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ESU : Annoncé pour le 7 mars, le début des travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical reste encore un mystère

Rien n’est fait jusque là. Les travaux de la commission paritaire entre le Gouvernement et le banc syndical de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) n’ont toujours pas débuté, alors qu’ils étaient annoncés pour le 7 mars dernier.

Malgré les accords conclus entre les deux parties, et qui avaient pour conséquence la suspension de la grève décrétée depuis le mois de janvier, les choses semblent aller différemment.

Face à ce situation, un professeur de l’Université pédagogique nationale (UPN) s’interroge notamment s’il faut-il encore une grève sèche et générale ?

« La Commission paritaire, un marché des dupes ? Elle n’a encore rien fait malgré les clauses du Protocole d’accord du 14 février et celles du Communiqué conjoint suspendant la grève. Faut-il encore une grève sèche et générale ? Seul Dieu le sait », a écrit le professeur Raoul Ekwampok sur son compte twitter.

Trois mois après le lancement de l’année académique 2021-2022, par le ministre de tutelle Muhindo Nzangi, la rentrée académique reste à ce jour incertaine.

Alors que le Réseau des associations des professeurs du Congo (RAPUCO) avait annoncé la reprise des cours dans tous les établissements publics, les professeurs de l’Institut Facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) avaient affirmé rependre les activités à l’issue des travaux de la commission paritaire.

Wait and see!!

Polémique autour de la santé de Félix-Tshisekedi: Qui des médias belges ou de la présidence congolaise dit la vérité ?

La polémique s’enfle depuis la publication, dans l’édition africaine des médias belges, de la nouvelle sur l’intervention à coeur ouvert, subie par le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi, le mardi 8 mars dernier, à l’Hôpital Saint Luc de Bruxelles, au royaume de Belgique où il est arrivé le dimanche 6 mars dernier.  » Le
journal belge a annoncé que Tshisekedi a subi une intervention chirurgicale mardi 8 mars, à l’Hôpital Saint Luc de Bruxelles, qui s’est bien passée ».

Du côté de la Présidence congolaise, notamment le porte-parole du chef d’Etat congolais, Kasongo Mwema Yamba Yamba, tout comme de la famille biologique même de Tshisekedi, ce dernier séjourne en Belgique dans le cadre d’une visite privée, qui ne doit faire appel à un seul commentaire.

Mais qui dit réellement la vérité ? Tshisekedi est-il malade où pas ? Des questions qui méritent d’être posées. Mais au-delà de ces simples interrogations, la polémique autour de cette situation, elle, est loin de s’éteindre.

 » Non. Le PR n’a subi aucune opération chirurgicale. Il séjourne en visite strictement privée à Bruxelles. Et on ne commente pas les visites privées du Chef de l’Etat», a écrit sur Twitter Kosongo Mwema.

Bien avant, Kt.cd votre média a publié, dans son édition de jeudi 10 mars, l’autre démenti sur cette affaire, apporté par les proches de la famille biologique du président congolais. Propos déclarés par eux sur les ondes de la radio Top Congo FM.
 » Le chef de l’Etat n’a jamais été opéré du cœur comme l’annoncent certaines rumeurs », ont-ils démenti.

« Il est certes parti pour la Belgique où il séjourne encore et a sûrement été aperçu à l’hôpital où il est parti effectuer son check-up habituel. Il n’est pas actuellement à l’hôpital », ont-ils justifié, avant d’ajouter :  » qu’il a profité du report du voyage du couple royal belge pour enfin rencontrer son médecin en Belgique, qu’il n’avait pas pu consulter comme prévu du fait de son emploi du temps très chargé « .

Il faudra faire observer que, ce malgré ces différentes déclarations, la polémique elle, mieux le doute s’enfle dans les médias sociaux.

Censurer les informations sur la santé du chef ?

Généralement, les informations sur l’état de santé des présidents de la République ont toujours fait objet de censure. À ce sujets, bien des analystes sont souvent divisés. Pour certains, il serait imprudent de rendre public le bulletin de santé d’un président. Et ce, par crainte « d’affaiblir leur autorité ». Pour d’autres par contre, il est intéressant de publier leur bulletin de santé, tout en respectant leur intimité. Il reste à savoir si en République démocratique du Congo, où l’on prône le nouveau narratif, l’on prendra la mesure de ne pas faire du tabou, et de lever le mythe autour de la santé d’un président de la République.

Signalons que dans son édition africaine au sujet de la santé de Felix Tshisekedi, la Libre Belgique a rappelé que les problèmes cardiaques de ce dernier auraient été diagnostiqués avant même la campagne de la dernière présidentielle en RDC. À cette époque, « une intervention lui avait été conseillée. Cependant, les médecins ne pouvaient pas garantir sa réussite. Et l’opposant de l’époque avait jugé de repousser cette opération sans doute devenue inévitable cette fois », écrit-on à la Libre de Belgique.

Giscard Havril

Rose Mutombo lance les travaux préparatoires du retrait de la MONUSCO

Le Ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a lancé jeudi 10 mars 2022 à l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ), les travaux du sous-groupe de travail sur les droits de l’homme, la protection des civils et des droits humains chargé de préparer le plan de retrait ordonné et responsable de la MONUSCO.

A l’occasion, Rose Mutombo Kiese s’est dit convaincue que les travaux qui seront entrepris durant les différentes rencontres pourront aider la RDC et son partenaire à pouvoir atteindre le départ ou le désengagement total de la mission onusienne tel que prévu par la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies.

De son côté, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en République Démocratique du Congo (RDC) chargé des opérations et de la protection, Kassim Diagne a fait savoir que le plan de transition de la MONUSCO a été élaboré dans la perspective d’un transfert progressif des tâches de la Mission au gouvernement de la RDC, avec le soutien de toute l’équipe pays des Nations Unies et d’autres partenaires de la communauté internationale afin de permettre le retrait progressif, responsable et durable de l’organisation des Nations-Unies en RDC.

C’est depuis juin 2021 que le Gouvernement congolais et le Système des Nations Unies s’étaient engagés dans une série de discussions dans le cadre d’un groupe de travail conjoint co-présidé par le Premier ministre Sama Lukonde et la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU Bintou Keita en vue d’harmoniser les vues sur la question du retrait de la MONUSCO.

RDC : Sama Lukonde rend hommage aux femmes qui luttent pour un monde égalitaire

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Le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde a rendu hommage aux femmes congolaises qui militent pour un monde égalitaire.

En marge de la célébration de la journée dédiée aux droits des femmes, le chef du gouvernement congolais a communié jeudi 10 mars à Kinshasa, avec les femmes membres de son cabinet, celles du Secrétariat général à la Primature ainsi que celles de tous les services rattachés à la Primature.

Il a rassuré que ce combat égalitaire des femmes, est aussi porté par l’épouse du Président de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui aménage aucun effort pour atteindre l’objectif 50/50 d’ici l’horizon 2030.

« Je voudrais ici, vous rendre hommage, rendre hommage à toutes les femmes qui ont mené le combat de la femme et de la fille en commençant par la distingué première Dame, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, qui lutte pour un monde égalitaire et pour rendre justice aux femmes congolaises », a déclaré le chef du Gouvernement.

Rendant également hommage à toutes les femmes qui ont marqué l’histoire du pays, il a par ricochet, promis de demeurer attentif aux problèmes de la femme dans la société congolaise.

Témoignant leur défection au chef de l’exécutif national, ces femmes ont à l’unanimité salué l’engagement de ce dernier, dans sa lutte pour l’égalité des hommes et femmes dans toute la république.

Beni : la société civile sensibilise les communautés à ne pas rendre justice aux miliciens qui se rendent

Des communautés de cette partie du Nord-Kivu sont invitées à ne pas rendre justice aux miliciens qui acceptent de faire défection pour réintégrer la vie commune.

Pepin Kavota, président de cette structure locale de Béni, poursuit cette sensibilisation depuis mercredi 09 mars. Pour lui, la population est un allié majeur dans cette démarche de réintégration des miliciens qui se rendent.

Pour réussir sa campagne, il a appelé la population à bannir toute forme d’esprit revanchard, lequel pourrait conduire les communautés à rendre justice par eux-mêmes.

« (…) que la population accueille ou accepte que les membres des groupes armés, dont les ADF, qui acceptent de faire défection, de revenir à la vie civile; que la population ne se rende pas justice. Bien au contraire, il faudra les accueillir ». Il a ainsi invité les communautés à l’hospitalité.

Le chef de la société civile a renseigné au final que cette sensibilisation entre dans le cadre de l’intervention des organisations de la société civile sur le processus de démobilisation des groupes armés.

Équateur : Lancement de la caravane nationale de formation et d’innovation sur la réforme LMD

En ville de Mbandaka, en province de l’Equateur, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi a donné le go de la caravane nationale de formation et d’information sur le système Licence-Maitrise-Doctorat ( LMD).

Destinée aux professeurs de l’Enseignement supérieur et universitaire, cette caravane vise à doter ces derniers des outils dans l’objectif de rehausser le système éducatif congolais.

« Nous sommes venus lancer la caravane de formation et d’information de la réforme LMD. Aujourd’hui nous allons former tous les enseignants de la province sur la nouvelle approche de formation et de gestion des établissements supérieurs et universitaires », a expliqué le ministre Nzangi.

Et de poursuivre: « Comme vous le savez, c’est cette année que nous avons adopté la généralisation du système LMD. Les gens doivent enseigner, gérer et évaluer autrement, mais avant de le faire ils doivent être formés ».

Ce dernier a rassuré qu’après la province de l’Équateur, cette caravane sera également lancée dans d’autres provinces du pays.

Foire des femmes médias : Les participantes outillées pour la promotion de l’egalité des sexes en millieu professionnel

La troisième édition de la foire des Femmes médias s’est poursuivie ce jeudi 10 mars au collège Boboto avec un panel centré sur la promotion de l’égalité des sexes en milieu professionnel en République démocratique du Congo (RDC).

Ce panel a connu la participation de Mme Kethia Olangi, présidente de la fondation Nehema. qui, dans son intervention a mis l’accent sur ”la scolarisation de la jeune fille:un canal de lutte contre la discrimination”.

Pour elle, la promotion de l’egatite des sexes dans le milieu professionnel passe par la scolarisation de la jeune fille.

La deuxième intervenante Mme Brigitte Shadari, secrétaire générale en charge du département national des femmes travailleuses,à la confédération syndicales du Congo, s’est attardé dans son allocution sur les réformes de la securite sociale de la femme, les conditions de travail de la femme ainsi que la revisitation des lois pour bien positionner la femme.

La dernière panéliste Mme Jackie Kitoga Mbilizi,présidente de l’asbl Appui aux personnes vulnérables(APV), elle, a exposé sur les obstacles ,défis et opportunités dans les milieux professionnels.

Avec pour thème “Promotion de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et du développement durable:un engagement pour la femme des medias’, la foire des femmes medias est une initiative conjointe de l’association congolaise des femmes de la presse Ecrite (ACOFEPE) et de l’union congolaise des femmes des medias (UCOFEM), qui a pour objectif d’exposer les question qui concernent les femmes des medias y inclus les jeunes femmes, mais aussi renforcer la participation des femmes des medias dans le debat public.

Diaspora: Condamnation à Paris, de deux congolais fauteurs des troubles lors du concert de Fally à Bercy

Des violentes manifestations des combattants ont eu lieu 28 février 2021, lors du concert à Bercy, de la star congolaise Fally Ipupa ne sont restées impunies. La justice française vient de condamner deux congolais meneurs des troubles lors de cet événement.

À la veille de ce dernier, des mesures d’interdiction de manifester avaient prises. Malgré cela, de multiples incidents avaient été enregistrés. Les opposants (Ndlr: communément appelés combattants) à la production de l’une des plus grandes vedettes d’Afrique francophone. Ils lui reprochaient d’une éventuelle proximité avec l’ancien président Joseph Kabila.

Deux hommes étaient alors convoqués au tribunal correctionnel de Paris pour avoir, au cours de ces violences urbaines, brûlé leurs propres voitures. Seul l’un d’eux, le propriétaire du véhicule, s’est présenté à l’audience, pour être condamné à 150 jours avec une amende de 10 euros, conformément aux réquisitions.

Une cinquantaine de personnes avaient été placées en garde à vue à la suite de ces violences. La plupart avait donné lieu à des alternatives des poursuites ou à un classement sans suite.

Goma: Veillée au siège de l’UDPS pour exiger la démission du fédéral

Les torchons brûlent à la fédération urbaine de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ville de Goma. Plusieurs combattants du parti présidentiel exigent le départ sans conditions de Siraji Nyalamba, président fédéral dont ils accusent de plusieurs griefs.

Ces derniers ont passés la nuit du mercredi 09 au 10 mars 2022 au bureau de ce parti pour obtenir la démission de celui qu’ils qualifient d’incompetent et de corrompu.
Il a fallu une descente musclée des forces de sécurité pour les chasser du bureau, après plusieurs tentatives sans succès, de quelques membres de leur parti.

Se confiant à Kt.cd, votre média, le chargé de mobilisation et encadrement au sein de ce parti parti a fait savoir que, pour lui, fédération Udps de Goma est quasi inexistante à cause de la megestion du président fédéral.
Se référant à l’expérience de Genève, ce vieux combattant (militant) appelle le fédéral à tenir compte de la voix de la base et de se sentir redevable auprès celui chez il doit répondre.

Il appelle le directoire national de l’UDPS, particulièrement Augustin Kabuya à s’impliquer le plus rapidement possible, afin d’obtenir le départ de ce dernier, dont-il accuse de placer ses frères qui ne sont membres, chaque fois qu’il y a opportunité.

Cependant, ils reprochent à ce dernier de les limiter d’accéder à plusieurs opportunités du parti en privilégiant les membres de sa famille.

Les mêmes revendications sont également faites du côté des pros fédéral, qui estiment que ce dernier limite l’accès des opportunités du parti aux membres de sa famille.

RDC: La première conférence internationale de gestion des volcans de Virunga se tiendra du 19 au 21 mars prochain

Les assises auront lieu à l’hôtel Serena, en ville de Goma, province du Nord-Kivu. Elles sont organisées par le Ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique.

Ce sera l’occasion de mener des réflexions sur des stratégies à mettre en place pour la gestion des volcans en République démocratique du Congo (RDC). Sont attendus à cette messe scientifique sur la gestion des volcans, les vulcanologues congolais, les politiques et opérateurs de la société, a-t-on appris des sources du ministre Mpanda José.

Il faut signaler que, c’est lors du Conseil des ministres du 12 novembre 2021, que le Gouvernement Lukonde avait adopté le projet qui devait organiser cette rencontre.

Le ministre a indiqué que l’objectif de cette conférence est de faciliter les échanges d’expériences scientifiques entre chercheurs, mener le plaidoyer auprès des partenaires scientifiques, techniques et financiers en faveur de l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG). L’opportunité sera donnée au Gouvernement pour faire un état des lieux de l’OVG, son personnel, ses infrastructures, ses équipements scientifiques et techniques, aussi d’établir les signes précurseurs de l’éruption volcanique et les responsabilités, d’identifier les effets des laves du volcan sur la biodiversité, en vue de l’élaboration d’un schéma de gestion des risques dus aux volcans.

S’en tenant aux expériences du passé, il sera aussi question d’élaborer le plan de prise en charge des sinistrés par les structures compétentes.

Rappelons que, cette première conférence se tiendra près d’une année après l’éruption du volcan Nyiragongo, au mois de mai de l’année dernière.

Giscard Havril

Christophe Lutundula séjourne en Turquie pour participer au « Antalya Diplomacy Forum »

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula est arrivé depuis mercredi 9 mars en Turquie, pour participer au « Antalya Diplomacy Forum (ADF) », prévu du 11 au 13 mars à Antalya.

Cette ville du Sud de la Turquie accueillera le « Antalya Diplomacy Forum “, un rassemblement de hautes personnalités qui traitent de la diplomatie tels que des dirigeants politiques, des diplomates, des faiseurs d’opinion ou des universitaires.

Au cours de ces assises, les discussions vont tourner autour des questions liées au leadership et la diplomatie, à la paix et la prospérité, à l’économie verte, à la gouvernance démocratique, au renforcement de la solidarité et à la promotion de la paix se poursuivre dans les différents panels qu’il y aura pour l’occasion.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, ce forum présente une excellente plate-forme pour les acteurs régionaux et mondiaux des sphères de la diplomatie, de la politique et des affaires pour échanger des idées et relever les défis internationaux.

Considérée comme un événement important dans le domaine de la politique étrangère et de la diplomatie, l’ADF sera ouvert par l’adresse de Recep Tayyip Erdogan, Président turc, a-t-on appris.

Lubumbashi: La Guardia Magazine fait la différence à la Foire des femmes des médias

Lors de la Foire des femmes des médias lancée mercredi 09 mars 2022 au centre Arrupe, dans sa 3ème édition, organisée par le Réseau des médias associatifs et communautaires du Katanga (REMACK), avec l’appui d’Internews RDC, sur les 15 médias sélectionnés: les radios, les radiotélévisions, les magazines et les médias en ligne, seule la Guardia magazine (média en ligne) s’est distinguée. La consœur emploie plus des femmes travaillent dans le digital, se démaquant ainsi des autres.

Selon Godelive Nyemba, journaliste et responsable de l’éditorial de ce média, l’on donne plus des responsabilités aux femmes dans ce magazine, ce qui explique qu’elles soient majoritaires. Elle souligne que les femmes doivent affichées des ambitions fortes et claires. « On s’est fixée un quota de 70% de femmes dans notre Magazine et 30% d’hommes, qui veulent intégrer parmi nous. Donc, chez nous les hommes ne peuvent pas dépasser 30 % », a-t-elle précisé

« Le Magazine Guardia veut donner plus d’opportunité aux femmes journalistes d’être avec nous et de traiter de toutes les questions liées aux femmes, parce que généralement, la presse écrite et surtout les médias en ligne, donnent un champ assez rétréci aux femmes. Ce qui ne leur donne pas assez d’opportunités de traiter de toutes les questions possibles. Le constat, trop souvent, les femmes dans le média traitent les questions relatives au genre et aux faits de société alors qu’elles sont aussi capables de traîter toutes les questions. Ce qui fait la difference, chez nous, nous donnons la chance aux femmes journalistes qui exercent avec nous de parler politique, environnement, droit, économie et tant d’autres questions. C’est même ça notre particularité ».

« Cette foire des femmes des médias, nous a beaucoup servi. Une vitrine pour nous faire connaître », a-t-elle expliqué et de préciser:  » nous nous sommes un magazine en ligne. Le public a du mal à comprendre C’est quoi un magazine en ligne. C’était donc pour nous une opportunité de pouvoir expliquer aux gens ce que nous sommes et ce que nous faisons. Et en même temps permettre aux gens de nous connaître et éventuellement de tisser une relation avec nous. Ça nous a également permis d’élargir notre carnet d’adresse avec d’autres membres de la communauté ».

Adrien AMBANENGO

Kinshasa : Des élèves fauteurs des troubles arrêtés ce jeudi

Des élèves des deux écoles ( Alingbwa et Zuza) de Kinshasa se sont affrontés ce jeudi 10 mars. Ce groupe a troublé l’ordre aux environs de midi au quartier Jamaïque, dans la commune de Kitambo.

C’est avec armes blanches, jet des pierres qu’ils se sont affrontés, troublant ainsi la circulation vers maison Mbungu et à l’entrée Macampagne, avant que la police n’arrête trois d’entre eux.

Le second groupe lui a terrifié les gens sur l’avenue de Libération (ex 24 novembre). Là encore, la police a mis la main sur 19 de ces élèves kuluna, qui sont actuellement détenus au commissariat de la Police de la commune de Lingwala, rapportent les sources policières.

Ces dernières ont précisé que, les parents de ces élèves sont invités pour remplir les procédures administratives avant le transfert de leurs enfants au Tribunal pour enfant.

Giscard Havril

CAF-C2 : TP Mazembe joue sa 4ème journée ce dimanche face à Coton Sport

Leader du groupe C, le club congolais du Tout Puissant Mazembe sera reçu ce dimanche 13 mars, par Coton Sport de Garoua, du Cameroun.

Le match comptant pour la 4ème journée de phase des groupes de la Coupe de confédération va se jouer au Stade Omnisports Roumde de Garoua à 15 heures de Lubumbashi.

Vainqueurs au match aller sur la note de 1-0, les hommes de Franck Dumas vont chercher à conserver leur place au podium face au club camerounais, dernier au classement.

Dans le même groupe, le club égyptien d’Al Masry 3ème au classement va recevoir l’’As Otoho du Congo-Brazza, qui occupe la 2ème position.

Voici les joueurs retenus pour cette rencontre.

  • Adam Bossu
  • Kabaso Chongo
  • Djos Issama
  • Philippe Kinzumbi
  • Jephté Kitambala
  • Christian Kouame
  • Glody Likonza
  • Ernest Luzolo
  • Godet Masengo
  • Etienne Mayombo
  • Kevin Mondeko
  • Ibrahim Mounkoro
  • Trésor Mputu
  • Patient Mwamba
  • Tandi Mwape
  • Boaz Ngalamulume
  • Merceil Ngimbi
  • Joseph Ochaya
  • Suleman Shaibu
  • Baggio Siadi
  • Soze Zemanga.

Remise à la ministre de la culture et arts congolais du répertoire des biens culturels de la RDC détenus par la Belgique

Le Premier Ministre Sama Lukonde a officiellement remis à la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu, le répertoire et la cassette des échantillons des biens culturels de la RDC détenus par la Belgique

La cérémonie officielle de remise de ces documents importants répertoriant 84 milles objets culturels a eu lieu ce jeudi 9 mars au musée national du pays.

Ce, après la restitution de ses objets culturels par le musée Royal de l’Afrique centrale de Tervuren en Belgique,

À l’occasion, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a salué l’engagement du gouvernement de la République qui, par son implication personnelle, n’entend ménager aucun effort pour que la RDC récupère tous ses biens culturels.

Elle a aussi salué la volonté de la Belgique à faire de la question de la restitution un Pont qui relie les deux cultures.

« Mon ministère se réjouit de cet inventaire qui va s’ajouter à la collection gérée par l’Institut des Musées nationaux. Les experts de mon ministère discutent de la question depuis plusieurs mois. Il sera créé une commission nationale sur la restitution », a indiqué Catherine Kathungu.

Par ailleurs, elle a émis le vœu de voir le secteur de la culture être doté d’un cadre légal pertinent pouvant permettre de faire face aux enjeux du moment.

Le banditisme à mains armées continue de faire des victimes à Kinshasa : le jeune Ngwanga Makanisi, 32 ans (à votre droite sur la photo), viens s’ajouter sur la longue liste

Selon le témoignage de son grand frère, Ngwanga Jérémie, le jeune homme, qui était motard, conduisait un client lundi 7 mars vers 4 heures du matin quand celui-ci a commencé à l’agresser. Malheureusement pour lui, l’agresseur faisait équipes avec d’autres criminels qui suivaient à bord d’une voiture Toyota Ketch et qui, voyant que l’infortuné avait presque maîtrisé son agresseur, l’ont descendu d’une balle à la tête, après quoi ils sont partis, emportant la moto avec eux sans être inquiété le moins du monde. L’incident a eu lieu à Yolo.

Alertés par le coup de balle, les gens du quartier ont accouru sur le lieu de l’incident pour trouver le corps par terre, raide mort. C’est eux qui ont finalement fouillé le sac qu’il portait et, ayant trouvé son téléphone, ils ont appelé l’un des numéros, qui s’est trouvé par pur hasard être celui d’un de ses frères. C’est ainsi que la famille a pu apprendre la triste nouvelle la même nuit.

Que ce genre d’incidents se multiplient à Kinshasa sans que les auteurs soient inquiétés ne s’explique pas, étant donné que les Sous-Ciats de la police nationale congolaise sont disséminées sur toute la ville. Voilà qui interpelle ceux qui ont la sécurité du pays en général et de la ville de Kinshasa en particulier à leurs attributions.

CAF-C2 : TP Mazembe joue sa 4ème journée ce dimanche face à Coton Sport

Leader du groupe C, le club congolais du Tout Puissant Mazembe sera reçu ce dimanche 13 mars, par Coton Sport de Garoua, du Cameroun.

Le match comptant pour la 4ème journée de phase des groupes de la Coupe de confédération va se jouer au Stade Omnisports Roumde de Garoua à 15 heures de Lubumbashi.

Vainqueurs au match aller sur la note de 1-0, les hommes de Franck Dumas vont chercher à conserver leur place au podium face au club camerounais, dernier au classement.

Dans le même groupe, le club égyptien d’Al Masry 3ème au classement va recevoir l’’As Otoho du Congo-Brazza, qui occupe la 2ème position.

Voici les joueurs retenus pour cette rencontre.

  • Adam Bossu
  • Kabaso Chongo
  • Djos Issama
  • Philippe Kinzumbi
  • Jephté Kitambala
  • Christian Kouame
  • Glody Likonza
  • Ernest Luzolo
  • Godet Masengo
  • Etienne Mayombo
  • Kevin Mondeko
  • Ibrahim Mounkoro
  • Trésor Mputu
  • Patient Mwamba
  • Tandi Mwape
  • Boaz Ngalamulume
  • Merceil Ngimbi
  • Joseph Ochaya
  • Suleman Shaibu
  • Baggio Siadi
  • Soze Zemanga.

« Felix Tshisekedi n’a jamais subi une opération du cœur » (Famille)

Des sources de la famille du Président congolais, l’on affirme que Félix-Antoine Tshisekedi peut avoir été aperçu dans un hôpital de Belgique où il est toujours, mais rien d’une opération quelconque du cœur.

Sur les antennes de la radio Top Congo ce jeudi 10 mars, la famille Tshisekedi affirme que « le chef de l’Etat est parti en Belgique où il toujours et sûrement a été aperçu à l’hôpital pour un check-up habituel. Mais il n’est pas actuellement à l’hôpital ».

Les éclaircis de la famille du Président Tshisekedi viennent ainsi contredire une rumeur de son opération du cœur, largement relayée depuis l’arrivée du couple présidentiel au Royaume de Belgique.

Giscard Havril

Les journalistes de l’ACSA/RDC outillés sur la lutte contre les maladies impliquant les animaux

Le laboratoire vétérinaire central (LVC) a organisé ce jeudi 10 mars, une matinée scientifique en faveur des journalistes afin de les outillés et renforcés leur capacité sur les évènements de santé impliquant les animaux et stratégies de lutte intégrée.

Dans son speech, le Prof Justin Masumu, Directeur générale du centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire (CIGERS), Doyen de la faculté de médecine vétérinaire au sein de l’université pédagogique nationale (UPN) a passé en revue les évènements de santé impliquant les animaux et stratégies de lutte intégrée.

Prof Justin Masumu lors de son exposé

Ce chercheur au sein du LVC et à l’INRB a également fait un état des lieux de tous les axes majeurs d’intervention dont, la vaccination, la surveillance et la réponse dans l’approche multisectorielle,appuie ou le support des partenaires ainsi que l’implication des communautés, ce, avant de faire une brève présentation des épidémies actuelles des zoonoses qui sévissent actuellement en République démocratique du Congo (RDC).

Dr Augustin Twabela,chef du service de virologie et chercheur au LVc à quand à lui parler de la surveillance des infections virale zoonotiques en RDC dans le cadre du projet SATREPS.

Dr Augustin Twabela lors de la visite au LVC

Dans son exposé, il a fait une présentation du laboratoire vétérinaire central (LVC),il a évoqué l’appuie que apporte le projet SATREPS au LVC au travers le renforcement des capacités du personnel scientifique, le renforcement des capacités techniques et l’appui aux activités de terrains

Organisée dans le cadre du « Projet SATREPS » en collaboration avec l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), japan agency for médical research and development (AMED), le CIGERS et l’association des communicateurs de santé en Afrique (ACSA /RDC), cette matinée visait à expliquer les stratégies de lutte contre la propagation des différentes épidémies d’origine zoonotique et de rappeler la contribution de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les zoonoses.

À la fin de cette journée de renforcement de capacités les journalistes membres de l’association des communicateurs de santé en Afrique section de la République démocratique du Congo ont eu le privilège de visiter le laboratoire vétérinaire central (LVC)

Les journalistes de l’ACSA visitant le LVC
Photo intérieure LVC

Élection 2023 : Préoccupées par les inquiétudes soulevées par la Ceni, Cenco et Ecc s’en remettent à Mboso

À quelques heures de la reprise des activités parlementaire, les représentants de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), et de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), les Messeigneurs Maurice Mondengo, et Donatien N’Shole ont échangé, mercredi 09 mars avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso au sujet du processus électoral.

Ce, dans le cadre de la mission que les deux Églises se sont assignée, pour accompagner les institutions du pays dans la préparation et la tenue des élections 2023.

Les deux églises, ont souligné la nécessité d’exclure toute forme d’alibis, qui pourrait justifier un éventuel report des élections dans le délai constitutionnel.

Au sortir des échanges avec le speaker de la chambre Basse, le porte-parole de la CENCO, Donatien N’sole est revenue sur l’élaboration de la feuille de route présentée par la CENI.

Il a déclaré que ce document a été élaboré en connivence avec les deux commissions, justice et paix de la CENCO et de l’ECC.

Cette réalisation a-t-il déclaré, « va dans le cadre de la mission que les deux Églises se sont données pour accompagner les institutions, et pour le cas d’espèce l’Assemblée nationale, dans le cadre du processus électoral » a dit l’abbé Donatien Nsole

De son côté, Christophe Mboso a relevé qu’une commission d’un groupe des personnes a été mise en place pour l’analyse du traitement des projets de lois relatifs à l’organisation des élections inclusives, apaisées dans le délai constitutionnel.

Cependant, cette rencontre intervient 48 heures après celle de la délégation de la CENI, conduite par Denis Kadima Kazadi.

CPVS: Fin de l’atelier d’évaluation des engagements du président de la République au programme du Gouvernement

Le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS) a organisé du 8 au 9 mars dernier l’atelier d’évaluation des engagements du président de la République au Gouvernement, avec pour objectif :  » la priorisation des engagements du président de la République déclinés dans le programme du Gouvernement ».

À la fin de ces travaux, François Mwamba, Coordonnateur de cette structure de la Présidence congolaise a d’emblée reconnu que :  » tout n’est pas parfait. Mais nous sommes dans la bonne direction ».

Avec l’appui technique du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), cet atelier a eu pour potentiels participants, les différents ministères concernés. Ces derniers ont été invités à mettre à la disposition du CPVS, les éléments d’information nécessaires pour la matérialisation desdits engagements et projets retenus.

Dans son intervention, François Mwamba Tshishimbi a rappelé que,
 » le chef a ce qu’on appelle les engagements emblématiques phares que nous suivons comme la mise en place de la couverture sanitaire universelle. En termes de ligne de temps, c’est aux mois de février et mars en cours que ce programme devrait être mis en oeuvre d’une manière complète ».

De façon ramassée, il a été constaté un retard dans la mise en œuvre effective des engagements, notamment celui de la couverture universelle de la santé, a-t-il indiqué.

Malgré ce retard, il a annoncé la bonne nouvelle de la signature des décrets nécessaires qui, jusqu’ici bloquait le lancement de cette infrastructure. « Bien heureusement que le vendredi dernier on a vu que l’une des choses qui bloquait c’est la signature des décrets nécessaires pour mettre en place l’infrastructure indispensable. Ça été approuvé au conseil des ministres ».

De l’ensemble de ces engagements, il a listé entre autres, la question de la gratuité de l’enseignement, tout en y faisant un constat mitigieux. « Là aussi, c’est mitigé. D’une part, on peut observer que grâce à cette mesure édictée par le président de la République, bien des enfants qui n’avaient pas accès à l’école, à cause de barrières financières, ont bénéficié de la scolarité », fait-il observer, avant d’ajouter :  » qu’il y a encore un certain nombre de défis à relever puisque ce que les parents apportaient servait aussi à rémunérer les enseignants. Et compte tenu de la modicité de notre budget, ce défi est devant nous et nous devons créer des conditions à partir desquelles des ressources de substitution doivent être trouvées de manière à satisfaire cette demande qui est légitime ».

Et ce n’est pas tout. Dans le même chapitre, François Mwamba a relevé un autre impératif : « c’est trouver le juste milieu entre le nombre de salles de classes et le nombre d’élèves. Quand il y a plus d’élèves, il nous faut des bâtiments équipés ».

In fine, le Coordonnateur du CPVS a indiqué que les travaux de cet atelier avaient pour finalité de dresser un monitoring, en vue du rapport à déposer au chef de l’Etat afin de tirer son attention.  » On est là pour faire un monitoring, un rapport au chef de l’Etat pour attirer son attention sur tous ces éléments pour que progressivement ça puisse être levés de manière à faire de la gratuité de l’enseignement un succès total parce que nos enfants et notre Nation méritent cela. Nous sommes ici en train d’aller dans une situation à partir de laquelle notre pays va devenir un État fort, solidaire, prospère et que chacun, en ce qui lui concerne, doit faire sa part. Le chef de l’Etat est là pour donner l’impulsion, il y a un Gouvernement pour la mise en place et les acteurs sont appelés à réaliser les différents projets », a-t-il soutenu.

Après ces deux jours des travaux, François Muamba considère que « tout n’est pas parfait mais nous sommes dans la bonne direction et en ce qui nous concerne, nous allons faire en sorte que les choses montent en puissance dans les vingt mois qui nous restent« . Il cite, pour ce faire, le projet du Président de la République de 145 territoires qui, à ses dires, permettra aux Congolais, qui n’habitent pas tous à Kinshasa, de bénéficier des fruits de ce mandat du chef de l’État.

L’autre projet évoqué, c’est celui du développement à la base, dans les 145 territoires. C’est aussi ça l’idée portée par ces travaux, dans la mesure où ils ont mis ensemble le CPVS et les services publics, alors que tous sont appelés à collaborer pour des résultats probants.

Il convient d’indiquer que, le CPVS est un service de la Présidence congolaise, institué par l’ordonnance n°20/013 du 19 mars 2020, avec comme mission de suivre et évaluer la mise en œuvre des engagements du président de la République repris dans le programme du Gouvernement.

Giscard Havril

UDPS/Bukavu: Le retour de Théo Ngwabidje divise la fédération

Depuis le retour de Théo Ngwabidje, gouverneur de province du Sud-Kivu, réhabilité réhabilitation par la Cour constitutionnelle, après sa déchéance par l’Assemblée provinciale, il s’observe une sorte de turbulence politique dans cette juridiction.

Des partis politiques même ceux de l’Union sacrée sont divisés. Certains soutiennent et d’autres s’opposent farouchement à ce retour. Cette cacophonie s’est visiblement invitée même au sein du parti présidentiel dans cette province.

Des cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sont actuellement divisés. Au quotidien, des sud-kivutiens ne cessent d’entendre des déclarations de certains caciques de cette formation dans les reseaux sociaux et médias de Bukavu. Certains soutiennent le reour de Théo Ngwabidje et d’autres s’y opposent.

Les dernières déclarations sont celles intervenues l’après-midi de la journée de mercredi 9 mars 2022, lorsqu’une frange des cadres de l’UDPS a écrit pour apporter un soutien à Théo Ngwabidje, qu’elle estime revenir en province pour exécuter la vision du chef de l’Etat. Ces cadres, qualifient tout celui qui s’oppose au gouverneur comme un détracteur du Chef de l’Etat.

« Après un moment de silence et d’observation nous avons passé au peigne fin la situation politique de l’heure et avons compris que le gouverneur de province est victime d’un acharnement, après son retour en province et combattu par les caciques du régime passé, qui sont nostalgiques du pouvoir. Nous réitérons notre soutien indéfectible au gouverneur Théo Ngwabidje et nous combattrons qui conque tentera de vilipender le président de la République », ont-ils écrit.

Le parti n’est pas un abri des gens qui ont échoué

Quelques heures seulement après cette déclaration, une autre frange, cette fois anti Ngwabidje a sorti une autre déclaration. Les signataires de cette dernière, refusent de voir leur parti UDPS au pouvoir, servir d’abri à un gouverneur qui, pendant plus de trois ans a échoué à poser des actions de développement dans sa province.

« Nous apportons une précision de taille dans l’opinion tant provinciale que nationale que Monsieur Théo Ngwabije Kasi n’a jamais été membre de l’UDPS/Tshisekedi et aucune consigne de la hiérarchie de notre parti n’a été donnée, nous demandant de soutenir le gouverneur réhabilité par la Cour constitutionnelle. Nous informons que les cadres et membres de l’UDPS/Tshisekedi n’accepteront pas que leur cher parti soit une oasis des gens qui ont échoué brillamment dans la gestion de la chose publique tel Monsieur Théo Ngwabije Kasi », peut-on lire dans cette mise au point.

Pour ces cadres, les démarches de leurs camarades auprès de Théo Ngwabidje sont personnelles, et n’engagent « ni de loin ni de près » l’UDPS/Tshisekedi, qui, selon eux, se bat depuis 40 ans pour « l’intérêt du peuple » et la bonne gouvernance.

Depuis le retour de Théo Ngwabidje Kasi en province, des informations circulent selon lesquelles celui-ci aurait adhéré à l’UDPS. Cette probable appartenance de Ngwabidje à l’UDPS semble diviser les membres et cadres du parti présidentiel. Alors que certains manifestent un soutien au Gouverneur désavoué par son parti politique, l’AFDC.

RDC : Rencontre à Uvira entre le gouverneur du Sud-Kivu et 6 gouverneurs burundais

Six gouverneurs des provinces burundaises, limitrophes de la République démocratique du Congo (RDC) ont fait le déplacement de la ville d’Uvira, au Sud-Kivu, le mercredi 09 mars 2022, pour un entretien avec leur collègue congolais, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje.

Au ménu de leurs échages, les questions liées à la maladie à Coronavirus, la coopération transfrontalière, le commerce transfrontalier et celles sécuritaires.

À la question liée au Covid19, le compte-rendu de cette rencontre relayé par la cellule de communication du gouverneur du Sud-Kivu renseigne que les deux parties ont convenu de maintenir la surveillance épidémiologique et d’assurer la libre circulation des personnes, en facilitant l’accès au test Covid.

« Les autorités burundaises ont promis d’analyser le paiement d’une valeur de 5 dollars américains pour chaque test Covid-19, tel que recommandé par leur hôte du Sud-Kivu », lit-on dans le compte-rendu.
Ils ont également évoqué, dans le cadre du renforcement de la coopération transfrontalière, le commerce transfrontalier, ainsi que la régularisation de titres de séjours de leurs concitoyens dans les deux pays.

« Les deux délégations ont pris l’engagement de travailler pour la paix et mutualiser les efforts avant de réitérer la volonté de leurs Excellences Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Evariste Ndahishimiye à œuvrer pour la pacification des frontières Congo-Burundi, en luttant notamment contre la porosité des points d’entrée », poursuit le compte-rendu.

Il faut dire que, ces échanges font suite à la rencontre entre les présidents congolais et burundais, il y a quelques mois à Kinshasa. Une autre rencontre s’est tenue à Bujumbura il y a deux ans, avant la pandémie de Covid-19, où le président de la République Félix Antoine Tshisekedi avait une fois de plus délégué le chef de l’exécutif provincial du Sud-Kivu, auprès des autorités burundaises, afin d’assurer un suivi permanent des questions de coopération bilatérales.

Chez Bahati, FIDH plaide pour l’accès à l’information et la protection des peuples autochtones

La délégation de la fédération internationale des droits humains (FIDH) a été reçue mercredi 9 mars par le président de la chambre haute, Modeste Bahati Lukwebo.

Conduite par son secrétariat général, Drissa Traoré, la FIDH a fait un plaidoyer pour la prise en compte des certaines lois notamment, celle sur l’accès aux informations d’intérêt public pour permettre à la population de bien suivre la gouvernance du pays et la loi relative à la protection des peuples autochtones .

La délégation de FIDH a également sollicité au président du Sénat de prendre en compte la loi sur les manifestations publiques et celle sur l’accès à la justice pour les victimes des violences sexuelles.

Au sortir de cet entretien, Drissa Traoré secrétaire général et chef de cette délégation de FIDH s’est dit satisfait de l’entretien avec le président du Sénat, car poursuit-il, ce dernier a rassuré avoir déjà programmé certaines de ces lois pour la session parlementaire qui s’ouvre le 15 mars prochain.

Procès Chebeya: La haute Cour prononce sa sentence le 23 mars prochain

Le procès sur l’assassinat en 2010 de Floribert Chebeya, activiste de droit de l’homme et son assistant Fidele bazana s’est clôturé mercredi 09 mars. Le juge de la haute Cour militaire a pris l’affaire en délibéré, la Cour se prononce le 23 mars prochain.

La lanterne de la Cour a enfin été éclairée des mois après l’ouverture de ce procès en appel dans la prison militaire de Ndolo. des aveux et plusieurs révélations ont été apportés dans cette affaire et l’opinion s’est fait une idée sur ce qui serait passé le premier juin 2010, date de ce double assassinat. chose qui n’était pas le cas au premier degré de cet affaire.

Trois policiers sont accusés principalement d’assassinat, association des malfaiteurs, désertion simple… Il s’agit de Paul Mwilambwe, Jacques Mugabo et Christian Kenga Kenga présenté comme chef du batillons dans l’exécution de ces deux activiste de droit de l’homme. Il a refusé de comparaître devant la Cour.

Le 03 mars dernier, le ministère public avait requis la peine de mort contre Kenga Kenga, dix ans de servitude pénal pour Jacques Mugabo et l’acquittement de Paul Mwilambwe. Le 23 mars prochain va démontrer si les juges voient les choses de cet œil.

wait and see!