Un accident de circulation s’est produit la journée de ce mardi 28 juin 2022 à l’entrée de l’ISDR non loin de la place du 24 dans la ville de Bukavu.

Le bilan officiel fait état de 9 morts dont 8 élèves du village d’enfants SOS et leur chauffeur. A ceci s’ajoute plusieurs blessés, parmi les élèves et les passagers.

C’était en début d’après midi quand ces derniers revenaient de leur école pour regagner leurs domiciles respectifs quand ils ont été percutés par un camion causant ainsi d’énormes dégâts humains.

Théo Ngwabidje, gouverneur du Sud-kivu et toutes les autres autorités de la province et de la ville de Bukavu, n’ont pas tardé à présenter des messages de condoléances aux familles des victimes.

L’autorité provinciale a, dans un communiqué publié dans la soirée, fait savoir qu’il va déclencher des poursuites judiciaires contre l’auteur de cet accident afin qu’il soit puni sévèrement conformément à la loi.

Il faut préciser que le gouverneur Ngwabidje promet aussi de soutenir et d’assister toutes ces familles éprouvées.

Le collectif Free François Beya continue de décrier l’instrumentation de la justice qui serait derrière le dossier de l’ex Conseiller du Chef de l’Etat en charge de sécurité.

Le mouvement pro Beya continue de qualifier vide le dossier de Fantômas. Il pense que ce dernier aurait subi un règlement des comptes à cause de son expertise

« Tant que la justice sera influencée par des proches du président de la République : l’Etat de droit est un slogan creux, une démagogie », soutient ce structure.

Procès politique, Procès de la honte, rendement des comptes; tels sont les qualificatifs collés à ce procès par le mouvement du soutien de François Beya.

L’audience renvoyee au 1er juillet, au Palais de Justice. Accusé de l’atteinte à la sûreté de l’Etat, Beya sera représenté à cette audience par ses avocats, car ayant refusé de comparaître hors la prison de Makala où il est incarcéré, pour des fins sécuritaires.

Signalons que la Haute Cour militaire a décidé de maintenir des audiences à la prison Makala, hormis celle programmée ce mardi.

C’est une nouvelle histoire qui s’écrit à l’Assemblée provinciale du Kasaï Central. L’organe délibérant a désormais un nouveau président. Il s’agit de Stéphane Bambi

Ce dernier a eu la confiance de ses collègues députés provinciaux, qui l’ont porté au perchoir de leur chambre. C’était ce mardi 28 juin, lors de la plénière consacrée à l’élection du président et rapporteur de celle-ci.

Candidat unique à ce poste, le nouveau speaker va devoir travailler avec Mathieu Ntolo qui, lui est élu au poste de rapporteur avec 20 voix.

Les deux heureux gagnants remplacent à leur poste, Jérôme Muntu et Bob Kayombo qui ont précédemment occupé ces postes.

Une pénurie d’eau potable est actuellement observée dans différents camps des déplacés ayant fui les affrontements entre les FARDC et le M23 en territoire de Rutshuru. A l’école primaire Mboga, où sont cantonnés des milliers des familles à Kanyaruchinya, l’accès à l’eau potable est un dur à cuire, en dépit d’autres problèmes qu’elles courent.

Selon Safari Muhima, responsable de l’hygiène dans tous les camps des déplacés de guerre en territoire de Nyiragongo, au camp de l’Ep Mboga, suite à cette carence d’eau potable, un bidon se négocie à 500 franc congolais (25 cents) avant midi et 1000 francs congolais (50 cents) aux heures vespérales. “cette situation les expose à plusieurs maladies d’origine inconnue et celles des mains sales », a-t-il affirmé.

M. Muhima indique que tous les camps ont des tank, mais qui ne sont pas approvisionnés en eau potable. Ce qui fait que certains particuliers en profitent pour les acheter cette denrée rare à un prix élevé.

Estimés à plus de 500, ces familles, cantonnées à l’EP Mboga depuis le retour des hostilités entre les FARDC et le M23 appuyé par le Rwanda dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru, sont actuellement sans assistance, que ce soit des autorités ou des organisations humanitaires.

Mokili Kigombe Bebe, ce jeune militaire congolais tué le vendredi 17 juin 2022 dernier à la frontière rwando-congolaise, a été inhumé ce lundi 27 juin 2022.

C’était après des cérémonies d’honneur lui rendu par les éléments des forces armées de la RDC au stade Afia en ville de Goma devant les officiers militaires, civiles et politiques de la province du Nord-Kivu.

Au cours de ces cérémonies caractérisées par les gémissements et pleures de la part de sa famille biologique et ses compagnons d’armes, le parcours de ce vaillant combattant a été brossé et présenté à l’assistance.

Le sergent Mokili Kigombe a été abattu sur le sol rwandais après que celui-ci s’est permis de tirer à bout portant sur quelques éléments de la police rwandaise basés à la petite barrière entre les villes de Goma et Rubavu.

Depuis quelques temps déjà, les Kinois se plaisent d’utiliser une expression pour annoncer le week-end «Je suis dans les bruits ».

L’auteur de cette expression inconnu, mais rendu populaire par le comédien et influenceur Herman Amisi qui en a illustré dans une vidéo de quelques minutes, et qui lui a fait un buzz fou sur les réseaux sociaux.

«Je suis dans les bruits », une expression employée pour préciser le début du week-end , la relaxation, la fête, l’amusement et réfute tout dérangement. Que tout dossier se rapportant au travail ou conseil devrait attendre le début de la semaine ( lundi ).

Herman Amisi est un comédien d’origine Katangaise qui s’est fait connaître grâce à ses courtes vidéos postées sur tiktok en incarnant le rôle d’un révérend pasteur. Il est actuellement I’un des comédiens les plus suivis en RDC surtout sur les réseaux sociaux.

La société civile de Béni dans la province du Nord-kivu dénonce des nouvelles attaques des rebelles ADF depuis près de dix jours, ce groupe armée a multiplié les attaques au moment où le gouvernement congolais concentre les efforts pour combattre le M23 à Rutshuru.

Selon la société civile de cette contrée, malgré les multiples prorogations de l’Etat de siège, les ADF ont intensifié les tueries contre les civiles et la sécurité est de moins en moins éveillée pour protéger cette population.

Au-delà des attaques, les coupeurs des routes sont à nouveau actifs dans le secteur de Ruwenzori d’après la même source.

Le premier vice-Président de cette structure citoyenne, Edgard Mateso a estimé lors d’une sortie médiatique que les efforts du gouvernement congolais sont plus concentrés à l’éradication de la rébellion M23 vers le sud de Beni dans le territoire de Rusthuru.

Une occasion pour ces ADF de perpétrer d’avantage des attaques contre la population dans d’autres provinces, d’où son appel au gouvernement à concentrer également ses actions dans cette région. 

« Tout le monde tourne le regard vers Rutshuru alors que dans le territoire de Beni il y a des menaces graves sur la population », a indiqué le premier vice-président de la société civile Beni, Edgard Mateso.

A l’intervalle de dix jours, a-t-il ajouté, « il y a eu trois attaques dans la commune rurale d’Oicha, alors qu’on venait de faire presque deux ans sans qu’on assiste à ce genre de situation » a poursuivi Edgard Mateso.

Ce responsable de la société civile appelle le gouvernement à sécuriser toute la partie Est du pays, car l’insécurité prévaut dans plusieurs territoires de cette zone du pays.

La compagnie nationale d’aviation vient de renforcer sa flotte à travers l’acquisition d’un nouvel Airbus tard dans la soirée de samedi 25 juin.

La flotte est désormais constituée de 3 Airbus et 2 Q400 dont un est en check-up.

Selon le responsable de cette société, Congo Airways compte développer des vols nationaux et régionaux grâce à ses 5 aéronefs.

Cette acquisition coïncide avec une période où la congolaise d’aviation est à la base des critiques pour sur la « lenteur » de ses services et l’annulation inopinée des vols.

Confirmation des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur la ligne du front, en province du Nord-Kivu.

Il s’agit des résultats des violents combats au village Tshangi, dans le Runyoni, indiquent les sources militaires. Ces dernières ont précisé que leur leader Makenga n’est pas mort mais il a été blessé.

L’assaut pour la traque de ces terroristes a été l’œuvre de l’unité spécialisée des FARDC qui a été formée au Gabon, et qui est actuellement sous le commandement du colonel Serge Mavinga, a-t-on appris.

Giscard Havril

Alors que l’académie militaire de Kananga n’offre la place pour la formation de l’élite militaire des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) que pour 400 étudiants militaires qui proviendront de l’ensemble du pays, 1500 jeunes diplômés d’universités ont pris part au concours d’admission à l’armée, dans les 34 centres retenus à l’échelle nationale.

Cette annonce des agents recruteurs des FARDC indique que, l’accès à l’école des officiers n’est pas l’apanage de tout le monde, plutôt d’une crème intellectuelle distinguée, qui sera aux commandes des troupes de l’armée congolaise dont les hommes de troupe se font aussi recruter.

Ce dimanche 26 juin, c’est la deuxième journée du concours national pour les aspirants à l’école des sous officiers, également pour les officiers espérant monter en grade, de lieutenant vers capitaine et de capitaine vers le major.

Dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, au-moins 200 jeunes ont présenté ce concours. La ville de Goma, chef-lieu de cette province a, elle aussi présenté 200 jeunes.

Le général de brigade Ghislain Tshinkobo, commandant de la 34ème région militaire qui a lancé ces épreuves à Goma, a rappelé aux candidats que, les principes de l’armée sont nets et intacts, et ne doivent offrir brèche à des intellectuels avertis pour les postes de commande.

À Beni, c’est le colonel Faustin Ndakala, officier chargé de recrutement dans la partie Est qui a ouvert les males d’items.

Signalons que la proclamation des résultats interviendra près de deux mois après la passation de ce concours. Seuls ceux de candidats ayant satisfaits à ce concours seront sélectionnés pour la formation dans les domaines initialement choisis.

Pourtant devenue une pratique très répandue dans la ville de Goma, le maire policier de cette ville vient d’interdire formellement le lavage des véhicules sur la chaussée et le long de la voirie urbaine.

Dans un communiqué de la mairie rendu public ce samedi 25 juin 2022, le commissaire supérieur provincial François Kabeya Makosa a précisé que toute personne qui sera attrapée dans cette pratique subira des fortes amendes y afférentes.

Le maire de la ville indique que cette décision vaut aussi pour des carcasses et épaves des véhicules parquées ça et là dans sa juridiction le long des artères routières.