Le président de l’Association Africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean-Claude Katende a pointé du doigt le président rwandais Paul Kagame, d’être responsable de cette incursion.
Après quelques désaveux au sujet d’une prétendue résurgence du Mouvement du 23 mars en République démocratique du Congo (RDC), en fin de journée de lundi, le général congolais Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur de la province du Nord-Kivu, a affirmé dans un communiqué la présence de ce mouvement, soutenu par les Forces de défense du Rwanda (RDF).
Sur Twitter , Jean-Claude Katende a renseigné que le gouvernement congolais était informé de cette situation depuis quelques temps mais a continué, selon lui, à faire l’empathie.
« Enfin, l’autorite reconnait que le Rwanda attaque le Congo via M23. Elle le savait, mais faisait semblant de dire que Kagame est un frère », a écrit Jean-Claude Katende.
Le coordonnateur de l’ASADHO a également affirmé que la vie du Rwanda dépend dans sa majorité de l’insécurité de la partie Nord-est du Congo, un climat d’insécurité en RDC, qui semblerait malheureusement être l’oxygène du Rwanda.
« Kagame vit et survit grâce à l’insecurite qui est a l’est. Le Congo doit changer des stratégies. La diplomatie de flatterie ne paie pas », a-t-il poursuivi.
Dans l’avant-midi du lundi 28 mars, un combat a opposé l’armée congolaise aux rebelles du M23 aux forces loyalistes.
Le gouvernement provincial a affirmé avoir mis la main sur deux militaires rwandais après une attaque des deux bases militaires congolaises dans le territoire de Rusthuru.
Il s’agit de Runyoni et à Chanzu, qui sont actuellement occupés par ce groupe armée.