue conduit par la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO)

Festival du film européen: première de « Félicité », film d’Alain Gomis tourné à Kinshasa

L’édition 2017 du Festival du film européen a été lancée le 23 juin 2017 à la Grande Halle de l’Institut Français de Kinshasa par l’Ambassadeur de France en RDC Alain Remy. Environ 300 cinéphiles kinois et étrangers ont répondu au rendez-vous. Et pour cause, il s’agissait de la projection en première du film « Félicité » d’Alain Gomis, tourné à Kinshasa avec des acteurs congolais. 

Dans son mot d’ouverture, l’Ambassadeur Remy a souligné que « Félicité » est déjà remarqué au niveau international par la critique et par des festivals. Le film a en effet reçu le Grand Prix du jury à la Berlinale et l’Etalon d’or au Fespaco 2017.

Le film retrace l’histoire de Félicité, une chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans, Samo, est victime d’un accident de moto, avec une fracture à la jambe. Felicité se lance alors dans une course contre la montre pour sauver son fils de l’amputation. Sa course effrénée malheureusement n’y fait rien.  La jambe de Samoa est amputée car Félicité totalise, mais en retard, la somme requise pour une chirurgie.

L’histoire peint un portrait poignant du parcours du combattant de nombreux kinois pour se faire soigner dans les hôpitaux publics. Mais il retrace aussi le dynamisme de la vie qui caractérise Kinshasa, mélangeant musique et joie de vivre de la capitale congolaise.

Quant au festival, l’Ambassadeur Remy a noté qu’il est le fruit d’une collaboration entre six centres culturels des pays européens.

« Je voudrais aussi signaler que cette manifestation que nous inaugurons ce soir est d’abord une aventure commune. Une aventure portée par le Pole EUNIC…..Un regroupement de centres et d’instituts culturels qui regroupe six pays membres de l’Union Européenne:l’Institut Français, le Centre Wallonie Bruxelles, le Goethe Institute, l’Institut Camues du Portugal, et les Services Culturels des Ambassades d’Espagne et d’Italie… » a indiqué Alain Remy.

Ecoutez une partie du discours de l’Ambassadeur Remy ci-dessous.

Prenant la parole à son tour, l’ambassadeur de l’Union Européenne Bart Ouvry a remercié les acteurs culturels européens ainsi que les acteurs congolais qui ont rendu le festival possible. Il a souligné l’importance de voir davantage de créations culturelles congolaises.

« …J’ai un message: cette soirée et toute l’action de ces acteurs culturels européens n’a pas de sens sans nos partenaires, nos amis, les créateurs, les artistes congolais. et si j’ai un message a vous tous ce soir c’est que Notre but c’est de voir plus de créations de congolais. C’est d’avoir plus de cinéma congolais, c’est d’avoir plus de théâtres congolais, c’est de voir plus de plasticiens, de sculpteurs congolais…. » a noté Bart Ouvry.

Alain Gomis, réalisateur du film, a remercié toute la ville de Kinshasa, et tous les acteurs et figurants.

« Je voudrais vraiment remercier la ville de Kinshasa dans son ensemble et tous ceux qui nous ont accueillis pour faire ce film. Ça a été un accueil chaleureux et  on a pu travailler ensemble. Franchement je m’en souviendrai toute ma vie… » a conclu Alain Gomis.

Le Festival prend fin le 02 juillet 2017, avec 16 films qui feront rayonner le cinéma européen pas seulement à Kinshasa mais aussi dans d’autres villes de la RDC, notamment Muanda, Goma, Kisangani et Lubumbashi.

Un bijoutier achève la première exportation d’or artisanal provenant de la RDC vers le Canada

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Partenariat Afrique Canada (www.PACweb.org) et Fair Trade Jewellery Co, annoncent la première exportation d’or artisanal libre de conflit et traçable de la République démocratique du Congo vers le Canada. Cet événement important survient un mois après que Partenariat Afrique Canada eut annoncé que le projet Or juste a mis en place un système de traçabilité pour l’or artisanal, le rendant légal et libre de conflit en RDC grâce à une chaîne d’approvisionnement fiable, du site minier jusqu’à l’exportateur.

Fair Trade Jewellery Co., un bijoutier de Toronto qui fait œuvre de pionnier en approvisionnement responsable, développement durable et vente au détail, a importé trois barres aurifères (238 grammes) vers le Canada.

En quelques jours à peine, l’équipe torontoise a affiné, allié et conçu quatre bagues en or artisanal libre de conflits et extraits de façon responsable. Chacune d’entre elles est munie d’un numéro de lot gravé qui retrace la mine précise dans la province d’Ituri en RDC,
d’où provient l’or.

« S’approvisionner au Congo était un processus extrêmement ambitieux
et inédit. Cela dit, nous en étions convaincus et avions les moyens de
le mener à terme grâce aux partenaires que nous avions sur place,
comme Partenariat Afrique Canada », a indiqué Robin Gambhir,
cofondateur de Fair Trade Jewellery Co.

« Cela fait plus de dix ans que nous certifions que nos matériaux
proviennent de sources responsables. Nous sommes donc ravis d’ajouter
Or juste aux options que nous proposons actuellement aux clients en
matière d’or. La garantie que nos matériaux peuvent être entièrement
retracés jusqu’aux communautés est une façon d’encourager le
développement local et, comme entreprise, d’influencer encore plus la
vie de nombreux intervenants », a ajouté le cofondateur.

Partenariat Afrique Canada a lancé Or juste comme projet pilote en 2015 dans la province d’Ituri. Ce projet incite les mineurs d’or artisanal à distribuer leur produit à des exportateurs légaux et, à terme, à des consommateurs responsables, et à offrir un prix juste et transparent ainsi qu’un renforcement des capacités, comme l’assistance technique aux mineurs en échange de ventes légales. Les mineurs apprennent de meilleures techniques d’exploitation et reçoivent de l’équipement du projet Or juste. En contrepartie, l’or qu’ils
produisent doit être l’objet d’un suivi et vendu de manière légale.

Actuellement, le projet compte plus de 600 mineurs inscrits dans six sites.

La démarche de Fair Trade Jewellery Co. d’importer de l’or constitue une étape importante, alors que le projet s’officialise grâce à une chaîne d’approvisionnement fiable qui relie le site minier et l’exportateur en RDC. Le bijoutier travaille par ailleurs en tandem avec sa société sœur, la jeune entreprise torontoise de logiciel Consensas, pour retracer l’or de l’exportation jusqu’au consommateur.

« Cette exportation de Bunia (RDC) à Toronto est la preuve qu’il est
possible d’offrir aux clients canadiens et internationaux de l’or
artisanal, traçable et libre de conflit du Congo. En fait, la beauté,
c’est d’avoir montré qu’on peut obtenir pour chaque gramme d’or des
données fiables, qualitatives et quantitatives, qui indiquent la provenance et les intervenants qui participent à son extraction, saproduction et son commerce », a indiqué Joanne Lebert, Directrice Générale, Partenariat Afrique Canada.

« L’industrie ne peut plus faire l’autruche et affirmer qu’il est
impossible d’exercer un devoir de diligence dans des chaînes
d’approvisionnement de l’or, car nous avons montré le contraire »,
a-t-elle indiqué.

Partenariat Afrique Canada s’appuiera sur les contraintes rencontrées durant cette exportation (taxes élevées à l’exportation, restrictions de transport, paperasserie administrative) pour demander au gouvernement congolais d’améliorer les conditions du commerce légal et de l’investissement responsable.

Le financement pour le projet Or juste de Partenariat Afrique Canada provient d’Affaires mondiales Canada, ainsi que de l’USAID par l’entremise du projet Capacity Building for Responsible Minerals Trade (CBRMT) et de l’Organisation internationale pour les migrations.

Taekwondo : la RDC disqualifiée pour non-paiement des frais de participation

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Les Championnats du monde de taekwondo se sont ouverts samedi 24 juin à
Muju à environ 370 km au sud-est de Séoul. Près de 17 000 athlètes
venant de 183 pays, prennent part à cette édition.

Mais bien avant le coup d’envoi, les trois Congolais présents en Corée du Sud, ont appris
leur disqualification pour non-paiement des frais de participation. Parker Bolili, Fiston Lumu Tshimanga et John Mika Kalikat, évoluant respectivement en Tunisie, en France et en Allemagne sont sous-logés par les autres délégations.

Joint par Radio Okapi depuis la Corée du Sud, Parker Bolili dit sa
déception :

« C’est que nous vivons en Corée pour les Congolais est
déplorable. Ce n’est pas normal que le Taekwondo de la RDC soit
disqualifié pour un problème d’argent. En partant de la Tunisie où je
me prépare, j’ai cru que ce problème avait été réglé. De retour d’une
longue suspension, je suis vraiment déçue de ce qui m’arrive. Pas de
paiement, donc pas de badge, non plus de chambre, sans parler de
nourriture. Le gouvernement peut-il faire quelque chose pour que mes
partenaires de la sélection montent sur le tatami, même si pour moi,
c’est trop tard. »

La compétition se déroulera jusqu’au 30 juin dans huit catégories,chez les hommes comme chez les femmes. C’est un record en termes de nombre de participants.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Le Ramadan clôturé avec faste à la Mosquée de Kingabwa

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Les Musulmans de la Mosquée de Kingabwa dans la commune de Limete, ont clôturé avec faste le dimanche 25 juin, le « Ramadan», tout un mois de jeûne et prière, selon le calendrier linéaire.

Dans cette mosquée, l’ambiance était bien au rendez-vous afin de donner à cette journée tout son éclat. Déjà, aux environs de 09 heures, la mise en place était terminée et tout était prêt afin de célébrer ce grand événement, qui témoigne de la soumission des adeptes de l’islam aux recommandations coraniques.

Ainsi, tout avait commencé par la prière de Si Alat-Id (La prière de fête).

« Nous célébrons cette fête juste à la fin de jeûne. L’Islam a trois fêtes. Il s’agit de celle célébrée chaque vendredi. C’est la fête pour nous musulmans après le troisième jour de jeûne qu’on appelle Aïd El ftr. C’est à dire la fête de la rupture. Ou encore la fête d’égorgement communément appelée Tabaski. Et la troisième fête, c’est le Demanda », a fait savoir Monsieur Hassan Sindani, Iimam titulaire de la mosquée de Kingabwa.

Pendant le Ramadan, explique-t-il, les musulmans sont invités à jeûner, excepté ceux qui sont malades. Aussi, les femmes enceintes, celles qui sont en mesntruation, sont appelés à s’abstenir.

Au cours de ce mois, poursuit l’Imam, tous les musulmans pieux, observent un comportement digne. Ils s’abstiennent de commettre tous les péchés en général.

« Le ramadan nous purifie (…), c’est une école d’apprentissage des bonnes œuvres. Le ramadan nous fait hériter le paradis. C’est pourquoi, la joie est immense. Et vous verrez les autres fêter toute la nuit. Les restaurants de Kinshasa sont envahis parce que les gens estiment qu’ils doivent fêter… », a renchéri le responsable de la Mosquée de Kingabwa, avant d’ajouter que chez les musulmans, le carême est considéré comme l’invité, qui ne vient qu’une fois l’an.

Enfin, Imam Hassan Sindani souligne que pendant le Ramadan, le musulman doit observer un bon comportement afin d’être en contact  direct avec Allah. C’était avant d’exhorter ses frères et sœurs des mosquées de  bien garder toutes les récompenses,  dont ils ont été
bénéficiaires.

Crise politique : Vital Kemerhe derrière la Cenco, exige la publication du calendrier électoral

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L’Union pour la Nation congolaise (Unc), le parti cher à l’acteur politique congolais, Vital Kamerhe estime que l’église catholique a raison lorsqu’elle a déploré dernièrement à travers la presse, l’évolution actuelle de la situation sociopolitique, et se joint au mot d’ordre lancé par l’église : « la mobilisation ».

Dans un communiqué de cette formation politique, parvenu à KINSHASATIMES.CD, la direction politique de l’Unc affirme approuver totalement la déclaration de la Conférence épiscopale nationale congolaise (Cenco) selon laquelle, le pays va mal et a dit soutenir
l’appel à la mobilisation pour l’organisation des élections à la fin de cette année.

A cet effet, l’Union pour la Nation congolaise (Unc) exige la publication du calendrier électoral prévoyant la tenue des élections à tous les niveaux dans le délai par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au regard de l’Accord de la Saint
Sylvestre, conclu le 31 décembre 2016.

Kasai : Encore dix nouvelles fosses communes découvertes

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Encore dix nouvelles fosses communes viennent d’être découvertes sur
l’axe entre Tshikapa-Sumbula dans la province du Kasai central, a
indiqué le procureur général de la République, Flory Kabange au cours
d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui dans son cabinet de
travail.

Le procureur général de la République a annoncé à cet effet,
l’ouverture d’une enquête sur ces dix nouvelles fosses communes
découvertes par la justice militaire congolaise en mission dans cette
partie de la Rdc. Il l’a dit au côté de l’auditeur général des forces
armées, le général Ponde, qui prenait part à cette rencontre avec la
presse.

Soulignons que ces dix nouvelles fosses communes s’ajoutent à une
quarantaine déjà recensée par la Mission des Nations pour la
stabilité de la République démocratique du Congo (Monusco) dans la
province du Kasai, où malheureusement les deux experts onusiens
américain et suédois avaient été portés disparus, puis retrouvés

Alexis Tambwe Mwamba de retour à Kinshasa

Le ministre congolais de la justice, Alexis Tambwe Mwamba a regagné Kinshasa dimanche 25 juin à bord d’un vol régulier d’air France via l’aéroport international de Ndjili après un séjour en Europe.

Selon des sources bien renseignées, le patron de la justice congolaise aurait abandonné son billet aller-retour de la compagnie aérienne belge, Brussels Airlines, pour finalement prendre un  billet retour d’Air France.

Ce changement pousse certains observateurs à penser qu’il aurait évité de prendre l’avion à Bruxelles afin de ne pas répondre à l’invitation du juge qui a instruit contre lui,  la plainte pour crime contre l’humanité.

Cependant, Alexis Thambwe Mwamba avait rassuré avant de rentrer à Kinshasa qu’il allait se mettre à la disposition de la justice belge en cas d’une convocation.

Tambwe Mwamba est poursuivi par la justice belge pour crime contre l’humanité. On lui reproche d’avoir justifié la destruction par le RCD d’un aéronef transportant des civils en alléguant qu’il transportait des troupes.

L’affaire concerne l’avion de la Compagnie Aérienne Congolaise abattu le 18 octobre 1998 par le RCD coûtant la vie à 50 civils, alors que l’appareil s’approchait de Kindu, une ville à l’est du pays, sous occupation de la rébellion pro-rwandaise à l’époque. L’ancien cadre du RCD avait alors justifié la destruction de l’aéronef en affirmant qu’il transportait des troupes gouvernementales en provenance de Kinshasa.

Lutte contre la malnutrition : Dr. A. Mitelezi préconise une alimentation locale, à base de légumes, fruits et céréale

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Le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) en Rdc préconise une alimentation locale, faite à base de légumes, fruits et aussi de céréales afin de lutter contre la malnutrition chez les enfants. C’est ce qu’a indiqué sa chargée de la nutrition, lors d’un échange eu avec la presse dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant africain, dont le thème est « Lutte contre la malnutrition chronique ».

« On peut lutter contre ce fléaux, qui est la malnutrition en Rdc facilement avec des aliments moins couteux, abordables et accessibles à toute la communauté », a fait savoir le docteur Annie Mitelezi.

C’est le cas de l’allaitement optimal, qui consiste à placer le nourrisson et le jeune enfant aux seins après la naissance. Cet allaitement maternel exclusif doit aller jusqu’à six mois et sa continuation lorsque l’enfant totalise deux ans.
Cependant, à l’en croire, à six mois, l’allaitement maternel seul ne suffit pas. Il faut lui ajouter autre chose. Et c’est autre chose n’est que l’aliment complément adéquat, qui n’est pas à importer. Il est local et à la portée de tous les ménages.

« Cet aliment doit respecter la fréquence et la variété à donner à l’enfant. Il est constitué des aliments à base local… Il s’agit des coupes de céréale, le maïs, le riz, soya, les arachides, les poissons, la viande et aussi les fruits », a-t-elle insisté.

Notons qu’à l’occasion de la célébration de cette journée, plus de 400.000 enfants de moins de cinq ans souffrent de la malnutrition chronique à travers la province de l’Ituri. Ceci est causée par la précarité dans laquelle vivent la plupart des familles, surtout dans les milieux ruraux. C’est ce qu’indique un rapport du programme National de Nutrition (PRONANUT), publié le 16 Juin dernier. Selon ce rapport, faute des ressources financières, de nombreux parents ne sont pas en mesure de fournir une alimentation équilibrée à leurs enfants, soulignant que les mouvements de population nés de l’insécurité, qui empêchent les familles d’avoir accès aux champs ainsi que certaines pratiques alimentaires, sont autant de facteurs qui favorisent la malnutrition.

La communauté humanitaire estime que la malnutrition est devenue par son ampleur un défi de santé publique majeure en RDC. Elle contribue à près de la moitié de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. A ce jour, 3,5 millions d’enfants sont concernés, à travers le pays, dont 1,9 million souffrent de malnutrition aigue sévère.

Rappelons que cet échange a été organisé avec le Réseau des journalistes « Amis de l’Enfant », appuyé par le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) en République démocratique du Congo.

La vie tend à reprendre normalement à Beni après des affrontements

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Les activités ont repris normalement dans la ville de Beni ce vendredi 23 juin, au lendemain des affrontements qui ont apposé des miliciens Maï-Maï aux forces armées de la RDC en pleine ville, renseigne une dépêche de la radio okapi, publiée il y a peu.

A en croire les sources locales citées par ce média, le transport en commun a été opérationnel et la plupart des commerces ainsi que les banques ont ouvert leurs portes. Les stations d’essence ont également fonctionné ce vendredi.

Cependant, hier, la situation a été confuse sur tous les fronts de la ville, qui était dans les feux des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) contre les miliciens Mai mai, qui ont perdu treize de leurs hommes et treize autres capturés en plus des armes.

CENCO : « la sortie pacifique de la crise actuelle exige la tenue des élections avant décembre 2017 »

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La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a affirmé dans un rapport issu de sa 54e Assemblée Plénière Ordinaire que la seule voie pour sortir la République Démocratique du Congo de la crise reste la tenue des élections avant la fin de l’année 2017.

« La sortie pacifique de la crise actuelle exige la tenue des élections présidentielles, législatives et provinciales avant décembre 2017, tel que le prévoit l’Accord politique du 31 décembre 2016 », indique le rapport

Pour arriver aux élections estime la Cenco, « il faut se faire identifier et enrôler afin de permettre la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de disposer d’un fichier électoral fiable pour convoquer les scrutins dans le délai convenu.

Face au tableau sombre que présente la RDC, les évêques appellent la population congolaise à ne pas céder à la peur.

« Il ne faut céder ni à la peur, ni au fatalisme. Une minorité des concitoyens a décidé de prendre en otage la vie des millions des congolais. C’est inacceptable! Nous devons prendre en main notre destin commun », exhorte la Cenco.

Violences dans les KasaÏ : HRW et UE demandent au gouvernement de coopérer avec l’équipe d’enquête

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Après l’adoption ce vendredi 23 juin par le conseil des Droits de l’homme des Nations Unies à Genève, de la résolution sur le déploiement d’une enquête internationale dans le Kasai, l’ONG de défense aux Droits de l’homme, Human Rights Watch(HRW) et l’Union Européenne(UE) demandent au gouvernement congolais d’apporter son appui à l’équipe d’enquête établie par le conseil de Droits de l’homme afin que la justice soit rendue aux victimes de ces massacres.

Selon HRW,  la décision du conseil des droits de l’homme de mandater une enquête internationale apporte l’espoir que la lumière soit faite sur les « horribles violences » commises depuis le mois d’août dernier dans les provinces du Kasaï, Kasaï central et certains territoires de Lomami.

« l’ONU, le conseil de des Droits de l’hommes et surtout les autorités congolaises, doivent maintenant accorder à cette équipe un accès sans entrave, ainsi que tout l’appui dont elle aura besoin pour produire de manière indépendante un rapport d’enquête solide et crédible », a appelé Leila Matar, chargée de plaidoyer auprès de l’ONU à Human Rights Watch

Pour sa part l’UE considère que conformément à la pratique et aux standards internationaux en la matière.

«L’équipe d’enquête devra exercer son mandat en toute indépendance, impartialité et sans aucune entrave», exige l’UE.

Notons que La résolution demande au gouvernement congolais de faciliter aux enquêteurs l’accès sur son territoire et les visites des lieux et sites où les enquêtes doivent être menées. Au terme de sa mission, l’équipe soumettra aux autorités congolaises un rapport établissant les responsabilités afin que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice congolaise.

 

Pas d’enquête internationale sans supervision de Kinshasa

Le Haut Conseil des Droits de l’Homme des Nations a adopté ce matin la résolution sur l’envoi d’une équipe d’enquête indépendante sur les violations dans les Kasaï. La résolution prévoit une simple assistance technique aux autorités congolaises qui gardent la direction de l’enquête. 

La résolution enjoint au Haut Commissaire des Droits de l’Homme de diligenter une équipe d’experts comprenant notamment des experts régionaux afin de collecter et préserver les informations devant permettre d’établir les faits et les circonstances entourant les massacres dans les Kasaï, ce, conformément aux standards et pratiques internationaux.

L’équipe devra par ailleurs assurer la protection des personnes qui, dans le cadre des investigations, travailleront avec elle, en collaboration avec le gouvernement congolais. La résolution demande au gouvernement congolais de faciliter aux enquêteurs l’accès sur son territoire et les visites des lieux et sites où les enquêtes doivent être menées.

Au terme de sa mission, l’équipe soumettra aux autorités congolaises un rapport établissant les responsabilités afin que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice congolaise.

Cette résolution a été adoptée suite à deux jours des débats à la 35ième session du Haut Conseil des Droits de l’Homme à Genève où deux positions tranchées ont été affichées. Le groupe des états africains ont appuyé la nécessité de laisser la supervision de l’enquête à la RDC alors que l’Union Européenne voulait une enquête indépendante.