Le Centre d’étude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPHADO), se dit être favorable à la position de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo sur l’amnistie en faveur des membres des groupes armés candidats à la reddition, à la démobilisation ou à la réintégration dans les FARDC.

Dans une déclaration rendue public jeudi, 03 septembre en cours le CEPADHO précise avoir salué la franchise et la lucidité qui ont caractérisées la Monusco sur cette question de l’heure et qui, selon cette structure citoyenne doit trouver solution le plus vite possible.

« Notre Organisation dit soutenir et s’approprier le point de vue de la Monusco tel que rendu public par Mme Leïla Zerrougui, étant donné qu’il traduit les attentes de tous les Congolais épris de paix et de justice. », a indiqué l’association dans cette déclaration signée par son président Omar Kavota.

Pendant ce temps, le CEPADHO recommande aux autorités congolaises d’éviter de reposer le prochain Programme national de Désarmement, de Démobilisation ou de Réinsertion sur la gratification des criminels, mais plutôt de le soumettre à la justice pour être jugé.

En rappel, au cours d’un point de presse tenu mercredi 02 septembre à Kinshasa et présidé par la Représentante spéciale du Secrétariat Général de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, Madame Leïla Zerrougui

Au cours de ce tête-à-tête avec les journalistes de Kinshasa, la cheffe de la mission onusienne a rassurée que les auteurs de crimes graves en RDC doivent objet des poursuites judiciaires. Elle demande  que ces derniers ne soient jamais amnistié par l’État, au travers le programme DDRRR de la MONUSCO.