La collaboration des forces armées entre l’Ouganda et la RD Congo dans la partie Est du pays, a réussi à saisir « Kambi Ya Yua », l’une des principales bases, anciennement occupée par les rebelles ADF dans cette contrée.

Selon le lieutenant-colonel Roland Kakurungu, porte-parole adjoint de l’armée ougandaise, il y’a une prouesse malgré la persistance de l’insécurité qui s’alimente par les attaques de l’ennemi.

Il a indiqué que, ce coin abritait plus de 600 rebelles ADF. Une des grandes occupations des rebelles et leurs familles, finalement récupérée par les forces armées congolaise et ougandaise, après une opération qui a durée près d’un mois.

 » Nous avons effectué des frappes aériennes et des tirs d’artillerie pour libérer ce camp. L’opération a commencé le 30 novembre et s’est conclue le 24 décembre. Il y a eu de la résistance des rebelles, mais nous avons pu les maîtriser  », explique-t-il.

Dans son élan, il a ajouté que, cette récupération représente un pas stratégique dans la mesure où, c’est dans cette base que le planning, et la coordination des opérations des rebelles contre la population de la RDC, étaient tenus.

Sur le champs, des matériels ont été saisis par les forces conjointes de l’UPDF et les FARDC, notamment deux mitrailleuses, 600 cartouches, ainsi que des matériels pour fabriquer des bombes.

Au final, le porte-parole de l’armée ougandaise, a indiqué avoir renforcé la vigilance dans les villes afin d’empêcher les rebelles de se rassembler et de se déplacer, avant d’ajouter que l’un des plus gros problèmes reste celui de compter que sur la population, car certains ADF vivent dans les communautés.

 »Nous avons pu reprendre la plupart des bastions des ADF, notamment dans le Nord-Kivu et la province de l’Ituri. Nous avons pu également mobiliser les populations locales, car le plus gros problème c’est que les ADF se cachent parmi ces communautés  », a-t-il conclu.