La voie publique à Kinshasa, un monde à quasi libertinage des chauffeurs qui roulent à sens et contresens, causant un embouteillage affreux dans les grandes artères de la ville, une situation qui dégringole au fil de temps et dérègle ’ordre public.

À quelques mètres du centre-ville, sur le rond-point huilerie (Kinshasa centre), les chauffeurs de taxis interrogés par la rédaction KT.cd, ont évoqué deux raisons qui sont à la base de ce désordre public. D’un côté, il s’agit de l’insuffisance des routes et la non exploitation des grandes avenues capable d’être macadamisées, et de l’autre, le délabrement des routes existantes.

Des facteurs qui chaque matin dans la ville, entrelacent les véhiculent, des voitures taxis et privées, ainsi que des motards, qui sont aussi des victimes de ce casse-tête routier.

« Il y’a pas assez des routes secondaires à Kinshasa. Celles qui sont en bon état, connaissent un trafic plus rude et c’est la raison des gros embouteillages qui dérangent notre travail », a déclaré un chauffeur de taxis sur le rond-point huilerie.

Le même constat est également fait sur le boulevard du 30 juin, qui dès l’entame de la journée est bloquée par des embouteillages.

« Ici, c’est le cœur des activités des kinois. Beaucoup de gens quittent même les zones périphériques pour venir travailler en ville. C’est flux des personnes sème un embouteillage dès le matin jusqu’à très tard la nuit parfois (ndlr) », a indiqué un autre chauffeur de taxis sur le boulevard du 30 juin.

Face à ces difficultés, le gouvernement avait décidé de mettre un plan d’exécution pour suppléer à ce problème des routes. Il s’agit du « projet Kinshasa zéro trou », un projet qui vient en appui aux autres travaux de réhabilitation des routes de la ville de Kinshasa.

Ces travaux concernent la réhabilitation de 85,99 Kilomètres pour un coût global de 32 millions USD. La province ciblée, c’est la ville de Kinshasa à travers ses 4 districts sous financement du trésor public.

Près de 3 mois après le lancement de ce projet, plusieurs routes à Kinshasa demeurent toujours dans un état délabré.

Les dénonciations sur le monnayage du contrôle des dossiers des élèves finalistes aux examens d’Etat (Exetats) ont fait grand écho et sont parvenues à l’Inspecteur général, chef de corps.

Il faut ajouter à cela, des cas de vente illicite des carnets pédagogiques pour stagiaires, des syllabus et autres documents non validés par des commissions, contre lesquels plusieurs voix se sont levées pour décrier.

En réponse à cette pratique immorale, M.Odia Musungay-Kabeya Jacques, a sérieusement blâmé recadré les Inspecteurs principaux Provinciaux (IPP). Dans une correspondance du 05 mars dernier, le chef de corps des inspecteurs a demandé aux IPP de stopper et de réprimer sévèrement cette façon de faire, et de vite mettre fin à ces antivaleurs auxquelles se livrent certains inspecteurs sous la l’autorité des IPP, dont le silence inexpliqué est également dénonce.

« C’est le cas des rapports de première visite, des activités de formation et de contrôle des dossiers des finalistes (C17), lesquels rapports sont devenus des sources d’enrichissement de certains inspecteurs, particulièrement, ceux des provinces éducationnelles du Haut-Katanga, de l’Equateur, du Maniema…. », fait notifier l’inspecteur général.

Ce dernier indique qu’il s’agit d’un avertissement, mais aussi une mise en garde sévère à l’égard des IPP.

Giscard Havril

En marge de la journée internationale des droits de la femme, célébrée chaque le 8 mars, les femmes de l’Alliance des démocrates fatshistes ( ADEFAT), le PARECO-PAP, les filles du parlement des jeunes du Nord-Kivu et plusieurs autres organisations ont commémoré les valeurs de la femme africaine.

C’était au cours d’une conférence organisée à cette occasion dans la grande salle de la maison des jeunes de Goma, ce samedi 05 mars 2022 à seulement trois jours de la célébration de cette grande journée.

Mongi Kubuya Georgette, coordinatrice nationale adjointe de l’ADEFAT précise que cette activité s’est inscrit dans le cadre de sensibiliser la femme et la jeune fille sur leur rôle particulier à jouer dans la consolidation de la paix en RDC, particulièrement dans la province du Nord-Kivu sous état de siège depuis le mois de mai de l’an dernier.

Celle-ci appelle ses paires femmes à jouer pleinement leur partition pour que la paix durable soit rétablie dans la majeure partie du territoire national.
Elle fait savoir que la femme ne doit pas se limiter à porter un nouveau pagne pour commémorer cette journée, pourtant ses droits sont bafoués.

« Une société paisible et égalitaire est possible, mais avec l’implication de tous. La violence et les conflits armés détruisent nombreuses vies, à cause des souffrances infligées aux hommes et aux femmes. Comme vous le savez, c’est sont souvent les femmes qui souffrent plus c’est pourquoi à travers cette rencontre, nous avons voulu que chaque femme se rappelle de son rôle en tant que actrice dans la pacification de notre communauté et son implication dans la consolidation de la paix » a dit madame Mongi Kubuya Georgette.

Au nom du parlement des jeunes du Nord-Kivu, Guel Mamlaka a remercié les femmes de l’ADEFAT de bien vouloir se disponibiliser pour discuter avec les jeunes au sujet du rôle de la femme dans la consolidation de la paix en RDC. Une opportunité accordée à cette couche juvénile pour réfléchir ensemble avec les femmes sur les voies de sortie de la crise et aboutir à la cohabitation pacifique, a-t-il fait savoir.

A noter que l’alliance des démocrates fatshistes ADEFAT en sigle, est implantée dans plusieurs provinces du pays et a comme autorité morale Jean-Louis Kalamba Ngindu. Elle a pour mission d’appuyer et d’accompagner la vision du chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi.

« Heureuse de me rendre à Kalemie, dans la province du Tanganyika, dans le cadre des activités liées à la journée internationale de la femme. Ensemble, valorisons l’excellence qui est dans la femme, bâtisseuse de la nation », a-t-elle déclaré dans une publication consultée par votre média.

Des sources proches de l’épouse de Joseph Kabila, l’ancien président congolais affirment que c’est depuis quelques jours que la sœur jumelle du Sénateur à vie, la députée nationale Jaynet Kabila séjourne à Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, pour préparer l’arrivée de sa belle sœur.

Depuis plusieurs années, Marie Olive Lembe est investie pour la cause de la femme à travers son Ong Initiative plus. Cette dernière est dans plusieurs autres activités caritatives, via lesquelles elle apporte son aide aux nécessiteux et autres indigents.

Giscard Havril

À l’Université pédagogique nationale (UPN), la reprise des activités académiques est annoncée pour ce lundi 7 mars.

Une information livrée vendredi 4 mars, par le professeur Rodolphe Iyolo, président de l’APUPN et coordonnateur de du Réseau des associations des professeurs du Congo (RAPUCO).

« Nous avions négocié un certain nombre de points avec le banc gouvernemental, le Premier ministre a endossé le protocole d’accord. Le contenu du protocole d’accord je ne peux pas le dévoiler à la presse mais j’ai dû le dévoiler à la base parce que c’est eux qui avaient la primeur de l’information», a-t-il fait savoir.

Il a tout de même soutenu que les étudiants ne sont pas leurs ennemis mais plutôt leurs partenaires éducationnels.

« Les étudiants n’ont qu’à être contents parce que les professeurs ont accepté de reprendre les activités si pas dès demain mais au début de la semaine prochaine. Que chaque étudiant se prépare pour venir suivre la formation », a-t-il conclu.

C’était lors de leur déclaration à la presse ce vendredi 04 mars 2022, par Sylvain Katombe, Président national de la Représentation des étudiants du Congo. Une occasion pour cette structure de remercier le Premier ministre Sama Lukonde pour ses efforts dans les négociations, en vue du compromis trouvé entre l’exécutif et le Réseau des associations des Professeurs d’Universités et Instituts d’enseignement supérieur .

 » Nous tenons à préciser que c’est grâce à l’implication personnelle et la ferme volonté de son Excellence Sama Lukonde que cet accord a été signé entre les deux parties, avec comme conséquence, la suspension de la grève et la reprise des activités académiques sur le territoire national ».

D’autres mots de gratitude sont ceux adressés par le REC, au ministre de tutelle, Muhindo Nzangi Butondo.

« Nous remercions également son Excellence Muhindo Nzangi pour son sens très élevé de l’écoute aux problèmes des étudiants en particulier et du personnel de l’ESU en général », a-t-on déclaré.

Aux professeurs, les étudiants de la RDC ont salué leur degré de compréhension, relatif à l’intérêt supérieur de la formation des étudiants en RDC.

En rappelle, dans un communiqué en début de semaine finissante, les professeurs ont annoncé la levée de la grève et le début des cours pour le jeudi 3 mars dernier. Ce, après près de deux mois de grève débutée le 5 janvier dernier.

L’Association des professeurs de l’IFASIC ( API) a donné sa voix, deux jours seulement après la déclaration du Réseau des associations des professeurs du Congo (RAPUCO), annonçant la suspension de la grève.

Dans un communiqué de presse ce vendredi 5 mars, l’API dit prendre acte du principe de suspension de cette grève décidé par le RAPUCO.

Par ailleurs, elle renvoit la reprise des enseignements et autres activités académiques à l’issue des travaux de la commission paritaire, entre le banc gouvernemental et le banc syndical.

« Par conséquent, l’API prévoit la reprise des activités d’enseignement à l’issue des travaux de la commission paritaire, dont le début est annoncé pour le lundi 7 mars 2022, conformément au protocole d’accord», précise le document qui porte la signature du professeur Bernard Munsoko.

À ce jour, l’on compte pratiquement deux mois depuis que le ministre de tutelle Muhindo Nzangi avait officiellement lancé l’année académique 2021-2022.

Dans une vidéo devenue virale sur la toile, l’on sait voir ce policier commis à la circulation routière exiger une somme de 422.000 CDF ( quatre cents vingt-deux milles francs congolais), l’équivalent de 211 USD (dollars américains) à un conducteur qu’il a arrêté sur la chaussée.

Et ce n’est pas tout. Ce membre de la Police de circulation routière (PCR) s’est même substitué aux services de l’impôt de la DGRAD (Directions général des recettes, accises domaniales), promettant au conducteur d’établir lui-même la note de perception. Il s’est dit octroyé le titre de chef d’opérations, a-t-il soutenu dans la vidéo.

Mis aux arrêts, il reconnaît avoir terni l’image de la Police et a demandé pardon. « Je sais que j’ai terni l’image de la Police, mais j’avais des problèmes », a-t-il soutenu après interrogation.

Pendant ce temps, il doit-être déféré à l’auditorat militaire, affirme-t-on.

Giscard Havril