La République démocratique du Congo (RDC) n’a pas obtenu la levée totale de l’embargo sur les armes, lui imposé depuis plusieurs années par le Conseil de sécurité des Nations-Unies (ONU). Le jeudi 30 juin dernier, le Conseil de sécurité a prolongé d’une année ces sanctions.

Ce, sans appui du Ghana, Kenya, Gabon ni de la Chine et de la Russie, deux membres permutent du Conseil de sécurité. Une décision qui oblige le Congo de Tshisekedi à des notifications préalables, avant l’acquisition de matériels d’armement.

Soulignons que la Chine a affirmé être prête à aider la RDC à obtenir la levée de ces sanctions. Dans le même chapitre, la Belgique a, de son côté affirmé être disponible d’aider le Congo à rétablir la paix et la sécurité dans sa partie orientale.

C’est ce vendredi 1er juillet que les 9 personnes mortes dans un accident de circulation mardi dernier ont été mises en terre en ville de Bukavu dans la province du Sud Kivu.

Des pleures et émotions des personnes venues assistées à cette cérémonie de dernier hommage rendu à ces 8 élèves et le chauffeur du bus scolaire.

Prises en charge par les autorités du pays, ces obsèques ont connu, non seulement la participation des familles, mais aussi de plusieurs personnalités de la province du Sud-Kivu.

Le conducteur ayant percuté cette voiture transportant ces élèves n’a toujours pas été retrouvé, a-t-on appris des sources locales.

Félix-Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat congolais, a invité ce jeudi 30 juin, lors  de son adresse à la nation, la jeunesse congolaise a intégré massivement la police et l’armée. C’était à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC).

« Mon appel s’adresse d’une manière toute particulière à notre jeunesse que j’invite à s’enrôler massivement dans les FARDC et dans la Police nationale ». 

Dans la même adresse, le président congolais a vanté ses efforts pour la recherche du rétablissement de la paix et de la sécurité à l’Est du pays, où le Congo est victime de l’agression par le Rwanda, qu’il nommément cité et accusé. 

Tshisekedi a soutenu qu’au sommet de Nairobi, au Kenya, sous l’initiative du président Uhuru Kenyatta, dans le cadre de l’EAC (East african community), sur la situation sécuritaire en RDC, où il a sollicité et obtenu la non participation du Rwanda à la force régionale, qui doit être mise en place dans les tous prochains jours dans la partie orientale du Congo. 

Des messages de dénonciation et d’indignation ravivent la toile ce mercredi 29 juin, suite à l’enlèvement d’une certaine une jeune femme nommee Blandia Kulaba, à Kinshasa par des personnes non identifiées.

Selon les sources, ses ravisseurs exigent une rançon pour sa libération et partage sur les réseaux sociaux des photos d’elle, scotchée de la bouche au pieds, prise par son propre téléphone.

Pour Laurent Onyemba, juriste et acteur politique, ce kidnapping est une intimidation. « Nous dénonçons l’enlèvement de notre camarade Blandia Kaluba, Ces d’intimidations ne peuvent décourager notre détermination Nous exigeons sa libération sans condition » lit-on sur twitter.

“Pour avoir déjà été kidnappée ici à kinshasa plus d’une fois ,je me mets à sa place j’imagine la peur ,l’angoisse qu’elle peut avoir en ce moment . Mais je pense qu’il y a moyen de localiser le téléphone si ces derniers sont en train de communiquer avec sa famille” c’est ce que pense une internaute en commentaire. Plusieurs autres ne cessent d’adresser de prière en son égard même si d’autres restent sceptiques.

le Kidnapping et les vols des véhicules bats son plein à Kinshasa, capitale de la RDC. Ces pratiques sont devenues très courantes, et sont généralement opérées avec des taxis marque IST.

Ces kidnappeurs procèdent de plusieurs manières, en demandant des rançons, en séquestrant les victimes , en les dépouillant de tout leur bien et des fois jeté dans des endroits isolés.

Les femmes Tsusi de la République démocratique du Congo ont réuni leur voix pour décrier la discrimination et la stigmatisation dont elles sont victimes depuis le début des hostilités entre les FARDC et les rebelles du M23.

Elles ont choisi le lingala comme langue pour faire véhiculer leur message de demande de protection aux autorités de la RDC, en rappelant que c’est ces dernières qui leur ont octroyé la nationalité ainsi que tous les droits y afférents.

« Tout Tsusi n’est pas M23″, indiquent-elles dans leur déclaration avant d’expliquer qu’elles ne se sentent plus en sécurité de vaguer à leurs occupations à cause de leur morphologie.

« Chose étonnante, à chaque fois que le combat éclate, on dirait c’est nous qui sommes à la base alors que cela est faux », regrettent-elles.

Consternées par cette situation, elles appellent à l’implication des autorités pour leur garantir la sécurité en tant que citoyennes congolaises. Elles se disent également être derrières les Forces armées de la RDC.

Le territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu continue à être troublé par les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC. Une situation qui est à la base des déplacements massifs de plus de 158 000 personnes, dont près de la moitié est composée deq enfants qui se sont déplacés vers d’autres zones jugées un peu plus calme après l’intensification des affrontements armés en fin mars.

Dans une interview accordée à KinshasaTimes, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a tracé un bilan alarmant des enfants qui se sont égarés de leurs familles alors qu’ils fuyaient des balles.

Raphaël Tenaud, responsable de la sous-délégation de Goma, parle de plus de 800 enfants déjà répertoriés par son organisation, dont plus de 200 ont été enregistrés sur le sol congolais notamment à Nyiragongo, Goma et plus de 700 sur le territoire voisin de l’Ouganda.

Craignant que la poursuite des affrontements entre les FARDC et ces rebelles ne permettent pas le rétablissement de la situation et le retour de la population dans leur entité, Mr Thenaud fait savoir que cette situation rend de plus en plus difficile le travail du mouvement de la Croix rouge en RDC.

D’après lui, il sera plus facile de rechercher les parents de ces enfants quand la situation sera calme et les remette dans leurs milieux d’origine..

Pourtant c’était déjà une habitude dans plusieurs parties de la RDC. Les campagnes de collecte des fonds en faveur des Forces armées de la RDC sont frappées d’interdiction formelle.

Une mise en garde sévère vient d’être donnée aux organisations non gouvernementales et les autres structures qui récoltent des dons au nom des FARDC engagées au front, sans autorisation préalable.

Le ministère des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale a dans une correspondance appelé à la retenue et à l’attention dans cette affaire, ainsi qu’à l’autorisation avant toute action similaire, sous peine des sanctions.

Depuis le début des violences entre les FARDC et le M23), bon nombre de personnes estiment que, plusieurs organisations récoltent des fonds en faveur des FARDC sans que ceux-ci n’arrivent à la destination.

C’est une situation macabre qui a eu lieu mardi 28 juin dernier en ville de Bukavu au Sud-Kivu ayant causé la mort de 9 personnes dont 8 élèves.

Une consternation pour la première dame, Denise Nyakeru qui n’a pas tardé à exprimer sa douleur.

« Je suis consternée par la mort brutale et injuste de 9 personnes dont 8 écoliers ce jour à Bukavu à la suite d’un accident de circulation. Que le Seigneur console les cœurs des familles éplorées à qui je présente mes condoléances», a-t-elle écrit sur Twitter.

Alors qu’ils revenaient de l’école, ces écoliers et leur conducteur, le bus qui transportait les écoliers à percuté un camion, causant ainsi des morts et plusieurs d’autres blessés.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ( EPST) Tony Mwaba et le gouverneur du Sud-Kivu ont dit suivre de près cette situation.