Les récentes déclarations des gouverneurs des provinces et des responsables de la police nationale congolaise interdisant d’une part les manifestations du 15 novembre et d’autre, promettant de « réprimer sans pitié » les manifestants ont écœuré ces partenaires internationaux de la RDC.

Dans leur communiqué conjoint de ce 16 novembre, l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et la Suisse se disent préoccupés par les annonces de « manière anticipatoire de la perturbation de manifestations pacifiques organisées par la société civile et des partis d’opposition ce 15 novembre. »

De ce fait, non seulement elles ont violé la démocratie et le respect des libertés d’expression et de réunion mais le paradoxe ces déclarations ont aussi contredit « l’engagement du gouvernement de la RDC de soutenir un processus électoral crédible, libre et apaisé en 2018. »

L’Union européenne, les USA, le Canada et la Suisse interdisent aux autorités congolaises de continuer à « travailler à interdire et perturber ces réunions (manifestations de l’opposition) » et de s’associer « avec la société civile et les représentants de l’opposition pour s’assurer que ces événements se déroulent sans incidents. »