L’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) a démenti, vendredi 02 septembre, les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Volcan Nyiragongo serait plein de laves ces jours-ci. 

Des  messages et des images “truquées” circulent ces derniers jours sur la toile propageant une version selon laquelle le cratère du Nyiragongo présenterait une dangerosité. Mais l’OVG précise que l’état actuel du volcan n’est pas alarmant. Cependant, il reconnaît l’activité du volcan. 

« Le volcan Nyiragongo est actif mais son état actuel n’est pas alarmant. L’OVG poursuit ses activités de surveillance et rend publiques les informations sur l’état des volcans par le biais des bulletins hebdomadaires qui sortent chaque lundi », peut-on lire dans un communiqué de l’Ovg. 

Les responsables de l’ovg ont demandé à la population de Goma de demeurer sereine et l’encouragent à ne se fier qu’aux informations publiées par les experts.

Il sied de noter que le niveau de surveillance du Volcan Du Nyiragongo a été intensifié depuis le 22 mai 2021, date sa dernière éruption. Cet incident avait ravagé une partie du territoire de cette localité causant d’importants dégâts matériels et humains. 

Asaph Mawonda

Au moins trois membres d’équipage ont été blessés dans un crash de l’hélicoptère du Programme alimentaire mondial (PAM) survenu, vendredi 2 septembre, au parc Virunga, dans le groupement Rusayu, près de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.

Selon des sources concordantes, l’appareil accidenté effectuait le trajet Beni-Goma. Janvier Bangumya.

« La population est vite intervenu pour sauver ces blessés et les amener dans la cité afin de bénéficier des soins », a fait savoir le chef du groupement Rusayo.

Les trois victimes ont été prises en charge par le contingent indien de la MONUSCO, rapportent les médias de cette localité. « Elles ont été ensuite évacuées vers l’hôpital de niveau 3 de la mission onusienne à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu », indiquent-elles.

Des enquêtes ont été ouvertes par des equipes de la MONUSCO en vue d’élucider les causes de ce crash.

Ndèye Khady Lo, porte-parole intérimaire de la MONUSCO évoquent les raisons d’une panne technique et de la mauvaise condition métrologique comme les causes de cet accident.

Rappelons qu’en mai dernier, 8 casques bleus de la MONUSCO avaient perdu la vie lors du crash de leur hélicoptère dans la zone des combats de Tshanzu, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Asaph Mawonda

A moins de 5 jours de la date prévue pour la rentrée scolaire édition 2022-2023, sur l’ensemble de la République démocratique du Congo ( RDC), à Kinshasa, certaines écoles primaires publiques ont déjà mis toutes les batteries en marche.

Documents pédagogiques, salles de classe ainsi qu’enseignants, tout est prêt pour accueillir les élèves sous la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’État Félix Tshisekedi. C’est ce qu’ont affirmé les directeurs des écoles primaires Luyindu et Kengo, situées dans la commune de Ngaliema.

Au micro de Kt.cd, monsieur Emile Disengumuka, Directeur de l’EP Luyindu a fait savoir que cette année, plus de 700 enfants se sont déjà inscrits, ce, avant de rassurer « nous avons déjà tout réuni pour la rentrée scolaire».

On a su maîtriser le surpeuplement dans les salles de classe parce que nous avons eu une aide d’une ONG qui nous a fait construire trois salles de classe. Seulement, le manque des bancs qui fait défaut parce qu’il y a eu beaucoup de cassures, si l’État congolais pourrait doter même de 100 bancs, ça nous arrangerait pour résoudre ce problème.

a expliqué le directeur de l’EP Luyindu, avant d’ajouter « nous faisons la réparation des bancs qu’on peut récupérer pour pallier cette situation».

De son côté, le Directeur adjoint de l’EP kengo a indiqué que : « J’ai appelé les enseignants pour leur donner les documents pédagogiques pour que les cours commencent ce lundi », tout en confirmant l’effectivité de la gratuité de l’enseignement.

Sur place, un autre bâtiment est en construction en vue de faire face au problème de surpeuplement des salles de classe, mais également l’on a noté la présence des enseignants sur place, ces derniers s’entretenaient autour de la reprise des cours.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi , a communié jeudi 01 septembre avec la population de Butembo autour de la situation sécuritaire de la partie Est de la République démocratique du Congo .

Au cours de ce meeting, le ministre a appelé la population à collaborer avec les autorités du pays, pour mettre hors d’état de nuire les groupes armés qui troublent la quiétude de paisibles citoyens.

« Aucune armée du monde ne peut gagner la bataille contre l’agresseur sans l’appui de la population civile », a-t-il dit, exhortant la population à faire confiance à l’exécutif national.

Mohindo Nzangi a rassuré la population, de la ferme volonté du président de la République et du gouvernement de mettre fin aux exactions dont sont victimes les populations de cette partie du pays.

Il y’a lieu de signaler que le ministre Mohindo Nzangi séjourne depuis lundi à l’Est de la RDC, dans le cadre de l’implantation de son parti politique ‘’Action des volontaires pour la relève patriotique’’ (AVRP).

La ministre de la Formation professionnelle et métiers, Antoinette Kipulu a réitéré sa détermination de rendre son secteur porteur de croissance grâce à une formation de qualité.

Elle l’a dit jeudi 1er septembre dernier au cours de la cérémonie de lancement de l’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP) au complexe scolaire Hewa Bora, ex Athénée Royal, situé en ville de Kolwezi, dans la province du Lualaba.

« Ainsi, la cérémonie d’aujourd’hui revête d’une importance capitale, car elle balise la voie à des grandes innovations susceptibles de révolutionner le secteur professionnel et métiers, qui, selon le vœu du chef de l’État, doit devenir un secteur porteur de croissance, grâce à une formation de qualité destinée aux femmes audacieuses, Gage de la création d’une classe moyenne tant souhaité en République démocratique du Congo», a-t-elle dit dans son speech.

Antoinette Kipulu a également fait savoir que, ces épreuves lancées ce jour, auront lieu jusqu’au 3 septembre prochain dans toutes les 30 provinces éducationnelles sur toute l’étendue du pays.

Par ailleurs, elle a indiqué, en effet, « cette mission qui m’amène successivement dans le Lualaba, Haut-Katanga, Tanganyika, Haut-Lomami, m’offre l’opportunité de me rendre personnellement compte du fonctionnement ainsi que des conditions de travail et de vie des cadres et agents de mon Ministère ».

D’après le cellule de communication de ce Ministère, la certification est conditionnée par la réussite à toutes les épreuves en commençant par la hors session.

Outre la Gouverneure de la province du Lualaba qui a pris part à cette cérémonie, l’on a noté aussi, la présence du Vice-président de l’Assemblée provinciale, les conseillers du chef de l’État et bien d’autres personnalités politico-administratives.

Initialement prévue à Ngandajika dans la province de Lomami, la rentrée scolaire édition 2022-2023 sera lancée en ville de Kinshasa. C’est ce qu’a affirmé le ministre de tutelle Tony Mwaba, à la clôture de la table ronde des écoles privées agréées.

Selon lui, ce changement de lieu fait suite à certains malentendus dans le rang politique sur le lancement dans la province de Lomami.

Par la même occasion, il a par ailleurs annoncé une mission de service et d’audit pour déceler les enseignants dans les écoles privées agréées qui travaillent sans contrat de service.

Aussi, il a annoncé la mise en place d’une cellule juridique chargée de la législation et contentieux sociaux dans les écoles privées agréées.

Face à la hausse du prix du maïs dans cette partie du Congo profond, les autorités provinciales ont annoncé quelques décisions en vue de faire face à cette situation dans le territoire de Kabambare. Il s’agit entre autres, d’inciter les jeunes au travail et de les décourager à prendre des boissons alcooliques, qui les rend paresseux.

Dans la même série, le chef du secteur de Bahemba, Papy Tengo a également interdit le jeu de dames pendant les temps de travail des champs, soit de 7h30’ à 14h00’.

D’après ce dernier, la hausse fait suite à la paresse de la communauté locale qui a abandonné la culture de champ, ce, avant d’affirmer que, « le secteur a toujours été exemplaire en ce qui concerne la production de maïs ».

Signalons que, dans ce coin de la province du Maniema, le prix d’une mesurette de maïs est passée de 5000 à 18000 FC.

Près de 22 personnes dont 13 civils et huit combattants rebelles ont été tuées lors des affrontements deux jours durant, soit de mardi 30 à mercredi 31 août entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le groupe armé CODECO, dans la cité minière de Mongwalu, au nord de Bunia, dans la province de l’Ituri.

Selon les médias locaux, les civils tués sont essentiellement  des orpailleurs. Quatre autres civils ont été blessés lors de mêmes affrontements.

À en croire les mêmes sources, les FARDC ont tué huit miliciens de la CODECO dont le commandant des opérations de cette milice, et onze autres combattants ont été blessés. Ce, contre un mort du côté des forces loyalistes.

Les miliciens s’étaient introduits mardi, vers 11 heures, dans trois quartiers de Mongwalu. Ils ont occupé ce coin jusque tard dans la nuit avant d’être repoussés par l’armée, affirment-elles. Les affrontements ont repris mercredi matin entre les deux camps et ont duré environ 5 heures.

« L’on signale également d’importants dégâts matériels : environ 60 maisons et boutiques incendiés et le commissariat de police saccagé.
Toute la commune de Mongwalu est sous contrôle de l’armée depuis mercredi soir. Celle-ci poursuit les patrouilles dans cette entité minière », confirme d’autres sources concordantes.

Face à la puissance de feu des FARDC, les miliciens se sont retirés dans leur bastion à Brésil, Digene et Mbau.

Asaph Mawonda