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Nord-Kivu : Incursion du M23 à Rutshuru, Jean-Claude Katende fait porter le chapeau à Paul Kagame

Le président de l’Association Africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean-Claude Katende a pointé du doigt le président rwandais Paul Kagame, d’être responsable de cette incursion.

Après quelques désaveux au sujet d’une prétendue résurgence du Mouvement du 23 mars en République démocratique du Congo (RDC), en fin de journée de lundi, le général congolais Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur de la province du Nord-Kivu, a affirmé dans un communiqué la présence de ce mouvement, soutenu par les Forces de défense du Rwanda (RDF).

Sur Twitter , Jean-Claude Katende a renseigné que le gouvernement congolais était informé de cette situation depuis quelques temps mais a continué, selon lui, à faire l’empathie.

« Enfin, l’autorite reconnait que le Rwanda attaque le Congo via M23. Elle le savait, mais faisait semblant de dire que Kagame est un frère », a écrit Jean-Claude Katende.

Le coordonnateur de l’ASADHO a également affirmé que la vie du Rwanda dépend dans sa majorité de l’insécurité de la partie Nord-est du Congo, un climat d’insécurité en RDC, qui semblerait malheureusement être l’oxygène du Rwanda.

« Kagame vit et survit grâce à l’insecurite qui est a l’est. Le Congo doit changer des stratégies. La diplomatie de flatterie ne paie pas », a-t-il poursuivi.

Dans l’avant-midi du lundi 28 mars, un combat a opposé l’armée congolaise aux rebelles du M23 aux forces loyalistes.
Le gouvernement provincial a affirmé avoir mis la main sur deux militaires rwandais après une attaque des deux bases militaires congolaises dans le territoire de Rusthuru.
Il s’agit de Runyoni et à Chanzu, qui sont actuellement occupés par ce groupe armée.

Attaques à Rutshuru : Bintou Keita appelle à la reddition du M23

L’attaque surprenante dans la nuit de dimanche 27 au lundi 28 mars, contre les positions de Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) par des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) a suscité plusieurs réactions au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale.

Dans une publication du service de communication de la Monusco, Bintou Keita a condamné « avec la plus grande fermeté » la nouvelle offensive du M23 et appelle à sa reddition immédiate et sans condition.

La Monusco dit s’aligner aux côtés du gouvernement et de la population de la République démocratique du Congo, pour le retour au calme dans les deux provinces en état de siège à l’Est de la RDC.

Aucun bilan n’est encore disponible après cette attaque. Les sources sur le lieu parlent de plusieurs mouvements de déplacement des habitants de ces villages.

Arrestation des deux soldats rwandais par l’armée congolaise à Rutshuru : Voici cette réaction à chaud d’un expert en relations internationales

L’armée congolaise a annoncé le lundi 28 mars, avoir mis la main sur deux soldats rwandais qui opéré aux côtés des rebelles du M23 dans plusieurs villages de Rutshuru.

Selon un communiqué du gouvernement provincial du Nord-Kivu, il s’agit notamment de l’adjudant Habiarimana Jean-Pierre et du soldat de rang Wajeneza Muhindi John, tous deux du 65ème bataillon de la 402ème brigade d’infanterie des Forces de défense du Rwanda.

« Au cours de ces attaques, les forces armées de la République démocratique du Congo ont mis la main sur deux militaires rwandais. Il s’agit de l’adjudant Habiarimana Jean-Pierre et du soldat de rang Wajeneza muhindi John tous du 65ème bataillon de la 402ème brigade d’infanterie des Forces de défense du Rwanda. Ces deux sources crédibles précisent l’identité et le nom de leur unité et l’identité de leur commandant de bataillon et de brigade. Le 65ème bataillon et la 402ème brigade commandés respectivement par le lieutenant colonel Rurindo Joseph et le général Nkumbito Eugène sont basés à Jarama, au camp militaire Kibungo au Rwanda » lit-on dans ce communiqué.

Situation qui suscite la réaction du chercheur en relations internationales et chef des travaux, Florentin Bahati Mushengezi.

Pour lui, la notion des stratégies, de puissance et celle du réalisme sont à enseigner aux autorités congolaises, en commençant le chef de l’Etat.

Il estime qu’il est impossible que la République démocratique du Congo (RDC) puisse accroître sa puissance au cœur de l’Afrique avec une armée infiltrée de fond en comble et cela malgré tant des potentialités qu’elle possède.

« Les dirigeants congolais ne comprennent pas c’est quoi les réalisations internationales. Comment expliquer qu’un Etat, en ce 21ème siècle puisse demander à son ennemi, son détracteur, son agresseur permanent de co-organiser la traque des rebelles et autres forces négatives opérant en son sein, et connues par tous que ces dernières sont entretenues par le pays en question!
Tel est notre grand péché, le fait de revenir sur nos ennemis les plus proches, pourtant voisins naturels et autrefois amis… avec la même armée qu’ils ont géré et manipulé plusieurs années ; sans aucune politique étrangère appropriée à cette zone de très haute sensibilité?
Nos officiels méritent une chirurgie diplomatico-stratégique et l’utilisation du réalisme mûr et pur dans les affaires de l’État », a dit le CT Florentin Bahati Mushengezi.

Signalons que les positions des FARDC basées à Chanzu et Ronyonyi, dans le groupement Jomba, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu ont été attaquées à plusieurs reprises, depuis la fin de l’année dernière par le M23, soutenu par les forces rwandaises.

Résurgence de M23 au Nord-Kivu: Une question orale avec débat de Juvénal Munubo adressée une question au ministre de la défense

Dans sa correspondance au ministre Gilbert Kabanda, en charge de la défense, l’élu national veut avoir de la lumière sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), après la dernière attaque du Mouvement du 23 mars (M23).

« En effet depuis quelques jours de violents affrontements ont lieu en territoire de Rutshuru, province de Nord-Kivu entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. Selon les acteurs de la Société civile, les combats se dérouleraient sur les collines de Chanzu et Runyoni », a-t-il écrit au ministre de la défense nationale.

Au regard de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, Juvénale Munobo convie Gilbert Kabanda de bien vouloir répondre à ce propos devant les députés nationaux, conformément aux dispositions 100 et 138 de la Constitution.

Ainsi, il veut entre autres savoir si le ministre confirmera la résurgence de la rébellion M23 et des affrontements avec les FARDC ? Ce qui expliquerait, la réapparition sur terrain du M23 pourtant officiellement vaincu en 2013 ? Et enfin, ce que font les FARDC pour mettre définitivement fin aux incursions et attaques du M23 au Nord-Kivu ?

Rappelons que des nouveaux affrontements entre l’armée loyaliste et les rebelles du M23 ont été signalés ce lundi 28 mars au Nord-Kivu, causant ainsi un mouvement de déplacement massif des populations.

RDC: Daniel Aselo attendu ce mardi 29 mars au Sénat

Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur en charge sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo est attendu ce mardi 29 mars au Sénat pour répondre à la question orale avec débat, initiée par le sénateur Auguy Ilunga Civula, au sujet de l’ingérence dans le bon fonctionnement des institutions provinciales.

Dans une déclaration à la presse locale, l’élu de Mbuji-Mayi a déclaré que l’état de crise institutionnelle dont au moins 14 provinces de la RDC font face, est dû à l’ingérence et interférence du Ministère de l’Intérieur dans la gestion de ce dernier.

« Vu la situation que traverse les différentes provinces de notre pays, la majorité de provinces fonctionnent avec des gouverneurs intérimaires suite à l’interférence et ingérence du ministère de l’Intérieur qui ne permette pas aux élus provinciaux de faire convenablement leur travail comme l’exige la Constitution et le règlement intérieur des Assemblées provinciales ».

Pour lui, « Le contrôle parlementaire n’est pas un acharnement contre les membres du gouvernement mais c’est une façon d’interpeller ces derniers à faire convenablement leur travail en respectant la constitution et les lois de la République. J’ai adressé une question orale avec débat portant sur l’interférence et l’ingérence du ministre de l’intérieur dans le bon fonctionnement des institutions provinciales. Depuis 2020, il n’y avait eu que des reports cette fois-ci, ça passera ce mardi 29 mars ».

Conformément au calendrier publié en février dernier par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) l’élection de gouverneur et vice-gouverneur devrait se tenir le 6 avril prochain. Cependant, en raison du manque de financement, la centrale électorale s’est senti obliger de reporter l’élection programmée dans 13 provinces à la date du 6 mai 2022.

Barrage Qatar 2022: Environs.500 congolais attendus mardi au stade Mohand V pour le match retour Maroc-RDC, annonce Guy Mafuta

Les congolais vivant au Maroc feront le déplacement vers le Stade Mohamed V de Casablanca, capitale du royaume shérifien, où ils apporteront leur soutien aux onze nationaux congolais.

Membre de la délégation congolaise, le député Guy Mafuta Mafuta kabongo qui sejourne au Maroc pour le même soutien aux Léopards a fait l’annonce via son compte Twitter, au sortir de l’échange entre la délégation des députés nationaux et l’ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) au Maroc.

 » Environs 1.500 compatriotes de la diaspora annoncés pour être présents demain au Stade aux côtés des 150 attendus de Kinshasa. Pour sa part, l’ambassade met à leur disposition 15 bus, peut-on lire.

Rappelons que, les hommes d’Hector Cûper sont arrivés à Casablanca samedi dernier au Maroc pour préparer ce match aux grands enjeux.

Barrages RDC-Maroc : « Nous voulons et devons gagner» ( Noël Tshiani)

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Toutes réunies, opposition, majorité et société civile pour apporter leur soutien à l’équipe nationale congolaise qui joue ce mardi 29 mars face au Maroc.

Alors que ce match s’annonce plutôt très alléchant, les congolais ne cessent d’exprimer leur optimisme quant à la victoire des Léopards à l’extérieur.

Sur son compte twitter, Noël Tshiani, acteur politique congolais croit à la qualification des fauves congolais à l’issue de 90 minutes ce 29 mars.

Ce match final selon lui, est une affaire nationale qui doit unir tous les congolais « Nous voulons et devons gagner. C’est une affaire de fierté nationale », a écrit Noël Tshiani.

Déjà à Casablanca au Maroc depuis dimanche dernier, les hommes d’Hector Cûper ont eu une séance d’entraînement dimanche dernier avant la conférence d’avant match prévue ce lundi 28 mars.

RDC: Érigée par le pape François, l’Église catholique a une nouvelle circonscription
ecclésiastique dénommée « diocèse de Tshilumba »

Avec la nouvelle circonscription ecclésiastique, l’Église catholique en République démocratique du Congo (RDC) voit le nombre de ses diocèses passer de 47 à 48.

Le nouveau diocèse est issu du démembrement du diocèse de Luiza « dont le territoire s’étendait de la province administrative du Kasaï Central jusqu’à la province administrative de Lomami. Le territoire du nouveau diocèse de Tshilomba correspond à toute la partie de Luiza qui se trouvait dans la province administrative de Lomami. Son siège est situé à Tshilomba ( territoire de Lwilu) et son Église cathédrale sera l’Église de Saint Jacques Tshilomba », a appris un communiqué de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO)

Le document précise « qu’en même temps le Souverain Pontife a nommé comme premier évêque de la nouvelle circonscription le Révérend Abbé Sébastien Kenda Ntumba, du clergé diocésain de Luiza ».

Soulignons qu’en attendant la prise de possession canonique du nouvel évêque, Monseigneur Félicien Mwanama, Évêque de Luiza, couvre les pouvoirs ordinaires sur le diocèse de Tshilomba, a-t-on encore insisté.

Signalons que c’est conformément aux articles 3 paragraphe 1 et 4 paragraphe 3 de l’Accord-Cadre entre le Saint-Siège et la République démocratique Congo, du 20 mai 2016 que le pape François vient d’ériger cette nouvelle circonscription ecclésiastique, a encore souligné la CENCO. Cette dernière a félicité et souhaité un fructueux ministère à l’évêque promu du nouveau diocèse.

Giscard Havril

Nord-Kivu: Regain d’affrontements fait de déplacement massif de la population

Un regain des représailles impliquant les ex-rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a ressurgi depuis la nuit de dimanche 27 et lundi 28 mars dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

D’après certaines sources sécuritaires, les rebelles M23 auraient simultanément ouvert le feu sur tous les fronts où sont affectées les positions de l’armée loyaliste dans cette zone pour défendre les collines de Tchanzu et de Runyonyi.

Au cours de leur passage, les assaillants ont mis le feu sur dix-huit habitations.

Contacté par Radio Okapi, Katchuki Jackson, chef du groupement Djomba a affirmé qu’après un long moment d’affrontements, le M23 a conquis les deux collines.

« La situation sécuritaire est très grave. Les deux collines sont prises par les rebelles du M23. Je le confirme, parce que la population a quitté depuis six heures du matin. Certains habitants ont pris la direction de l’Ouganda, d’autres ont pris la direction de Rutshuru. Nous demandons à notre gouvernement de renforcer sa présence. Chaque fois que la population doit fuir les atrocités, dans un milieu quelconque, elle est livrée à elle-même ». 

Face à cette situation, des villages de Mukinga, Rubona et Tcheya se sont vidés de leurs habitants. Ces derniers trouvent refuge dans des zones dites sécurisées entre autres à Rutshuru et en Ouganda.

Coopération Kinshasa-Brazzaville: Daniel Aselo lance les travaux de la 8ème session spéciale défense et sécurité

Daniel Aselo, vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) chargé de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières a procédé, le lundi 28 mars à Kinshasa, au lancement des travaux de la huitième session spéciale défense et sécurité entre son pays et la République du Congo.

Selon le ministre Aselo, ces assises permettront d’évaluer les résolutions adoptées à l’issue de la 7ème session ordinaire de la commission spéciale défense et et sécurité, tenue à Oyo, en République du Congo, du 27 au 30 mai 2020. Ces moments constitueront également l’occasion d’apprécier les tâches qui ont été réalisées.

Pendant trois jours, soit du 28 au 30 mars, les experts présents à ce forum, poursuit-il, se pencheront sur des questions d’intérêt commun et sur des stratégies communes de coopération à adopter pour mieux relever les nombreux défis sécuritaires auxquels les deux pays font face.

Plusieurs sujets seront débattus lors de cette réunion, notamment la situation sécuritaire dans les deux pays, les questions d’actualité et d’intérêt commun entre les deux Etats, l’harmonisation et finalisation du projet d’Accord de défense Coopération militaire feront également l’objet de la matière qui sera traitée pendant ces travaux. Enfin, il sera question d’évaluer la coopération militaire, faire un état des lieux de la formation et examiner la question de la lutte contre le terrorisme.

Kinshasa : Des vendeurs des carburants, communément appelés Kadhafis en colère contre la fermeture des dépôts des produits pétroliers

Lors d’une manifestation ce lundi 28 mars, ces Kadhafis ont
protesté contre la décision prise par le ministre Didier Bidimbu, en charge des Hydrocarbures, portant fermeture des dépôt pirates et clandestins des produits pétroliers.

Brandissant pancartes et calicots, scandant des slogans hostiles à la tutelle, les manifestants ont assiégé l’immeuble de la territoriale, en diagonale du Palais du peuple, pour exprimer leur ras-le-bol contre cette mesure.

Ces derniers affirment « ne pas exercer en toute clandestinité », car selon eux, ils détiennent de documents administratifs signés par le ministre Bidimbu. Par conséquent, ils exigent la révision de cet interdit.

« Nous demandons à Didier Budimbu de nous laisser faire notre travail. Il n’est pas le Premier ministre. Nous avons des documents en règle. Qu’il nous laisse faire notre travail. Nous voulons la paix. Nous demandons l’ouverture de nos dépôts. Nous ne travaillons pas dans la clandestinité. Nos dépôts ne sont pas clandestins. Nous avons des documents signés par lui-même Didier Budimbu. Qu’il nous laisse faire notre travail », a déclaré à la presse Jo Usulu, porte-parole de cette catégorie.

En attendant une suite favorable à leurs revendications, les manifestants ont élu domicile devant le bâtiment abritant le ministère des hydrocarbures. Ce qui a paralysé la circulation dans ce coin.

Kinshasa: Jean-Marie Kalumba attendu ce mercredi à l’Assemblée nationale

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Selon une correspondance du président de la chambre Basse du Parlement, Christophe Mboso, adressée lundi 28 mars au ministre de l’Économie nationale, ce dernier est invité à prendre part à la séance plénière, prévue ce mercredi 30 mars à l’Assemblée nationale.

Cette plénière sera centrée sur la question de l’examen de la motion de défiance qui a été déposée par 70 députés nationaux contre ce membre du Gouvernement Sama Lukonde.

Pour rappel, la coordination de l’Union sacrée avait récemment réuni les députés nationaux membres de cette plate-forme pour débattre de cette motion.

Aucun compromis n’avait été trouvé. Les membres de ladite coordination, composée de Modeste Bahati, Mboso N’kodia, Jean-Pierre Bemba et Augustin Kabuya, voulaient, d’après la même source, convaincre les signataires de la motion d’abandonner cette initiative, cette dernière n’a récolté aucun succès.

Musique : Ferré Gola lance son sixième album

L’artiste Ferré Gola a lancé vendredi 25 mars dernier , son sixième album solo intitulé « Dynastie ».

Composé de 18 titres au rythme varié, l’album « Dynastie » nous fait découvrir l’artiste sur une autre forme, avec un style différent qu’il surnomme « Rumba Traps ».

Quelques jours avant la sortie de son album, Ferré Gola avait annoncé à travers les réseaux sociaux sa signature au label Sony Music Africa. Il confirme donc son engagement avec cette maison de disque.

RDC: Chute vertigineuse de la côte de popularité de Félix Tshisekedi

Nombreux facteurs rentrent en compte de la baisse de popularité de la République démocratique du Congo (RDC), à en croire les sondages et enquêtes menés, fin décembre dernier, par le Groupe d’étude sur le Congo et Ebuteli son partenaire de recherche en République démocratique du Congo, ainsi que le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (BERCI).

À en croire ces maisons des sondages, le nombre de congolais ayant une bonne opinion sur Tshisekedi est passé de 48,23 à 28,91 % aux mois de septembre et décembre 2021. Alors qu’au mois de mars de la même année, ils étaient en 54 %, voire 58 % en février 2020. Le Premier ministre, Sama Lukonde, subit la même situation. Ses opinions favorables ont perdu 20 points entre mars et décembre 2021, et se situent actuellement à 29,07 %.

Parmi ces facteurs, nombreuses promesses non tenues par le président congolais et son gouvernement. Et ce, depuis son arrivée à la tête du pays. Dans ce registre, les congolais continuent à déplorer la situation sécuritaire à l’est du pays. Depuis l’état de siège instauré au mois de mai de l’année dernière dans cette partie orientale de la RDC, dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, la situation est loin de s’améliorer.

Il faudra ajouter dans ce lot, les soins de santé avec la couverture sanitaire universelle, la gratuité de l’enseignement de base qui rencontre d’enormes difficultés et dont les résultats probants continuent à se faire attendre. Les congolais sondés ne se sont pas limités là. Ils reprochent à Tshisekedi l’instauration illégale du RAM (Registre des appareils mobiles), une taxe dont les recettes générées n’ont été tracées par le Parlement et autres organisations du contrôle de l’exécutif. Les jeeps Hyundai Palissade offertes aux députés nationaux sans savoir l’origine des fonds affectés à l’achat de ces véhicules, voilà quelques facteurs qui impactent sur la popularité de Fatshi.

Les congolais sondés disent également ne pas avoir confiance aux autres institutions du pays, telles le gouvernement, les deux chambres du Parlement, les institutions provinciales. Et ce, malgré un programme ambitieux lancé à l’avènement du gouvernement dit des Warriors, les résultats sont aux abonnés absents.

À quelques mois de la fin de mandat, il faut un miracle de la part de Tshisekedi pour accomplir des résultats et réconquérir la confiance des congolais.

Giscard Havril

RDC: Les promesses de Sama Lukonde pour sauver Congo Airways

La compagnie nationale aérienne, Congo Airways est au bord de la faillite depuis plusieurs longs mois. Cette entreprise de l’Etat congolais éprouve d’énormes difficultés. Et ce, sans compter la dette de 30 millions de dollars dont elle est criblée.

Avec des vols incertains, situation due au retrait, par Kenya Airways, de deux avions prêtés en leasing à sa consœur de la République démocratique du Congo (RDC), Congo Airways est très asphyxiée, à telle réaction enseigne qu’elle ne sait plus servir à la régulière ses lignes aériennes. De quatre avions à sa création, il n’en reste plus qu’un seul. L’Airbus A320. Voilà qui rend difficile ses trafics. Depuis cette situation, nombreux de ses vols sont non seulement incertains, mais aussi, il est constaté un désordre des horaires desdits vols. L’on peut avoir la chance de savoir quand un vol est organisé, pour être surpris de son annulation, plusieurs heures après avoir rempli les formalités et le cheik-in. Parfois via des voies non officielles. Au-delà de tout cela, il faut pratiquer du Karaté, soit courir à la manière des athlètes kenyans pour avoir place à bord.

Face à cette situation, le Gouvernement congolais qui est bien informé de cette situation, a promis d’y remédier. À la dernière réunion du conseil des ministres, le vendredi 25 mars, sous la présidence de Sama Lukonde, ce dernier a donné des assurances, à en croire le compte-rendu de cette réunion.

“Constatant les perturbations des déplacements des personnes et de leurs biens par voies aériennes, le Premier ministre a rassuré de l’attention particulière du Gouvernement en vue de parvenir à une normalisation et une reprise normale de vols sur toutes les lignes”, a-t-on indiqué.

CAF-C2 : Mazembe en quête de la 1ère place ce dimanche face à Al Masry

C’est ce dimanche 3 avril que va se jouer le sixième et dernier match de la coupe de la confédération dans le groupe C, où est logé le club congolais du TP Mazembe.

Le match prévu à Lubumbashi, en République démocratique du Congo (RDC), déterminera le leader de ce groupe entre Al Masry provisoirement premier et TP Mazembe deuxième.

Avec une différence de deux points, seule la victoire va permettre aux corbeaux de Lubumbashi de trôner au classement dans ce groupe.

Autre annonce c’est que, déjà qualifié, le club congolais attend connaître son adversaire pour les quarts de finale à l’issue d’un titrage au sort fixé au 5 avril prochain.

La double confrontation de ces quarts de finale se jouera les 17 et 24 avril de l’année en cours, renseigne le service de communication du TP Mazembe.

Grand Bandundu, Christophe mboso sensible la corporation des notables pour les élections des gouverneurs

À moins de deux semaines de la tenue des élections des gouverneurs en province, notamment dans le grand Bandundu, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a réuni le dimanche 27 mars,les députés provinciaux de cet espace, avec lesquels il a échangé sur des problèmes essentiels qui minent leurs bases respectives.

Il a appelé les députés du Kwilu, Kwango et Maindombe d’élire des personnes qui remplissent les critères de compétence et de moralité.

Mboso a noté que ces nouvelles élections permettront de manière conséquente, à suppléer aux fléaux qui ont frappé plusieurs institutions provinciales, lesquels ont conduits à la destitution des gouverneurs.

Car, a-t-il souligné « la stabilité des institutions provinciales est liée à la qualité managériale de leurs animateurs ».

Le président de la chambre Basse du Parlement a insisté sur la cohésion et la réconciliation qui pour lui, restent le moyen nécessaire pour palier aux divergences politiques qui, hier ont constitué un obstacle dans la politique interne de chacune de province.

« Nous avons besoin de cette paix, de cette cohésion, de cette entente fraternelle pour accompagner nos efforts en vue du développement de nos entités. Notre mission est d’encourager, de soutenir toutes initiatives destinées à promouvoir le développement de nos entités dans les différents secteurs de la
vie de nos populations», a-t-il poursuit.

Par ailleurs, avec ses hôtes, le speaker de l’Assemblée nationale a également abordé la question de l’appropriation du projet de 145 territoires.

Il a insisté sur le fait que les animateurs des institutions provinciales, veillent à l’organisation des séminaires
d’appropriation de ce projet de développement de la RDC.

Kinshasa: Ce que pensent les étudiants de la grève sèche

Alors que la grève au sein des universités publiques continue et pendant que les discussions se poursuivent entre le banc syndical de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Gouvernement, les étudiants restent partagés. D’une part, certains craignent une année blanche, et de l’autre, un prolongement de l’année en cours.

À Kinshasa, ils sont nombreux qui craignent que cette grève compromette l’année académique 2021-2022, sur base des discussions qui depuis le 05 janvier de l’année en cours n’aboutissent à des solutions idoines et pérennes.

« Le risque est permanent mais je pense que les Professeurs et le Gouvernement sont conscients du temps qui reste pour cette année académique, ils feront le nécessaire pour la sauver quand bien même que tout sera perturbé, seul l’étudiant sera perdant car nous serons obligés de compresser l’année et d’accumuler bcp de matières en peu de temps », a déclaré Guershom Loris, étudiant en économie à l’université de Kinshasa.

Pour Sarah Brahimu, étudiante en deuxième cycle à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), il y aura prolongement de l’année académique, une stratégie, qui selon elle appliquera le gouvernement pour rattraper le retard.

« Une année blanche ? Non je ne pense pas. Je pense plutôt que l’année sera prolongée jusqu’au mois de février prochain ce qui ne nous convient pas du tout, mais nous ne pouvons rien », a-t-elle affirmé.

Pour sa part, Nathalie Pongault, étudiante au premier cycle de la même institution, croit en l’harmonisation entre le gouvernement et le banc syndical.

Quoiqu’un peu sceptique, elle espère à une solution et une reprise des cours dès le début du mois d’avril pour les biens des étudiants.

« Maintenant il y a un calendrier, nous arrivons au mois d’avril et il y a toujours rien . C’est juste une question d’harmonisation. Espérons que ce mois d’avril sera bénéfique pour tous ».

Dans l’entretemps, le gouvernement s’est dit confiant qu’au terme des travaux de la Commission paritaires, des solutions idoines seront trouvées.

Le Premier ministre a même déclaré s’être engagé à offrir les meilleures conditions de vie et de travail aux Professeurs et tous les autres acteurs du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Barrages RDC-Maroc : Les Léopards déjà à Casablanca en moins de 48 h du match retour

Il faudra attendre 90 minutes après pour connaître le pays qui sera qualifié pour la coupe du monde Qatar 2022. Et ce après le match retour entre les Léopards de la République démocratique du Congo ( RDC) et les Lions d’Atlas du Maroc.

Prévu ce mardi 29 mars à 20 heures de Kinshasa, les hommes d’Hector Cûper séjournent depuis le dimanche 27 mars à Casablanca, au Maroc pour cette rencontre.

Accrochés à domicile au match aller, les Léopards doivent à tout prix s’imposer à l’extérieur pour espérer poser leurs valises au Qatar où va se jouer la coupe du monde FIFA.

Malgré le match nul à domicile, les Léopards de la RDC demeurent confinants de leur qualification.

Il convient de préciser que, le règlement qui dit que le but marqué à l’extérieur compte double a été supprimé par la Fédération internationale de Football Association (FIFA).

Barrages RDC- Maroc : « La bataille n’est pas terminée et nous nous battrons jusqu’à la fin» ( Chancel Mbemba)

Le nul concédé à domicile ne change en rien de la détermination des joueurs congolais qui tiennent à tout prix arracher leur billet pour la coupe du monde Qatar 2022.

Avec une belle prestation en défense, Chancel Mbemba, croit à une qualification au match retour le mardi 29 mars prochain à Casablanca.

« Merci à tout le peuple congolais pour votre soutien lors du match. Nous les joueurs croyons, je crois ! La bataille n’est pas terminée », a-t-il écrit sur son compte twitter.

Après ce résultat de parité obtenu à la maison, au retour prévu dans 72 heures, Chancel Mbemba rassure que « nous nous battons jusqu’à la fin».

Comme au match aller, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a promis d’être au Maroc pour apporter son soutien aux hommes d’Hector Cûper.

Ituri : Travaux de réhabilitation de la route Kabu-Mungwalu, la population plaide pour le renforcement de la sécurité

C’est en vue de faciliter la circulation des habitants du territoire de Djugu et ses environs que le Gouverneur militaire de l’Ituri a lancé vendredi dernier les travaux de réhabilitation de la route Kabu-Mungwalu.

La population de cette contrée qui a salué cette initiative a à également plaidé, pour le renforcement de la sécurité sur ce tronçon pour permettre la bonne exécution de ces travaux.

En réaction, l’autorité urbaine a promis le renforcement des forces de sécurité afin d’assurer la bonne circulation des usagers et l »avancement desdits travaux.

D’après la radio Okapi, le Gouverneur militaire, le général Johnny Nkashama a indiqué que cette réhabilitation vise aussi à faciliter les opérations militaires dans cette partie du pays sous Etat de siège.

Financés par le Gouvernement central, ces travaux prévus pour 10 mois seront exécutés par l’entreprise Mont Gabaon, a précisé la même source.

Barrages RDC-Maroc : « Le retour sera un autre match» ( Yoane wissa)

L’unique buteur congolais, lors du match aller entre les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) et les Lions d’Atlas du Maroc, reste optimiste quant à la qualification de la sélection congolaise.

Sur son compte twitter, l’attaquant et international congolais Yoane Wissa a tout d’abord remercié, l’entraineur Hector Cûper pour la confiance placée en lui.

Bien plus, il reste tout de même convaincu de la qualification des Léopards à la coupe du monde Qatar 2022.

« Merci au coach de m’avoir fait confiance. Le retour sera un autre match. RDC eloko ya makasi », a-t-il écrit.

Accrochée à domicile par le Maroc, la RDC n’a qu’une seule option au match retour, la victoire pour se qualifier à cette compétition mondiale près de 50 ans après.

Le match retour se jouera le mardi 29 mars prochain à Casablanca au Maroc à 20h, heure de Kinshasa, capitale de la RDC.

Environnement: Erickson Malueki sensibilise les femmes des Entreprises du Congo sur l’entrepreunariat agroécologique

Le Directeur Chef du site jardin botanique de Kisantu, Erickson Malueki a accueilli vendredi 25 mars 2022, le Réseau des femmes des Entreprises du Congo en excursion au Kongo central.

Il a fait savoir que l’agroécologie est une technique de l’agriculture qui respecte les normes environnementales en utilisant la fertitilité naturelle du sol. « Avec le modèle agroécologique nous n’avons pas besoin d’utiliser les engrais chimiques », a-t-il indiqué.

Et de rencherir « Auparavant, le jardin botanique de Kisantu ne contenait que les arbres et les arbustes, le travail des agents ne consistaient qu’à faire les entretiens de ces arbres. Maintenant nous eu l’idée de planter aussi les herbacés».

Lors de son exposition, il a exorté les femmes à lire et copier la nature, expliquant que l’agroécologie peut connaitre les échecs lors de l’acroissement des légumes ou herbacés, il faut, selon lui, porter une attention particulière à toutes les réactions naturelles, car elle parle et donne des solutions aux problèmes causés par les biocides.

En lieu et place d’utiliser les pesticides pour protéger les plantes, la nature à travers la technique de décoction consiste à protéger les plantes attaquées par le besticide, a-t-on appris.

La décoction, explique-t-il, est une composition médicale resultant de l’ébullition des substances végétales pour apporter des solutions dues aux attaques des plantes par certains parasites.

Satisfaites des connaissances acquises lors de leur excursion au jardin botanique de Kisantu, les femmes des Entreprises réunies au sein du Refec ont palpé du doigt les réalités écologiques en lien avec l’entrepreunariat.

Les questions relatives à la polution de la nature, le rechauffement climatique, la conservation de l’environnement pour lutter contre les catastrophes naturelles ont été cernées par les femmes des Entreprises du Congo.

Ceni: Le PPRD dit non aux élections avec Denis Kadima, “ il est de l’UDPS”

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) refuse d’aller aux élections avec Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

François Nzekuye, député national et porte-parole du parti de Joseph Kabila à lAssemblée nationale affirme que son parti reste convaincu que Kadima est de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti actuellement au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC).

“Cette Ceni n’est pas en mesure de rassurer tous les compétiteurs. Nous voulons d’une Ceni consensuelle, conforme à la loi pour que les élections soient libres, transparentes et équitables”, a-t-il déclaré.

Par cette déclaration, le député du PPRD s’est refusé de planifier un éventuel glissement. “Nous ne planifions pas le glissement. Ces conditions peuvent être remplies en mois”, a-t-il soutenu, avant d’indiquer qu’il reste convaincu que Kadima est de l’Udps.

Clôture du mois de la femme : Une excursion à double connotation organisée par le Refec

Le Réseau des femmes des Entreprises du Congo a organisé vendredi 25 mars, une excursion au Jardin botanique de Kisantu, en province du Kongo Central.

Conformément au thème retenu au niveau national, celui de promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité de sexe dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques et des catastrophes, que le Refec a choisi ce cadre didactique pour clotûrer le mois de la femme.

« Genre dans l’entreprise, hommes et femmes égalité des chances » est le sous-thème choisi par cette structure pour conscientiser les femmes des entreprises du Congo.

La coordonatrice de ce réseau, Berthe Akatshi, a expliqué aux femmes la double connotation de cette excursion. Elle est instructive parce qu’au cours de celle-ci, les femmes ont appris les différentes techniques sur l’entrepreneuriat l’agroécologique d’une part. Et aussi, elle est une activité de détente car elle a permis aux femmes de passer un moment recréatif de l’autre part.

 » Point n’est besoin d’avoir un grand espace ou avoir sa propre parcelle pour faire son petit champ. L’agroécologie peut assurer la continuité de l’autonomisation de la femme au délà du salaire actuel’’, s’est exprimée la coordonatrice du Refec.

Comme pour dire que les femmes des entreprises doivent penser à leur avenir, en assurant leur autoprise en charge, en même temps, en contribuant dans la préservation de l’écosystème dans le cadre de la lutte contre le changement.

Les femmes des Entreprises présentes a cette excursion, ont bénéficié d’une sensibilisation et d’une visite guidée de la part du Directeur Chef du Jardin Botanique, Erickson Malueki Toko, qui a invité les femmes à avoir le flair agroécologique pour être en mesure de lire la nature.

Il a également transmis à ses hôtes quelques notions écologiques axées sur la biodiversité et a brossé succintement l’historique de ce premier jardin; patrimoine du pays.

Après un moment de partage convivial du repas rythmé par la musique, la délégation du Refec a quitté la province du Kongo Central bien avant le crépuscule.