La population de la ville de et celle du territoire de Nyiragongo sont appelées à observer les règles d’hygiène pour éviter toute maladie d’origine volcanique.
C’est l’appel lancé par l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), via son directeur général, Adalbert Muhindo.
Ce, après une traînée des poussières qui a coulé du cratère central du volcan Nyiragongo, le matin de ce vendredi 04 février 2022. La poussière était bien visible sur la majeure partie de la ville de Goma et à Nyiragongo, notamment sur les véhicules et les toits des maisons.
Au cours d’un entretien téléphonique à votre média, le DG de l’OVG a fait savoir que ces cendres sont issues de l’effondrement d’une partie du cratère du géant Nyiragongo, et peuvent présenter du danger sur la santé de la population.
« Cet événement n’a aucun rapport avec une certaine activité éruptive. Nous demandons à tous les habitants de Goma, d’observer les règles d’hygiène en couvrant soigneusement les aliments et la vaisselle et d’éviter de boire de l’eau de pluie », a-t-il précisé.
Rappelons que la même poussière a été visible après l’éruption du volcan Nyiragongo le 22 mai de l’année dernière.
Le MBASU comme on l’appel en République démocratique du Congo (RDC), est loin d’être la résultante des pratiques occultes et/ou un sort maléfique telle que soutenue par une certaine opinion en Afrique, précisément à Kinshasa.
Le Mbasu où l’ulcère de Buruli est une infection bactérienne rare et exotique de la peau et des tissus mous. Cette infection qui affaiblit le système immunitaire est causée par le Mycobacterium Ulcerans, affirment les spécialistes de santé.
Le Docteur Blandine Kasongo affirme via son compte twitter que le « Mbasu » est une maladie comme toutes les autres et elle n’a rien à avoir avec la sorcellerie où les pratiques occultes.
Bien qu’étant la conséquence d’une infection bactérienne, le mode de transmission de celle-ci demeure inconnu et fait encore l’objet de recherches.
Certains chercheurs soutiennent qu’en Afrique, les insectes aquatiques hébergent les mycobactéries dans leurs salives. Et jusque là, aucune étude ne révèle une transmission directe homme à homme.
La femme médecin souligne que l’ulcère de buruli affecte la peau et les os, elle entraîne de déformations et des incapacités permanentes. « Le Mbasu commence par un nodule, une plaque ou un oedème qui se transforme progressivement en ulcère, pouvant entraîner une destruction massive du tissus et des déformations ».
Le Mbasu peut se développer sur toutes les parties du corps mais, il touche généralement les bras, les jambes ou le visage et la toxine sécretée par le mycobactérium ( Ndlr: microbes causant le Mbasu) a un pouvoir immunosuppresseur, ce qui fait que la maladie évolue sans douleur ni fièvre.
Étant la 3ème maladie mycobactérienne la plus répandue au monde après la tuberculose et la lèpre, son diagnostic est clinique et para-clique. La maladie touche principalement l’Afrique occidentale, bien qu’elle ait été signalée ailleurs, en Amerique, en Asie et dans le Pacifique occidentale.
Le Mbasu touche les communautés vivants le long de plans d’eau (étangs, marais, lacs), l’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 4 méthodes de diagnostic : Polymérase Chain Réaction (PCR) qui est fiable 90%, les examens au microscope, l’histopatholpgie ( long à étudier), la culture ( 20% de fiabilité).
Pour ce médecin, le Mbasu est guérrisable grâce à un traitement qui peut àller d’une association d’antibiotiques qui doivent être pris pendant 8 semaines (par voie d’injection intramusculaire ou intraveineuse). Le traitement peut aussi passer par la rééducation des incapacités grâce aux séances de kinésithérapie. Elle peut également se soigner grâce à la chirurgie réparatrice cutanée, qui reste le plus efficace de traitement
Signalons que le traitement contre le Mbasu peut également passer par une prise en charge des plaies. La greffe cutanée est egalement utilisée pour accélerer la guérison et réduire la durée d’hospitalisation.
La question à été au menu de la rencontre Huang Xia, l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour la région des Grands Lacs, que le recevait jeudi 3 février à la cité de l’Union africaine (UA), que recevait le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi.
D’après l’émissaire onusien, Félix Tshisekedi a rassuré de la disponibilité de toutes les parties prenantes, notamment les Nations-Unies pour la réussite totale de cette rencontre haut niveau.
Évoquant la problématique des tueries à l’Est de la RDC, il a reconnu la complexité de la situation et s’est dit très inquiet, ce, avant d’indiquer que, seule une coopération politique et sécuritaire renforcée pourra assurer la paix sur toute l’étendue de la région.
Rappelons que, c’est depuis le 24 février 2013 que l’Accord-Cadre pour la paix et la sécurité à l’est de la RD Congo a été signé à Addis-Abeba (Ethiopie) par neuf pays qui partagent les frontières naturelles et artificielles avec la RD Congo, y compris la République Sud-Africaine, sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Au moins quatre personnes ont été tuées. Deux par balles et deux autres lors de la panique provoquée par les combats, a affirmé le responsable de la chefferie de Watalinga, Pascal Saa Mbili Bhalitusuka.
De son côté, Leslie Velez, chargée des relations extérieures du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) en Ouganda, a lui, précisé que « selon des estimations initiales, 3.000 personnes, dont beaucoup d’enfants ont potentiellement traversé la frontière pour se réfugier en Ouganda ».
À en croire des témoignages, l’attaque a visé une position de l’armée et un poste de police à Nobili, localité frontalière par où transitent depuis fin novembre les troupes ougandaises, engagées dans une opération conjointe avec l’armée congolaise contre les ADF (Forces démocratiques alliées).
Les ADF, présentés par l’organisation Etat islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale, sont accusés de nombreux massacres dans l’est de la RDC, où ils sont installés depuis les années 90, et de récents attentats jihadistes sur le sol ougandais.
Il sied d’indiquer que , les rebelles ont libéré plusieurs prisonniers qui se trouvaient dans les cachots du poste de police, a précisé Bhalitusuka, qui n’a pas expliquer si l’objectif principal de l’assaut des ADF étaient ces libération. L’attaque elle, a été lancée depuis le mercredi 2 février.
Alors que le Réseau des associations des professeurs du Congo (RAPUCO) avait annoncé la prolongation de 21 jours de leur mouvement de grève, les choses semblent changer en moins de 2 semaines.
Tard dans la soirée de la journée de jeudi 3 février, le Ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) a annoncé la fin de la grève des scientifiques et du personnel administratif.
« Compromis trouvé et protocole d’accord signé entre le banc gouvernemental et les délégués syndicaux. Nouvelle très attendue par les étudiantes et étudiants», a-t-on appris via le compte twitter du ministère de l’ESU.
Dans une récente déclaration, le RAPUCO exigeait au gouvernement de respecter la totalité de leur cahier de charges avant la levée de la grève.
Rappelons que, l’année académique 2021- 2022 a été lancée, le lundi 5 janvier dernier.
Lors de la présentation de la feuille de route de son équipe pour les prochaines élections, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a révélé que de juillet à Septembre 2023 son institution recevra et traitera des candidatures.
« De juillet à septembre 2023, nous allons organiser l’opération de réception et traitement des candidatures au scrutin direct. Entre septembre 2023 et décembre 2023, il y aura justement le scrutin direct », a-t-il dit.
En outre, Denis Kadima a rappelé que la toute première activité organisée de novembre 2021 à février 2022, c’était des séminaires d’imprégnation ainsi que la production des outils de gestion du processus électoral.
Et d’ajouter : « entre janvier 2022 et juillet 2023, nous allons procéder à l’organisation des opérations de la cartographie de sites opérationnels et de l’identification et l’enrôlement des électeurs ».
Cependant, plusieurs contraintes ont été évoquées par le patron de la Centrale électorale.
« Des contraintes d’ordre politico-sécuritaire, le retard de l’appui des institutions de l’État dans l’accompagnement de la CENI peut entraver le processus électoral en cours, il y a aussi l’insécurité dans certaines zones du territoire national qui peut avoir une incidence sérieuse sur le opérations électorales, notamment le déploiement du personnel et du matériel, ainsi que la collecte des données. Il y a aussi l’incertitude quant au décaissement des fonds par le gouvernement. Le possible retard dans l’adoption des lois essentielles au processus électoral en mars 2022 aura certainement une incidence sur la mise en œuvre des opérations électorales », a-t-il révélé.
Sur le plan technique, le président de la CENI relève le problème du programme de « mutualisation des opérations d’identification de la population, de recensement de la population et de l’habitat qui devrait être couplé avec l’enrôlement des électeurs. Cela est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis à la contrainte du délai constitutionnelle ».
En état de délabrement, la réhabilitation de l’avenue Bolenge, dans la commune de Masina, à Kinshasa, préoccupe l’association belge de l’ordre de Malte.
Reçu ce jeudi par le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, Geoffrey Liedekerke, ambassadeur de l’ordre de Malte a saisi l’occasion pour solliciter la réhabilitation de cette ruelle qui donne accès à l’hôpital Roi Beaudouin.
Dans ce cadre, il a remis au président de la République une brochure illustrant des clichés sur le délabrement avancé de ladite avenue.
« Nous voulions par cette audience, sensibiliser le chef de l’Etat des réalités de ce quartier reculé de la capitale mais très populaire. Cela ferait un bien fou à la population si elle pourrait jouir d’un accès convenable à l’hôpital Roi Baudouin », a déclaré Geoffrey Liedekerke au sortir de l’audience.
Il convient de signaler que, l’hôpital Roi Baudouin réhabilité et rehaussé au standard moderne a été l’initiative de l’association belge de l’ordre de Malte avec le soutien de deux fondations privées.
La sainte Éloi Lupopo a tout bonnement maîtrisé l’Etoile de Kivu, en l’emportant sur la marque de deux buts à zéro (2-0) ce jeudi 03 janvier dans le cadre de la 16e journée de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT).
Après un début de match équilibré dans le complexe Kibasa Maliba, les cheminots seront les premiers à ouvrir la marque à la 13e minute. Sur un service de l’ougandais Allan Katerega, Josué Kazema réussit de tromper la vigilance du portier Tambudila(1-0)
Les Kivutiens vont à leur tour tenter d’assiéger le camp adverse avec des contre-offensifs animés par leur capitaine Yannick Birinda sans pour autant percé la muraille défensive des Viets.
Au retour des vestiaires, les cheminots vont débuter forts et capitaliser moult occasions de buts qui n’aboutiront concrètement à rien. A 3 minutes de la fin soit à la 87e, l’étoile de Kivu concède un penalty qui sera transformé par Junior Bayanho, un contre-pied parfait du béninois plonge les kivutiens dans le total désespoir (2-0).
Avec cette nouvelle victoire, Lupopo Fc consolide sa 3e place au classement provisoire de la Vodacom Ligue 1 avec 37 points.
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé ce jeudi 3 février la fermeture du Marché Matadi Kibala. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse conjointe avec le porte-parole du gouvernement et le directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNEL), au lendemain du drame du marché de Matadi Kibala où 25 personnes sont mortes électrocutés, suite à la coupure d’un fil électrique haute tension.
« Nous avons décidé la fermeture immédiate de tous les marchés pirates de Matadi Kibala, sur toutes ses façades et de la délocalisation du parking des bus en provenance du Kongo Central vers le site de Mitendi avec interdiction stricte de décharger les marchandises au niveau du marché Matadi Kibala », a-t-il déclaré.
L’autorité urbaine de Kinshasa, annonce également l’interdiction de la délivrance des titres de propriété et des autorités de bâtir pour les différents services centraux des affaires foncières ainsi que de l’urbanisme et habitat sur les sites faisant objet de restrictions.
Il a précisé que le drame avait fait état de 25 morts et 2 rescapés, contrairement au bilan avancé hier, faisant état de 26 morts.
Signalons que, les mesures annoncées par le gouverneur de Kinshasa ont été prises lors d’une réunion de crise présidée, ce jeudi matin, par le Premier Ministre et à laquelle ont notamment participé des ministres sectoriel, intérieur, urbanisme et Habitat et Affaires foncières.
À la suite du drame survenu au marché Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, ayant causé la mort de 25 personnes, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa Gentiny Ngobila, a annoncé la mise en place d’une commission d’identification de tous les marchés pirates comme le veut le chef de l’Etat.
Il l’a indiqué lors d’un briefing tenu ce jeudi 03 février conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya ainsi que le directeur générale de la Société Nationale d’Electricité.
D’emblée, Gentiny Ngobila a reconnu la prolifération des marches pirates dans la ville de Kinshasa, ce, avant de souligner que l’éradication de celles-ci a toujours été l’un de ses priorités.
Il a indiqué avoir été instruit par le président de la République pour identifier et délocaliser tous les marchés situés dans les endroits à risque, afin de ne plus revivre la tragique mortelle de Matadi Kibala.
Quid du grand marché zando ?
S’agissant du projet de réhabilitation du marché central de Kinshasa, communément appelé zando, le Gouverneur de la ville a affirmé que le projet est en cours d’exécution.
Dans ce même volet, il a fait savoir qu’un sujet libanais propriétaire des centaines de magasins au marché central, avait entravé l’avancement rapide dudit projet, car souligne-t-il « il avait la justice entre ses mains ».
Cependant, avec l’implication du gouvernement central, ajoute-t-il, le marché sera inauguré avant la fin du mandat du chef de l’Etat.
Après 14 mois de formation et de production, 2.000 ex-Kuluna sont devenus bâtisseurs de la nation à Kaniama_Kasese. Ils ont reçu du gouvernement leur 1er salaire ce jeudi 3 février.
Ils seront désormais payés chaque mois comme agent du Service National et en contre partie ils construiront des écoles et hôpitaux ainsi que faire les champs, a rassuré le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service national.
D’après une certaine indiscrétion, ils ont reçu à chacun 100.000 francs congolais.
Service National est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques, créé depuis octobre 1997, en vue de la reconstruction du pays. Ce service a été redynamisé davantage depuis la nomination du général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Pour rappel, au début du mois de novembre 2020, plusieurs Kulunas ont été envoyés au centre agricole de Kanyama Kasese dans la province du Haut-Lomami dans le cadre de l’opération dénommée »Kifagiyo », balaie en Swahili.
Le régime du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, depuis son divorce avec le Front Commun du Congo (FCC), n’a visiblement plus rien à offrir à la population congolaise, affirme la sénatrice Francine Muyumba.
Pour l’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, la politique du régime sous Félix Tshisekedi ne s’attelle qu’au renouvellement de sa loyauté au regard de différentes promesses faites à la population depuis sa prise de fonction à cette haute institution de l’état.
Une politique qui selon elle, cumule tout le temps d‘exécution du projet du gouvernement au juridisme. Moins des réalisations comparativement au promesses faites, pour Francine Muyumba, il y’a plus le temps pour le pouvoir en place de se concentrer sur l’essentiel du quotidien des congolais.
« Un régime où les gens passent tout leur temps à renouveler la loyauté, auront-ils le temps de se concentrer sur l’essentiel et le quotidien des Congolais? Je ne pense pas. Ça montre à suffisance que ce régime n’a plus rien à offrir », a écrit Francine Muyumba via son T twitter.
Dans son élan, la politicienne congolaise fixe le cap pour les élections présidentielles 2023, lesquelles pointent déjà à l’horizon en République démocratique du Congo.
« Vivement les élections dans 23 mois » a-t-elle soutenu.
Dans l’entretemps, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a dévoilé ce jeudi, sa feuille de route concernant le déroulement des élections selon le délai constitutionnel en RDC.
Une feuille de route, qui relève déjà des contraintes qui peuvent retarder la tenue de ces élections dans le délai selon la loi. Parmi ces contraintes, figure le pic de la pandémie à coronavirus ainsi que le manque des matériaux pour la tenue de ces élections.
Les scènes macabres des tueries perpétrées mardi dans le territoire de Djugu dans la province de l’Ituri par un groupe rebelle défraie la chronique au sein de la classe politique et à l’opinion publique. Après une multitude de réactions, c’est au tour du président du MLC Jean pierre Bemba de délier sa langue pour appeler à la réconciliation.
“J’en appelle à la paix et à la réconciliation. Le vivre ensemble c’est toujours possible!” a-t-il écrit sur Twitter,avant d’exprimer “sa profonde compassion à l’égard des familles qui ont été frappées par le terrible massacre dans le territoire de Djugu.”dit-il.
Mercredi dernier, alors que d’aucun était ecoeuré a la suite d’un drame survenu au marché matadi kibala à Kinshasa faisant état de plus de 25 morts, une autre triste nouvelle a surgi faisant état de plus de 56 personnes massacrées par des rebelles en Ituri.
Les organes de la société civile appellent le gouvernement à décréter un deuil national en l’honneur des illustres disparus.
Les élections des gouverneurs dans les provinces dirigées par les intérimaires vont se tenir le 06 avril prochain. c’est l’annonce faite ce jeudi 03 février par Denis Kadima, président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) au cours d’un point de presse au siège de la centrale électorale à Kinshasa.
Selon la feuille de route dressée à ce jour, La campagne aura lieu du 03 au 5 avril. Cette élection des gouverneurs et vice-gouverneurs concerne 13 provinces de la République democratique du Congo.
L’année dernière, la moitié des provinces sur les 26 que compte la République démocratique du Congo a été le théâtre des crises politiques. laissant ainsi place à des conflits institutionnels entre les gouverneurs, vice-gouverneurs et les Assemblées provinciales. conséquence plusieurs gouverneurs et présidents des Assemblées provinciales ont été destitués.
Le Président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), et leader de l’opposition Martin Fayulu, s’est insurgé contre les tueries perpétrées en Ituri par les miliciens coopérative pour le développement du Congo (CEDECO), lesquelles ont causé la mort de plus de 50 personnes selon AFP.
Ces personnes dont une majorité des femmes et enfants ont été tuées à l’arme blanche mardi soir en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, dans un site accueillant des personnes déplacées.
Le leader de l’ECIDé, a pour sa part juger anormal que les miliciens opèrent sereinement pendant que la province de l’Ituri est sous état de siège durant plusieurs mois.
« Je condamne fermement le massacre ignoble de nos concitoyens au camp des déplacés de Bule par les éléments de CODECO » a indiqué Martin Mafulu.
Au-delà de l’état de siège, il a souligné que ces atrocités se passent également pendant que des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), travaillent conjointement avec l’armée ougandaise pour lutter contre l’insécurité dans le grand Est.
Entre fin novembre et tout début décembre, l’agence AFP, a relevé que le KST, groupe de chercheurs présents dans les zones de conflits dans l’est de la République démocratique du Congo, avait dénombré dans la même région au moins 123 civils tués, notamment dans les camps des déplacés.
Vainqueurs sur tapis vert face à la sélection rwandaise, les Léopards Dames football de la République démocratique du Congo (RDC) vont affronter le Nigeria, pour le match comptant pour le deuxième tour qualificatif aux éliminatoires mondial Inde 2022.
Le match annoncé pour le 4 mars prochain se jouera à Kinshasa, avant le match retour prévu deux semaines plus tard au Nigeria.
Face aux nigérianes, deuxième au classement africain, les congolaises n’auront qu’une seule option, la victoire pour espérer une qualification à la coupe du monde.
Notons que, la sélection rwandaise a perdu face à la sélection congolaise pour avoir décliner l’offre de la confédération africaine de football ( CAF).
Il n’était pas question d’aligner une neuvième défaite de suite. Les hommes de Raoul Mutufwila l’on fait en surprenant la formation de l’AS Dauphins Noirs à Goma, sur un score de 1-2.
C’est depuis le mois de novembre dernier que les joueurs de la Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK) n’ont enregistré un résultat favorable. Mercredi, au stade de l’amitié, les Kinois ont su profiter des erreurs commises en début de seconde période par les locaux, pour s’extirper de la zone rouge du classement provisoire.
Élie Mokono a marqué le premier but à la 51ème et Scam Tawiti l’a imité à la 67ème minute, donnant l’avantage à la JSK. La réaction des Dauphins noirs a été tardive par l’entremise de Simon Kankonde dans les arrêts de jeu. 1-2 c’est le score au coup sifflet final. Une satisfaction pour le coach de la JSK.
Plusieurs provinces de la République démocratique du Congo sont orphelines des gouverneurs depuis plusieurs mois.
Dans leur toute première rencontre, le président élu de la centrale électorale Déni Kadima et le Vice-Premier ministre de l’Intérieur Daniel Aselo ont tablé sur la question de l’organisation des élections pour remplacer les gouvernements provinciaux déchus.
« C’est une rencontre de prise de contact avec le ministre de l’Intérieur. Depuis notre investiture nous avions rencontré le président de la République et le Premier ministre, il fallait impérativement rencontrer le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, parce qu’il y a des domaines de collaborations avec la CENI », a déclaré le président de la Ceni au sortir de l’échange.
Il a affirmé également que la question des élections des gouverneurs et leurs vices a fait l’objet de leur rencontre. À la question de savoir à quand un calendrier pour la tenue de ces échéances, Denis Kadima a fait savoir que le calendrier sera publié incessamment.
Le numéro un de la territoriale a félicité le nouveau président de la Commission électorale, pour son élection à la tête de cet organe combien important pour la vie de la démocratie en RD Congo.
Le drame de ce mercredi au marché Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, a laissé d’aucuns sans voix.
Consterné, par le bilan lourd de 26 morts dont 24 femmes et hommes plus deux blessés graves, le VPM de l’Intérieur Daniel Aselo s’est mobilisé dans la suite du Premier ministre pour évaluer les dégâts.
Selon les explications du directeur de la société nationale de l’électricité, (Snel) des personnes sont mortes électrocutées, à la suite de la coupure d’un câble électrique à haute tension.
Cette coupure, poursuit-il, a été provoquée par un coup de foudre qui a sectionné un conducteur de phase sous tension, lequel est tombé sur le marché se situant dans la servitude de ses lignes de transport ( de l’électricité).
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo Okito était accompagné d’autres membres du gouvernement, mais aussi du directeur général de la SNEL.
Consécutivement au drame survenu la matinée de ce mercredi 02 février, ayant causé la mort de 26 personnes au marché Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), demande au gouvernement de la Ville-Province de Kinshasa, d’évacuer sans délai ce lieu préfabriqué de négoce.
D’emblée l’association des droits de l’homme a présenté ses condoléances aux familles ayant perdu leurs membres de famille à la suite d’une rupture d’un câble à haute tension de la Société Nationale d’Électricité (SNEL).
Selon l’ACAJ, ce drame était prévisible dans la mesure où ce dernier, était présagé par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, qui lors du Conseil des Ministres tenu le 07 janvier 2022, avait instruit le Gouvernement pour la délocalisation dudit marché.
Suite à la non exécution de l’instruction du chef de l’Etat, le groupe conduit par le son coordonateur Georges Kapiamba, s’est indigné du fait que les autorités compétentes n’aient pris aucune mesure de sauvegarde qui pouvait aider à éviter le sinistre déploré aujourd’hui.
‘’ Au Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, de faire évacuer, sans délai, ledit marché et convoyer les occupants vers un nouveau site préalablement aménagé ‘’, a déclaré l’L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dans sa correspondance ce mercredi 02 février.
En parallèle, la Société Nationale d’Électricité est appelée à identifier tous les sites qui connaissent les mêmes situations, afin que le gouvernement applique des dispositions idoines pour la préservation de la vie des congolais.
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), a alerté le gouvernement sur la construction abusive des stations d’essence dans la Ville-Province de Kinshasa, en violation contre la réglementation de ces constructions en vigueur.
Cette association des droits de l’homme, a indiqué dans une correspondance publiée mercredi 02 février, que la recrudescence des stations d’essence dans la capitale Kinshasa, représente un véritable danger pour la population congolaise qui ignore les risques auxquels elle est exposée avec la prolifération des stations d’essence dans des milieux publics.
Réalisant les risques d’un drame fatale, notamment des incidents à haute tension qui peuvent être mortels, l’ACAJ appelle à l’application d’une mesure d’urgence capable de prévenir les risques qui subsistent avec ces constructions.
‘’Les autorités compétentes ont autorisé de manière inconsidérée l’érection de plusieurs dizaines des stations d’essence dans des agglomérations à forte densité ce, sans tenir compte de la proximité des habitations, de la pollution subséquente aux émanations des produits pétroliers et surtout du taux important de risque d’incendie pouvant en découler ‘’, a déclaré l’ACAJ.
À cet égard, cette association invite le gouvernement à appliquer une politique de dissolution entre des activités dangereuses et morbides, avec les résidences de la population où des milieux à forte circulation.
En outre, elle suggère au gouvernement d’instruire les ministres des Hydrocarbures et des Affaires Foncières, pour le rapport de tous les arrêtés ayant autorisé la construction et l’exploitation des stations d’essence sur des sites potentiellement dangereux pour la population.
Cédric Kaseba, époux de l’artiste Déborah Lukalu et manager de l’organisation Maajabu gospel est suspendu de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué officiel rendu public en soirée de ce mercredi, il est reproché à cet homme de jouer à la vedette sur les réseaux sociaux avec des vidéos entièrement nues.
L’organisation dit prendre cette décision en attendant l’issue des enquêtes qui sont en cours pour déterminer les responsabilités. Le même communiqué fait savoir en outre que jusqu’à la preuve du contraire, c’est la direction de Maajabu gospel qui va assurer la fonction du manager en attendant la fin des procédures.
Il sied de noter qu’avant la tombée de cette décision, le concerné Monsieur Cédric Kaseba avait déjà passé aux aveux tout en demandant pardon aux inconditionnels de cette organisation.
Selon Alain Mutiki, rapporteur de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSC)qui nous livre cette information, le drame s’est passé au quartier Cimpunda sur la route ONL, non loin de l’endroit communément appelé Yesu-Yesu.
La même source a renseigné que cette dame âgée d’une cinquantaine d’années passait des journées à cet endroit, où elle vendait régulièrement des arachides, et alors elle a été surprise par le dépôt qui s’est effondré sur elle.
«Au premier niveau, un dépôt des farines avec un lourd poids qui a poussé la dalle et autres moyens de soutènement a cédé face à la charge provoquant plusieurs dégâts matériels et humains notamment la femme dont il est question qui se trouvait au red de chaussée engloutie par les charges de la dalle et des sacs de farines» a-t-il fait savoir.
Alain Mutiki précise que la NDSC interpelle la conscience des autorités habilité et celle de la population à la vigilance pour éviter des pareils cas dans l’avenir.
Le Programme agriculture durable et meilleure protection des forêts tropicales en République Démocratique du Congo a été lancé le mardi 1er février à Kindu , par le ministre provincial de la Santé et représentant du gouvernement. Ce programme de cinq ans porte sur l’agriculture durable et la sécurisation des forêts communautaires des peuples autochtones et des communautés riveraines des parcs de la Lomamie, au Maniema, et de Kahuzi Biega, au Sud-Kivu.
En effet, ce projet a des avantages pour les communautés locales, Il va aider à protéger leurs forêts envahies par les concessionnaires , à sécuriser pour longtemps leurs terres par l’obtention des titres juridiques de leurs concessions, afin de l’exploiter en toute quiétude et pour toute fin utile et selon leurs besoins dans leurs communautés.
D’après l’abbé Stanislas Abeli Milabyo, coordonnateur de la CARITAS dans le diocèse de Kindu, ce projet qui a bénéficié du financement de la CARITAS Norvège, sera exécuté de concert avec les structures d’églises catholique et protestante.
« Ce projet vise, d’un côté, à sécuriser les forêts communautaires, accompagner les communautés à la sécurisation de leurs forêts pour d’autres usages et, de l’autre côté, offrir ou aider les communautés à avoir accès au moyen de subsistance. C’est-à-dire à accroître leurs revenus, à subvenir, répondre à leurs besoins sociaux et vitaux de chaque jour à travers la production qu’ils auront dans l’agriculture », a-t-il expliqué.
Au total, 60 millions de dollars américains ont été arrêtés comme budget pour l’exercice 2022, du Projet D’Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE). Montant approuvé ce mercredi 2 février 2022, dans la salle des réunions du Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (MINEPST), lors de la deuxième réunion du Comité de pilotage. Sous les directives du Ministre de tutelle, Tony Mwaba Kazadi, président du Comité de Pilotage, le représentant du Secrétaire Général au Budget, Alain Lubamba a présidé ladite réunion. À cette occasion, Guy Lombela Wembo, Coordonnateur Adjoint de PERSE, ensemble avec les membres de la coordination du projet, a défendu, devant le Comité constitué des représentants de la Présidence, ceux de la Primature et des Ministère des Finances et du Budget, le Plan de Travail Budgétaire Annuel du Perse (PTBA), lequel a été validé à l’unanimité.
Une opportunité également pour lui, de faire le point sur les activités du dernier exercice.
Bien avant cette validation, le Comité a sous instruction du ministre Mwaba, examiné l’état d’avancement dudit projet, qui tient à améliorer la capacité non seulement de consommation d’appui budgétaire, mais aussi la prévention des risques y afférents, en vue des résultats attendus. Une évaluation mi parcours, sous fond des résultats satisfaisants, s’est félicité le Comité de pilotage.
Le coordonnateur adjoint du PERSE, lors de son exposé (ph tiers)
Devant la presse, Guy Lombela Wembo est revenu sur l’économie dudit projet, en expliquant que PERSE est un projet d’urgence pour l’équité et le renforcement du système éducatif. Le gouvernement et la Banque Mondiale se sont mis d’accord pour monter afin que la Banque Mondiale puisse appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité. C’est un qui tient directement à coeur le président de la République« , a-t-il dit.
Et de poursuivre : « l’opinion doit comprendre que le projet s’est fait en deux volets. Il y a 700 millions de dollars en appui budgétaire, c’est-à-dire 100 millions sont affectés aux activités qui sont réalisés par le projet. Ils sont vérifiés par un auditeur indépendant. La Banque Mondiale peut en contrepartie verser un montant en appui budgétaire au niveau du Trésor public. Le gouvernement a la liberté de l’utiliser pour les urgences du pays ».
Le projet concerne tout le monde. « Il s’agit d’un projet de tout le monde. Les enseignants, les élèves et tout le système d’éducation. Et c’est le gouvernement qui est bénéficiaire », a encore déclaré Guy Lombela.
Le coordonnateur adjoint de PERSE a explicité que la réunion de ce jour avait pour objectif d’établir un budget. » Comme dans tout projet ou dans une entreprise, au début de chaque année il faut établir un budget. Nous avons établi un budget et nous sommes venus devant le Comité de pilotage qui a été institué par un arrêté ministériel du ministre de l’EPST. C’est dans ce cadre que nous sommes venus devant le ministre et tout le comité dans lequel le ministère des Finances et du budget sont représentés par leurs secrétaires généraux, la Présidence de la République, la Primature. Devant tous ces représentants, nous avons défendu le budget et ils nous ont donné l’autorisation de travailler dans les limites de ce budget. Une fois que nous allons travailler, nous pouvons maintenant réaliser nos résultats qui vont déclencher plus tard le paiement en terme d’appui budgétaire », a-t-il. martelé.
Sur un autre volet, il a rappelé les objectifs poursuivis par PERSE. Il s’agit entre autres, de la mise en place de la politique de la gratuité de l’enseignement, réduire au maximum le fardeau financier des parents pour que l’enfant congolais, au niveau primaire puisse accéder à l’école publique.
Du côté du gouvernement, Alain Lubamba Wa Lubamba, du ministère du Budget, représentant le secrétaire général dudit ministère a noté des résultats satisfaisants lors de cette évaluation mi parcours.
Les participants, à la réunion (ph tiers)
« Nous avons évalué le Plan de travail budgétaire à 60 millions de dollars. Ce qui va nous amener à décaisser d’autres montants. Ces ressources vont nous permettre à améliorer les salaires des enseignants et aussi à construire les nouvelles écoles et surtout à mettre en place un système automatisé, non seulement d’alerte pour que la gestion des enseignants, élèves et écoles soit numérisée, mais aussi la qualité de l’enseignement sur l’ensemble du territoire, dans les villes et comme à l’arrière pays soit améliorée », a-t-il soutenu.