Les commerçants du marché Matadi-Kibala ont lancé un appel au Président de la République, pour la construction rapide du nouveau marché moderne en remplacement du marché pirate, situé dans un site dangereux selon le gouvernement.
Les vendeurs et vendeuses de ce lieu de négoce ont après l’accident de mercredi 02 février, insisté sur la mise en œuvre rapide du gouvernement sous l’impulsion du chef de l’Etat, à la construction d’un marché plus moderne et assainit, pouvant contenir tous les marchands de cet espace.
Dans une interview accordée à la radio onusienne dimanche 06 février, le président des commerçants du marché Matadi-Kibala, Pierre Ilunga Shambuyi a appelé à l’initiation des travaux de construction pour éviter d’autres drames.
« Il aurait fallu qu’il advienne un malheur pour trouver une solution. Mais avant le cauchemar du mercredi, nous avons connu bien d’autres cas mortels ici. Il est temps d’en finir et l’idée de construire un nouveau marché moderne doit vite se concrétiser » a déclaré une vendeuse du coin.
« C’est important d’avoir un nouveau marché parce que cela nous permettra de quitter cet endroit qui est entaché des services, qui parfois nous mettent en danger », a lâché un autre commerçant de marché Matadi Kibala.
Au lendemain du drame ayant causé la mort de 25 personnes, frappé par un câble à haute tension, le chef de l’Etat avait instruit le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila, à délocaliser ce marché préfabriqué à un site non approprié.
Une commission a été mise en place selon le maire de la ville pour étudier le dossier, en vue d’exécuter la décision du Président de la République dans les conditions souhaitées.
À la suite des tueries des civils la semaine dernière dans un site accueillant des réfugiés en Ituri, l’ancien candidat à la présidentielle 2018, a lancé un appel à l’assistance internationale afin de suppléer à ce fléau grandissant de l’insécurité qui frappe la partie Est de la RDC depuis plus de 20 ans.
Dans un premier temps, Samy Badibanga a fustigé la mort de plus de 56 personnes selon la Monusco, tuées lors de cette attaque inopinée par la milice communautaire coopérative pour le développement du Congo (CODECO).
« La sécurité est le premier des droits humains. Je lance un appel à l’assistance internationale pour neutraliser les terroristes », a lâché Samy Badibanga via son compte twitter.
Selon lui, ces actes barbares sont des crimes contre l’humanité et une agression à la souveraineté congolaise qui nécessitent l’aide internationale. Et ce, pour non seulement ramener la paix dans l’Est, mais également pour juger les auteurs de ces barbaries devant les institutions compétences.
Le 02 février dernier, des miliciens du Codéco (Coopérative pour le développement du Congo) ont fait irruption dans un site accueillant des réfugiés en territoire Duju, en Ituri, dans l’est du Congo. Ils ont méthodiquement frappé les habitants, femmes et enfants, à la machette.
À en croire une source de la mission de l’ONU en RDC (Monusco) au moins 52 sont mortes et 36 ont été blessées.
Au lendemain de la présentation du feuille de route par le nouveau bureau la commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président de la République, s’est dit satisfait et félicite la nouvelle équipe dirigeante pour sa détermination dans la planification et la préparation du processus électoral.
Selon le compte-rendu du 39iem réunion du conseil des ministres, tenu vendredi 04 février, au-delà de la feuille de route présentée, le calendrier réaménagé de l’élection des Gouverneurs et des Vice-Gouverneurs des provinces, représente pour le chef de l’Etat la volonté du nouveau bureau directeur, de bien accomplir sa mission constitutionnelle.
Cependant, le Président de la République a martelé sur la mise en œuvre de cette Feuille de route, qui sera sera possible que si les parties prenantes sont à la hauteur des contraintes ou des défis aussi bien politiques, sécuritaires, techniques, financiers que sanitaires.
Dans le souci d’anticiper sur certains préalables à la bonne tenue des élections qui, du reste, doivent être inclusives, le Chef de l’Etat a recommandé à la CENI d’envisager une évaluation régulière de la mise en œuvre de sa Feuille de route avec les différentes parties prenantes.
Pour ce faire, « les institutions qui accompagnent le Président de la République, à noter, le Parlement, le Gouvernement, le Pouvoir Judiciaire ainsi que toutes les autres Institutions impliquées devraient, sont appelés chacun en ce qui le concerne, de s’acquitter de sa part pour contribuer sans ménagement à la réussite du processus électoral » a rapporté le 39iem réunion de conseil des ministres.
La formation du CS Don Bosco a assuré, dimanche 06 février, un service minimum en battant la formation de l’Etoile du Kivu sur un score étriqué d’un but à zéro au stade Mazembe en match comptant pour la poursuite de la ligue nationale.
L’unique but du match est arrivé à la 40e minute par le biais du malien Fily Traoré, infligeant ainsi aux Oranges de Bukavu leur deuxième défaite de suite dans leur périple dans la ville cuprifère de Lubumbashi après celle concédée jeudi face au FC Saint Eloi Lupopo.
Au classement, Etoile du Kivu s’enfonce dans la zone des relégables, avec 12 points en 15 sorties. Don Bosco de Lubumbashi se classe en neuvième place avec 18 points en treize matchs joués.
La coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2021 vient de se boucler. mais aucun joueur n’a pu atteindre le nombre des buts marqué en une phase finale par l’ancien Léopard, l’infortuné Ndaye Mulamba .
Vincent Aboubakar, l’attaquant du Cameroun n’était pas loin d’atteindre ce record. Il s’en est rapproché à leur dernière rencontre de la compétition. Dans un match ahurissant face au Burkina Faso, son doublé n’aura pas suffit. Il reste bloqué à 8 buts mais un Ndaye Mulamba qui en est à 9 buts marqués en 6 matches lors de la CAN 1974 en Égypte.
L’ancien de l’As Bantou et de l’As V.club, Pierre Ndaye Mulamba surnommé Mutumbula, pour ses frappes puissantes, est mort à l’âge de soixante onze ans en Afrique du Sud.
Sensibiliser les jeunes sur la santé sexuelle et reproductive, mais aussi sur la domestication du protocole de Maputo, c’est ce qui a justifié la présence durant trois jours d’affilée de YARH DRC à la 8eme édition du festival Amani à Goma.ette organisation des jeunes a, dans son stand érigé sur le site du festival, sensibilisé de manière magistrale les jeunes sur la vie la sexualité responsable, et sur l’impact et les conséquences néfastes des avortements clandestins en république démocratique du Congo.
Selon Benjamin Mungedi, chargé de communication de Youth alliance reproductive health (YARH DRC), il est d’une importance capitale de briser ce stéréotype en associant la jeunesse dans cette lutte pour qu’elle puisse s’en approprier.
Raison pour laquelle il appelle à cette occasion les autres jeunes qui traînent encore les pas de rejoindre YARH DRC, et de bien vouloir s’informer sur leurs propres santé sexuelle, sur les méthodes contraceptives et de s’engager surtout dans la vulgarisation de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples dit protocole de Maputo.
« Ça fait trois jours durant que YARH DRC, avec l’appui financier et technique de IPas, sensibilise la couche juvénile ici au festival Amani sur la santé de la reproduction, mais également sur la domestication du protocole de Maputo. Nous estimons que parceque les soins d’avortement sécurisé est un service de santé publique, il est d’une importance plus que certaine que la jeunesse oeuvre dès maintenant pour la domestication et la vulgarisation du protocole de Maputo. Il ne faut surtout pas oublier que le Nord-Kivu est une zone qui vit dans les conflits armés depuis plus de 20 ans. Les femmes sont violées, agressées sexuellement,etc. Nous pensons que la mise en pratique des prescrits du protocole dans son article 14 contribuera tant soit peu à la restauration de la paix dans cette région. » a-t-il dit.
Lancée à Goma, la 8ème édition du Festival Amani, une grande messe de la culture et de l’art a été clôturé ce dimanche 06 février 2022 sur fond de la musique au rythme de la paix.
Jean-Paul Ngahangondi,député provincial du Nord-Kivu arrêté depuis l’après midi de ce dimanche 6 février 2022 par les agents de service de l’Agence nationale de renseignements de la ville de Goma
D’après nos sources ayant requis l’anonymat, cet élu de Beni territoire a été arrêté pendant qu’il revenait de l’Eglise accompagné des membres de sa famille.
Jusqu’à présent, le motif réel de son arrestation reste inconnu. Notons que le député pre-cité est le deuxième élu à être arrêté en dépit de ses immunités depuis le début de l’état de siège. Son collègue Didier Lukogho était arrêté à Lubero et jusqu’aujourd’hui il est toujours en détention dans la prison centrale de Goma dit Munzenze.
Des mesures de sécurité sont renforcées en ville de Lubumbashi, en province du Haut-Katanga, après l’interpellation samedi 05 février, du Conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, François Beya, auditionné à l’Agence nationale de renseignements (ANR) pour des soupçons de considération.
Depuis tôt le matin de ce dimanche, la capitale du cuivre s’est réveillée sous une présence des militaires lourdement armés, dans tous les points chauds de la première ville du Haut-Katanga. Des éléments en treillis militaires sont prévisible dans différents coins de la ville. On peut également apercevoir des jeeps avec militaires à bord, qui patrouillent régulièrement les avenues.
Il faut néanmoins signaler que la paisible population vaque librement à ses occupations, en cette journée dominicale, où les commerces sont habituellement fermés.
L’interpellation de François Beya anime tous les débats dans l’opinion luchoise, où les rumeurs sur une probable incursion à Lubumbashi des miliciens Maï-maï Bakata-Katanga sont relayées.
Annoncé en début d’après-midi de samedi 05 février, dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR), François Beya, Conseiller spécial du président Tshisekedi y a passé sa première nuit. Cela malgré que la vraie raison de son interpellation reste mystère.
Des sources affirment que le Conseiller en matière sécuritaire du chef de l’Etat serait mêlé dans un groupe d’individus qui prépareraient un coup d’etat contre Felix Tshisekedi. C’est même la raison pour laquelle le président de la République a écourté son séjour à Addis Abeba, pour un retour précipité au pays, lui qui prenait part au 35ème sommet ordinaire de l’Union africaine, poursuivent ces sources.
“Nous avons rendu visite à M. François BEYA, Conseiller spécial du chef de l’Etat, à l’ANR où il a passé la nuit. Son épouse, son frère et son médecin sont autorisés à lui rendre visite. Le chef de l’ANR nous a promis que ses droits fondamentaux seront respectés” indique sur twitter Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj). Il n’a pas, lui aussi, précisé les raisons de cette interpellation.
Si la sélection nationale n’a pas pris part à la prestigieuse Coupe d’Afrique des nations, la République démocratique du Congo (RDC) s’est contentée de la participation de ses officiels des matchs. il s’agit de M. Jean-Jacques Ndala et M. Olivier Safari.
Après leurs prestations élogieuses dans deux grandes rencontres de cette compétition, l’un de deux en la personne de Jean-Jacques Ndala a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) comme arbitre remplaçant ( quatrième arbitre) de la finale opposant les Pharaons d’Égypte aux Lions de la Terre Anga du Sénégal. Ce qui réjouit plus d’un congolais.
Les arbitres congolais Jean-Jacques Ndala et Olivier Safari ont officié le match Côte d’Ivoire-Égypte, comptant pour les huitièmes de finale de cette CAN Cameroun 2021 au stade Japoma de Douala. Ils ont également été désignés par la CAF pour jouer le même rôle lors du match Cameroun-Éthiopie dans le groupe A, lors de la deuxième journée de la phase des pools.
L’information a été confirmée par plusieurs sources, apprend-on. François Beya, le tout puissant chef de sécurité du Président Tshisekedi a été interpelé par les hommes de la 14ème région militaire et est auditionné par les services des renseignements (Agence nationale des renseignements).
Aucune information n’est jusqu’ici donnée sur les raisons de cette interpellation. Mais certaines indiscrétions soutiennent qu’il y a quelques jours, le chef de la sécurité du président de la République s’est dit être en insécurité dans le milieu de certains Conseillers du chef venus de l’Europe pour travailler avec le nouveau président.
Par ailleurs, des observateurs affirment qu’au regard du rang de Beya, seul Tshisekedi peut donner l’instruction pour son interpellation. Soulignons enfin que, Beya est en train d’être auditionné pendant que Tshisekedi passait l’écharpe de l’UA au sénégalais Macky Sall.
La prime de gratuité pour les enseignants des écoles primaires publiques sont déjà disponibles, a annoncé vendredi 4 février, le ministre Tony Mwaba, de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), via son compte Twitter.
Cette prime est disponible chez les opérateurs de paie, ajoute-t-il, concerne les mois de décembre 2021 et janvier 2022.
« La prime de la gratuité promise à tous les enseignants des écoles primaires publiques mécanisées, de décembre 2021 et janvier 2022 déjà disponible chez les opérateurs de paie », a-t-il écrit.
Il s’est ouvert vendredi 4 février dernier, en ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, un atelier sur la bande dessinée en faveur d’une dizaine de jeunes lushois.
Animé par l’artiste dessinateur congolais Baruti Kandolo Lilela, alias Barly Baruti, cet atelier est une occasion pour ces jeunes créateurs, de s’outiller en vue de leur professionnalisation.
Les participants réunis pour deux jours à l’Institut Français de Lubumbashi, Halle de l’étoile, passeront en revue tous les projets, identification des nœuds et proposition des solutions. Ils auront également des échanges sur les styles d’encrage, le genre de coloriage. Une opportunité pour eux d’améliorer leur aptitude et variation en linguistique à travers la Bande dessinée, a-t-on indiqué.
« Il y a assez longtemps que j’ai été ici à Lubumbashi pour un concert, mais cette fois, je reviens pour animer un atelier de la bande dessinée. Je suis venu, non seulement avec l’idée de prolonger ce que j’ai toujours essayé de faire, le transfert des compétences, mais surtout de faire en sorte que ça soit ancré », a déclaré Barly Baruti.
Ce dernier dit s’inscrire dans une démarche de pérennisation de son expérience. « Non pas parce qu’il y a un atelier ou un événement, mais pour que celui qui apprend, dise, je dois en faire une carrière, je dois faire quelque chose moi-même que je dois dispenser et/ou partager aux autres », a-t-il poursuivi.
Conférer l’identité de graphiste à ces jeunes. C’est aussi ça le souci de Baruti.
» (…) je me ferai une idée de chacun d’eux, sur son identité graphique de chacun d’eux, ainsi que de leurs ambitions. C’est un challenge pas impossible à faire dans deux jours, mais nous allons essayer afin qu’ils puissent en garder quelque chose. Cela demande beaucoup d’efforts spirituels pour qu’on arrive à les faire sortir de la zone de confort, pour qu’ils puissent s’exprimer », a-t-il conclu.
Félix Tshisekedi, president sortant de l’Union africaine a été désigné à l’unanimité « Champion africain » de lutte contre les violences faites aux femmes et filles.
C’était ce samedi 5 février, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, à l’ouverture de la 35ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de de cette organisation.
« Le chef de l’Etat a porté ce combat durant l’année 2021 en organisant même à Kinshasa, une conférence panafricaine sur la masculinité positive. Il poursuivra désormais ce combat au niveau continental et mondial en tant que Champion africain pour cette noble cause», a indiqué le service de communication de la présidence.
En rappel, une année après sa prise du flambeau de la présidente tournante de l’UA, Tshisekedi a passé le témoin au sénégalais Macky Sall, pour l’exercice 22-2023.
L’international congolais Christian Luyindama rejoint son nouveau club Al Taawoun, en Arabie Saoudite, où il a été prêté pour une saison, assortie d’une option d’achat par son ancien club turc Galatasaray.
Ce samedi matin, annonce le club saoudien dans le réseau social, le défenseur axial Congolais Christian Luyindama est arrivé dans la ville de Buraydah avant d’être accueilli par un membre des relations du club.
Selon les dirigeants de ce club, le transfert de Luyindama en Arabie saoudite avait déjà été conclu il y a 5 jours.
Le 35ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine ouvre ce samedi 5 février à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le congolais Félix Tshisekedi, le président en exercice sortant de l’UA va devoir passer le témoin à son successeur, le sénégalais Macky Sall. En séjour dans la capitale éthiopienne depuis le vendredi 4 février, Tshisekedi devra commencer par faire le point de ses réalisations, avant la cérémonie officielle de passage du témoin.
D’après le service de communication de la présidence, le chef de l’État congolais gardera une place de choix au sein du bureau de l’UA en tant que Président sortant.
En fonction depuis le 6 février 2021, le mandat de Félix Tshisekedi était placé sous le thème « Arts, culture et patrimoine » : Leviers pour construire l’Afrique que nous voulons. ».
Rappelons que, lors de sa prise des fonctions, s’adressant à une assemblée virtuelle, le président sortant de l’Union africaine avait indiqué que l’une de ses priorités était de faire taire les armes en Afrique.
Les États-Unis d’Amérique se disent prêts à soutenir les efforts entrepris par les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lesquels consistent à éradiquer l’insécurité omniprésente dans la partie Est du pays.
C’est ce qui ressort d’un entretient entre l’Ambassadeur des USA en RDC Mike Hammer, et le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, vendredi 04 janvier au palais du peuple.
« J’ai discuté avec le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso de la situation sécuritaire à l’Est afin d’étudier comment les USA peuvent soutenir l’efforts congolais pour ramener la paix », a rapporté Mike Hammer à l’issue de ce tête-à-tête.
Dans le même registre, le diplomate américain a évoqué avec Christophe Mboso, la récente visite d’une délégation américaine en RDC qui a étudié de manière laconique la situation sécuritaire dans cette partie du pays.
« Je l’ai également informé d la récente visite d’une délégation d haut niveau d la Maison Blanche et département américain » a-t-il ajouté.
Une énième promesse, qui s’ajoute à celle conclue en juillet 2021, entre les deux états dans le cadre de la lutte contre l’insécurité , la corruption et l’assainissement de l’environnement au grand Est, miné également par le trafic des minerais et des espèces sauvages.
Le leader de l’opposition Congolais, Martin Fayulu Madidi a présagé un glissement sur base de la feuille de route dévoilée par le nouveau bureau directeur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), jeudi 03 janvier dernier à Kinshasa.
Martin Fayulu, a insisté sur l’organisation des élections en République démocratique du Congo dans le délai constitutionnel.
En parallèle, il est également revenu sur la fiabilité de la nouvelle équipe dirigeante de la CENI, qui selon lui, reste politisée par le régime du Président Félix Tshisekedi.
« Je rappelle à tout le monde que les élections en RDC doivent se tenir en 2023 conformément à la Constitution, avec une CENI dépolitisée. Le Peuple Congolais n’acceptera pas de glissement », a déclaré Martin Fayulu via son twitter.
Jeudi dernier, la Commission électorale nationale indépendante a dévoilé sa feuille de route, tout en évoquant des contraintes qui peuvent retarder la tenue de celles-ci.
Il s’agit notamment des problèmes liés au manque des matériels mais également la situation d’ordre sanitaire liée à la pandémie à COVID-19.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont annoncé ce vendredi 4 février 2022, avoir neutralisé 33 rebelles dont 3 trois chefs de guerres. C’était lors d’une opération militaire de grande envergure menée à Uvira dans la province du Sud-Kivu
Selon le lieutenant Marc Elongo Kyondwa, porte-parole de l’armée dans cette région, il s’agit des groupes rebelles alliés aux rebelles Burundais du FNL(les forces nationales de liberation) et Red Tabara, qui ont péri dans cette opération dirigée par le générale Ramazani Fundi la nuit du mercredi 02 au jeudi 03 janvier dans le village Kanetora.
« Cette opération a été menée sous le commandement du général de brigade Ramazani Fundi, commandant secteur. C’était à Lwako 1 et Lwako 2, le bilan fait état de 33 ennemis neutralisés dont 3 leaders à savoir Gadi, Lunyuki et Muyola », a-t-il expliqué.
Cet officier de l’armée appelle la population au calme, ce, avant de rassurer que les opérations de ratissage se poursuivront dans cette région jusqu’à éradication de l’ennemi.
Depuis quelques semaines, les populations de cette partie du pays assistent à un théâtre d’affrontements violents entre des rebelles locaux, étrangers lourdement équipés et les FARDC.
La gestion des eaux internationales devrait être une préoccupation nationale, la République démocratique du Congo partage près de 6.500 kilomètres de frontière naturelle avec ses neuf pays voisins. Il s’agit notamment des cours d’eau fleuve Congo, Ubangi, Ruzizi, Uélé, Tshikapa et des lacs : Albert, Édouard, Kivu , Tanganyika et Moero et tant d’autres.
Des experts estiment que la gestion de ces « eaux internationales » devrait constituer une véritable préoccupation nationale pour la RDC. Face aux problèmes que rencontre le pays, il est très important que des dialogues puissent être amorcés avec tous ces pays voisins.
Des concertations devront avoir lieu avec la République du Congo voisin dans le cadre d’une commission mixte pour la gestion du majestueux fleuve Congo, séparant les villes de Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde, Indique-t-on.
C’est ainsi que ,dans la partie Est du pays, l’on déplore plusieurs menaces environnementales qui pèsent sur le lac Tanganyika. Parmi lesquelles, on noté la pollution par des quantités excessives des sédiments en suspension qui entrent dans le lac à la suite de la déforestation et des pratiques agricoles.
La pollution chimique croissante d’origine urbaine et industrielle et la pollution possible des nodules pétroliers (dans le futur), car une exploration intensive faite durant la dernière décennie porte à croire que le bassin du lac Tanganyika regorge des ressources pétrolières. Il y a aussi les mauvaises pratiques de pêche qui vont certainement conduire à long terme, à une réduction de prise des poissons.
Ainsi, en raison de l’importance de la côte congolaise sur le lac Tanganyika par rapport aux autres pays qui se partagent ce lac, à savoir la Zambie, le Burundi et la Tanzanie, la RDC se propose, renseigne un document officiel du gouvernement, dans le cadre des sites transfrontaliers, d’inscrire le lac Tanganyika comme « site qui satisfasse aux critères relatifs aux poissons ». Cette inscription fera l’objet des concertations entre tous les pays frontaliers gérant ce lac dans le cadre du projet « Biodiversité du Lac Tanganyika » financé entre autres par le FEM/PNUD.
Il sied d’indiquer que, ce projet implique les communautés locales pour les besoins de développement et de conservation.
Dans une de ses publications, Kt.cd s’était posé la question de savoir se le bureau dirigé par Christophe Mboso était-il sur une chaise éjectable ? Aux dernières nouvelles, des sources du côté de l’hémicycle font état d’une pétition initiée contre l’actuel président de cette chambre législative.
Le député Gratien Iracan de Saint Nicolas en est l’auteur et l’initiateur. Il récolte déjà des signatures pour la déchéance de Christophe Mboso, affirme-t-on.
» Nous avons juste besoin de 125 signatures. Le président Mbose gèle et refuse d’appliquer les recommandations de l’Assemblée nationale », justifie-t-il
Il a pour ce faire, évoqué le dossier du RAM (Registre des appareils mobiles). Cette redevance dont la traçabilité des fonds y générés reste jusqu’ici opaque, a du mal à être supprimée. Alors les deux chambres du Parlement congolais et plusieurs organisations citoyennes en ont fait recommandations.
Membre du Caucus de députés C26, Gratien Iracan soutient que le speaker de l’Assemblée nationale est un vrai blocage pour le développement de la RDC. » Nous allons le sanctionner », averti-t-il.
C’est Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement qui l’a dit à son arrivée en ville de Goma, ce vendredi 04 février 2022, où il va donner le go du festival Amani. La messe culturelle annuelle est devenue depuis quelques années, une activité qui réuni plusieurs milliers de personnes de plusieurs coins du monde, en ville de Goma.
Le ministre congolais de la Communication et médias a fait savoir que le festival Amani est un signal fort pour la construction de la paix en province du Nord-Kivu, particulièrement en cette période spéciale de l’état de siège. Il appelle tous les participants à cette activité foraine, de cultiver un climat de paix et de la cohabitation pacifique.
L’édition de cette a été lancée ce vendredi 04 février au village Ihusi à Kituku; dans la commune de Goma.
Affirmation du docteur Patrick Ngoma, président du Conseil d’administration de la Fondation Aurore. Une grande organisation qui œuvre dans la lutte contre le cancer digestif en République démocratique du Congo (RDC).
C’était ce vendredi 4 février, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette maladie. Pour ce médecin, la prise en charge du cancer en RDC est encore à un bas niveau, ce qui fait qu’à ce jour, plus de 70% des personnes qui sont atteintes par ce type de cancer meurent.
« C’est plus de 70% des personnes testées qui meurent du cancer. Ceci montre un peu le défaut que l’on a, par rapport à la prise en charge du cancer dans notre pays, étant donné que le diagnostic généralement se fait tard », a-t-il expliqué.
Médecin directeur adjoint à PMC ( Pistis Medical Center) situé à Limete, à Kinshasa, Patrick Ngoma, a en outre indiqué que plusieurs cas sont souvent diagnostiqués à l’Est du pays qu’à l’Ouest. Tenant compte du danger que présente cette maladie, le médecin congolais a appelé la population congolaise à prévention, étant donné que la prise en charge n’est jusqu’ici à la portée des tous, vue son coût élevé.
Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relayées par sa fondation, le cancer a provoqué la mort de plus de 34 412 personnes en RDC.
Cette journée est ainsi célébrée pour lutter contre les stigmatisations liées à cette maladie et en faire la campagne de son éradication.
Semaine sombre pour la République démocratique du Congo (RDC) et sa population.
Du drame de Matadi Kibala, dans la commune du Mont-Ngafula où des compatriotes ont trouvé la mort par électrocution, lors de la section mercredi 2 février, d’un câble électrique haute tension, passant par les tueries de plusieurs dizaines des populations de l’Ituri ( Ndlr : province actuellement sous état de siège), jusqu’au déroulé de la feuille de route électorale, par (Ndlr: le très contesté par une grande partie de la classe politique congolaise) Denis Kadima, nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les dirigeants congolais, hier comme aujourd’hui, naviguent à contre-courant de la gouvernance préventive.
Que des décisions et/ou des mesures « trompent l’oeil », face à des tragédies, drames qui fâchent. « Gouverner c’est prévoir » a-t-on souvent entendu. Y aller à contre-pied, c’est se signer son propre certificat de mort politique, soutient-il. Malheureusement, départ le monde, seul au Congo-Zaïre où les autorités ne font preuve de rigueur
Comme toujours, l’on refuse le divorce avec la vieille pratique, où la prise des décisions souffre d’un brin d’anticipation. Une maladie à laquelle, même la prescription du nouveau médecin directeur du Congo-Zaïre, Félix Antoine Tshisekedi, n’a jusqu’ici apporté la guérison.
La preuve? Plus d’un kinois gardent à l’esprit la tragédie de l’année 96, du marché « Type K », au large de l’aérodrome de Ndolo, dans la capitale zaïro-congolaise. Face à l’éternelle hibernation des mesures prises en son temps pour sa fermeture, à ce jour, ce lieu de négoce continue son activité, avec une fois encore du monde qui s’y dresse, sous l’oeil faible de l’autorité.
À plusieurs coudés de là, c’est à l’aéroport international de N’djili, où des avions décollent et atterrissent sur les toits des habitations des kinois. Alors qu’un drame similaire c’était produit il y a quelques années, au quartier Kingasani, dans la commune de Kimbanseke. Un gros avion avait raté son décollage et avait fini son envol dans cette Chine populaire (tel que surnommé par les kinois), tuant plusieurs citoyens.
Concernant la Ceni, là encore, voici et bienvenu monsieur le « fait accompli ». « Aux grands maux grands remèdes », apprend-on. Malheureusement, ce dicton semble avoir donné le dos au Congo-Zaïre de Tshisekedi. Nul n’a à l’esprit l’idée selon laquelle, « l’homme prudent voit le mal de loin ». Sinon, qu’a-t-on fait de cet autre dicton : « mieux vaut prévenir que guérir »? En RD Congo, tout ceci est aux abonnés absents.
Alors que si l’on était méthodique, objectif et préventif, les questions sécuritaires, financières sanitaires soulevées par le numéro un de la Ceni, lors de sa dernière sortie médiatique, ne seraient plus celles qui tentent de cautionner les élections, à plus d’une année de la tenue de celles-ci, à en croire la feuille de route électorale.
Aux yeux des observateurs, les difficultés actuelles, sont la conséquence du manque du consensus de l’ensemble de la classe politique autour de ce processus.D’où la question de savoir : comment aller aux élections prétendues régulières, transparentes, démocratiques et inclusives, en laissant hors jeu l’opposition réelle ? Dans ce contexte, c’est encore le lit de la contestation qui est en train d’être fait, avec en toile de fond, la crise de légitimité des institutions, dont les conséquences ne sauront épargner personne.
Tueries de l’Ituri, parlons-en.
Plusieurs dizaines de morts, hommes, femmes et enfants ont été enregistrés. 61 cercueils ont été transportés dans un véhicule, du lieu des tueries au cimetière, sous un silence total du gouvernement. Des faits qui continuent de susciter interrogations, sur la mesure de l’état de siège, prise début mai de l’année dernière. A-t-on mûrie la décision ? Avions-nous suffisamment des moyens y afférents ? Que des questions. Alors que des manifestations anti état de siège sont plus d’une fois organisées, faisant elles aussi des morts. Il est temps de s’arrêter de réfléchir. Il n’a jamais était ni trop tard, ni ridicule de changer le fusil d’épaule.
Il s’agit des ambassadeurs de la France et du Pays Bas. Ils ont rencontré, jeudi 3 février, la vice-Première ministre en charge de l’Environnement, Eve Bazaïba Masudi, avec laquelle ils ont échangé sur la gestion des forêts en RDC, qui s’affiche comme pays solution face au réchauffement climatique, qui est un défis majeurs pour l’année 2022. Une occasion pour les différentes parties de définir les rôles de chacune.
La France, à travers son Ambassadeur en poste à Kinshasa, tient à consolider sa collaboration dans le domaine du climat et de la biodiversité.
« Nous nous sommes entretenus des grands sujets sur lesquels nous travaillons ensemble. Les questions du climat et de la biodiversité particulièrement, centrées sur les forêts congolaises à travers le projet de la gestion durable des forêts qui sera exécuté par l’Agence Française de développement », a dit Bruno Aubert au sortir de l’audience. Il a précisé que les modalités d’application et de mise en œuvre de ce projet ont été discutées avec Eve Bazaiba.
Avec l’ambassadeur du Royaume de Pays Bas, la ministre a discuté des défis 2022, qui s’imposent à la RDC en matière de climat après la tenue des grands rendez-vous climatiques mondiaux, dont la Cop 26 à Glasgow.
« Nous avons vu la publication de la contribution déterminée au niveau national de la RDC (CDN), qui est un plan qui résume les ambitions du pays en matière de l’objectif d’atténuation et de lutte contre le changement climatique. Un plan ambitieux assorti d’un budget de mise en œuvre. Il y a aussi la signature de la deuxième lettre d’intention dans le cadre de l’initiative CAFI, avec une contribution de plus de 500 millions de dollars de la part des pays européens et autres. Nous sommes à l’étape de la mise en pratique de ces ambitions et nous en avons discuté avec la Vice-Première ministre », a souligné l’ambassadeur Jolke Oppewal, qui est également le président du Groupe Inter-bailleurs Environnement et Climat.
Les défis de la RDC comme Pays-Solution, ont également été évoqués au menu de ces échanges. La RDC devra jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique au monde.