Après lancement, les yeux des congolais en général, ceux des populations de Bokote, en province de Tshuapa sont rivés vers le lieu où sera érigé cet ouvrage touristique et de dévotion à la foi chrétienne (catholique) où les travaux doivent démarrer dans les tous prochains jours.

Le chef du gouvernement congolais, est la personnalité, au niveau gouvernemental, qui a donné le go de ces travaux, dimanche 13 mars dernier. Après son arrivée à Boende, première ville de la Tshuapa, il a emprunté la voie fluviale pour la localité de Bokote, village natal de l’ancien fervent catholique et dévot de la Sainte vierge Marie, situé en pleine forêt équatoriale.

Accompagné des prélats catholiques dont le Chapelain du Pape, Monseigneur Donatien Nshole, et en présence de plusieurs personnalités, le Premier ministre a posé la première pierre pour le démarrage des travaux dudit chantier. Un site qui comprendra un mausolée, une auberge et d’autres infrastructures de base, a-t-on indiqué.

Signalons qu’en séjour dans l’ancienne grande Équateur depuis samedi 12 mars, Sama Lukonde, prepare non seulement la 9ème édition de la conférence des gouverneurs qui aura lieu dans les tous prochains jours et qui connaîtra la présence du président Tshisekedi, mais il rencontre aussi les autorités politico-administratives. Il lancera aussi les travaux de construction des infrastructures de base.

Des morts ont été enregistrés à l’espace d’une semaine à la prison centrale du Kongo Central. A la base, Les mauvaises conditions d’hébergement, notamment l’insuffisance alimentaire.

Sur place, olusieurs sources parlent d’au moins 5 prisonniers qui ont perdu la vie à l’espace d’une semaine et d’autres en état précaire.

Contrairement à ce qu’ont rapporté ces sources, la prison centrale du Kongo Central parle de 3 morts qui souffriraient de la tuberculose.

D’un autre côté, la direction de cette prison, au delà de l’insuffisance alimentaire, évoque également l’insuffisance de la subvention.

D’après les autorités de cette prison qui se sont confiées à la radio onusienne, la subvention de 29 millions octroyés par le Gouvernement central ne suffit pas pour nourrir ces pensionnaires estimés à au moins 600.

Vingt-sept personnes ont été tuées à la manchette par les rebelles présumés ADF dans la nuit de vendredi à samedi 12 mars à Mambume Mbume dans le territoire de Beni.

Selon la société civile qui a rapporté cet hécatombe, les miliciens ont également enlevés plusieurs personnes qui jusque-là sont introuvables.

D’après la même source, cet événement s’est déroulé vers 21 heures, heure locale lorsque les rebelles ont fait incurusion dans ce village. Il a également été enregistré plusieurs dégâts matériels lors de cette attaque selon le président de la société civile de Mamove, Kinos Katuho.

« Pour le moment, nous avons un bilan de 27 personnes tuées, plusieurs maisons incendiées et des motos aussi incendiées, plusieurs personnes portées disparues », a relevé le président de cette structure.

A l’en croire, ces rebelles ADF ont été composés de trois groupes qui ont opéré par la suite dans trois zones différentes pour faire plus des victimes.

« L’ennemi s’est divisé en trois parties. Une autre partie s’est orientée vers Kalalangwe tout près de la rivière Mutueyi et tout près de la rivière Samboko où on a enregistré aussi 5 personnes tuées. Et l’autre partie de l’ennemi a pris la direction de Makwaka » a-t-il poursuivit.

Entre-temps, à Kinshasa la Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, a présenté une synthèse de la situation opérationnelle militaire et sécuritaire du pays au Nord-Kivu et Ituri, qui selon son rapport, ces parties du pays demeurent globalement sous contrôle des Forces de défense et de sécurité.

Lors de la quarante-quatrième réunion du conseil des ministres, tenue en visioconférence vendredi 11 mars 2022, Sama Lukonde a insisté sur l’urgence et le devoir pour les membres de son gouvernement, ee suivre avec minutie les pertinentes recommandations du Parlement.

Dans le même registre, depuis l’application de cette mesure exceptionnelle dans les deux provinces du Nord-Kivu et Ituri, les arguments ne cessent de prendre surface. Plusieurs jugent cette mesure inefficace pour éradiquer l’insécurité dans ces coins du pays.

En septembre dernier, un rapport de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale dressait un premier bilan pour le moins mitigé.

Ce dernier, dénonçait une mesure prononcée sans planification d’actions stratégiques, sans un montage financier conséquent et cohérent et sans définition d’objectifs militaires.

Depuis son lancement, l’Assemblée nationale a voté 14 fois le projet de loi portant prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Le feuilleton devant la justice sénégalaise entre la chaîne anglaise BBC et son ancien employé limogé, le journaliste Jacques Matand a tourné en faveur du congolais.

Dans sa décision rendue vendredi 11 mars, le Tribunal de Dakar, capitale sénégalaise, a condamné la chaîne BBC à payer 10 millions de francs CFA (15000 euros environ) au journaliste congolais.

Jacques Matand, était limogé en février 2020 pour une interview qu’il avait accordée en novembre 2019 au politologue Charles Onana au sujet de son livre : « Rwanda : la vérité sur l’opération Turquoise ». Ce livre est le résultat d’une longue enquête dans les archives du conseil de sécurité de l’ONU sur les tragiques événements de 1994, au Rwanda et en République démocratique du Congo (RDC).

Le juge sénégalais du tribunal de travail de Dakar indique qu’il n’y avait aucun élément prouvant que Jacques Matand avait commis une faute professionnelle. Il a qualifié le limogeage de Jacques Matand par la BBC de « licenciement abusif ».

Plusieurs jeunes du quartier Mapendano, communément appelé Birer en ville de Goma sont descendus dans la rue l’avant-midi de ce samedi 12 mars, pour dénoncer l’assassinat d’une cambiste qui habitait ce quartier.

Ces derniers ont barricadé la route depuis la mairie jusqu’à Joli hôtel pour selon eux, exiger que la justice soit faite et que les auteurs de cette tuerie soit identifiés et punis sévèrement, conformément à la loi.

Très en colère, ces jeunes ont bloqué la chaussée avec des pierres, empêchant toute circulation des véhicules et autres engins.

Situation qui a poussé les forces de l’ordre à intervenir et les disperser du lieu. Une panique générale a gagné la population, alors que la police a fait usage des balles réelles.

Notons que cette dame avait été abattue par des bandits en mains armées, après qu’elle ait quitté son travail pour son domicile.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a dénoncé la détention arbitraire dont est victime François Beya depuis 05 février dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Cette organisation non gouvernementale, a notifié le responsable de l’ANR, que cette garde à vue est une atteinte aux droits de l’homme.

Georges Kapiamba, coordonateur de cette organisation a affirmé non seulement que les droits de François Beya, conseiller spécial du chef de l’état en matière de sécurité sont bafoués, mais dénonce également une attitude qui ne corrèle pas avec le vœu du chef de l’Etat, celui de prôner l’état de droit en RDC.

« L’ACAJ révèle que les droits de François Beya sont bafoués et dénonce une situation qui contraste gravement avec le discours de l’Etat de droit porte par le président Tshisekedi », a écrit Georges Kapiamba.

Aux arrêts depuis le 05 février, les faits reprochés à François Beya, jadis appelé l’homme clé du système Tshisekedi, restent pour l’instant inconnus.

Dans son communiqué, la présidence a évoqué uniquement des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.

L’initiative de la Police nationale congolaise (PNC) veut décourager tout incivisme routier, souvent à base des monstrueux embouteillages sur les routes et artères de Kinshasa.

« C’est un programme télévisé qui sera diffusé dans différentes chaînes », a expliqué le général Sylvain Kasongo dans la presse.

L’objectif c’est de « dissuader toutes les personnes qui ne vont pas respecter le code de la route, y compris les autorités », dit le chef de la Police ville de Kinshasa.

« Il faut filmer tout acte d’incivisme routier, même les policiers s’ils se comportent mal. Nous avons créé un forum WhatsApp pour que ces gens nous envoient les vidéos », a-t-il appris. Il précise tout de même que ces vidéos seront analysées avant leur diffusion.

« On va les analyser avant de les diffuser ».

La milice du seigneur de guerre Kyungu Mutanga alias Gédéon dans cette cité, chef-lieu de la chefferie Kyona-Ngoie, à 108 Km de Mitwaba Centre, a opéré facilement du fait de l’absence des forces de sécurité loyalistes.

Dans un entretien à Kt.cd, ce vendredi 11 mars, Jeff Mbiya revient sur l’incursion des maï-maï Bakata-Katanga du 09 au 10 mars 2022. Ce membre du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, et parle d’une opération qui a permis aux éléments de cette milice à ranconner la population. 

« La plupart des maï-maï qui sont entrés dans cette cité de Kisele étaient porteurs des flèches. Ils sont venus rançonner la population, les conducteurs des motos et autres commerçants trouvés sur place. D’ailleurs, un taximan moto qui a tenté de résister, avait reçu une flèche et est admis au centre de santé de Kisele, où son pronostic vital est hors du danger », a-t-il confié.

Pour lui, les miliciens qui ont opéré dans cette cité sont ceux qui opèrent souvent du côté Lutendele, Kakola vers Mutabi, territoire de Pweto, dans la chefferie de Kyona-Zini.

« Kisela est une entité territoriale enclavée par rapport à d’autres cités du territoire de Mitwaba. Il n’y a qu’un seul élément de la Police nationale congolaise (PNC) dans ce milieu, doté d’une arme avec peu de munitions, au moment où la cité à plus de 5 milles habitants », fait-il constater avec regret.

Par conséquent, il affirme que  » l’on ne sait pas maîtriser les incursions des maï-maï qui y arrivent pour rançonner les paisibles populations, dépourvues de tout.  Pour nous société civile, nous avons plaidé auprès du gouvernement provincial du Haut-Katanga, et nationale, de mettre à la disposition la PNC et l’armée du territoire de Mitwaba, les moyens de mobilité. Jusqu’à présent les forces de sécurité dans cette partie du territoire, n’ont pas des Jeeps pour procéder aux opérations des patrouille sur terrain, afin de sécuriser les personnes et leurs biens ».

 » Kisele est l’une des entités les plus touchées par la mouvance maï-maï. Deux chefs coutumiers, Ntolo  et Kazadi, avaient péris en 2000, de suite des incursions des élément de Gédéon Kyungu, et la population n’a jamais été réhabilitée », rappelle-t-il  

Cependant, il souligne que la dernière incursion doit être  » une occasion propice pour le gouvernement congolais de renforcer la présence des éléments des FARDC et la PNC, leur disposer les moyens logistiques, pour assurer la sécurité. Car la cité est oubliée et en proie à toute forme d’attaque et tracasseries des éléments incontrôlés ». 

Adrien AMBANENGO