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JIF 2022: Eve Bazaiba parle d’une interpellation du gouvernement sur la protection des droits de la femme

La Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement de la RDC (République démocratique du Congo), Eve Bazaiba est revenue sur le thème de la journée internationale des droits des femmes, choisi par l’ONU femme, lequel prône l’égalité homme-femme, pour un avenir durable.

La ministre a soutenu que ce thème est une interpellation quant aux actions du gouvernement, liées à la protection et à la promotion des droits des femmes et des jeunes filles.

Dans un tweet ce mardi 8 mars, elle a indiqué que ces actions peuvent aider à surmonter leur vulnérabilité aux impacts du changement climatique dans le monde.

Au Congo Kinshasa, la journée dédiée aux droits des femmes est célébrée sous le thème : « promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles, ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques des catastrophes ».

 

Nord-Kivu : En marge de la journée du 8 mars dédiée à leurs droits, plusieurs femmes prient en faveur de la paix

A l’occasion de la 45ème édition de la journée internationale des droits de femmes, célébrée le 8 mars de chaque année à l’échelle planétaire, les femmes de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC) ont organisé une série d’activités notamment, la prière œcuménique, qui a eu lieu dans le hall de l’hôtel Linda, en ville de Goma, afin d’intercéder en faveur de la paix dans leur province, où sévit l’insécurité depuis plusieurs années et qui est actuellement sous état de siège depuis le mois de mai de l’année dernière.

A cette occasion, l’officiant du jour a, dans son sermon appelé ces femmes à plus de responsabilités en célébrant cette journée, et d’être disponibles pour faire la volonté de Dieu entant que femme.

Citant certaines grandes figures féminines de la bible, le pasteur a, par la même occasion fait savoir que la femme a une place de choix dans la consolidation urgente de la paix et la sécurité. Il a invité cette dernière à participer au processus de pacification de leur entité.

« Pour la question de la paix, il ne s’agit pas d’être homme mais il suffit d’être congolais. A ce stade, il ne suffit pas de simplement parler pour espérer changer les choses; il faut agir« , a-t-il dit.

Après la longue prédication riche en enseignement, il s’en est suivit une prière d’intercession pour la paix dans la province du Nord-Kivu. C’était en présence des autorités militaires, politico-administratives et civiles.

Signalons que plusieurs personnes des différentes associations et organisations de défense des droits de la femme ont participé à cette activité, qui a donné le go de la célébration du mois de mars dans cette partie de la RDC.

ESPT : Les Proveds réaffirment leur engagement dans la lutte contre les antivaleurs

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi a sensibilisé les directeurs provinciaux des différentes zones éducationnelles de la capitale Kinshasa, sur la politique d’une bonne gouvernance du sous-secteur de l’EPST.

C’était lors d’une visite d’itinérance et d’orientations effectuée lundi 7 mars à Kinshasa, que le responsable de l’EPST a échangé avec les hôtes de son secteur des états des lieux de cinq provinces éducationnelles que compte la capitale de la République démocratique du Congo.

Selon le communiqué du ministère de l’EPST rendu public à l’issue de ces échanges, cette séance de travail a permis à Tony Mwava de donner des orientations aux différents Directeurs Provinciaux (PROVED), ainsi qu’une ligne de conduite qui s’inscrit dans sa politique du redressement du sous-secteur et de la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire.

« Je vous demande une seule chose, le travail, parce que j’ai une obligation des résultats. C’est par l’implication de tous que nous allons réussir le redressement du sous-secteur et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire » a déclaré Tony Mwaba

De leur côté, les directeurs provinciaux de la ville-province de Kinshasa ont rassuré à l’unanimité que la gratuité de l’enseignement au niveau primaire est appliquée dans toutes les provinces éducationnelles de la capitale.

Une mesure qu’ils ont estimé salvatrice et à impact positif, dans la mesure où elle a conduit à l’amélioration des conditions salariales des enseignants, l’augmentation des effectifs des écoles et un nombre considérable des enfants qui ont retrouvé le chemin de l’école.

Relativement au redressement du sous-secteur, les acteurs éducatifs ont rassuré au ministre de l’EPST, de leur engagement quant à sa politique de lutte contre les antivaleurs pour une bonne gouvernance.

Ils ont aussi adopté la stratégie des réunions hebdomadaires pour une évaluation permanente du sous-secteur.

RDC: Didi-Stone nommée Ambassadrice Nationale de l’UNICEF

“Je m’engage à faire évoluer la situation des jeunes filles congolaises et à lutter contre le mariage des enfants” a déclaré la mannequin franco-congolaise Didi-Stone lors sa nomination comme Ambassadrice nationale en République democratique du Congo.

Cette nomination faite à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme permettra à Didi-Stone de contribuer et à faire évoluer la situation des enfants en RDC et en Afrique, en mettant l’accent sur les problèmes touchant les filles, notamment le mariage des enfants.

Une fille d’Afrique de l’Ouest et du Centre est confrontée au risque le plus élevé au monde de mariage d’enfants. En RDC, près d’une femme sur trois a été mariée avant l’âge de 18 ans.

En tant que fille du Congo, je ne peux rester insensible face aux mariages des enfants. Une injustice qui entraîne de graves conséquences sur la vie d’une fille, sur sa communauté et son pays tout entier”, a précisé Didi-Stone.

De sa part, le représentant de l’UNICEF en RDC, Edouard Beigbeder, a déclaré que la lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, y compris le mariage des enfants, est une priorité pour l’UNICEF.

Il s’est dit honoré d’accueillir Didi-Stone en tant que toute nouvelle Ambassadrice Nationale, soutenant ainsi l’objectif de donner à chaque fille congolaise la possibilité de se construire un avenir meilleur.

Pour marquer sa nomination, Didi-Stone assistera à la première américaine de Vaillante, une mini-série de fiction sur le mariage des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre. La série raconte le passé douloureux d’une jeune femme dont le destin s’entremêle avec l’avenir incertain d’une jeune fille qui va bientôt se marier, et montre comment les jeunes, en particulier les filles, peuvent faire partie de la solution

Notons que, Didistone rejoint Céline Banza, Fally Ipupa et Lokua Kanza comme ambassadeurs nationaux de l’UNICEF en RDC.

ESU: A l’Ifasic, Kambayi Bwatshia prend officiellement les commandes

Conformément à l’arrêté ministériel portant nomination des chefs d’établissement de quelques universités et instituts supérieurs, le nouveau comité de gestion de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC)a officiellement pris ses fonctions lundi 7 mars.

Cette cérémonie de remise et reprise entre les deux comités des gestions sortant et entrant s’est déroulée dans une ambiance conviviale, durant laquelle le Professeur Émérite Jean Jacques Kambayi Bwatshia à pris les rennes du pouvoir des mains du Professeur ordinaire Rigobert Mukeni Lapes .

Pour le nouveau recteur après la remise et reprise les cours doivent impérativement reprendre

« Quand la remise et reprise a eu lieu, des factos les cours reprennent, nous attendons que l’accademique fasse le travail, l’administratif fasse le travail ainsi que le responsable du budget sous la supervision du recteur afin de permettre aux étudiants de bien réussir « , a-t-il indiqué.

La passation de pouvoir a également eu lieu au secrétariat général académique et de l’administration du budget.

Seul le secrétariat général administratif n’était pas concerné par cette remise et reprise étant donné que la Professeure Madeleine Mbongo Mpasi a gardé son poste.

Le nouveau comité de gestion se donne la mission de travailler d’arrache-pied pour permettre à l’ifasic de produire pour le Congo mais également pour l’Afrique et voire le monde des experts en sciences de l’information et de la communication (SIC) des personnes capables de hisser haut la renommée de cette école du journalisme.

Adèl Kayinda accède à la demande de l’IGF et suspend les mandataires impliqués dans le détournement

Les mandataires de quelques établissements publiques se sont vus être suspendus de leurs fonctions lundi 7 mars, par la ministre en charge du portefeuille, Adèle Kayinda.

Il s’agit des mandataires de la REGIDESO ,Sonahydroc, Cobil et la SCPT (ex ONATRA), qui d’après les sources au ministère du portefeuille sont reprochés du détournement et bien d’autres faits.

Dans sa lettre adressée à Adèle Kayinda, Jules Alingete avait dénoncé la gestion calamiteuse de la REGIDESO, la surfacturation des profiles métalliques à la SCTP (l’ex-Onatra), les observations définitives sur la gestion de la société COBIL SA ainsi que le rapport de contrôle de gestion de Sonahydroc SA.

Kinshasa : Le cris d’alarme de Credo Lembi, né sans pénis



Lombi Credo, c’est le nom de ce jeune congolais de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), qui est né sans son organe masculin (le pénis).

Sur les antennes de Télé 50, une des grandes chaînes de télévision en RDC, il est 18 heures passées, lorsque le confrère David Kilolo, annonce recevoir dans son antenne du soir, cet invité spécial, qui vient annoncer son cris d’alarme.

La parole lui est accordée. « Je suis né avec une malformation. Je suis né sans pénis. Je dois utiliser au quotidien des couches Pampers, depuis ma naissance, car ayant une incontinence, mes urines n’ont rien pour les contenir », explique-t-il fondant en larmes.

Et de poursuivre :  » Sous le gouvernement Bruno Tshibala, la ministre Chantal Safu avait promis de porter mon cas au Conseil des ministres pour que solution soit trouvée pour mon évacuation en Afrique du Sud pour des soins appropriés. Dommage que c’était vers la fin de mandat de Kabila. Au gouvernement Ilunkamba, elle n’avait été reconduite. Depuis, personne ne s’en est occupée », relate-t-il.

Orphelin de mère, ce fils unique de sa famille affirme que sa mère est décédée de cette situation, et actuellement son père souffre également de l’AVC, pour cause de cette malformation. Tous les médecins qui m’ont consulté, m’ont conseillé de trouver des moyens financiers pour mon évacuation à l’étranger. Ils sont unanimes que c’est là que je trouverai solution à mon cas », a-t-il déclaré.

Credo Lembi, en quête d’une aide pour son évacuation à l’étranger a, à la même occasion, laissé son numéro de contact par lequel on peut l’atteindre, pour toute contribution. Il est joignable au:
+243 898 294 955

Giscard Havril

Assemblée nationale : Mboso et Kadima échangent sur les réformes électorales


Lors de la rencontre, ce lundi 7 mars, à l’hémicycle, entre le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso et celui de la Commission électorale nationale et indépendante, Denis Kadima. Ils ont convenu de collaborer dans le cadre des échéances électorales de 2023.

« Nous sommes la Commission électorale nationale indépendante qui travaille pour un processus électoral de qualité, et pour le faire nous ne le faisons pas seuls, nous collaborons avec plusieurs autres institutions, c’est pour cela que dans un récent passé, vous nous avez vu rencontrer le chef de l’Etat, le Premier ministre, aujourd’hui, c’est le tour de voir le président de l’Assemblée nationale, et vous savez le rôle que cette institution joue non seulement par rapport à notre désignation mais aussi par rapport au travail proprement dit notamment toutes les questions liées à la loi. C’est à ce niveau que ça se fait et c’est dans ce cadre-là que nous sommes venus voir le président de l’Assemblée nationale, discuter de la collaboration qu’il y aura entre nos institutions », a déclaré Dénis Kadima à la presse.


Ce dernier a émis le vœu de voir le processus des réformes s’accélérer, lors de la session parlementaire qui s’ouvrira le 15 mars prochain.

« Vous le savez sans doute la Ceni conseille le parlement en matière électorale et puis il y a bien de choses qu’on peut discuter avec les autorités parlementaires. Les lois ne sont peut-être pas en souffrance, mais il peut y avoir des réformes le cas échéant, nous savons par exemple qu’il y a une proposition de loi et nous allons l’analyser à notre niveau et discuter avec l’Assemblée nationale et nous espérons durant cette session de mars, des discussions devront avoir lieu et même on devait avancer jusqu’au point d’avoir les réformes le cas échéant parce que les réformes ont un impact sur les opérations, plutôt c’est fait et mieux ça vaut », a-t-il précisé.

Ce, avant de promettre de se focaliser sur le travail réalisé par ses prédécesseurs, annonçant en même temps des innovations dans le cadre de ce processus électoral.

Goma: Fusillade d’une femme au Quartier Mapendo

Âgée d’une trentaine d’années, épouse d’un changeur de monnaie, la dame a reçu des balles la soirée de ce lundi 07 mars, en plein centre ville de Goma, au quartier Mapendo, Birere.

Selon plusieurs sources recoupées, des hommes armés non autrement identifiés sont arrivés sur une moto dans ce quartier pour commettre leur crime, et tout de suite après, ils ont utilisé la même moto pour se volatiliser dans la nature sans laisser aucune trace.

Les mêmes sources précisent que la victime qui a été vite transférée à l’hôpital pour des soins urgents et serait actuellement entre la vie et la mort car ayant reçu plusieurs balles.

Notons que ce cas vient d’être enregistré à moins d’une semaine après qu’une autre femme cambiste de son état ait été tuée presque au même endroit par des hommes armés.

Des mois après la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa : « La population a repris sa vie dans l’indifférence du Gouvernement » (Me Guy Mafuta)

Plusieurs mois après la pollution par une société angolaise, des rivières Kasaï et Tshikapa, les dégâts sont encore visibles dans les zones touchées. La population est abandonnée à son triste sort. Mais elle se force à survivre avec les moyens de bord.

Dans une interview accordée à KT.cd, l’élu de Tshikapa Guy Mafuta déplore l’inaction du gouvernement face au calvaire dont traverse la population victime de cette catastrophe.

«A ce jour rien n’a été fait, en dehors de la visite gouvernementale de 5 ministres. Aucune suite, même pas un seul puits de forage. La population a repris sa vie dans l’indifférence du Gouvernement. Aucune évaluation sérieuse n’a été faite à ce sujet. On ne sait donner l’évaluation correcte des dégâts. Le Gouvernement s’est limité à donner le nombre de zones de santé touchées.», regrette-t-il.

D’après Me Guy Mafuta qui s’est constitué en avocat de la population, plus de sept milles plaintes des victimes de cette pollution ont été recensées et déposées à la justice contre la société Catoca Mining d’Angola, pour exiger la réparation des dégâts causés

En août dernier, une alerte avait été lancée par le député Guy Mafuta sur une pollution des rivières dans la province de Tshikapa. Une société angolaise avait reconnu sa responsabilité dans ce fait.

Outre les dégâts environnementaux, la destruction de l’écosystème, cette pollution a également causé des cas des maladies et affliction de santé et décès renseignés. Le premier procès sur cette affaire est prévu le 21 mars prochain, a-t-il fait savoir.

Justice : Le ministère public requiert une peine capitale contre Ferdinand Kambere

Poursuivi pour tentative de meurtre sur un jeune militant de son parti, le ministère public a requis une peine capitale contre Ferdinand Kambere, Secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), cher à Joseph Kabila.

Devant le tribunal de grande instance (TGI/GOMBE), à l’audience de ce lundi, consacrée aux plaidoiries, la partie de l’accusé a plaidé non coupable, pendant que l’autre partie a tenu mordicus pour la condamnation de l’accusé.

Rappelons que Ferdinand Kambere est accusé pour tentative d’assassiner du jeune Ardant Kabambi, du PPRD.

EPST : Au Kasaï, les enseignants du niveau secondaire réclament leurs primes



Les enseignants du niveau secondaire du territoire Luebo dans la province du Kasaï, réclament leurs primes d’encouragement après les examens du premier semestre 2021-2022 qui se sont déroulés à l’intervalle du mois d’août 2021 et janvier 2022 dans les écoles secondaires.

Depuis la fin de ce semestre en janvier 2022, les enseignants de quelques écoles dans ce territoire ne veulent pas entré dans les salles de classes pour enseigner suite au non payement de leurs primes.

« Nous avons décidé de laisser d’abord les chefs d’établissements enseigner les élèves, et comme ce sont eux qui ont droit à la prime, que les parents d’élèves payent. Si le gouvernement congolais a payé la prime de gratuité aux enseignants du primaire, c’est parce qu’il a autorisé parents d’élèves du secondaire de payer la prime d’encouragement aux enseignants. Mais comme les enseignants n’en n’ont pas droit, que les préfets fonctionnent seuls », a fait savoir un enseignement.

Étant donné que la gratuité concerne que le niveau primaire des écoles publiques, cette paralysie générale des enseignements, a-t-il noté, « est une réponse tardive réservée à l’arrêté du gouvernement provincial ayant fixé les frais scolaires à payer pour les élèves du secondaire ».

À en croire la même source, tous les enseignants du primaire dans le territoire de Luebo touche un salaire de base de 230.790 FC, et la Prime de gratuité de 30.000 FC par mois au moment où ceux du secondaire ont seulement un salaire mensuel de 231.000 fc sans prime.

Cet enseignant, a indiqué par ailleurs que, ce manœuvre va à l’encontre de l’article 11 de la Loi-cadre qui stipule que tous les enseignants doivent recevoir leurs primes.

RDC: À 16 ans d’existence, la Constitution congolaise est-elle ou pas révisable ?

Depuis quelques jours, l’opinion assiste au débat sur une éventuelle révision de la Constitution actuelle de la République démocratique du Congo (RDC). À 16 ans d’existence, des langues se délient et dans l’opinion, les commentaires vont dans un sens ou dans un autre, pour soutenir ou pas telle démarche.

Pour plusieurs observateurs, la RDC n’a pas besoin de changer sa Loi Fondamentale, mais plutôt ses acteurs. Parmi les défenseurs de cette thèse, figure Maître Hervé Diakiese, avocat congolais et membre du CALCC, une structure proche de l’Église catholique, réunissant les laïcs catholiques du Congo.

La réaction de ce dernier intervient quelques jours après les déclarations, sur les antennes de la radio Top Congo, de Jimmy Ambabu, président de la commission PAJ de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), affirmant que son parti est favorable au changement Constitutionnelle au Congo.

Contrairement à ces affirmations, Hervé Diakiese, répondant dans une interview chez nos confrères de Ouragan, un média en ligne de la RDC, a affirmé que « le Congo n’a pas besoin de changer sa constitution, mais plutôt ses acteurs ».

Pour cet avocat, un changement constitutionnel (Ndlr: la Constitution actuelle est mineure. Elle n’a que 16 ans), changera ipso la nature du régime.

« Le changement de la Constitution appelle à la nature du régime et nous changeons de République, nous entrons automatiquement dans la 4ème République. Donc, nous revenons un peu dans cette expression de compteur à zéro, où tous les mandats présidentiels reviennent à zéro, tout ce qui a été régi par la troisième République tombe à l’eau et toute personne peut postuler à nouveau », craint-il

Et d’ajouter  » (…) oui le président en fonction pourra postuler autant de fois que la nouvelle Constitution prévoit le nombre de mandats. Et si la nouvelle Constitution ne prévoit pas de limitation de mandats donc il peut postuler aussi longtemps qu’il le voudra ou le pourra. Voilà justement quelque chose encore de beaucoup plus suspect. Donc, on vous parle de prolongation de durée de mandats, on vous parle de la question liée à l’équation de la Constitution alors que cette Constitution n’a que 16 ans d’âge », a soutenu l’avocat au même média.

Maître Hervé Diakiese estime en outre que ce sont  » plutôt les politiques qui ne parviennent pas à s’assumer et qui travaillent plus dans la tricherie, la corruption et le débauchage. C’est donc là le vrai problème, et il faut s’y atteler avec beaucoup de sérieux ».

À la question de savoir si
 » le régime présidentiel ne serait-il pas mieux pour donner au président de la République les pleins pouvoirs de mener son action et éviter ainsi le chantage des élus qui monnaient parfois leurs votes pour faire passer les lois? », l’Avocat n’y est pas aller par le dos de la cuillère.

Pour lui, le régime présidentiel ayant déçu, c’est ce qui a donné naissance à l’actuelle Constitution. « Il faut suivre l’évolution de la situation constitutionnelle de notre pays pour savoir pourquoi nous avons abouti au système qui est le nôtre aujourd’hui. A l’indépendance, nous avions un régime parlementaire avec un président élu au second degré, donc élu par les chambres parlementaires et un Premier ministre avec les pleins pouvoirs. Au finish, on a eu les conflits de pouvoir entre le président de la République, Joseph Kasa-Vubu et le Premier ministre, Patrice Emery Lumumba. Donc, le régime parlementaire a connu des difficultés à s’adapter, comme vous le dites là, il faut un président de la République avec un pouvoir fort, la Constitution de Luluabourg qui aurait dû être mise en place en 1964, prévoyait notamment ce système dans un cadre fédéraliste mais le coup d’État de 1965 avec le général Mobutu à l’époque a pondu un régime présidentiel avec un pouvoir fort. La conséquence a été que le pouvoir fort entre les mains d’un président de la République a abouti très rapidement à la dictature. Il a créé le parti-État, il a créé tout ce qu’on a connu et quand les parlementaires ont essayé de commencer à contrôler l’exécutif, ils n’ont pas pu et les 13 parlementaires sont les exemples vivants de ce qu’un régime qui accorde pleins pouvoirs et tous les pouvoirs à un président vis-à-vis de qui tout le monde rend compte et lui n’a aucune instance auprès de qui rendre compte aboutit à la dictature et à l’étouffement de toutes les libertés publiques. Voilà, il s’en est suivi aussi un autre régime qui venait abattre ce régime là, c’est le régime de l’AFDL de Mzee avec un président de la République au pouvoir très fort, qui a élaboré sa propre Constitution.

Et imaginez que ce régime a même organisé une succession familiale à la tête de l’Etat, on a eu Laurent-Désiré Kabila à qui a succédé Joseph Kabila, parce que le pouvoir était dans l’exécutif, le pouvoir était entre les mains du président qui avait les pleins pouvoirs et les autres institutions n’ont pas su exister pour le contrebalancer. Donc, il a fallu aller à Sun City où on a d’abord créé un gouvernement de transition avec un compromis où le pouvoir du président de la République a été partagé à 4 vice-présidents, ce qu’on appelait l’espace présidentiel, le temps de soumettre une Constitution au référendum et cette nouvelle Constitution était le compromis entre ceux qui voulaient un pouvoir présidentiel fort et ceux qui voulaient aussi un contrôle de l’exécutif. C’est ainsi que vous avez un président élu au suffrage universel direct avec des prérogatives propres et un Premier ministre nommé par le président de la République issu de la majorité parlementaire qui peut être démis de ses fonctions par l’Assemblée nationale. Donc, il y a là un équilibre des pouvoirs, le président de la République reste au-dessus de la mêlée, il mène la politique, le gouvernement le fait sous son impulsion mais le gouvernement rend compte au peuple à travers ses représentants à l’Assemblée nationale (…)

Par ailleurs, il faudrait souligner que lors de son intervention sur les ondes de Top Congo, le président de PAJ à l’Udps a lui, martelé sur article 10 de la Constitution, relatif aux modalités d’acquisition de la nationalité congolaise. Une position qui est rejetée par plusieurs acteurs et partis politiques au pays. Du côté de Ensemble pour la République, l’on pense qu’une telle démarche est très dangereuse pour le président Tshisekedi, qui se verrait sortir à la petite porte de l’histoire des présidences en RDC.

À suivre.

Giscard Havril

Kinshasa: La NOGEC organise sa deuxième formation idéologique le 19 mars prochain

Dans le communiqué qui est parvenu à la rédaction de Kt.cd l’on peut lire: « la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC) porte à la connaissance de l’opinion publique que la deuxième édition de l’École de Formation Idéologique Révolutionnaire (EFOR), première du genre en Afrique centrale va ouvrir ses portes le samedi 19 mars à 9 heures ».

La particularité de cette édition c’est qu’elle accueillera des formateurs étrangers précise-t-on.  » La particularité de cette deuxième session 22022 qui se veut riche en enseignement, est qu’elle connaîtra la participation des formateurs étrangers, en l’occurrence les cubains, les russes, les vénézuéliens, les belges les tunisiens et les coréens ».

La NOGEC incite les jeunes intéressés à l’immersion idéologique révolutionnaire de Fidel Castro, Che Guevara, Thomas Sankara et M’zee Laurent Désiré Kabila, de s’y inscrire.

Sud-Kivu: Ascension des prix des produits des premières nécessité sur les marchés



Situation dénoncée ce lundi par la Nouvelle dynamique de la Société civile du Sud-Kivu (NDSCI).

La structure citoyenne des droits de l’homme a affirmé que, dans plusieurs marchés de la ville de Bukavu, y compris ceux des différents territoires de cette province, les denrées alimentaires coûtent extrêmement chères. Wilfried Habamungu, son porte-parole soutient que les vendeurs et les acheteurs dans certains marchés, notamment, Butch Muhanzi, Kadutu, Nyawera, Lwakabirhi à Kasha et au marché central de Bangira se plaignent de cette situation.

« De même dans nos différents territoires comme par exemple dans le marché de Mudaka à Kabare, le marché de Mana, le marché Kamituga où les vendeurs sont totalement déçus de cette situation, un sac de farine 25 kg qui coûtait 18 $ il y a quelques jours, se vend actuellement à 20$ , les 20 litres d’huile végétale qui se negociaient à 30$ coûte 50 $ ce jour » a t-il indiqué.

Plusieurs familles n’arrivent plus à subvenir correctement à leurs besoins alimentaires. D’où la crainte que cette situation soit à la base de la malnutrition.

Kinshasa: La troisième édition de la Foire des femmes des médias fixée du 09 au 11 mars

Dans le cadre de la commémoration de la journée du 08 mars, dédiée aux droits des femmes, la Foire des femmes des médias lance sa troisième édition du 09, 10 et 11 mars à Kinshasa, avec l’objectif central de promouvoir l’égalité des sexes, l’autonomisation de la femme et le développement durable par les femmes des médias.

Organisée par l’Association des femmes congolaises de presse écrite (ACOFEPE) et l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), la Foire des femmes des médias est une organisation professionnelle engagée dans la promotion des femmes des médias en République democratique du Congo (RDC).

Cette année, trois sous-thèmes liés à la situation des femmes des médias en RDC et à leur contribution dans la réponse à la lutte contre le changement climatique seront développés et feront l’objet des 3 tables rondes.

Entre autres,
Table-ronde 1 : « Changement climatique et médias en RDC : l’apport des femmes des médias »; Table-ronde 2 : « La promotion de l’égalité des sexes en milieu professionnel en RDC »;
Table-ronde 3 : « L’autonomisation de la femme et la jeune fille en RDC ».

Pour rappel, les deux précédentes éditions (2020 et 2021) avaient institué une plateforme d’échanges, de discussion et de partages portant sur le leadership féminin dans les médias, l’amélioration de la qualité des contenus médiatiques ainsi que la promotion des compétences des femmes évoluant dans l’espace médiatique congolais, ce, à travers les panels organisés à cet effet.

Kasaï Central : Hausse du prix de carburant à Kananga

Une hausse de prix du carburant est observée depuis quelques jours en ville de Kananga chef lieu de la province du Kasaï Central. Un litre d’essence qui se vendait à 3.000fc se negocie actuellement entre 4.000fc et 4.5000 franc congolais.

Cette hausse est constatée tant dans les stations-services de la ville, que chez les revendeurs communément appelés « Kadhafi ».

Pour certains vendeurs et revendeurs de ce produit, cette situation est causée par quelques dépositaires véreux du secteur qui vendent un bidon d’essence de 25 litres, à 130.000 Fc, en lieu et place de 100.000 FC comme par le passé.

Cette hausse du prix de carburant a cédé la place à la majoration des tarifs de transport en commun dans cette partie du pays.

Sud-Kivu: L’AFDC sur les consultations annoncées par le Gouverneur, « s’il suppose qu’un dialogue inclusif peut-être un début des solutions pourquoi être contre ? »

De retour de Kinshasa, où il venait d’être réhabilité par la Cour constitutionnelle, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, avait lancé un message de dialogue, de cohésion et de l’unité des institutions dans cette province.

C’est dans ce cadre qu’il a annoncé vendredi 04 mars dernier, le début des consultations de toutes les couches sociales et politiques de la province, en vue de stabiliser les institutions provinciales et booster le développement de la province.
Cette annonce a été faite lors de la réunion du conseil des ministres provinciaux, tenue au gouvernorat.

Selon le compte-rendu du porte-parole du gouvernement provincial, Théo Ngwabidje a reconnu que la situation politique en province reste préoccupante et ces consultations permettront de recueillir les avis des uns et des autres pour booster le développement de la province.
En réaction à cette à l’appel de l’autorité provinciale, le président fédéral de l’Alliance des Forces démocratiques du Congo (AFDC), la deuxième force politique qui compose l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu parle d’une démarche « porteuse d’espoir».

Ce, malgré que le bureau politique de son parti se soit officiellement prononcé en défaveur du gouverneur Ngwabidje, a qui il a demandé de démissionner. Le professeur Landry Cizungu Ntabomba, pense qu’en tant que parti qui milite pour le développement, l’AFDC qu’il dirige au Sud-Kivu ne peut qu’encourager toute initiative allant dans ce sens.
« Ce que nous voulons ici au Sud-Kivu, c’est de voir cette province décoller. Nous voulons voir les enfants du Sud-Kivu parler le même langage. Le bureau politique de l’AFDC a pris sa position mais il ne peut pas empêcher au gouverneur de province, s’il est soucieux du développement de la province de pouvoir mener une action qui peut donner un plus à la population. Pour moi je ne peux pas contester l’arrêt de Cour, mais aussi tout citoyen qui veut poser un acte allant dans le sens du développement, de réconciliation, il est à encourager. Nous avons tous suivi ce qui s’est passé. Tout le monde était en ébullition mais si le gouverneur de province suppose qu’un dialogue inclusif peut-être un début des solutions pour les problèmes que nous vivons pourquoi être contre ? On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Je crois que même notre parti AFDC, sa prise de position était due à tout ce qu’il y a eu comme plainte de la population. Et pour nous ça serait souhaitable que les problèmes soulevés par la population puissent trouver solution le plus tôt possible. C’est pourquoi nous ne pouvons, nous opposer à aucune action allant dans ce sens. Et d’ailleurs on a pas demandé notre point de vue car nous avons tous appris come tout le monde que c’est un programme qui est en vue », a déclaré le prof Landry.

Il faut signaler que depuis la réhabilitation du Gouverneur Théo Ngwabidje en février dernier par la Cour constitutionnelle, la société civile du Sud-Kivu et plusieurs forces politiques ont lancé une série d’actions citoyennes pour exiger sa démission.
Plusieurs partis politiques également se sont prononcés pour exiger à Théo Ngwabidje de rendre le tablier. Tout celui qui soutient Théo Ngwabidje, déchu par l’Assemblée provinciale et réhabilité par la suite par la justice, n’a plus la confiance du peuple.

Kinshasa : ACAJ invite SylvanoKasongo à interdire le transport de personnes aux véhicules excessivement chargés

L’Association congolaise d’accès à la justice (ACAJ), appelle le commissaire de la police, ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo à prendre des mesures pour interdire le trafic de transport des véhicules chargés.

Sur Twitter, le Coordonnateur de cette association, Georges Kapiamba souhaite que le transport des voitures chargées soit interdit à Kinshasa. Il a relevé que cela représente un danger pour la population congolaise.

Parmi les zones trafiquant ce mode de transport, il a cité en premier lieu, la route Kinshasa-Matadi, en dépit d’autres artères, ce qui représente un risque pour les usagers. Il craint que les véhicules en surpoids, soit un danger de plus pour la population de ce coin.

Selon lui, la vie humaine n’est pas garantie à ce genre de transport. Georges Kapiamba appelle le chef de la police à astreindre aux propriétaires ces moyens de transport à des fortes amandes, pour combattre cette mauvaise pratique.

« J’exhorte le général Sylvano Kasongo, chef de la police, d’enjoindre ses éléments à arrêter tous les véhicules excessivement chargés et astreindre leurs propriétaires au paiement de fortes amendes », a-t-il déclaré.

Kinshasa : ACAJ invite Sylvano Kabongo à interdire le transport de personnes aux véhicules excessivement chargés

L’Association congolaise d’accès à la justice (ACAJ), appelle le commissaire de la police, ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo à prendre des mesures pour interdire le trafic de transport des véhicules chargés.

Sur Twitter, le Coordonnateur de cette association, Georges Kapiamba souhaite que le transport des voitures chargées soit interdit à Kinshasa. Il a relevé que cela représente un danger pour la population congolaise.

Parmi les zones trafiquant ce mode de transport, il a cité en premier lieu, la route Kinshasa-Matadi, en dépit d’autres artères, ce qui représente un risque pour les usagers. Il craint que les véhicules en surpoids, soit un danger de plus pour la population de ce coin.

Selon lui, la vie humaine n’est pas garantie à ce genre de transport. Georges Kapiamba appelle le chef de la police à astreindre aux propriétaires ces moyens de transport à des fortes amandes, pour combattre cette mauvaise pratique.

« J’exhorte le général Sylvano Kasongo, chef de la police, d’enjoindre ses éléments à arrêter tous les véhicules excessivement chargés et astreindre leurs propriétaires au paiement de fortes amendes », a-t-il déclaré.

Kasaï : 9 personnes trouvent la mort dans un accident de circulation au village Lukaka



Neuf personnes ont perdu la vie dans un accident de circulation, dimanche 6 mars au village Lukaka, situé dans le secteur de Bampende, à quelques kilomètres de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.

Un camion transportant des gens et leurs marchandises en provenant de Kinshasa, a finit sa course sur un moto sicliste qui quittait la ville de Tshikapa en direction de Lukaka.

La source contactée par Kt.cd, à indiqué qu’après ce drame, le
Chauffeur du camion à pris la fuite et le camion a été ramené au poste de péage par la Direction générale des recettes du Kasaï, pour raisons d’enquêtes, avec pour objectif découvrir le propriétaire. La même source a affirmé, l’excès de vitesse de tous le deux conducteurs, qui serait la causse principale de cette accident mortel .

Nord-kivu : Kidnappé depuis le 22 février à Goma, l’enfant de deux mois retrouvé à Masisi

Deborah Tegemeya, clest le nom de l’enfant de deux mois qui a été kidnappé le 22 février dernier, au marché Kituku, en ville de Goma aux environs de 9 heures, par une femme. Le bébé retrouvé à Bihambwe, en territoire de Masisi.

Cette bonne nouvelle a été annoncée à la presse ce lundi 07 mars par Dedesi Mitima, chef du quartier Lac-vert, où habite la famille victime.

La même source a fait savoir que la femme présumée auteure de cet acte a été démasquée grâce à la vigilance de la population voisine, qui a remarqué que cette dernière avait un enfant qui pleurait chez elle, pourtant elle est connue comme étant stérile depuis une dizaine d’années.

Cependant, Dedesi Mitima dénonce l’utilisation des somnifères que cette femme donnait à l’enfant pour qu’il dorme le plus longtemps possible. Malheureusement, ce dernier ne cessait de pleurer nuit et jour.

« Après des tapages à la radio et dans les réseaux sociaux sur la disparition de cet enfant, nous avions été alertés par les voisins de cette dame et à notre tour nous avions dépêché la famille à Bihambwe. Arrivé sur le lieu, on a trouvé l’enfant entre les mains de cette dame. Sa mère a reconnu la même figure qui lui avait pris son enfant et du coup, cette femme de mauvaise intension a pris fuite jusqu’à présent elle est dans une destination inconnue« , a-t-il fait savoir.

Le chef de quartier Lac-vert plaide pour le diagnostic du corps de l’enfant avant son intégration dans la famille et appelle les services de sécurité de tout mettre en oeuvre pour trouver cette dame pour sa remise à la justice, afin qu’elle réponde de ses actes.

Rappelons que, Deborah Tegemeya avait été enlevée au marché Kituku par cette femme qui s’était fait passer pour un client ayant acheté des braises. Voulant se faire aider par la mère de l’enfant, elle avait pris fuite avec la pauvre jeune fille.

RDC : Martin Fuyulu insiste sur la dépolitisation de la CENI

Le candidat à la présidentielle 2018, Martin Fuyulu Madidi, continue à sensibiliser les congolais au sujet de la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon lui, le bureau qui dirige cette institution indépendante, présage un glissement aux élections 2023.

Leader de la plateforme Lamuka et président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDE), a fait cette déclaration lors de sa tournée politique dans le Grand équateur, où il séjourne depuis la semaine dernière.

Dans la foulée, il a appelé la population à plus de vigilance pour les élections prochaines en RDC, « afin d’entraver la route aux fossoyeurs de la démocratie du pays » a-t-il déclaré.

Face au risque de glissement qu’il alerte depuis l’investiture du nouveau bureau de la CENI, il a indiqué que les efforts sont entrain d’être ménagés pour une organisation des élections transparentes dans le délai constitutionnel.

En cas d’une mauvaise tournure de ce que la loi prévoit, Martin Fuyulu a affirmé être prêt à organiser des manifestations pour exiger le respect de la constitution quant à ce.

« Nous nous battons pour que les élections soient transparentes. Nous allons organiser des manifestations. Attendez le mot d’ordre (…). En 2023, vous devez surveiller les votes. Après avoir voté, vous publieriez ces résultats et vous exigerez qu’ils publient les vrais résultats. Nous nous battons pour les élections transparentes », a lâché Martin Fuyulu.

ESU: Remise et reprise ce lundi des membres des comités de gestion dans les établissements de Kinshasa

Les remises et reprises des membres des comités de gestion dans les établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire débutent ce lundi 7 mars.

Tel est l’essentiel d’un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire rendu public le dimanche dernier.

D’après ce document, c’est après l’harmonisation des vues à la suite du communiqué du 28 décembre du directeur de cabinet du Premier ministre Sama Lukonde.

Pour rappel, le chef du Gouvernement avait demandé la surséance de l’exécution de l’arrêté du 23 décembre portant sur les nominations des membres des comités de gestions de quelques établissements de l’ESU, de la province du Haut-Katanga , Lualaba et de la ville de Kinshasa pour harmonisation des vues avec le ministre de l’ESU.

Tshisekedi séjourne depuis dimanche en Belgique

C’est l’information relayée depuis plusieurs heures par l’Agence congolaise de presse (ACP), sans donner plus.de détails sur les raisons de ce voyage.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est envolé pour Bruxelles, la capitale du royaume de Belgique, le dimanche 06 mars, a-t-on indiqué.

Après Bruxelles, qui est considéré comme la pemière étape de son séjour à l’étranger, le Président congolais se rendra également à Dubaï, aux Emirats Arabes, ajoute la même source.

Il faudra par ailleurs, signaler que, s’agissant des Emirats Arabes, deux de ses ministres y séjournent depuis quelques jours. Il s’agit du ministre des Affaires foncières, Molendo Sakombi, celui de l’Urbanisme et habitat, Pius Mwabilu Mbayu. Ils y seraient pour évaluer les accords dernièrement signés entre la République démocratique du Congo et ce dernier pays. C’était l’année dernière, lors du séjour du président Tshisekedi dans cette contrée du monde.