Alain Berset, président de la confédération suisse a insisté, dimanche 16 avoir, sur le respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo. Après avoir échangé avec les populations déplacées qui vivent les conséquences de la guerre actuelle au Nord de Goma, le président suisse a affirmé garder des moments d’humanité.

Il a dénoncé l’influence des groupes armés dans l’Est de la RDC, tout en promettant de porter haut les cris d’alarme des populations de cette contrée, devant le Conseil de sécurité des Nations Unis.

Ce, pour mettre fin à l’agression rwandaise en RDC.

« Mais cette situation est vraiment très préoccupante avec des groupes armés, avec l’affluence d’autres pays. D’ailleurs nous avons été très clairs depuis le début de la visite. La souveraineté territoriale de la RDC doit être garantie en tout temps. Il faut le redire. Et ce n’est pas admissible d’exercer des influences ou des groupes qui rentrent pour prendre influence, il faut le redire ; mais une fois qu’on a dit ça on n’a pas tout dit », a-t-il déclaré.

Et de marteler :
« Il faut aussi créer des conditions de paix parce qu’il n’y a pas de prospérité durable, possible sans la paix. C’est un élément très important auquel la Suisse est très fortement attachée ».

Alain Berset a clôturé dimanche 16 avril à partir de Goma, sa mission en RDC. Il a séjourné à Kinshasa, Goma et Bukavu.

Dans l’Est du pays, il a visité les camps des déplacés de Bushagara et de Kanyaruchinya qui hébergent un grand nombre des déplacés qui ont fui la guerre du M23 dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, avant d’avoir une série des rencontres avec différentes personnalités dont celles de la MONUSCO.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker