Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, plusieurs membres du gouvernement ainsi que le DG de la SNEL ont fait le déplacement pour le marché Matadi Kibala pour s’enquérir de la situation sur le lieu du drame ayant causé la mort de plus de 25 personnes.

Bien avant son arrivée sur le lieu, le chef du gouvernement à via son comptes Twitter présenté des condoléances aux familles des victimes.

« Des femmes et hommes ont perdu la vie par électrocution ce matin dans un terrible accident au marché Matadi Kibala suite à la section du conducteur de phase causée par les intemperies. Je partage la douleur immense des familles. Mes pensées accompagnent aussi tous les blessés », peut-on lire.

Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa qui est également descendu sur le lien, dresse un bilan de 26 morts dont 24 femmes, 2 hommes et 2 blessés graves.

Il a également indiqué que les corps des infortunés ont été acheminés à la morgue de l’hôpital de référence ( ex Mama Yemo).

La population de la Ville-Province de Kinshasa, a relevé le manque d’exécution des travaux relatifs au projet « Kinshasa zéro trou », initié par le gouvernement de la république, pour la réhabilitation des différentes artères de la ville capitale.

Lors d’un baladeur trottoir réalisé par Kt.cd, plusieurs habitants de Kinshasa ont affirmé ne rien voir des travaux de celui-ci dans plusieurs coins la ville où des routes sont en état piteux depuis plusieurs mois.

« Ici, sur l’avenue Kelembelembe, dans la commune de Lingwala, certains véhicules contournent d’autres routes vu l’état de celle-ci. Le projet Kinshasa zéro trou n’existe que de nom, parce que toutes les routes sont détruites », a indiqué un résident du coin.

« Dans les trois communes, Kinshasa Barumbu et Lingwala, vous constaterez que rien n’est fait. Les routes sont toutes détruites et ce sont les mêmes qui posent problème depuis plusieurs années. Voyez vous-même dans quel état les routes sont et vous voulez que les gens affirment que les travaux sont effectués ici ? », s’est interrogé un autre.

Nombreux autres ont vu des engins déposer sable et caillasses pour disparaître par la suite. Ils déplorent que l’Office de voirie et drainage (OVD), répare des routes à courte vie. Cas de l’avenue Bokasa.

Aux yeux plusieurs, les fonds affectés à ces travaux seraient détournés, a-t-on souligné.

Une situation lugubre a eu lieu ce mercredi 2 février dans le marché de Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, à Kinshasa.

Il s’agit d’un câble électrique à haute de tension qui s’est coupé faisant état de plus de 25 morts.

Ces morts jusque là non identifiées ont été acheminés à l’hôpital Camp PM située dans la même commune.

« Ce qui a beaucoup plus tué ces gens, c’est l’eau de la pluie. Lorsque ce câble est tombé, tous ceux qui marchaient aux alentours ont succombé. On compte déjà plus de 25 morts comme vous pouvez voir », a dit un témoin interroge par Kt.cd.

A en croire le commandant de la police du district de Mont-Ngafula, les infortunés sont la plupart des vendeuses.

Les présumés rebelles CODECO continuent à faire la loi dans la province de l’Ituri, en plein état de siège.

La nuit du mardi à ce mercredi 02 février, ces derniers ont tué plus de 50 personnes à Djugu en Ituri. Ces déplacés ont été surpris par ces assailllants dans leur site de cantonnement.

Selon un cadre de base que nous avons joint au téléphone, ce bilan est encore provisoire et pourrait s’alourdir.

La même source rassure qu’actuellement 63 personnes ont été touchées, dont 59 décès et 4 autres blessés graves ont été conduits à l’hôpital, ce, avant d’indiquer que les fouilles se poursuivent pour découvrir d’autres corps.

Une situation qui est à la base d’un déplacement massif de la population vers d’autres collectivités et chefferies qui semblent être un peu calmes que Djugu.

Il est à noter que l’armée congolaise et la Monusco ont tenté d’intervenir la matinée de ce mercredi pour maîtriser la situation et ramener le calme dans la région.

Les autorités académiques de l’Université de Goma viennent d’annoncer ce mardi 1er février l’érection d’une clôture autour de la concession du campus du lac (Kinyumba).

Cette décision est consécutive aux troubles menés par un groupe des jeunes qui seraient des étudiants d’une institution voisine, causant ainsi la perturbation des activités académiques au campus.

Selon le Professeur Muhindo Mughanda, Recteur de l’UNIGOM, cette initiative s’inscrit dans le plan de construction, de modernisation et de sécurisation de tous les sites de cette institution. Il appelle ainsi à la quiétude de tous.

Après les échauffourées survenues la veille, ce mardi matin, des individus masqués et munis d’armes blanches ont attaqué plusieurs sites des Institutions supérieures et universitaires de Goma, entre autres, l’Université de Goma(UNIGOM), l’Université de la Paix (UNIP), l’Institut Supérieur des Techniques Médicales(ISTM/ Goma) et l’Université Libre des Pays des Grands Lacs(ULPGL/Goma). On signale également des blessés, de des vitres des voitures caillassées et des biens de valeur emportés.

La police a réussi à mettre la main sur certains agresseurs dont des détenteurs des couteaux. Entretemps, des enquêtes se poursuivent pour dénicher les commanditaires ainsi que les motivations de ces actes aux allures d’une milice bien organisée.

Paralysées lundi dernier, les activités socio-économiques ont timidement repris ce mardi 1er février en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu.

La situation faisait suite à un accident d’un taximan-moto, membre de l’association des taxi-motos et voitures (ATAMOV) le dimanche dernier.

D’après le secrétaire rapporteur de l’ATAMOV , Jérôme Malule , l’accident ne venait pas d’une collision de sa moto avec une voiture 4×4 des patrouilleurs , comme certains ont voulu le faire croire, l’infortunée était tombée de lui même.

Il a également souligné qu’une équipe de l’ATAMOV avait été déployée sur le terrain pour démentir cette rumeur auprès d’autres taximen, qui ont envahi certaines rues et avenues du centre commercial pour protester contre la mort de leur collègue, poussant ainsi certains tenanciers de boutiques et magasins à fermer. Il ajoute que, certaines écoles ont renvoyé les enfants à la maison. 

Prévue pour ce mardi 1er février, au tribunal de grande instance de Goma, l’audience a été renvoyée au premier mars prochain.

Initiative du mouvement citoyen Lutte pour le changement, (LUCHA), ce procès devra rétablir les responsabilités et aider à dénicher les individus qui se cachent derrière ces kidnappings, récurrent en ville de Goma.

Des sources ont évoqué l’insuffisance des pièces dans l’instruction du dossier pour justifier ce report. Ce dernier permet aux deux parties de réunir toutes les pièces exigées par le ministère public.

De son côté, la Lucha dit rester mobilisée pour l’issue favorable de ce procès qui préoccupe plus d’une personne.

Signalons que l’année dernière, la ville de Goma a enregistré plusieurs cas de kidnapping et assassinats ciblés. Des kidnappeurs utilisent le numéro airtel pour exiger la rançon aux familles.

L’évasion a eu lieu la nuit de lundi 31 à ce mardi 1er février 2022. Une information confirmée pas Cadre de concertation de la société civile de cette province.

Selon le responsable de la thématique paix et sécurité de cette structure, les détenus en cavale, et dont certains attendaient la fixation de leurs dossiers ou leur transfèrement vers le Tribunal de grande instance de Kipushi, à plus de 500 km de Mitwaba centre, ont reçu à perforer un grand trou sur le mur de la prison, sans que la garde ne s’en aperçoive.  
Il parle d’un fait étonnant, qui semble être prémédité et facilité par les surveillants de ce geôle.

Par ailleurs, il informe que les surveillants de cette prison sont tous présentement arrêtés pour de raison d’enquête, sur ordre du substitut du Procureur Mibiboto Mpia, chef du parquet secondaire de Mitwaba.

Il sied de signaler les évasions de Mitwaba sont récurrentes du fait de manque d’instruction des dossiers des détenus, faute des juges. Aucun juge des trois nommés à ce Tribunal n’a jamais foulé les pieds du lieu de son affectation, z décrié le responsable de la société civile.

Adrien AMBANENGO

Quelques congolais interrogés à ce sujet ont estimé que la construction du port en eaux profondes de Banana va booster de l’emploi.

Lancés lundi 31 janvier 2022, par le président Tshisekedi, qui a fait le déplacement de Banana, les travaux de cet ouvrage d’importance capitale seront exécutés par la société DP World, à hauteur de plus d’un milliard de dollars.

Interrogés, des congolais soutiennent cette bonne initiative qui va donner de l’emploi à plusieurs d’entre eux.

 » C’est une très bonne chose parce que je crois qu’en exécutant ces travaux, cette société aura besoin d’une main-d’œuvre alors c’est seulement aux congolais qu’ils vont recourir. Donc ça va créer de l’emploi pour beaucoup de congolais qui sont chômeurs ndlr », a dit un passant interrogé par la rédaction Kt.cd.

D’autres sont sceptiques quant à la finalisation desdits travaux.

« C’est bien mais le problème avec notre pays c’est que, ça peut bien commencer et après on apprendra qu’on a détourné l’argent. Cela freine même le développement du pays. Il faut que le président Félix Tshisekedi veille vraiment sur ça », a dit monsieur Jack Nzuki.

La construction de ce port évalué à plus d’un milliard de dollars américains va permettre à la RDC, de disposer d’une porte de sortie maritime en eaux profondes pour recevoir les grands navires, a rassuré Chérubin Okende, ministre des transports et voies de communication lors de son allocution.

« La première phase des travaux prévoit la construction d’un quai de 600 mètres et d’une plateforme de stockage de 25 hectares permettant l’accostage des grands porte-conteneurs(…)», a-t-il indiqué.

C’est depuis la semaine dernière que le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba séjourne au Ghana, en vue de trouver les stratégies visant à améliorer son sous-secteur.

Lors d’un entretien lundi 31 janvier, le ministre congolais et son collègue ghanéen ont discuté des stratégies de pérennisation de la gratuité de l’enseignement de base.

Devant la presse, le ministre de l’EPST s’est dit satisfait de ces discussions qui ont permis de s’enquérir de l’expérience de ce pays partenaire de la RDC dans le secteur de l’éducation.

 » (…) Dans le cadre des échanges de partenariat, nous avons été reçus pour échanger des expériences autour de la question qui nous concerne, particulièrement sur la gratuite de l’enseignement. Le Ghana est l’un des pays africains qui a aussi cette réforme bien avant nous, avec tout ce qu’il y a eu comme péripéties», a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre « Le Ghana a de l’expérience parce qu’aujourd’hui eux ce n’est pas seulement au niveau primaire comme nous, mais même au niveau secondaire. Alors il était important de voir comment ils ont cheminé, quels ont été les défis, les obstacles, les stratégies. En tout cas l’échange a été très fructueux et ça nous a aussi enrichi, nous verrons dans la mesure du possible comment adapter cela par rapport au contexte congolais, pour rencontrer ces défis là en attendant la construction des écoles, nouvelles salles de classe pour permettre de pérenniser la gratuite chez nous ».

Cette situation constatée ce lundi 31 janvier en ville de Goma au Nord-Kivu, fait suite à un appel à la journée sans transport en commun lancée par les mouvements citoyens en collaboration avec quelques chauffeurs.

L’un des représentants du mouvement citoyen de Goma, Véranda Mutshanga a précisé que le transport en commun à été complètement paralysé dans la ville « quelques taxi-bus qui tentaient de circuler ont été traqués par un groupe de transporteurs et autres activistes des mouvements citoyens».

Le commandant de la police , le colonel Job Alisa a renseigné qu’un bus impliqué dans les tentatives de barricade de la route principale à été saisi et quatre personnes ont été interpellées.