Au cours de son entretien avec un groupe des journalistes africains à Paris, Noël Tshiani, candidat déclaré à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo a annoncé son prochain retour à Kinshasa au mois d’août  pour présenter son plan Marshall sur la reconstruction politique, économique et sociale de la RDC.

Dans le luxueux hall en marbre blanc de l’Hôtel le Littré, non loin de la Place Mont parnasse, dans le seizième arrondissement de Paris, Noêl Tshiani, entouré de quelques-uns de ses proches collaborateurs, a présenté en quelques lignes son Plan Marshall.

Ce plan Marshall prévoit notamment la conscientisation des congolais sur le respect des valeurs démocratiques comme l’alternance politique, la tolérance, le respect du bien commun, la lutte contre la corruption…

Sur le plan économique, ce plan met en exergue la reconstruction des infrastructures routière, ferroviaire, et fluviale pour favoriser la libre circulation des biens et des personnes à travers le pays et la mise en valeur des richesses naturelles et minières de la RDC par la production et l’exploitation sur place au pays de ces richesses.

Sur le plan social, le Marshall de Noel Tshiani prévoit la création d’emplois et de la richesse. Ainsi que l’amélioration de la situation sociale des congolais et l’émergence de la classe moyenne, facteur important pour la croissance économique.

En outre Noël Tshiani a salué le rôle important et significatif joué par la presse congolaise dans la dynamique démocratique en cours et dans la sauvegarde des acquis de la démocratie. Il a de ce fait salué le professionnalisme de la rédaction du journal d’informations en ligne Kinshasa Times qui lui a, à plusieurs reprises donné l’occasion de s’expliquer à l’opinion congolaise sur les enjeux de l’heure.

Noël Tshiani n’a pas exclus de se rendre à Kinshasa et dans le Kasai, sa province d’origine pour réconforter les victimes des massacres qui ont touché cette province centrale de la République démocratique du Congo. Enfin l’ expert de la Banque Mondiale croit que les élections doivent impérativement avoir lieu d’ici la fin de l’année 2017.

De Paris ( France) Luc Roger Mbala

La Commission Episcopale des Communications Sociales (CECOS), un organe technique de la Commission Episcopale Nationale du Congo (CENCO), organise du 03 au 05 juillet 2017 une session de formation en faveur des journalistes des médias confessionnels et communautaires venus de quatre coins de la République démocratique du Congo.

Selon le Secrétaire de la CECOS, L’Abbé Professeur Jean-Marie Bomengola On la CENCO vise, à travers ce projet, à contribuer à la paix sociale et à l’organisation des élections apaisées.

« On ne peut pas envisager avoir des élections libres si la population n’a pas droit à une information juste et objective. Or la diffusion des informations c’est la tâche des journalistes », a-t-il souligné.

La CECOS a privilégié le travail des journalistes des médias confessionnels et communautaires plus proches des électeurs dans l’arrière-pays où l’information électorale juste, vérifiable et honnête n’est pas forcément disponible.

Présent à l’ouverture de l’atelier, le président de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC), a salué l’initiative de la CECOS avant d’appeler les journalistes à plus de responsabilité au regard du contexte d’incertitude dans le lequel les élections placent souvent le pays.

Pour sa part, le représentant pays de l’UNESCO, Diaollo Abdourahamane a recommandé aux journalistes de s’approprier à l’issue de ces assises, les missions essentielles qui sont les leurs en période électorale dans la perspective de la consolidation de la démocratie en RDC.

Le président de la Ceni, Corneille NANGAA quant-à-lui, estime que cette session est une opportunité pour la centrale électorale d’échanger sans à priori avec les professionnels des médias qui sont au contact avec le Congo profond.

Ouvert 03 juillet 2017 à la Maison des élections, siège du Centre d’informations Electorales (CIEL), cette session de formation va se clôturer le 05 juillet.

Kingsman Chikelu, médecin de son état, est reconduit à la tête de l’Organisation des Nigérians de la Dispora en République démocratique du Congo (Nido). C’était après désistement de son adversaire lors des élections, organisées dernièrement dans une salle de la place, en présence du consul de l’ambassade du Nigeria en RDC.

C’est un comité robuste, constitué de 11 personnes, qui va devoir conduire au bon port la grande communauté nigériane, estimée à sept milles, vivante et résidante en République démocratique du Congo.
Et le nouveau président, ancien de l’Université de Kinshasa (Unikin) en est conscient.

Il s’est exprimé en ces mots :
« Je suis très heureux, parce que c’est une grande élection, qui vient de se tenir après trois mois de préliminaire et aujourd’hui, c’était la dernière étape de ce long processus. Je remercie toute la communauté nigériane en Rdc pour m’avoir renouvelé sa confiance. Je promets de travailler encore dur pour la concrétisation de nos projets, car, il y a beaucoup de problèmes. Aujourd’hui, nous comptons six à sept milles nigérians vivants en Rdc ».

La diaspora, a fait le président Kingsman Chikelu, n’est pas seulement constituée des Nigérians, mais aussi des enfants eus des unions avec des congolaises. Aussi des étudiants nigérians se trouvant ici.

« C’est une grande famille, qui regroupe des unions et des communautés. Aujourd’hui, les Nigérians ont reconnu que seules les compétences suffisent pour un leadership fort », a-t-il renchéri, remerciant l’Eternel Dieu, de qui vient tout pouvoir, avant de promettre de ne pas décevoir ses électeurs, l’ambassade et ses collègues médecins.

Outre le président, le comité de la Nido/Rdc comprend : un vice-président, un secrétaire général, et son adjoint, un porte-parole, un directeur d’informations, un chargé des interventions, un secrétaire financier, un président de la Jeunesse, et un chargé de discipline.

La Nido/Rdc regorge en sons sein une bonne collection de professionnels nigérians, des élites, les hommes et les femmes d’affaires, engagés à exploiter en coopération leurs compétences individuelles, des talents et des potentiels afin de rendre son importante contribution au développement national tout important et tant désirée ainsi que d’assurer le bien-être général de ses membres et l’entretien des bonnes relations communautaires avec le peuple de la Rd, en collaboration avec l’ambassade du Nigéria. C’est ce qu’a rappelé le consul, Uju Chukwu.

Soulignons que Kingsman Chikelu est également le président de la Diaspora nigériane au niveau du continent africain.

Le Parti du peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a retiré sa confiance au gouverneur du Haut-Katanga Jean Claude Kazembe. C’est ce qu’indique une lettre adressée à ce dernier et signée par le secrétaire général du parti, Henri Mova.

« Dans ces conditions, j’ai le regret de vous annoncer que le PPRD vous retire sa confiance. Je vous demande d’en tirer toutes les conséquences politiques », peut-on lire dans la correspondance datant du 24 juin 2016.

Il est reproché à JC Kazembe d’avoir refusé de répondre à l’invitation de l’assemblée nationale du Haut- Katanga lui adressée le 15 avril pour, répondre devant les députés provinciaux des préoccupations soulevées dans une motion de censure à l’encontre du gouvernement provincial.

Jean Claude Kazembe était accusé de mauvaise gestion des finances de la province, des relations avec ses collaborateurs, des cas de passation des marchés publics en violation des procédures ainsi que la non-exécution du budget tel que voté par l’assemblée provinciale. La motion déposée contre lui avait été voté par la majorité des députés. Déchu de ses fonctions, il a été rétabli par la suite par la cour constitutionnelle, avant d’être renié par sa famille politique.

Le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, l’ambassadeur Théodore Mugalu a prôné la paix qui est le véritable lien du Saint Esprit qui entretient l’unité et la cohésion nationale. Un message qui tombe à pic et devra caractériser chaque Congolais en ce moment, où le pays vit des turbulences politiques. Il l’avait dit le samedi dernier lors de la deuxième édition de l’Expo « Merci », organisé par les « Amis du Savoir ». C’était à l’Académie des Beaux Arts, en présence du Directeur général de cette structure et de plusieurs personnalités politiques et scientifiques.

« Nous voulions parler à la jeunesse congolaise, aux patriotes sur invitation des Amis du savoir, la paix, qui est un produit du cœur qui est habité par l’esprit de Dieu. C’est véritablement le fruit du Saint esprit. La paix, c’est d’abord, le lien du Saint esprit qui entretien l’unité et que la cohésion nationale, ce sont des liens de solidarité au sein de l’unité. Et pour cela lorsqu’on établit la paix de famille. La famille devient le socle de la nation. Ce qui veut dire que si la famille est en paix, la nation est également en paix, si la famille est en cohésion, la nation est également en cohésion et Dieu sera au milieu de nous comme au commencement et tout sera possible pour que le pays puisse décoller », a indiqué le chef de la Maison civile, le pasteur Théodore Mugalu. C’était dans une salle de promotion de l’Aba, pleine comme un œuf d’étudiants de cet Alma mater.

Cependant, l’homme de Dieu a déploré le fait que la République démocratique du Congo manque cette denrée, qui est la paix. Et estime-t-il, pour qu’il y ait la paix, il faut qu’il ait cohésion, avant de souligner : « que l’on ne peut pas agir en ordre dispersé ».

D’après ce berger, la notion de paix va de pair avec celle du pardon. Il l’a dit en ces mots : « Vous avez blessé quelqu’un, demander pardon, ça soulage, ça rétablit la cohésion entre vous et la personne que vous avez blessée.

Les gens n’ont pas l’humilité de demander pardon, pour que nous arrivons avoir un pays qui est centré sur le Saint Esprit et ce pays sera semblable aux Etats unis d’Amérique, où un blanc, Abraham Lincoln a aboli l’esclavage alors que c’est un blanc. Ce n’était pas parce qu’il était blanc, mais plutôt, parce qu’il était fils de Dieu. Il a procuré la paix dans les cœurs de noirs et ces derniers parlent d’Abraham Lincoln comme s’il était noir alors que c’est seulement un Chrétien ». C’est à ça que le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat a invité les Congolais, obligés à acquérir la nationalité céleste, de paix.

Un message plein d’interpellation, à la quelle l’assistance a adhéré sans trop d’effort. C’était le cas du ministre honoraire de la Jeunesse et des Sports, Dénis Kambayi. Celui-ci est revenu en insistant sur l’importance du pardon. « Les politiques doivent demander pardon au peuple…. », a-t-il affirmé. C’était sous le regard du coordonnateur de la structure « Les Amis du savoir », Albert Tshaba.

Des tableaux portraits d’un échantillon d’acteurs politiques, qui selon les organisateurs, ont contribué ou encore contribuent à l’instauration de la paix et au renforcement de la cohésion nationale, a été découvert par le public dans un couloir dénommé de la Paix. Une façon pour Albert Tshaba et son équipe de dire merci à ces politiciens, parmi lesquels il y avait le chef de l’Etat, dont le portrait se compare à une photo numérique.

« Le chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) n’a ni qualité, ni mandat de demander à la Centrale électorale de publier le calendrier électoral », a répliqué Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à l’appel du patron de la Monusco, ordonnant à la Ceni de publier sans tarder un calendrier officiel et consensuel pour l’organisation des élections.

Dans un communiqué publié le samedi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sidikou a appelé la classe politique congolaise à appliquer intégralement et sans délai, le dernier accord politique conclu le 31 décembre 2016.

Pour lui, l’application de cet accord est la seule voie viable et pacifique pour sortir de l’impasse actuelle et pour aboutir à l’organisation d’élections paisibles et crédibles.

Le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, est depuis dimanche 2 juillet à Addis-Abeba prendre part au 29e sommet de l’Union Africaine qui s’ouvre ce lundi 3 juillet.

Présidé par le président de la conférence des chefs d’État et de gouvernements de l’organisation, le président guinéen, Alpha Condé, ce sommet procédera «à la recherche des voies et moyens pour tirer au maximum des dividendes démographiques au profit de la jeunesse»

L’occasion aussi pour Joseph Kabila de contrer les pressions occidentales en ce qui concerne notamment les sanctions de l’Union Européenne contre 9 personnalités proches de Joseph Kabila soupçonnées d’entraver la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre censée permettre l’organisation des élections à la fin de l’année 2017.

Il sera également question au cours de ce sommet de la réforme des institutions de l’Union africaine.

L’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga, Moise Katumbi a appelé le peuple congolais à se lever pour revendiquer l’alternance et les élections en 2017. Cet appel a été lancé vendredi 30 juin dans un message au peuple congolais à l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC).

«Le trente juin 1960, il y a 57 ans, le Congo notre pays a franchi un cap dans son histoire, en gagnant son indépendance. Nous pouvons tous en être fier. Aujourd’hui, l’heure est grave ! Soyons dignes de cette histoire, du sacrifice de nos pères! Levons-nous pour défendre notre démocratie, dressons-nous pour revendiquer l’alternance et les élections en 2017 », a déclaré Moïse Katumbi dans son message adressé au peuple congolais à l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance.

Le candidat président de la République invite par ailleurs les congolais à bannir la peur pour défendre leur droit.

Debout Congolais! Comme les pères de l’indépendance, n’ayons pas peur, défendons la democratie. Bonne fête à tous. Que Dieu bénisse la #RDC pic.twitter.com/Q2qsGksTbB

— Moise Katumbi (@moise_katumbi) 30 juin 2017

« Debout Congolais, n’ayons pas peur ! Nul ne peut nous confisquer notre avenir et celui de nos enfants, nul ne peut aujourd’hui nous réduire en esclavage, nul ne peut prendre en otage notre pays. Levons-nous pour réclamer notre droit à vivre dans un Etat qui assure à tous les enfants du Congo la paix, la sécurité et la justice », a-t-il exhorté

Alors que le peuple attendait son adresse traditionnelle à la nation à la veille de la fête de l’indépendance, c’est par un communique diffusé par les services de la présidence que le Président Kabila annonce ne pas pouvoir, pour raison de santé, s’adresser au peuple congolais en cette veille du 57ième anniversaire de l’indépendance.

Le communiqué du Président Kabila invite la population a célébrer la fête nationale dans le calme et la méditation.

« J’invite à cet effet la population congolaise, dans son ensemble, à célébrer ce vendredi 30 juin 2017, l’anniversaire de l’indépendance nationale dans le calme et la méditation. Je regrette que, pour des raisons de santé, je ne puis, cette année, vous adresser mon message de manière traditionnelle », renseigne le communiqué.

Plus tôt dans la journée,  les préparatifs d’un défilé dans la ville de Lubumbashi en célébration de l’indépendance, venaient d’être annulés pour cause d’insécurité dans le pays.

Les discours présidentiels à la veille de la journée nationale ont toujours servi de canal permettant au président Kabila de s’exprimer sur l’état de la nation et de fixer l’opinion publique sur les questions brûlantes de l’heure. Il n’est sera pas le cas cette année.

Les manifestations officielles de célébration des 57 ans d’accessions de la République démocratique du Congo à l’indépendance ont été annulées dans la province du Haut Katanga. A Lubumbashi, le matériel installé pour l’occasion a été démonté dans la journée de jeudi 29 juin dans l’après-midi.

Les raisons de cette «annulation» n’ont pas été signalées à en croire nos confrères de congodurable.net qui par ailleurs précisent qu’à la place d’un défilé, le maire de la ville a annoncé la tenue d’un culte de célébration à l’église Kimbanguiste.

«Depuis le matin, le jeudi, la police a investi le lieu choisi pour le défilé, Place de la Poste, au centre-ville de Lubumbashi. L’avenue Laurent-Désiré Kabila était barricadée, des murs des bâtiments alentours pavoisés, des stands d’honneur et podium dressés. La sonorisation était déjà installée, de géants haut-parleurs. Plusieurs habitants de Lubumbashi ont assisté aux exercices de la police. A 17 heures, les services de la mairie ont procédé au démentèlement des podiums installés depuis 4 jours», indique le confrère.

Les tentes érigés à la place Moïse tshombe de Lubumbashi sont entrain d’être démonté, le défilé traditionnel du 30 juin serait annulé pic.twitter.com/yRZO2vUdSG

— BRAVO ACTU (@bravoactu) 29 juin 2017

Même mouvement à Kolwezi dans la province de Lualaba où serait «attendu» le Président de la République. «Jusqu’à présent, indique une source du gouvernorat du Haut-Katanga, personne ne savait si le président Joseph Kabila allait assister à la célébration à Lubumbashi. D’autres sources l’annonçaient à Kolwezi dans le Lualaba, ou encore à Kindu, dans le Maniema».

Dans un message publié mercredi 28 juin, la Majorité Présidentielle(MP) rappelle le rôle prophétique de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) qui est selon la MP celui d’une Eglise au milieu du village.

Selon la MP, dans son dernier message aux chrétiens et aux hommes de volonté, la CENCO n’a pas suffisamment fait état des « actions et démarches de tous ceux qui, de l’étranger, se sont inscrits dans une logique résolue de coalition et de soumission à des forces étrangères de prédation … ».

La MP accuse le rassemblement et la Cenco d’être à la base de la crise politique que traverse actuellement la RDC.

« Le Bureau Politique tient à rappeler à l’opinion les différents obstacles rencontrés sur le chemin de la mise en œuvre du processus de l’Accord politique de la saint Sylvestre. Il s’agit notamment : des profondes divisions au sein du Rassemblement ; des difficultés éprouvées par la CENCO pour concilier les vues de toutes les parties prenantes sur les deux dernières questions de divergence, à savoir la désignation du Premier ministre et du Président du Comité National de Suivi de l’Accord(CESA) ; des questions funéraires dans la gestion des affaires de l’Etat ; du temps élastique consacré par les Evêques aux consultations au pays et à l’Etranger ; de la passivité des Evêques à intervenir sur certains points au moment des négociations alors que leur intervention pouvait faire avancer le processus et fixer l’opinion ; de la mise à mal de la neutralité attendue des Evêques jouant le rôle de bons offices »…

Par ailleurs, la MP a affirmée qu’elle n’entend pas interférer dans l’organisation des élections qui relève selon elle de la seule compétence constitutionnelle de la Commisson Electorale Nationale Indépendante(CENI) Et rassure qu’elle va se soumettra au calendrier électoral qui sera publié par la centrale électorale.

Le dernier Gouverneur de la province du Katanga s’est vu retirer son autorisation d’expatriation pour des raisons de soins médicaux par le parquet général de la République. C’est ce que renseigne une correspondance du procureur général de la République Flory Kabange Numbi datant du 20 juin 2017, adressée au numéro un du barreau en charge de la défense de Moise Katumbi.

«J’ai le regret de porter à votre connaissance que votre client n’a pas observé le devoir de reserve lui imposé en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l’instruction du dossier judiciaire en cours conformément au paragraphe deux de ma lettre vous adresée en date du 20 mai 2016», indique la lettre du PGR.

Se basant sur ladite lettre, le procureur général de la République «retire» au candidat proclamé au scrutin présidentiel de décembre 2017 [tel que prévu dans l’accord de la Saint Sylvestre] « l’autorisation lui accordée le 20 mai 2016», et ainsi invite Moise Katumbi à se présenter devant le magistrat chargé du dossier dès réception «de la présente».