L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo tient à saisir la commission africaine des droits de l’homme pour recouvrer ses immunités.
Le Sénateur a perdu ses immunités l’année dernière, lorsqu’il a été traîné en justice, avant d’être innocenté par celle-ci dans l’affaire Zaïrianisation.
« Ses immunités ont été levées en violation flagrante de la procédure. Nous sommes venus à Arusha pour des formalités administratives », a déclaré Maître Laurent Onyemba, l’un des avocats du Conseil de l’ancien chef du gouvernement.
Ce dernier a ajouté « qu’il est inadmissible qu’un citoyen, ancien Premier ministre, soit incapable de se faire soigner à l’étranger, alors que des gens condamnés ont pris l’avion et sont partis », a-t-il dénoncé.
Matata Ponyo espère recouvrer ses immunités pour se mettre à l’abri dans l’affaire Bikanga Lonzo, sur laquelle la justice devrait l’entendre.
La Fédération congolaise de football association (FECOFA) dement l’information selon laquelle trois joueurs de la sélection nationale convoqués pour le stage à Barhein sont bloqués à l’aéroport international d’Istanbul, en Turquie pour faute des visas.
Affirmant que, Ngoma Fabrice, Mukoko Amale et Mpanzu Lionel sont bloqués à Istanbul, la FECOFA précise que, ce, pour des raisons météorologiques et non des visas.
Elle a tout de même rassuré qu’ils rejoindront le groupe à Manama dès que la situation va s’améliorer à Istanbul.
Par conséquent, ajoute la même source, le manager Travel de l’équipe a annulé les billets des joueurs de Turkish Airlines.
« Ainsi Mukoko Tonombe, Djuma Shabani et Bangala Litombo passeront par Addis-Abeba, en Ethiopie, et Caire avant d’atteindre Barheim. Lilepo Glodys et Kimvuidi Karim, feront également le même itinéraire », a affirmé la FECOFA.
S’agissant du joueur Bolasie Yannick, évoluant en Turquie, cette dernière précise qu’il a regagné sa résidence en attendant également que les conditions météorologiques de l’aéroport de la capitale turquoise s’améliorent.
En vue de soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburant dans la Zone Ouest, le gouvernement a déballée la nouvelle grille des prix des carburants terrestres et d’aviation.
La décision est du communiqué du ministère de l’Economie nationale de mardi 25 janvier, qui porte la signature de Guillain Malere Mudekereza.
La nouvelle grille tarifaire indique-t-on, fait suite à l’évolution considérable des paramètres de la structure des prix desdits produits.
Ainsi, pour les carburants terrestres, le litre d’essence est fixé à 2095 CDF contre 2085 CDF celui du Gasoil. Le litre du pétrole lui, est fixé à 1700 CDF. Pour les carburants d’aviation 1 litre de Jet AI est fixé 1575,43 CDF.
Lors de l’ouverture des états généraux de la presse mardi dernier, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a insisté sur le professionnalisme des journalistes pour faire face aux menaces qui peuvent planer sur leur liberté.
« A l’inverse, la diffusion des informations non vérifiables et peu fiables peut engendrer davantage de drames dans un monde en quête de résilience », a-t-il indiqué.
Abordant la problématique des fake news, il a rassuré que pour mieux contrer ce danger, le Gouvernement de la République, sous la direction du Premier ministre, Sama Lukonde a pris la résolution de se mettre au diapason.
« A ces travaux, nous devons honnêtement nous regarder dans les yeux et nous interroger sur notre sens de responsabilité et notre professionnalisme, préalable à toute dépénalisation. Il est aussi question de protéger la vie privée et les libertés des autres ».
Toujours dans son allocution, le ministre de la communication a soutenu que les incitations à la haine tribale et à la haine ethnique, l’apologie de certaines valeurs négatives ne devraient pas être concernées par la dépénalisation.
« Il est hors de question de tolérer des discours de haine qui récusent la richesse de notre diversité culturelle et nient tant les valeurs démocratiques », a-t-il dit.
Le maire de la ville de Goma au Nord-Kivu vient d’accorder un moratoire de 60 jours aux propriétaires des taxis exerçant dans le transport en commun pour peindre leurs engins en couleur jaune.
Au cours d’un tête-à-tête ce mardi 25 janvier entre le maire de Goma et ces chauffeurs, le commissaire supérieur principal François Kabeya a fait savoir que cette décision est consécutive aux différentes revendications et malentendus entre son bureau et les associations des chauffeurs.
Pendant près de deux mois, soit du 25 janvier au 25 mars prochain, les chauffeurs et propriétaires des véhicules taxis sont appelés à se conformer cette mesure de l’hôtel de ville pour faire face à la sécurité.
Ce faisant, il demande à ces derniers de se rendre dans n’importe quel garage pour cette opération , contrairement à une prétendue information exigeant ceux-ci d’aller dans un seul garage choisi par le maire pour cette dernière.
Il sied de préciser que les chauffeurs sont appelés à s’identifier à la mairie après cette opération.
Au total 7 personnes ont perdu la vie dans un accident de circulation survenu l’après-midi de ce mardi 25 janvier sur la route nationale N°1 à 11 km du chef-lieu du territoire de songololo dans la province du Kongo central.
D’après l’administrateur du territoire Daniel Eloko, plusieurs personnes grièvement blessées ont été conduites à l’hôpital IME de Kimpese et des dégâts matériels ont été également enregistrés .
Il a précisé qu’il s’agit d’un camion poids lourds de l’entreprise Énergie, se dirigeant vers Matadi qui est entré en collision avec une voiture de marque Mitsubishi Lancer , provenant du marché transfrontalier de Lufu à destination de Mbanza Ngungu.
Ce, avant d’ajouter que, ce drame serait causé par le mauvais dépassement et excès de vitesse des chauffeurs au virage.
La ville de Kinshasa est-elle devenue un mouroir ? Il semble que c’est oui. La preuve? Après le décès à Kinshasa d’un conducteur, tué par un militaire de la Garde Républicaine, sous l’état d’ivresse, après des tueries au Nord-Kivu, un autre décès vient d’être enregistré dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Cette fois-là, c’est dans la commune de Kintambo.
Junior Médard Mbuyal, le jeune homme de 17 ans, fils du confrère Mbuyal de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) a été fauché par un militaire, qui a tiré à bout portant sur lui, le confondant à un « Kuluna » (membre d’un gang), ont affirmé des sources proches de la famille éplorée.
“Drame à Kinshasa ! Médard Mbuyal junior, fils du journaliste de la RTNC dont il porte le nom, 17 ans a été tué samedi par balle à Kintambo par un militaire. Il l’aurait confondu à un kuluna. La justice militaire est saisie”, a tweeté Françoise Buela, journaliste à la même télévision publique.
Des observateurs indignés ont condamné cette barbarie, qui met les paisibles citoyens congolais en insécurité sur leur propre terre. Les autorités compétentes sont appelées à vite arrêter le cycle de violence. Il y a urgence.
En rappel, Joseph Tutala, chauffeur de la famille Kisololekele a été tué à Kinshasa par un élément de la garde républicaine. Lundi 24 janvier à Beni, au Nord-Kivu, Mumbere Ushundi, militant de la LUCHA a été abattu par la police.
Dans une ambiance bon enfant, les ténors de l’Union sacrée et les chefs des institutions de la République ont célébré avec faste le 3ème anniversaire de l’alternance pacifique du pouvoir, lundi 24 janvier. A l’occasion, une cérémonie d’échanges des vœux a eu lieu à Fleuve congo hôtel à kinshasa.
Autour d’une même table, les chefs des institutions sont entourés de grandes figures et leaders de toutes les formations politiques notamment, Jean- Pierre Bemba Gombo du MLC, Ensemble pour la République représenté par une importante délégation conduite par Mr Olivier Kamitatu, Willy Makiashi du PALU et Augustin Kabuya de l’UDPS et tant d’autres leaders membres de l’USN.
“L’occasion a été mise à profit pour passer en revue, très brièvement, pour analyser la situation politique du moment. Il a été convenu, après avoir analysé brièvement ce qu’il se passe maintenant dans le pays, que les chefs des regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation puissent se décider d’exprimer en cette circonstance, leur attachement à M. Félix Tshisekedi, Président de la République, à qui ils ont souhaité également les vœux de bonheur, de prospérité, de longévité, et de succès pour l’an 2022″, confie Lambert Mende, ancien ministre de Communication.
L’ancien porte-parole du Gouvernement a aussi annoncé l’adoption d’un calendrier de travail pour bien assurer un avenir réussi à cette plateforme politique.
« Les présidents des regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation ont également adopté un calendrier de travail concernant les autres points d’actualité politique brûlante. Et, des réunions de cette nature vont se poursuivre dans les jours qui viennent. Vous serez informés au fur et à mesure que les résolutions seront adoptées par les responsables de l’Union sacrée de la Nation », a-t-il ajouté.
Le 24 janvier 2019 marque la première cérémonie de passation de pouvoir en RDC. La date à laquelle le Président honoraire Joseph Kabila a passé le flambeau à son successeur, Félix Tshisekedi.
Rattrapper l’évolution du temps et être en mesure de baliser la voie pour l’avenir du métier des journalistes, tel est l’objectif visé par les États généraux de la communication et médias ouverts ce mardi 25 janvier.
Le ministre de communication et médias, Patrick Muyaya a souligné que lors de ces assises il sera question de s’interroger sur l’apport de ce métier pour relever les défis du développement durable dans un pays présenté comme pays solution.
« Dans une dynamique d’ensemble, nous allons nous acquitter de l’obligation d’enrichir les avants projets des textes relatifs, notamment, la loi sur l’exercice de la liberté de la presse, cette loi mère des états généraux tenus en 1995, qui ont modifié les propositions de loi de 1991(…) », a-t-il indiqué.
Faisant allusion aux dérapages constatés dans le chef de certains journalistes, le ministre Muyaya a rassuré qu’au cours de ces travaux, un accent sera également mis sur la loi du statut du journaliste.
« La faiblesse des structures de régulation et d’autorégulation nous pousse à penser, comme c’est le cas pour les avocats, à créer un ordre des journalistes congolais, avec une commission de discipline qui se chargera de gérer les dérapages constatés dans l’exercice du métier ».
Ouvertes par le chef de l’Etat, ces assises sont placées sous le thème : « Les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique, des enjeux et défis du développeur envoyer durable ? » et vont se clôturer vendredi 28 janvier prochain.
Les activités seront de nouveau suspendues au stade des Martyrs de la Pentecôte, du jeudi 10 au mardi 22 février. C’est ce qui est repris dans une correspondance du gestionnaire de ce complexe omnisports, datée depuis la journée de ce mardi 25 janvier.
« En effet, suite à la 1ère édition du Tournoi International de six équipes que compte organiser la FIFA au Stade des Martyrs comme vous le savez, et pour garantir le bon déroulement dudit tournoi, le Complexe Omnisports Stade des Martyrs suspend toutes les activités à son sein pour la période allant du jeudi 10 au mardi 22 février », a-t-il écrit.
Cette lettre est transmise à plusieurs responsables des sports congolais, notamment le ministre des Sports et le président de la Fecofa (Fédération congolaise de football association).
Dans un communiqué ce mardi 25 janvier, le Tribunal de commerce de Kinshasa/ Gombe dément l’information selon laquelle, il aurait fait de sommation judiciaire aux sociétés Vodacom, orange et Airtel, sur les prélèvements de la taxe RAM (Registre des appareils mobiles).
Alors que la veille, maître Hervé Diakiese, avait affirmé que ses clients avaient saisi cette juridiction pour cette affaire.
« Le tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe dément rigidement l’authenticité de ladite sommation et informe par ailleurs, le public que les présumés auteurs de cet acte sont actuellement en fuite et recherchés par la police », affirme dans un communiqué Jean-Claude Muyoyo Diulu, président dudit tribunal.
Rappelons que dans une publication consultée par Kt.cd, Maître Hervé Diakiese avait affirmé que le Tricom avait sommé ces trois sociétés de payer 1000 dollars si elle continuaient avec ces prélèvements.
Félix Antoine Tshisekedi à promis de s’impliquer pour le libre accès aux sources d’information, ainsi que pour la dépénalisation du délit de presse.
C’était à l’ouverture ce mardi 25 janvier 2022, au Fleuve Congo Hôtel, des États généraux de la Communication et médias, sous le thème : « Médias congolais, quelles perspectives à l’ère du numérique face aux défis du développement durable ? »
Dans son mot d’ouverture, le chef de l’Etat a recommandé qu’en amont, un travail puisse être fait par les professionnels eux-mêmes, afin d’écarter de la profession tous ceux qui s’y trouvent sans en avoir le profil.
A l’en croire, le gouvernement accordera un moratoire sur la dépénalisation des délits de la presse.
Dans son mot, il a affirmé qu’il veut voir des médias puissants pour accompagner le gouvernement dans le changement du narratif et le développement du pays. Il a ainsi sollicité, l’accompagnement de la presse dans la lutte contre les antivaleurs notamment, la corruption, le tribalisme, le népotisme, le trafic d’influence et tant d’autres. De même en ce qui concerne la lutte contre les fake news qui constituent une menace pour notre société.
Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur Daniel Aselo a suspendu le maire de la ville de Lubumbashi, en province du Haut-Katanga.
Cette décision fait suite à la confusion constatée dans le traitement de la note de demande de la manifestation, organisée la semaine dernière dans le chef-lieu de cette province, pour exiger la libération du Pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la CENI.
Cette dernière était à la base des échauffourées entre les forces de l’ordre et les manifestants. Il s’en est suivi des interpellations. Des blessés ont également été enregistrés.
« Vous saluer et vous informer pour avoir, de manière délibérée, donner des ordres confus au sujet d’une marche à l’initiative d’un acteur politique, situation qui a crée des difficultés aux forces de défense et de sécurité pour assurer l’ordre public. Vous êtes suspendu de vos fonctions de maire de la ville de Lubumbashi», révèle la correspondance du ministre au maire.
En rappel, la marche pro-Ngoy Mulunda avait été réprimée par les forces de l’ordre qui ont fait usage des gaz lacrymogènes.
C’est au ministre provincial des Finances, fonction publique, industrie, petites et moyennes entreprises et ertisanat, que ces produits ont été présentés.
La délégation de la direction provinciale de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC) Haut-Katanga, conduite par Mme Nina Salumu, une entrepreneur local, a présenté, lundi 24 janvier, cette gamme de produits du label « Byakwetu », développés par elle, en vue de promouvoir les producteurs locaux.
Nina Salumu a expliqué au ministre le bien fondé de la tomate concentrée, transformée par l’Anadec, et se pose comme l’une des solutions provinciales, depuis l’adhésion de la République démocratique du Congo à la zone libre d’échange continental (Zlecaf). C’était aussi une occasion pour cette entrepreneure de convier l’autorité au lancement officiel, le 04 février prochain du dit produit.
Saluant l’initiative, Bruno Kwesele Tshoma-Tshoma a déclaré que l’ « on ne peut pas négliger le faible commencement de quelqu’un, lorsqu’on sait qu’au Congo, nous vivons une économie extravertie. Que des petites choses simples soient toujours importées de nos voisins, ça doit cesser ».
Don côté, le directeur provincial a demandé au ministre des PME d’accélérer le dossier qui traîne encore dans le circuit de son ministre de labelliser les produits congolais. Ce qui va garantir la qualité, la marque, même l’accès au marché pour les producteurs locaux.
Il s’agit des sociétés Vodacom, Airtel et Orange qui sont sommées par le Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe de cesser les prélèvements » illégaux » de cette taxe.
La question de la taxe des Registre des appareils mobiles (RAM) à la base d’un tôlé au sein de l’opinion, prend une autre tournure après la demande de sa suspension par la commission économique et finances de l’Assemblée nationale ( ECOFIN).
« Mes clients ont fait sommation à ces entreprises, ils leur disent que nous sommes au courant que RAM est illégal. Toutes les autorités étatiques l’ont reconnu, y compris l’autorité budgétaire », a confié à un média local, Maître Hervé Diakese dont les clients ont saisi le tribunal de commerce.
Et de poursuivre: » Nous sommes aussi au courant que la constitution dit que vous n’êtes pas tenus d’exécuter un ordre illégal. Donc, nous vous demandons d’arrêter de le faire sinon, par prélèvement que vous ferez à partir du jour où on vous a sommé, vous serez obligés de nous payer en justice l’équivalent en francs congolais de 1000 dollars sans compter les dommages et intérêts qu’on vous réclame ».
Signalons que, malgré les manifestations organisées en ville de Kinshasa pour exiger la suppression de ladite taxe, ce prélèvement continue à être subi par la population.
Préoccupé par la situation générale de la province du Sankuru, le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo s’est entretenu le lundi 24 janvier avec la notabilité de cette province dont il est lui-même ressortissant.
La rencontre qui a réuni les membres de la structure « amicale de Lodja » fait suite à la récente tournée du président de la République dans cette partie du pays.
« L’insécurité bat son plein surtout dans deux territoires: Lomela et Lodja. On ne sait plus quitter aujourd’hui Lodja et arriver à Lomela paisiblement sans que vous ne soyez inquiété. Nous devons tous nous impliquer pour que cette situation change, afin de permettre la reprise des activités économiques», a déclaré Daniel Aselo.
Autre problème c’est que, certaines communautés se sont senties lésées lors du passage de Félix Tshisekedi dans le Sankuru. «Je vous propose de constituer une délégation de la notabilité du site 1 et la représentation de Lusambo pour être reçu par le président de la République».
Le vice premier ministre, ministre de l’Intérieur a par ailleurs, remercié la notabilité locale pour son accompagnement, lors du séjour du chef de l’Etat dans cette entité.
Les congolais de l’ex Zaïre se souviennent, ce lundi 24 janvier, du jour de l’alternance intervenue à la cime de leur pays il y a trois ans, soit le 24 janvier 2019.
Oui, trois ans ne suffit pas pour faire la somme d’un quinquennat, mais il n’est un crime de lèse majesté pour en faire une évaluation mi-parcours.
Ce qui n’est pas non plus tâche facile, lorsqu’on gère une nation où midi est devant la porte de chacun. Voilà qui taraude les esprits. Mais il faut tenter tout de même d’y aller.
Lorsqu’on arrive à la tête d’un pays, après avoir reçu quitus du souverain primaire, l’on applique son programme de gouvernance. Autrement, la matérialisation de ses promesses de campagne.
Tshisekedi, le successeur de Joseph Kabila, a su poser des actes palpables. De la décrispation politique, avec en toile de fond, la libération des « prisonniers politiques dits emblématiques », sans compter le retour d’exil de ceux des opérateurs politiques ou de la société civile, qui craignaient pour leur sécurité, Fatshi a su lier la parole à l’acte.
Et c’est tout ? Non, affirme-t-on. L’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base, dans les réseaux d’écoles publiques (quoi qu’il y a encore à redire dans ce secteur); la reprise de la coopération avec les institutions dites de Bretton Woods, le mandat de la RDC à la présidence tournante de l’UA et récemment celle de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le rabattement du coup du billet d’avion pour les vols au niveau national, etc. Cerise sur le gâteau, du parcours du Béton qui mal an de bétonner.
Vue des observateurs, le verre, lui, est à moitié vide. Et l’autre moitié n’est remplie que par la mousse de la bière, affirment-ils. Pour ces derniers, le retour aux pratiques indexées hier par les tenants du régime actuel, s’agissant bien entendu de la fameuse décrispation, n’a de saveur que celle d’une boisson frelatée. « L’on nous abreuve d’une d’une boisson issue d’une des fausses usines des états majors de la gouvernance actuelle », affirme l’un des analystes qui a requis l’anonymat, qui évoque le débauchage, l’interdiction et répressions des manifestations, la privatisation des médias d’Etat, l’usage des moyens d’Etat pour s’imposer, les arrestations des journalistes, l’absence de liberté d’expression, l’escroquerie du RAM. Un tableau sombre, preuve du retour à la case de départ, au statu quo.
Que dire de la gratuité de l’enseignement ? Ici encore, nos observateurs s’affichent avec des critiques acerbes. Le médecin Tshisekedi aurait fait une ordonnance médicale sans vitamines. Sans oligoéléments. Et la thérapie elle, s’est révélée sans succès, aggravant ainsi la maladie. » Aux grands maux, grands remèdes », dit-on. Au médecin de revoir sa prescription.
Concernant la reprise de la coopération avec le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM), deux institutions de Bretton Woods, l’on soutient que sur ce chapitre, rien de nouveau, lorsqu’on sait le programme avec ces institutions, que vous soyez bon élèveou pas, la relation amoureuse avec ces dames de Washington, finit par décevoir. Feu le Maréchal Mobutu (peut encore bouger dans son caveau du cimetière chrétiens au Maroc) et Kabila, dans son royaume de Kingakati, en sait quelque chose. Commequi dirait, rien de nouveau sous le soleil zaïro-congolais.
Autre chose, c’est l’amélioration du climat des affaires. Un autre vieux refrain, pour lequel Matata Ponyo, alors Premier ministre, avait été surnommé » l’Homme du cadre macro-économique). Au-delà des indicateurs annoncés verts, le social du congolais lui, ne fait la mue. Du jour au lendemain, la situation du congolais lambda est moribonde. Hier comme aujourd’hui, seuls les barbouzes du pouvoir y sont confortablement assis et continuent à s’y installer, se tapant un repas copieux, au détriment de la masse laborieuse. La dernière itinérance du président Tshisekedi, dans l’espace Grand Kasaï, son propre terroir en est une illustration, au regard du chapelet de doléances des compatriotes dans cette contrée.
Avec les deux ans qui restent, Tshisekedi est appelé à faire des résultats pour convaincre, ce, afin de faire vivre réellement aux congolais l’alternance voulue par eux. Une alternance qui, jusqu’à sa troisième année manque d’alternative.
Un jeune homme de 22 ans répondant au nom de Mumbere Ushindi , militant de la LUCHA de sont état, a été tué par balle, ce lundi 24 Janvier 2022 à Beni, au Nord-Kivu.
Selon un message publié par ce mouvement citoyen via leur compte Twitter officiel, Mumbere Ushindi est mort par une balle réelle tirée par la police, au cours d’une manifestation populaire organisée par la LUCHA pour exiger la fin de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri.
» Notre camarade Mumbere Ushindi Dorake vient d’être tué par la Police à Beni au cours des manifestations citoyennes dénonçant la persistance de l’insécurité en dépit de l’état de siège. Ushindi est le 3em militant de la LUCHA tué dans les mêmes circonstances. « , Peut-on lire.
À titre de rappel, la LUCHA et plusieurs mouvemens citoyens de Beni avaient annoncé depuis la semaine dernière l’organisation de plusieurs manifestations populaires contre l’état de siège qui selon eux, a déjà démontré ses limites.
Le Grand Prix Panafricain de Littérature a été décerné à Osvalde Lewat, écrivaine camerounaise pour son roman « Les Aquatiques ».
Un premier roman, « Les Aquatiques » est à la fois le portrait intérieur d’une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.
Au départ, l’ntrigue mêle astucieusement deux quêtes (un enterrement et une mort). Osvalde Lewat se glisse dans la peau de la femme du préfet de la capitale d’un pays imaginaire, le Zambuena.
Avec Katmé, son héroïne, elle plonge dans les petits arrangements d’une élite qui ne pense qu’à elle-même, et l’indéfectible amitié qui la lie à un copain de lycée, Samy, un artiste. L’audace de l’autrice est palpable.
Les personnages (Katmé, Samuel, Kizito, les enfants, Alexandre, etc) restent convaincants, incarnés, pleins, tout en gardant leur part de mystère. Et une folle de détails touchants, des prières ressassées, de saints évoqués, de rites mobilisés qui donne chair à ce roman de l’émancipation d’une femme qui s’affirme dans sa différence.
Osvalde Lewat a un œil de photographe et une plume qui convainc et séduit. Elle est une nouvelle voix venant d’un pays qui nous a déjà donné Calixthe Beyala, LéonoraMiano et Djaïli Amadou Amal.
Elle recevra une récompense de 30 000 dollars américains et le prix lui sera décerné en marge de la 35ème Assemblée générale de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine prévue au mois de février à Addis-Abeba.
Cela fait exactement 3 ans depuis que la République démocratique du Congo (RDC) a connu sa première alternance.
La cérémonie officielle de passation de pouvoir entre l’actuel président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila avait eu lieu le 24 janvier 2019.
A ce jour, Marie-Olive Lembe, l’épouse de l’ex président de la République a donné sa voix pour exprimer sa joie » comme des parents » de cette alternance.
« L’alternance démocratique est un bébé que nous avons conçu et avec joie nous lui avons donné vie. Comme des parents attentionnés, nous veillerons à ce que ce bébé grandisse normalement et qu’il reconnaisse ses vrais parents », a-t-elle écrit via son twitter.
Trois ans après ce passage du témoin, certains congolais pensent que le pays toune à rond.
« Trois ans après l’alternance, mais rien n’a changé. On ne peut pas être content alors que la situation est la même, on ne mangeait pas bien et on continue à vivre la même chose. (Ndlr) », a regretté un habitant de Kinshasa sous anonymat, interrogé par la rédaction de Kt.cd.
Signalons que, le chef de l’État Félix Tshisekedi a dans une de ses déclarations affirmé qu’il sera candidat aux prochaines élections.
Des échauffourées ont éclaté en matinée de ce lundi 24 janvier à Beni au Nord-Kivu entre les forces de l’ordre et les mouvements des jeunes citoyens dans la rue pour exiger la fin de l’État de siège qu’ils jugent « inefficace ».
Ces jeunes manifestants ont débuté leurs actions tard la nuit où ils s’étaient repartis en section dite « groupe de pression », bloquant ainsi la circulation en posant des barricades sur des points stratégiques des quartiers Butsili, Kanzulinzuli, Kalinda, Macampagne et Kangayembi.
Alertée à la veille, la police de la région a déployé un dispositif sécuritaire conséquent dans les points chauds de la ville afin de contenir toute tentative de manifestation.
Sur place, des balles réelles et des gaz lacrymogènes n’ont pas suffi à mettre la pression sur ces manifestants. Ces derniers ont riposté avec jets de projectiles sur les éléments de force de sécurité.
Cette situation a cédé la place l’interpellation de quelques jeunes manifestants. Entre temps, la ville reste quadrillée par les forces de sécurité qui font la ronde des quartiers afin de rétablir de l’ordre.
Deux victoires en deux sorties, la formation de Maniema Union est sur une bonne dynamique après l’avènement de Papy Kimoto à la tête du staff technique de cette formation en remplacement de Daouda Lopembe remercié pour son manque de résultat.
Le tout dernier succès date du dimanche 23 janvier dernier face à la formation du Fu Étoile du Kivu. Le but de la victoire a été inscrit à la 16ème minute par Jackson Mbombo.
Les Unionistes ont su gérer la partie avec maîtrise jusqu’au bout et le score n’a pas bougé jusqu’au coup de sifflet final.
Jeudi dernier, les hommes de Papy Kimoto avaient réussi à se defaire de l’AS Dauphin Noir sur la note de (2-0).
Des jeunes des mouvements citoyens des différents coins de la ville de Goma, ont compati avec les familles touchées par l’insécurité grandissante dans le chef-lieu du Nord-Kivu, ce samedi 22 janvier 2022.
C’est à travers un programme dénommé « deuil collectif », organisé par eux, en hommage à tous les jeunes tués depuis le début de l’année en cours, sous les yeux impuissants des autorités de l’état de siège.
Pourtant prévu à l’esplanade de l’Institut supérieur de commerce (ISC) Goma, ces jeunes ont vite été dispersé par les forces de l’ordre, des blessés et des arrestations de quelques-uns s’en sont suivies.
Très en colère, ils ont délocalisé le deuil collectif pour la maison des jeunes, où différents discours ont été prononcés, parmi lesquels celui de Josué Mufula, élu de Goma qui les accompagne dans leur lutte.
A l’unanimité, la masse juvénile a opté pour la levée urgente et sans condition de l’état de siège, dont les animateurs se sont détournés de leur mission régalienne, celle de sécuriser la population et ses biens.
À la même occasion, ils ont dénoncé les d’assassinats, les enlèvements et kidnappings, récurrent dans cette région, où trois jeunes sont décédés, dans des circonstances inexplicables.
Pour ces jeunes, les autorités congolaises sont plus préoccupées par des taxes et impôts, en vue d’extorquer la population, en lieu et place de s’occuper de la sécurité face à la quelle font face les habitants.
Signalons qu’un artiste musicien, un étudiant finaliste d’université, un corps sans vie ont été enregistrés durant la semaine dernière.
Des tensions internes actuellement au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), le parti présidentiel, continuent de susciter nombre de réactions. Maître Achille Kapanga est l’un de ceux-là. Ce dernier prêche le pardon et l’unité au sein de cette formation.
Dans une interview accordée à la presse, le notable du Nord-Kivu fait savoir qu’il est grand temps que ce parti politique gère ses problèmes à l’interne et d’éviter que ça déstabilise les institutions du pays.
Achille Kapanga condamne la procédure initiée par Jean-Marc Kabund et fait savoir que la manière de démissionner qu’il a choisi pour faire le buzz était interprété des différentes manières, dans les différents milieux politiques congolais.
Il estime qu’il est grand temps que le président a.i de l’Udps, premier vice-président de l’Assemblée nationale, reprenne des émotions. Pour lui, ce parti doit régler tous les problèmes à l’interne et trouver des solutions au sein même de leur famille politique.
« Je pense que le pardon, c’est un mot qui pèse. Le demander, tout comme l’accorder c’est vraiment une sagesse et un signe d’amour. Il faut qu’il prenne beaucoup de courage et qu’il accepte de demander pardon. Ça peut faire objet de buzz pendant un mois, deux mois ou même trois mois mais ça prendra fin », a-t-il fait savoir.
S’agissant de l’avenir politique de l’Udps, il est resté dubitatif. Il soutient que les linges se lavent en famille.
26 millions d’euros, c’est la somme jusqu’ici décaissée et déjà mise à la disposition du comité national en charge de l’organisation desdits Jeux, qui doivent avoir lieu au mois d’août de cette année à Kinshasa, la capitale congolaise.
C’est la précision donnée par le ministre de l’Intégration régionale, Didier Mazenga, au dernier conseil des ministres, tenu le vendredi 21 janvier, et qui a été présidé par le président de la République, Félix Thisekedi.
Ce membre de l’exécutif national a fait savoir qu’il a pris part, avec le directeur national des Jeux, à une réunion d’orientation, présidée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, afin de préparer la réunion du Comité de pilotage. Cette dernière s’est tenue le 20 janvier 2022.
Toutefois, s’agissant des infrastructures, le rapport indique que les fonds sont déjà décaissés pour le village de la Francophonie, au bénéfice d’une société qui va fournir les maisons préfabriquées.
Le Plan B retenu prévoit que le Campus de l’Université de Kinshasa, où les homes des étudiants ont été totalement réhabilités, soit mis à contribution au cas où les maisons préfabriquées arriveraient en retard.
Réitérant la ferme volonté du président de la République d’offrir aux jeunes francophones un événement historique, le ministre de l’Intégration Régionale a précisé qu’il a chargé la direction nationale des Jeux et le secrétariat permanent de préparer un calendrier d’activités devant permettre une évaluation hebdomadaire sur l’état d’avancement des travaux liés aux préparatifs desdits Jeux.