La chambre Haute du Parlement vient de demander à la son tour la suppression de la taxe du RAM (Registre des appareils mobiles).

Et ce n’est pas tout. Le Sénat exige que soient restitués « les frais indûment perçus ».

La chambre des représentants des provinces constate que le « RAM est un « prélèvement obligatoire dont la contrepartie n’est perceptible ».

Enfin, suite au flou et au manque de traçabilité de cette redevance, le Sénat dénonce la gestion opaque des ressources mobilisées par le RAM.

Giscard Havril

Ouverte mardi 14 décembre, dans le chef-lieu de la province, les assises de la table ronde sur les opinions des jeunes relatives à la Justice transitionnelle en République Démocratique du Congo et en Afrique tiendront pendant trois jours, a-t-on appris.

Selon Gentil Kasongo, consultant à l’organisation Impunity Watch, l’objectif poursuivi par ce forum est de faire participer les jeunes à l’élaboration des politiques liées à la justice transitionnelle, échanger et discuter sur les moyens et la mise en œuvre des recommandations qui ont été formulées par les jeunes qui ont participé à une recherche.

Cette dernière a porté sur trois principales thématiques à savoir: la participation des jeunes à l’élaboration des politiques de justice transitionnelle, plus particulièrement les jeunes femmes, le genre et la masculinité mais également la guérison des traumatismes et le traitement psychosocial des victimes dans le cadre de la justice transitionnelle, effectuée dans les provinces du Nord et Sud-Kivu à l’Est du pays

Le même consultant a précisé que la recherche a été menée auprès d’un échantillon de 99 jeunes femmes et hommes, au travers des groupes des discussions (focus groupes) et des interviews, et s’est inscrite dans le cadre d’un projet pilote, mis en œuvre conjointement par Impunity Watch et CVSR (Centre for Study of Violence and Reconciliation) autour de la politique de justice transitionnelle de l’Union Africaine.

A l’issue des assises, les participants formuleront des recommandations à soumettre au gouvernement de la RDC et à l’UA. Ces recommandations seront basées essentiellement sur la politique de justice transitionnelle de l’UA qui est censée être mise en œuvre par les Etats membres. Il sera également question pour les participants d’élaborer un plan des plaidoyers à présenter aux autorités tant nationales qu’internationales toujours dans le cadre de la justice transitionnelle.

” Ce plan de plaidoyer qui sera élaboré par les participants mettra en valeur les victimes de toutes les atrocités que l’on a connu dans la région depuis le début des guerres et tiendra compte des piliers de la justice transitionnelle, notamment, la justice, la réparation, la vérité et les garanties de non répétition”, explique Gentil Kasongo.

M. Joseph Kasa, Conseiller en charge de la justice transitionnelle au Ministère des Droits humains en République Démocratique du Congo et représentant du ministre congolais des Droits humains à ces travaux, a encouragé les jeunes à être une partie prenante au mécanisme de la justice transitionnelle et à s’approprier tous les mécanismes pour arriver à juger et condamner tous les auteurs des crimes graves et massacres perpétrés au Congo.

Il a soutenu que le gouvernement congolais tient à la justice transitionnelle pour condamner les auteurs des massacres car pour lui, « la justice classique a démontré des limites pour mettre fin à l’impunité de ces crimes ».

Il a rassuré que le chef de l’Etat Congolais tient à la mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle qui tiendra compte des réalités congolaises afin de mettre fin au cycle d’insécurité et de violation des droits humains.

Il sied de rappeler que la politique de la justice transitionnelle de l’Union africaine tente de résoudre un certain nombre de problèmes liés à la participation des jeunes à l’élaboration des politiques, au genre et aux masculinités, ainsi qu’à la guérison des traumatismes et au soutien psychosocial sur le continent africain et est susceptible d’améliorer considérablement la situation sur le terrain dans les pays africains en ce qui concerne ces trois questions fondamentales, de l’élaboration des politiques de la justice transitionnelle.

Le Directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP) vient de nommer un nouveau directeur provincial adjoint à la tête de l’ACP/Nord-Kivu. Il s’agit de Monsieur Anaclet Ndoole Akilimali.

La nouvelle a été annoncée ce mardi 14 décembre 2021, par le directeur provincial de l’ACP Nord-Kivu, Symphorien Kambale, au cours d’une réunion de restitution de la mission qu’il a effectuée à Kinshasa, la semaine dernière.

Il était question pour le DP de présenter à tout le personnel de l’ACP, l’essentiel des échanges qu’il a eu avec le directoire national et la rédaction centrale de ce média public.

Parmi les grandes informations, il faut noter la nomination du nouveau directeur provincial adjoint Nord-Kivu, avant de les inviter à redoubler des efforts pour servir l’Etat congolais dans la diffusion des informations en temps réel.

Par ailleurs, Symphorien Kambale a fait savoir à l’assistance que cette nomination est assortie de la nouvelle mise en place signé depuis le 04 décembre dernier, par le Directeur général Lambert Kaboyi.

Le DP appele enfin les agents et cadres de l’ACP à travailler main dans la main avec cette nouvelle direction au niveau de la province, afin d’espérer un résultat escompté au service de la nation congolaise toute entière.

Coup de tonnerre ! Le Directeur général ad interim de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) Freddy Mulumba vient d’être suspendu par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.

Par conséquent, il a nommé Monsieur Mbunga pour assumer l’intérim.

Signalons que les mobiles de cette suspension ne sont clairement étayés.

Les sources concordantes renseignent qu’il serzit suspendu pour megestion.

Wait and see!

Les changeurs de monnaie continuent à être la cible des bandits armés en la ville de Goma. Un autre cambiste vient d’être assassiné en début de soirée au quartier Ndosho, à l’ouest de la ville, ce mardi 14 décembre.

Selon nos sources, c’était autour de 17h26′, lorsque ces hommes armés arrivés sur une moto ont tiré des balles sur le paisible cambiste qui était en train d’exercer ses activités en face de l’hôpital Bethesda dans le quartier Kyeshero.

Les bandits armés ont emporté toute la recette de la journée avant de prendre une destination inconnue.

Ce meurtre intervient quelques jours après que l’autorité urbaine a décidé que les changeurs de monnaie se fassent imprévisibles à leurs lieux de service après 17 heures.

Edison Kambale, c’est le nom de ce farouche militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), assassiné par des hommes armés non autrement identifiés, la nuit du 13 au 14 décembre 2021, vers la prison centrale Munzenze, à Goma.

Face à cette situation, la Lucha dénonce avec la dernière énergie cet assassinat, survenu dans une province sous une administration singulière de l’état siège.

Dans le communiqué annonçant cette mort, l’avant-midi de ce mardi 14 décembre, le mouvement Citoyen pointe du doigt les éléments de la Police nationale congolaise, d’être à la base de la mort de cet activiste des droits humains.

« Edison Kambale a été fusillé par des bandits en uniforme de la Police au niveau de l’hôpital CBCA/Virunga, non loin du camp policier de Munzenze. Il a été dépouillé de tout ce qu’il avait avant que ces assaillants ne le criblent des balles dans le corps », lit-on dans ce document.

L’unité pénitentiaire de la MONUSCO et le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a organisé lundi 13 décembre courant, une journée de sensibilisation des détenus et personnel pénitentiaire de la prison centrale de Butembo, sur la lutte contre les inégalités dans le milieu carcéral.

A l’occasion, Kambale Mughanyiri, officier au BCNUDH a indiqué que cette séance a été d’une importance capitale qui a permis d’attirer attention de ces deniers sur la lutte contre les mauvaises pratiques en milieu de détention.

« Nous sommes venus effectivement échanger avec les détenus d’abord, pour qu’entre eux en tant que détenus ne puissent pas organiser des inégalités structurelles au sein de la prison, mais aussi pour que le personnel pénitentiaire qui est chargé de la surveillance de la prison, de la gestion de la prison soit aussi sensibilisé par rapport à l’importance de lutter contre les inégalités, nous avons estimé que les détenus semblent ne pas être au courant de leurs droits, le droit d’être jugé par exemple dans un délai raisonnable, le droit d’avoir un avocat qui peut assister un détenu en cas de besoin, le droit à la santé », a-t-il indiqué

Il a ainsi appelé les détenus à d’énoncer auprès des services compétents des violations de leurs droits dont ils sont victimes en milieu carcéral

La réhabilitation en toute urgence du pont reliant les groupements Kibabi, Matanda et d’autres villages en territoire de Masisi est d’une importance capitale 21 jours après avoir cédé suite aux intempéries.

C’est ce qu’a indiqué dimanche dernier, Robert Habinshunti Seninga, député provincial élu de Masisi, après une tournée effectuée dans son fief électoral.

Pour lui, ce pont se trouvant dans le budget rectificatif de la province, le gouvernement provincial devra faire sa réhabilitation un devoir et une urgence pour permettre à la population de ce coin de vaquer paisiblement à leurs occupations et permette le trafic entre Masisi et la ville de Goma.

« 21 jours après, la population reste sans espoir de voir ce pont être réhabilité et continue à souffrir pour traverser. C’est pourquoi nous avons encore une fois interpellé le gouverneur de province en lui demandant de le réhabiliter. Et puis, c’est un droit et non une faveur pour la population de Rubaya et ça doit se faire dans un délai raisonnable pour éviter que cette population se heurte à d’autres personnes liés à l’accès à l’eau potable et tant d’autres » a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Seninga exige également la fin des travaux du Pont Osso qui avait cédé il y a trois ans passés et dont les travaux ont été amorcés par la Monusco mais sans arriver au terme jusque là.

Il sied de rappeler que, c’est depuis le 07 novembre dernier que le député provincial Robert Seninga, président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu avait alerté l’autorité provinciale sur l’état de délabrement avancé de ce pont. Quelques jours après, soit le 19 novrembre, ce pont a cédé, empêchant ainsi la libre circulation des personnes et de leurs biens.

Les services de sécurité du territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, ont réussi à démenteler dans la matinée ce lundi 13 décembre, un réseau des kidnappeurs. Il s’agit de 4 personnes, tous des hommes bien connus dans la cité de Kiwanja.

Selon le Colonel Bakole Nyengele, administrateur du territoire, ce geste est le fruit d’une étroite collaboration entre les forces de sécurité et la population locale, ce, avant de préciser que ce réseau a été démentelé alors qu’il préparait un coup en début de cette semaine.

« Je me suis retrouvé à Kiwanja pour cette raison. Je venais de présenter à la population un groupe des malfrats, des kidnappeurs. Nous étions sur leur piste depuis un certain temps, ce sont des gens qui ont fait du mal à la paisible population, ils avaient un plan pour kidnapper alors nous avons été saisis et nous avions mis la main sur eux » a-t-il dit.

L’administrateur du territoire a fait savoir que parmi les personnes arrêtées, figure aussi un infirmier de l’organisation humanité Médecin sans frontières (MSF/France) et un chauffeur de cette même organisation.

« L’infirmier en question était dans la bande pour cibler les gens du milieu qui ont des moyens pour les attaquer et une fois kidnappés, qui peuvent payer la rançon. Le chauffeur lui devrait cibler les agent de MSF qu’ils devraient kidnapper cette semaine. Donc, si on ne les avait arrêtés le plus tôt, ils auraient commis leur forfait, voilà un peu la raison » ajoute-t-il.

De ce fait, le colonel Bakole Nyengele appelle la population à continuer à collaborer avec les forces de l’ordre tout en dénonçant tout cas suspect pour éradiquer totalement l’insécurité devenue monnaie courante dans le territoire de Rutshuru.

A noter qu’il ne se passe pas trois jours sans qu’un cas de kidnapping ne soit signalé dans cette territoire.

Le rétablissement de la paix à l’Est de la République démocratique du Congo demeure le cheval de bataille de du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

Au cours de son discours sur l’état de la nation ce lundi 13 décembre, il a renouvelé son engagement de restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du pays.

« Le but visé reste celui de mobiliser tous les moyens multiformes dont disposent la République, pour définitivement vaincre ce mal qui anéanti tous nos efforts de développement », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’intégrité de la nation congolaise doit demeurer la conviction de tous les congolais,  » tel que nous l’avons déjà démontré à maintes reprises au fil du temps ».

L’occasion également pour lui, de saluer les efforts des forces armées qui ont mené des actions  » nécessaires » au rétablissement de la paix dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri.

 » Je note avec satisfaction que nos forces armées ont progressivement réussi à bouger les lignes et à reprendre plusieurs bastions, jadis occupées par l’ennemi », s’est-il félicité.